Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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samedi 20 janvier 2018

Egypte: les leaders religieux du monde refusent la judaïsation de Jérusalem

Egypte: les leaders religieux du monde refusent la judaïsation de Jérusalem
18.01.2018 par Jacques Berset, cath.ch


Le président palestinien Mahmoud Abbas et le Grand Imam d’Al-Azhar Ahmed El-Tayyeb ont appelé les Arabes à manifester leur soutien au peuple palestinien lors d’une conférence mondiale de soutien à Jérusalem, tenue les 17 et 18 janvier 2018 au Caire.
Mahmoud Abbas a appelé les Arabes à se rendre à Jérusalem, soulignant que leur venue ne légitimerait en aucun cas le contrôle d’Israël sur la ville. Selon lui, les appels au boycott ne font que nuire aux Palestiniens. “Nous espérons que vous ne nous laisserez pas seuls avec l’occupation”, a lancé le président palestinien à l’adresse de l’audience internationale. Visiter Jérusalem ne veut pas dire visiter Israël ou accepter une normalisation de la situation d’occupation, a-t-il laissé entendre.
Pour les Palestiniens, le boycott est contre-productif
De nombreux responsables égyptiens, dont les chefs religieux d’Al-Azhar, la plus haute institution de l’autorité islamique sunnite, et l’Eglise copte orthodoxe d’Egypte, refusent depuis des décennies de se rendre à Jérusalem pour protester contre l’occupation israélienne.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé que depuis la décision unilatérale prise le mois dernier par le président américain Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’Etat d’Israël, 30 Palestiniens ont été tués, 7’000 blessés et 1’000 arrêtés.
Cette importante conférence islamo-chrétienne intitulée “L’identité arabe de la Ville Sainte (al Qods, Jérusalem) et son message” était placée sous les auspices du président égyptien Abdel Fatah al-Sissi et a attiré des responsables de 86 pays. Dans son intervention, le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises (COE), a notamment insisté sur le fait que l’avenir de Jérusalem ne saurait être qu’un avenir commun.
La Ville trois fois sainte n’appartient pas qu’aux Israéliens
“Il ne peut appartenir à une seule confession au détriment des autres, ni à un seul peuple contre les autres. Jérusalem est et doit rester la ville de trois religions et de deux peuples”, a-t-il insisté. “Jérusalem est considérée comme une Ville sainte, elle est aimée, véritablement et profondément, par les trois religions abrahamiques – juifs, chrétiens et musulmans” a-t-il poursuivi. “Quelle que soit la solution envisagée, elle devra, pour être viable, respecter et proclamer cet amour et cet attachement profond”.
“Nous lisons dans le Nouveau Testament que Jésus Christ a pleuré sur cette ville, plein d’amour et de regret (…) Si l’on veut suivre la parole et l’exemple de Jésus, il faut dire la vérité, rechercher la justice et contribuer à la paix dans les conflits et les débats de ce monde”. Mais, a ajouté le secrétaire général du COE, “il faut aussi reconnaître que l’histoire et la culture de Jérusalem sont constituées d’une superposition extraordinairement complexe de couches. L’histoire indique que l’implication de ces trois religions dans la région n’a pas vraiment apporté la paix pour tous. C’est encore malheureusement le cas aujourd’hui ! (…)  Il ne saurait y avoir de paix à Jérusalem si les trois religions ne sont pas respectées et sans leur participation à la solution”, a dit le pasteur Tveit.
Vers l’effacement du caractère pluraliste de la Ville sainte ?
Cette conférence a réuni d’éminents représentants au niveau national, régional et international, comme le président palestinien Mahmoud Abbas, le patriarche de l’Eglise copte orthodoxe Tawadros II, le chef du parlement arabe Meshaal ben Fahm al-Salmi et le président de l’Assemblée nationale du Koweït Marzouq Al-Ghanim, ainsi que l’ambassadeur Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe.
Le patriarche Tawadros II a déclaré que la décision de Trump concernant Jérusalem ouvrait la voie à “la judaïsation de Jérusalem et l’effacement du caractère pluraliste de la Ville sainte”. Il a appelé le monde à prendre en considération “la situation humanitaire tragique” des Palestiniens vivant à Jérusalem, qui, selon lui, luttent depuis longtemps pour obtenir leurs droits légitimes, ajoutant que cette question a des dimensions politiques, économiques et culturelles.
Respecter les résolutions de l’ONU
Dans son intervention, le patriarche copte orthodoxe a insisté sur le lien existant entre les perspectives de paix au Proche-Orient et le respect des droits nationaux du peuple palestinien. “La véritable paix – a notamment déclaré Tawadros II – ne deviendra réalité que lorsque l’on mettra un terme à la violence, aux menaces et à toutes les promesses faites sans tenir compte des sentiments des musulmans et des chrétiens, dans le monde et dans notre région”.
Pour sa part, le cardinal libanais Béchara Boutros Raï, patriarche maronite d’Antioche, a rappelé la position du Saint-Siège qui a réaffirmé à plusieurs reprises le droit du peuple palestinien à disposer d’un Etat, dans le respect des résolutions de l’ONU qui rejettent l’annexion israélienne de l’ensemble de la Ville sainte.
Message du pape François
A la Conférence du Caire ont également participé le nonce apostolique en Egypte, Mgr Bruno Musarò, et le secrétaire personnel du pape François, Mgr Yoannis Lahzi Gaid, qui a lu, le 17 janvier au matin, le texte en arabe d’un message envoyé par le pontife.

