Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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jeudi 10 septembre 2015

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger » - E. M. - L'Orient-Le Jour

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger » - E. M. - L'Orient-Le Jour
9/9/2015

Hollande : Le Liban est « épuisé », il faut le « protéger »

Le Liban a été représenté à la conférence internationale sur les minorités persécutées au Moyen-Orient, qui s'est ouverte hier à Paris sous l'égide de l'Onu, par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, ainsi que par l'archevêque maronite de Beyrouth, Boulos Matar.

Ce dernier, représentant le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a eu un entretien avec le président français, François Hollande, en marge des travaux de la conférence qui a rassemblé une soixantaine de pays, ainsi que des représentants d'une quinzaine d'ONG. M. Hollande a assuré à son hôte qu'à travers sa visite au Liban, prévue après l'Assemblée générale de l'Onu, qui s'ouvrira le 22 septembre à New York, il souhaite « faire part de sa solidarité avec le peuple libanais ».

« Je compte visiter le Liban bientôt pour témoigner ma solidarité au peuple libanais qui fait face à de nombreux défis internes et externes », a déclaré le chef de l'État, selon un communiqué publié par l'Élysée. « Les relations que nous entretenons avec l'Église maronite font partie de notre patrimoine. Elles sont en grande partie la raison de notre rapprochement du Liban et du monde arabe », a-t-il ajouté, selon le texte.

(Pour mémoire : Hollande bientôt au Liban en signe de solidarité face à la crise politique et au flux de réfugiés)



Dans le discours qu'il a prononcé au cours de la conférence, le président Hollande a réaffirmé son soutien au Liban, précisant que le pays du Cèdre accueille « à lui seul plus d'un million et demi de réfugiés » et qu'il n'a plus les moyens de supporter ce fardeau. « Il est important que le Liban reçoive des aides pour régler la crise des déplacés. Les forces de ce pays sont épuisées. Il œuvre pour la coexistence. Notre rôle consiste à le protéger. Nous en discuterons lors de la réunion prévue à New York », a-t-il dit. Il a ajouté que « le Liban connaît des tensions internes » mais qu'il « parvient à résister et à maintenir son unité malgré les secousses subies ».
« Le Liban, a ajouté le chef de l'État, continue de sauvegarder la coexistence de ses communautés en dépit des crimes qui se commettent à quelques kilomètres de ses frontières. » Il a encore dit : « Il faut soutenir ce pays financièrement et ce sera là le but de la conférence de soutien au Liban qui se tiendra à New York en marge des travaux de l'Assemblée générale des Nations unies. » Et M. Hollande de conclure : « Les crises au Moyen-Orient nous concernent tous et c'est pour cela qu'il nous appartient de mieux aider les réfugiés au Liban. L'exode ne s'arrêtera pas et il faut protéger les communautés et le patrimoine de cette région. »

Dans son allocution à la conférence, M. Bassil a fait remarquer que « le modèle libanais qui constitue un laboratoire pour la démocratie consensuelle permet de recourir aux choix du peuple, seule source de la légitimité ».
Après avoir estimé que « c'est la voix du peuple qui garantit une solution politique aux conflits », le chef de la diplomatie s'est dit opposé à « tout compromis qui se fera aux dépens des intérêts légitimes de nos entités et des équilibres sur lesquels a été édifié le Liban ». « Nous refusons également de faire des concessions quant à nos valeurs fondées sur la tolérance et la diversité », a-t-il encore dit.
Lire aussiHumanitaire, politique, et judiciaire : le « plan de Paris » se veut une véritable feuille de route

Syrie : les nouvelles incohérences de Paris, le décryptage d'Anthony Samrani
Quel Moyen-Orient après-demain ?, la tribune d'Alain Marsaud
Pour mémoire
Le nouvel ambassadeur de France évoque « la responsabilité historique » à l'égard du Liban souverain



jeudi 27 août 2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015-

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »