Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 18 mars 2015

Le désespoir des Assyriens au Liban qui ont fui les jihadistes - LExpress.fr

Le désespoir des Assyriens au Liban qui ont fui les jihadistes - LExpress.fr

18/3/2015-Le désespoir des Assyriens au Liban qui ont fui les jihadistesDes centaines d'Assyriens sont arrivés au Liban ces dernières semaines après l'attaque de leurs villages dans la province de Hassaké par les combattants du groupe Etat islamique (EI). 

Francie Yaacoub, son fils et son mari ont fui leur village de Tal Nasri lors d'un terrible bombardement de l'EI la semaine dernière. "Nous sommes partis en pyjamas, sans nos chaussures (...) Les obus tombaient tout autour de nous", se rappelle cette femme d'une cinquantaine d'années. 

Quelques jours plus tard, elle se trouve dans l'est de Beyrouth, à Sid al-Bouchriyeh, à faire la queue devant le diocèse assyrien pour recevoir de l'aide. 

"Nous avons laissé derrière nous une maison pleine de choses. Pourquoi doit-on maintenant attendre devant la porte d'une église '", dit-elle doucement. 

Nombreux sont ceux, comme elle, qui attendent de recevoir de l'aide distribuée par l'ONG In Defence Of Christians (IDC), dont des paniers de vivres et des matelas. 

Les membres de la communauté assyrienne du Liban, dont beaucoup sont des parents de ceux de Hassaké, font de leur mieux pour aider les nouveaux venus mais le traumatisme est bien présent. 

Des milliers d'Assyriens ont dû abandonné leur foyer le long de la rivière Khabour depuis que les jihadistes ont commencé à attaquer cette région en février. 

L'EI s'est emparé d'une dizaine de villages sur 33 dans la région, et enlevé plus de 200 Assyriens, une communauté parmi les plus anciennes converties au christianisme. 

Beaucoup ont fui dans la ville proche de Qamichli ou dans la capitale provinciale Hassaké, toutes deux sous le contrôle des forces kurdes et gouvernementales. 

La famille de Francie s'est d'abord rendue à Hassaké, puis à Damas, pour enfin arriver à Sid al-Bouchriyeh. 

- Villages "vides" - 

"Les villages de Khabour sont désormais vides à l'exception de quelques combattants", affirme le père Yatron Koliana, qui supervise la distribution de l'aide. 

"Notre peuple a connu une grande tragédie en Syrie", déplore-t-il. "Comment peut-on se sentir bien lorsqu'on dépend de l'aide'", s'interroge Simaan, la cinquantaine, qui a fui le village de Tal Hormuz. 

Il s'insurge contre ce qu'il appelle l'indifférence internationale au sort des Assyriens, attaqués en Syrie mais aussi en Irak voisin où l'EI sévit également. 

"Le monde entier, depuis l'ONU jusqu'aux Etats-Unis et la Russie, est responsable (...) Ils (l'EI) ont détruit toute notre civilisation et le monde se contente de regarder", dénonce-t-il. 

La famille Yaacoub et les cinq autres réfugiés assyriens qui vivent avec eux se démènent pour pouvoir payer leur loyer de 500 dollars. 

Dans leur malheur, les Assyriens ont eu cependant une certaine chance. Les autorités libanaises leur ont accordé une autorisation spéciale pour entrer dans le pays, alors qu'elles ferment les portes depuis janvier aux réfugiés syriens. Ceux-ci sont aujourd'hui plus d'un million au Liban, qui comptait 4 millions d'habitants avant le conflit en Syrie. 

Le père Koliana, lui, tente d'encourager les Assyriens à "conserver l'espoir d'un retour à Khabour, parce que Khabour est notre terre, celle où nos ancêtres et nos martyrs sont enterrés". 

Mais nombreux sont ceux dans la file d'attente qui ne conçoivent pas un retour au village où, selon eux, les jihadistes ont dynamité les églises et pillé les maisons. 

Rester au Liban n'est pas non plus la solution, pour certains. "Moi, j'attends d'obtenir l'asile en Australie avec ma famille", déclare d'une voix à peine audible un homme qui refuse d'être identifié. 

Par


Envoyé de mon Ipad 

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