Dans son message, le pape a réaffirmé que le Saint-Siège “ne cessera de rappeler avec urgence la nécessité d’une reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens en vue d’une résolution négociée”, ayant pour but la coexistence pacifique de deux Etats à l’intérieur de frontières acceptées par les deux parties et internationalement reconnues, “dans le plein respect de la nature particulière de Jérusalem, dont la signification va au-delà de toute considérations relatives aux questions territoriales”. (cath.ch/alahram/coe/fides/be)

Transfert de l'ambassade US à Jérusalem: "irresponsable" pour Mgr Matar

19.01.2018 par Jacques Berset, cath.ch

Mgr Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth, a vivement critiqué le 18 janvier 2018 la décision de Donald Trump de transférer à Jérusalem l’ambassade des Etats-Unis en Israël, qualifiant la conduite de l’administration américaine d’”irresponsable”.

“De façon unilatérale, le président des Etats-Unis décide de ruiner les chances de la paix et de dénaturer l’histoire de Jérusalem et son message humain et spirituel, balayant ainsi les droits légitimes des Palestiniens”, a déclaré Mgr Matar. Le prélat libanais a rappelé que la décision états-unienne a été désavouée lors d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU, par 138 voix sur 192.

Les Etats-Unis isolés à l’ONU

Le 18 décembre dernier, les Etats-Unis avaient mis leur veto à une résolution de l’ONU condamnant leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël. Washington avait reçu un camouflet lorsque quatorze membres du Conseil de sécurité n’avaient pas suivi la position de Trump.
Mgr Matar est intervenu le 18 janvier au Caire lors de la conférence internationale islamo-chrétienne sur Jérusalem. Mise sur pied par l’Université d’Al-Azhar les 17 et 18 janvier, elle a été suivie par des représentants de 86 pays.

Washington appelé à respecter les résolutions de l’ONU

“Il aurait été préférable pour le président du pays qui héberge sur son sol l’Organisation des Nations Unies de respecter les résolutions internationales de cette instance. Et pour commencer la résolution 181 de l’Assemblée générale du 29 novembre 1947, qui a proposé le partage de la Palestine en trois Etats, l’un juif, l’autre arabe, et Jérusalem sous contrôle international”, a lancé l’archevêque maronite de Beyrouth.
La position officielle du Vatican, que le pape François a réaffirmée à plusieurs reprises, n’a pas changé depuis 1947. Le Saint-Siège ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est par Israël. Pour le Vatican, toute revendication exclusive sur Jérusalem – qu’elle soit religieuse, politique ou nationale  – est contraire à la logique véritable de l’identité de Jérusalem, Ville sainte pour les trois religions monothéistes.

Chrétiens et musulmans doivent s’unir pour Jérusalem

Comparant la situation de Ville sainte à celle du Liban, Mgr Elias Audi, métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, a défendu au Caire la vision d’une Jérusalem “lieu de rencontre et de fraternité (interreligieuse), lieu d’interaction des idées, des cultures et des religions”. Il est nécessaire à ses yeux que les voix chrétiennes et musulmanes “s’élèvent à l’unisson” pour réclamer que les Palestiniens soient rétablis dans leurs droits, rapporte le 19 janvier le quotidien francophone libanais “L’Orient-Le Jour”. (cath.ch/orj/com/be)

vendredi 5 janvier 2018

EGYPTE - Invitation de l’Université d’al-Azhar lancée à des musulmans et à des chrétiens pour discuter la question de Jérusalem

