Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 24 avril 2015

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres » - L'Orient-Le Jour

La reconnaissance du génocide arménien, « pour éviter de nouveaux massacres »

Le député de Beyrouth, Michel Pharaon, s'est rendu hier au catholicossat de Cilicie des arméniens-orthodoxes à Antélias pour faire part de sa solidarité avec la cause arménienne et la revendication du droit à la reconnaissance du génocide. « Le silence et le déni desserviront cette cause, alors que la reconnaissance du génocide permettra d'en faire une cause de paix », a-t-il dit, évoquant les bouleversements en Syrie et en Irak, et « les persécutions dont sont victimes les chrétiens dans la région ». Le catholicos Aram Ier a assuré pour l'occasion que « la raison du génocide arménien est politique. Il n'y avait pas d'arrière-pensées religieuses derrière les massacres », a-t-il précisé. Il a également invité les autorités turques « à rendre justice, suite au génocide d'un million et demi d'Arméniens, sans compter les assyriens, les Grecs, les syriaques et les Libanais ». Il a enfin remercié les pays arabes, et plus particulièrement la Syrie et le Liban, pour avoir accueilli les Arméniens.

L'hommage de Samir Geagea
À Maarab, où s'est déroulée une cérémonie sur le thème « Le droit reste un droit, même s'il a plus de 100 ans », le chef des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé que « la vérité finit toujours par triompher et que la justice finit toujours par être rendue ». M. Geagea n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à la communauté arménienne du Liban et à son attachement au pays du Cèdre. Rappelant les « conditions tragiques » de l'arrivée des Arméniens au Liban, le chef des FL a évoqué « le caractère pacifique » de ce peuple et « son travail acharné » pour se reconstruire, « noblement et légalement ». « Il a cru dans un Liban souverain, libre et indépendant, et n'a pas essayé de voler les deniers de l'État, mais il a donné de sa chair pour lui », a-t-il martelé. « Il est vrai qu'une patrie appelée Arménie a perdu un nombre important de son peuple, dans les massacres horribles et barbares. Mais une autre patrie nommée Liban a gagné une partie de ce peuple », a-t-il encore souligné, devant un important parterre de personnalités arméniennes.
Pour sa part, le comité estudiantin des Forces libanaises a qualifié le génocide arménien de « période noire de l'histoire de l'humanité ». « Cent ans ont passé depuis le génocide commis par l'Empire ottoman contre des peuples dont le seul tort était d'avoir une opinion différente de celle des autorités », a-t-il indiqué dans un communiqué. S'adressant aux autorités turques, il a déploré que « les petits-fils de l'oppresseur n'aient pas osé, cent ans après, dénoncer leurs ancêtres ».
De son côté, le député Kataëb, Samy Gemayel, a affirmé que « les Libanais ont le devoir de se solidariser avec la cause arménienne, d'autant que cette communauté fait partie intégrante de la société libanaise ». Il s'est adressé aux Arméniens du Liban et du monde dans leur langue, affirmant qu'il « reconnaît le génocide et appelle à la justice pour les Arméniens dans le monde ».

Indemniser les Arméniens
Quant au président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun, qui s'est « incliné en mémoire des victimes », il a insisté sur le fait qu'un tel génocide ne peut être perpétré sans que « des comptes soient rendus, même si les années ont passé ».
Dans une interview recueillie par l'Ani, le patriarche de Cilicie des arméniens-catholiques Nerses Bedros XIX a invité la Turquie « à reconnaître le génocide arménien et indemniser » les victimes. Il a qualifié les propos du pape François en ce sens de « sages et pleins de tact ». Le catholicos a rappelé que l'objectif de l'Empire ottoman était « de décimer le peuple arménien qui avait brillé dans les domaines du commerce, de l'industrie et de l'art ». Et de préciser que « ce plan a été exécuté durant la Première Guerre mondiale sans l'intervention des autres pays qui étaient en guerre ».
Le député Jean Oghassabian a également mis en garde contre « ce chapitre du génocide auquel on assiste aujourd'hui au Moyen-Orient, car des peuples et des minorités risquent d'être décimés ». « De même, le patrimoine chrétien et d'autres patrimoines sont en train d'être détruits », a-t-il dit à l'Ani. « Tant que ceux qui ont perpétré le génocide arménien ne rendront pas des comptes, nous assisterons à d'autres massacres », a-t-il martelé.
Enfin, le député Hagop Pakradounian a souligné que la commémoration du génocide arménien est « une invitation à travailler en commun et raviver la mémoire collective libanaise arménienne, afin que le droit et la justice triomphent face aux crimes contre l'humanité et face à toute forme de génocide ».

Depuis l'Arménie, Raï appelle les Libanais à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban

Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé hier en Arménie pour une visite de quatre jours à l'invitation du patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, Karékine II. Après avoir salué la mémoire de tous les martyrs arméniens, tombés il y a cent ans, et mis l'accent sur l'importance de l'aspect religieux de cette commémoration, Mgr Raï a invité les Libanais « musulmans et chrétiens à jouer leur rôle : bâtir un État civil démocratique, qui respecte les droits de l'homme et les libertés publiques ». Il a également appelé les Libanais « à casser le conflit politique qui brise le dos du Liban, car nous ne pouvons pas vivre dans la discorde et les inimitiés. Le Liban est une mosaïque merveilleuse et complète. Il est impossible de sacrifier la moindre de ses parties, c'est ce qui fait sa valeur, et nous devons le préserver », a-t-il souligné à ce propos. « Notre richesse est cet homme qui vit avec son frère dans le respect et la solidarité, même s'il est différent, par sa religion », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

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