Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 24 décembre 2016

Raï : Changer de confession dans le but de divorcer ne relève pas de la liberté de croyance - L'Orient-Le Jour

Raï : Changer de confession dans le but de divorcer ne relève pas de la liberté de croyance - L'Orient-Le Jour

Raï : Changer de confession dans le but de divorcer ne relève pas de la liberté de croyance

L'ouverture, à Bkerké, de l'année judiciaire des tribunaux ecclésiastiques.

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a déploré hier la pratique du changement de confession à laquelle ont recours les couples maronites pour divorcer, estimant que cette ruse ne fait pas partie de la liberté de croyance.
Mgr Raï s'exprimait lors de l'ouverture de l'année judiciaire des tribunaux ecclésiastiques maronites, en présence notamment du président du tribunal maronite de première instance, le vicaire patriarcal Hanna Alouane, et de tous les juges membres des tribunaux maronites.
« On ne peut considérer comme une liberté de croyance ou de conscience l'intention de changer de confession ou de religion dans le but d'obtenir le divorce et de rompre les liens sacrés du mariage », a déclaré Mgr Raï, soulignant que « les couples maronites qui, pour divorcer, veulent changer de confession pour un autre rite chrétien ou pour la religion musulmane propagent un fléau douloureux. Que ces couples sachent qu'en changeant de confession ou de religion, ils méprisent leur Église ainsi que les autres Églises auxquelles ils s'affilient, ou encore la communauté musulmane qu'ils choisissent », a martelé le patriarche maronite, estimant que « cette pratique est un péché vis-à-vis de l'engagement pour la foi en l'Église maronite ».
Mgr Raï a d'autre part affirmé que, d'un point de vue légal, cette tactique est « une enfreinte à la loi du 2 avril 1951 qui stipule que l'autorité ecclésiastique compétente pour juger du contrat de mariage et de ses conséquences est l'autorité auprès de laquelle le mariage a été conclu ». Il a en outre estimé que les juges ecclésiastiques « ne doivent pas permettre aux avocats qui facilitent le changement de confession de se présenter devant eux, ce en vertu de la loi et du règlement intérieur qui régit les tribunaux religieux ».

Pastorale efficace
Tirant la sonnette d'alarme, le cardinal a déploré que « l'appellation "mariage maronite", utilisée pour désigner une union indéfectible de deux personnes ou de deux groupes, est aujourd'hui en danger, en raison du manque de pratique religieuse, de l'expansion du matérialisme et de la perte des valeurs spirituelles, humaines et morales ».
Mgr Raï a en outre dénoncé « la ruée effrayante vers les tribunaux en vue d'obtenir l'annulation de mariages et l'absence de prise en compte de la valeur du sacrement et de l'engagement fait par les mariés devant Dieu et à l'égard de leurs enfants », affirmant qu'« il y a un besoin urgent d'une pastorale efficace et approfondie dans les évêchés, afin de dynamiser les centres de préparation au mariage et les centres d'écoute et d'accompagnement de couples en difficulté, qui aideraient à régler les conflits avant qu'ils ne s'aggravent ».
Dans le même esprit, le prélat maronite a exhorté les juges ecclésiastiques à « aider les couples mariés en proie aux disputes à renforcer leur entente et leur réconciliation, et (à) épargner à leurs enfants les dommages affectifs », affirmant que « la pastorale du mariage ne se confine pas aux évêques et aux prêtres de paroisse, mais elle constitue un devoir des tribunaux, des juges et des fonctionnaires de justice ».



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