 
Le Caire (Agence Fides) – L’Université d’al-Azhar, principal centre académique de l’islam sunnite, se prépare à accueillir une Conférence internationale dédiée à Jérusalem, visant à discuter « avec des institutions et des organismes importants » du présent et de l’avenir de la Ville Sainte. Déjà annoncée en juillet dernier après les tensions et les violences des semaines précédentes autour de l’esplanade des mosquées et des lieux saints musulmans (voir Fides 27/07/2017), la Conférence aurait dû se tenir en septembre dernier. Après son report, la décision de l’Administration américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël a placé à nouveau la Ville Sainte au centre des tensions, locales et internationales, contribuant à augmenter l’intérêt pour la conférence promue par l’Université d’al-Azhar. Ont été invités à cet événement, organisé en collaboration avec le Conseil musulman des anciens – organisme sommital de l’institution académique sunnite – des chercheurs, des hommes politiques et des représentants musulmans et chrétiens. Le cheick Ahmed al Tayyib, grand imam de l’Université d’al-Azhar, s’était déjà confronté avec des experts et des consultants dans le but de fournir à la conférence une marque fortement critique vis-à-vis des choix politiques de l’administration américaine concernant Jérusalem. Pour le moment, parmi les participants, semble confirmée la présence du Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai. Le Patriarcat maronite a annoncé un voyage en Egypte du Patriarche à l’invitation du grand imam al Tayyib au cours des jours prévus pour la conférence, une visite qui permettra également au Cardinal d’exprimer sa proximité aux chrétiens coptes, la communauté chrétienne la plus touchée par les attentats terroristes de matrice djihadiste. (GV) (Agence Fides 04/01/2018)

vendredi 7 juillet 2017

Chrétiens-musulmans : un congrès sur la "citoyenneté partagée" au Liban

(RV) 6-7-2017- 
Le dialogue entre le Vatican et Al Azhar se poursuit : mercredi 4 juillet, une délégation du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux était au Caire pour rencontrer des membres du centre d’Al Azhar pour le dialogue. Cette rencontre était organisée à la nonciature apostolique en Egypte. Dans un communiqué, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux précise que les deux délégations poursuivent leur réflexion sur un document d’intérêt commun afin de continuer à collaborer en faveur du dialogue interreligieux. Le dicastère rappelle aussi l’importance commune de la promotion de la paix à la lumière des discours du grand imam d’Al Azhar le cheikh Ahmed Al Tayeb et du Pape François lors de la conférence pour la paix du Caire, le 28 avril dernier.
Ce dialogue prend une tournure très concrète au Liban, où cohabitent plusieurs confessions. Dans une volonté de donner le plus grand impact politique à la déclaration d'al-Azhar des 28 févier-1er mars derniers sur la citoyenneté et le vivre-ensemble, le patriarcat maronite a organisé un colloque, samedi 1er juillet à l'Université de Louaïzé, au nord de Beyrouth, justement sur le thème de la citoyenneté partagée.
Antoine Courban, professeur de médecine à l’université Saint-Joseph de Beyrouth coordonne le comité libanais de suivi de la déclaration d’Al Azhar, qui a organisé cette rencontre. Il répond aux questions d'Olivier Bonnel :

vendredi 28 avril 2017

Le pape Francois a AlAzhar dénonce la violence perpétrée au nom de Dieu

Discours du pape François à l'université Al-Azhar - La Croix

www.la-croix.com › Religion › Catholicisme › Pape

Le pape François rencontre Ahmad Al-Tayyib, Grand Imam de l'université d'Al-Azhar, au Caire, le vendredi 28 avril 2017. / Gregorio Borgia/AP.

Le pape François en Égypte : « un “non” fort et clair » à la violence ...

www.la-croix.com/.../Pape/Le-pape-Francois-Egypte-fort-clair-violence-religieuse-20..
 - Le pape François prononce un discours au Caire, à la Conférence internationale pour la paix organisée par l'université Al-Azhar, le 28 avril ...

En Egypte, le pape François vient « encourager des fils et des frères ...

www.la-croix.com/.../En-Egypte-pape-Francois-vient-encourager-fils-freres-2017-04-..
.Même si tous les regards sont braqués sur le discours que le pape fera cet après-midi à Al-Azhar, le Vatican ne cesse de le répéter : dans ce ...

REPLAY - Discours du pape François en Égypte à l'université Al-Azhar

https://www.youtube.com/watch?v=GQSBsf0yEVQ
Il y a 3 heures - Ajouté par FRANCE 24
Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24 ...

Le dialogue avec les musulmans au cœur du voyage du pape ...

www.lemonde.fr/.../le-dialogue-avec-les-musulmans-au-c-ur-du-voyage-du-pape-franco...
Lors de l'épisode de 2011, l'université Al-Azhar avait gelé ses relations ... a eu lieu en mai 2016, lorsqu'il avait rendu visite au pape François.

En Egypte, le pape dénonce violences au "nom de Dieu" et populisme ...

www.courrier-picard.fr/.../en-egypte-le-pape-denonce-violences-au-nom-de-dieu-et-p...
Le pape François a dénoncé les violences perpétrées "au nom de Dieu" et ...
Nom", a lancé le pape dans un discours prononcé lors d'une conférence ...
 Il s'est ensuite rendu à l'institution d'Al-Azhar où il a été accueilli par le ...

Exercice de communication pour le pape François avec al-Azhar ...

https://www.lorientlejour.com/.../exercice-de-communication-pour-le-pape-francois-a..
 - Exercice de communication pour le pape François avec al-Azhar ... invité par le cheikh d'al-Azhar dans l'optique d'un discours interreligieux » ...

Discours du pape François à l'université Al-Azhar - LES REPUBLICAINS

www.les-republicains.net/discours-du-pape-francois-a-luniversite-al-azhar/
 - Le pape François a entamé vendredi 28 avril sa première visite en Égypte pour promouvoir » l'unité et » la fraternité entre les musulmans et la ...

Discours du Pape à la Conférence internationale sur la paix - KTO

www.ktotv.com/video/.../discours-du-pape-a-la-conference-internationale-sur-la-paix
 - Discours du Pape François à l'université d'al-Azhar, lors de la Conférence internationale sur la paix. Voyage apostolique du Pape François en ...

lundi 27 février 2017

Une présence libanaise de premier plan au congrès d’al-Azhar demain


Une présence libanaise de premier plan au congrès d’al-Azhar demain

DANS LES COULISSES DE LA DIPLOMATIE
 -27-2-2017
- Une délégation libanaise très importante, formée de 55 personnalités, est attendue aujourd'hui au Caire afin de participer dès demain au grand congrès organisé par al-Azhar sur « la liberté et la citoyenneté ».
La délégation libanaise est formée de personnalités religieuses de haut rang des différentes communautés, ainsi que de personnalités politiques et de chercheurs dans les questions religieuses relatives à la chrétienté et l'islam. Le congrès consacrera, cette année, une grande place aux sujets intéressant le dialogue islamo-chrétien, ainsi que les moyens de lutte contre le terrorisme qui mène au massacre et à l'exil des chrétiens d'Orient au nom de l'islam, sans oublier les questions de citoyenneté et des concepts de l'État moderne.
Parmi les invités prestigieux du Liban, le président de la République Michel Aoun: il se fera représenter par le ministre Pierre Raffoul, qui prononcera un mot en son nom. Le patriarche maronite Béchara Raï, le mufti de la République Abdellatif Deriane, des représentants des communautés chiite et druze font également partie de cette longue liste. Parmi les personnalités politiques, on compte l'ancien président Amine Gemayel, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, ainsi que le chargé d'affaires à l'ambassade du Liban au Caire, Antoine Azzam.
Certaines sources habituées aux réunions organisées par l'université al-Azhar, ce haut lieu de l'islam en Égypte, notent que c'est la première fois que des religieux de différentes communautés, ainsi que des personnalités politiques, sont invités à prendre part à un tel rassemblement. Ils seront appelés à participer aux discussions et à présenter des idées sur l'expérience libanaise en matière de coexistence islamo-chrétienne. Le patriarche Raï devrait intervenir au cours de la séance d'inauguration pour parler des chrétiens d'Orient et de la coexistence islamo-chrétienne au Liban. Cette session sera suivie d'un débat sur la citoyenneté dans le monde, un thème qui sera examiné sous différentes coutures.
Le second axe des débats sera celui de la liberté et de la diversité, qui fera lui aussi l'objet de plusieurs sessions de débats. Le congrès devrait également s'étendre sur les moyens, pour les deux religions, d'œuvrer ensemble en faveur d'une propagation des valeurs, d'une plus vaste participation à la vie publique, d'une lutte plus efficace contre l'extrémisme...
Une position islamo-chrétienne commune
Le président du comité de dialogue islamo-chrétien Mohammad el-Sammak, qui se trouve depuis hier au Caire, a précisé à l'agence al-Markaziya que « toutes les références religieuses d'Orient ont confirmé leur présence ou nommé des représentants à cette manifestation ». « À l'issue de ce congrès, sera annoncée une position islamo-chrétienne commune, qui réaffirmera les constantes de la coexistence et de l'égalité dans la citoyenneté », a-t-il ajouté. Il a insisté sur l'importance du timing de ce congrès ainsi que sur la participation exceptionnelle, notamment libanaise, vu la particularité de ce pays présidé par un chrétien. « Cette présence libanaise sera sans nul doute remarquable non seulement en raison de la participation de responsables religieux de haut rang, mais aussi de celle de responsables politiques », a-t-il ajouté.
L'organisation de ce congrès par l'université al-Azhar intervient à une période où les autorités égyptiennes échouent à protéger les coptes de ce pays face aux agressions terroristes meurtrières. Il se tiendra quelques jours seulement après le meurtre d'une jeune copte et de son père au Sinaï par des partisans de Daech, sachant que 18 chrétiens égyptiens ont perdu la vie aux mains des terroristes depuis le début de l'année. Au Caire, à la mi-décembre, près de 30 fidèles, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués par un kamikaze du groupe État islamique (EI) dans une église copte.
https://www.lorientlejour.com/article/1037478/une-presence-libanaise-de-premier-plan-au-congres-dal-azhar-demain.html

mardi 12 juillet 2016

Nouvelle visite vaticane à l’université Al-Azhar

La Croix -G.V. avec Radio Vatican, le 12/07/2016 à 17h02
Dans le sillage de la rencontre entre le pape François et le grand imam Al-Tayyeb, le secrétaire du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, se rendra une nouvelle fois à l’université du Caire, mercredi 13 juillet.
Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, se rendra mercredi 13 juillet en fin de matinée, à l’université Al-Azhar du Caire, considérée comme la plus haute autorité de l’islam sunnite. Accompagné du nonce apostolique en Égypte, Mgr Bruno Masuro, il rencontrera le directeur du centre pour le dialogue de l’université, Mahmoud Hamdi Zakzouk.
Une rencontre annoncée dans un communiqué, mardi 12 juillet, et que le Saint-Siège situe clairement dans la continuité de « la rencontre historique entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, le professeur Ahmed Al Tayyeb », qui a eu lieu le 23 mai au Vatican. À l’issue de leur entrevue, le pape et l’imam avaient souligné « la grande signification de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Église catholique et l’islam ».
Il s’agit donc désormais d’intensifier le dialogue entre l’Église et le monde sunnite. Au cours de ce rendez-vous, indique le communiqué du Saint-Siège, « on évaluera comment entreprendre la reprise du dialogue entre le Conseil pontifical interreligieux et l’université d’Al-Azhar ». L’entretien a été sollicité par le dicastère à la demande expresse du pape François, précise Radio Vatican.
La rencontre entre le pape et l’imam Al-Tayyeb avait marqué le point d’orgue d’un rapprochement entre le Vatican et l’institution sunnite, entamée plusieurs mois plus tôt après plus de quatre années de gel des relations. En février, Mgr Guixot s’était rendu une première fois à l’université Al-Azhar, pour adresser au grand imam l’invitation du pape. Cette nouvelle visite, mercredi 13 juillet, confirme ce climat de détente et la volonté de poursuivre ce qui a été entrepris.
G.V. avec Radio Vatican


http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Nouvelle-visite-vaticane-a-l-universite-Al-Azhar-2016-07-12-1200775405?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160712&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=244145&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f


mardi 24 mai 2016

/EGYPTE - Commentaires du Patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques après la rencontre entre le Pape et le grand imam de l’université d’al-Azhar

https://mail.google.com/mail/ca/u/0/#all/154e2706f84dfeaa


AFRIQUE/EGYPTE - Commentaires du Patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques après la rencontre entre le Pape et le grand imam de l’université d’al-Azhar
 
Le Caire (Agence Fides) – La reprise des rapports officiels entre le Saint-Siège et l’Université islamique al-Azhar, qui a été scellée par la rencontre cordiale entre le Pape François et l’imam Ahmed alTaiyyb, « pourra donner une nouvelle vigueur aux processus de collaboration et d’intégration que les responsables chrétiens et musulmans égyptiens mettent déjà en œuvre dans de nombreuses situations locales au quotidien ». Tel est l’espoir confié à l’Agence Fides par le Patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques, S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, commentant la rencontre d’hier au Vatican entre le Pape et le grand imam de la plus grande institution académique de l’islam sunnite.
La suspension des rapports entre le Saint-Siège et l’université remonte à 2011, après l’attentat perpétré contre la Cathédrale copte orthodoxe d’Alexandrie au cours de la nuit du nouvel An. A cette occasion, le Pape Benoît XVI avait rappelé les responsabilités des autorités locales en matière de défense des chrétiens. Ces propos avaient suscité les ires non seulement des responsables d’al-Azhar mais également des représentants du Patriarcat copte orthodoxe. Cela, rappelle S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, « a constitué un moment difficile, ayant débuté par un malentendu concernant les paroles du Pape Benoît XVI qui a peut-être été intentionnel chez certains. L’important est d’avoir repris le juste chemin. Maintenant, il faut attendre avec patience que les processus arrivent à maturation. Al Azhar est influente et peut exercer un rôle positif au sein de l’islam sunnite. Mais les difficultés, résistances et divisions ne manquent pas face au revirement du discours religieux sollicité par beaucoup, y compris le Président al Sisi. Il en est également qui perçoivent comme une menace et une attaque contre l’islam tout jugement et toute opinion exprimée librement, dans le cadre du légitime pluralisme. Nous devons respecter ce chemin interne au monde islamique, en le favorisant avec patience et délicatesse, en encourageant nos frères musulmans, y compris en tant qu’Eglise locale, en favorisant la collaboration au sein de la vie sociale, en ce qui concerne des problèmes concrets, sans nous limiter à la confrontation sur des questions strictement religieuses ».
Parmi les signes d’espérance, le Patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques cite les initiatives conjointes d’imams et de prêtres, inspirées par la Maison de la famille égyptienne – organisme de liaison interreligieux créé depuis des années par al-Azhar et par le Patriarcat copte orthodoxe en tant qu’instrument pour prévenir et mitiger les oppositions sectaires – ainsi que le document programmatique signé le 9 mai par le grand imam et par le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, définissant leur engagement commun en matière de lutte contre toute forme de violence et d’abus sur les mineurs (voir Fides 10/05/2016). Au sein de ce document, prédisposé sous le patronage de l’UNICEF, des chercheurs liés à l’université islamique et à la communauté copte orthodoxe ont contribué à déterminer la protection des mineurs comme priorité commune, citant parmi les formes de violence à combattre, les mutilations génitales et le phénomène des mariages précoces. (GV) (Agence Fides 24/05/2016)

samedi 15 mars 2014

Ensemble contre la traite des êtres humains


Ensemble contre la traite des êtres humains

Un accord sera signé au Vatican par des représentants des Eglises anglicane et catholique, et de l'université sunnite d'Al-Azhar pour lutter contre « les formes modernes d'esclavage et le trafic de personnes ». Le protocole d'accord, sous le titre de "Global Freedom Network", a été négocié avec le plein appui du Pape François, de l'archevêque de Cantorbéry et du grand imam d'Al-Azhar, sous les auspices d'une fondation privée, la "Walk Free Foundation". Il sera présenté lundi au Vatican.

Du côté du Saint-Siège, le prélat argentin, Marcelo Sanchez Sorondo, qui dirige les Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, a eu un rôle essentiel. Il signera l'accord au nom de l'Eglise. A l'automne, Mgr Sanchez Sorondo avait organisé un séminaire de travail au Vatican en présence d'experts internationaux pour voir quelles ripostes concrètes pouvaient apporter l'Eglise et d'autres institutions aux réseaux de traite d'êtres humains.

Lutte contre la traite, priorité du Pape

François a condamné plusieurs fois « le grave délit contre l'humanité qu'est la traite des femmes, des enfants, des immigrés, forme d'esclavage la plus répandue » de ce début du XXIème siècle. Cette lutte est l'une de ses priorités.

Le religieux sunnite Mahmoud Azab représentant le grand imam d'Al-Azhar, le père anglican David John Moxon pour l'archevêque de Cantorbéry Justin Welby, et Andrew Forrest, homme d'affaires australien et philanthrope, fondateur de la "Walk Free Foundation" seront présents lundi au Vatican. Al-Azhar manifeste ainsi une nouvelle fois sa volonté de rapprochement avec le Saint-Siège. (avec AFP)


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