Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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lundi 25 avril 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 22-04-2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 22 avril 2016


ASIE/SYRIE - Message des Patriarches orthodoxes d'Antioche trois ans après l'enlèvement des deux Métropolites d'Alep
Alep (Agence Fides) – Trois ans après la disparition des deux Métropolites d'Alep – Gregorios Yohana Ibrahim, syro orthodoxe, et Boulos Yazigi, grec orthodoxe – le Patriarche syro orthodoxe d'Antioche, Ignace Ephrem II, et le Patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Yohanna X, rappellent l'affaire des deux confrères dans l'épiscopat enlevés dans les environs d'Alep le 22 avril 2013 dans un long et intense message adressé à leurs « bien-aimés fils spirituels », aux syriens et à tous les hommes qui documente de manière éloquente le regard porté sur les convulsions du Proche-Orient par les chefs des Eglises chrétiennes d'Orient.
Le cas des deux Métropolites enlevés – peut-on lire dans le message parvenu à l'Agence Fides – représente « une image en miniature de la grande souffrance humaine causée par le terrorisme », faite de « massacres, enlèvements, déportations ». Mais si l'intention de l'enlèvement était de répandre la terreur parmi les baptisés, les deux Patriarches avertissent que l'opération a échoué : « Nous chrétiens – peut-on lire dans le document – sommes les descendants de ceux qui, voici deux mille ans, ont porté le nom du Christ sur cette terre (…). Nous ne sommes pas grands et nous n'avons pas l'appui des « Grands » mais « nous conservons notre héritage d'antiochiens orientaux, en passant au travers des difficultés et des tribulations ». « Sur ce chemin difficile – remarquent les deux Patriarches – nous n'avons épargné aucun effort mais notre grande espérance repose seulement en Dieu ».
Les paroles des deux Patriarches évacuent toutes les manœuvres de ceux qui visent à instrumentaliser en clef anti-islamique les souffrances des chrétiens du Proche-Orient. « Nous continuerons à vivre dans cet Orient, à sonner nos cloches, à construire nos églises, à élever nos croix et les bras tendus vers ces croix seront unis à ceux de nos frères musulmans » peut-on lire dans le long texte patriarcal, où il est réaffirmé que les disciples de l'islam « souffrent comme nous des coups amers portés par le terrorisme aveugle Takfîr », qualifié de « damné intrus » dans les relations, passées et présentes, entre chrétiens et musulmans. Le martyre des chrétiens d'Orient est lu à la lumière du salut promis par le Christ : « Malgré l'horreur de la situation et sa gravité – écrivent les Patriarches – nous versons tout cela sur le chemin du Golgotha de notre Seigneur Jésus Christ. Nous vainquons toutes les ténèbres de ce temps par la lumi ère des yeux de la Vierge, vénérée par les chrétiens et les musulmans, que nous implorons afin que retournent à nous toutes les personnes enlevées, nos frères Evêques d'Alep ainsi que les prêtres enlevés ».
Dans le document, les deux Patriarches se livrent également à des considérations concernant la manière dont les faits relatifs aux chrétiens du Proche-Orient sont relatés notamment dans le cadre du débat médiatique global. « Nous n'étions pas une minorité et nous ne le serons jamais ». A ceux qui « ont la passion des minorités » et à ceux qui « ouvrent actuellement grandes leurs portes » pour recevoir les réfugiés syriens, les deux Patriarches répètent qu'il serait mieux de rechercher une solution aux conflits et ce faisant de faire en sorte que les personnes soient préservées également des périls mortels des traversées en mer.
« Nous apprécions tous les efforts humanitaires des gouvernements et organisations. Toutefois – insistent les deux Patriarches – nous devons le dire clairement : nous ne pouvons être protégés en facilitant la migration des réfugiés et nous ne faisons pas de demandes de protection. Nous recherchons seulement la paix », une paix qui « ne se fonde pas sur les concepts de minorités et de majorités mais sur la coexistence, la citoyenneté et le discours religieux non fanatique », une paix qui, certes, ne peut arriver seulement en appliquant depuis l'étranger « des blocus économiques et des sanctions économiques qui ne font de mal qu'aux enfants sans abri et aux pauvres gens, c'est-à-dire aux personnes qui sont devenues la main-d'œuvre à bas coût du marché des armes, utilisée selon les intérêts des pays ».
En revenant au cas des Métropolites enlevés dans la partie finale du document, les deux Patriarches remercient la communauté internationale pour les nombreuses expressions publiques de solidarité reçues mais invitent tout un chacun, à commencer par les « pays preneurs de décisions », à remplacer « des déclarations de condamnation et des promesses » par des initiatives concrètes prouvant dans les faits leurs bonnes intentions. Alors que les Eglises d'Orient suivant le calendrier julien s'apprêtent à célébrer Pâques, les deux Patriarches invitent tous leurs frères dans la foi à regarder aussi leurs propres souffrances à la lumière du Christ ressuscité, le seul capable de « conforter le cœur de nos enfants et d'établir la paix sur la terre de la paix, celle de l'Orient – peut-on lire dans le communiqué – aujourd'hui ensanglantée mais qui ressuscitera sans doute. Nous sommes les enfants de la Résurrection et de la Lumière ». (GV) (Age nce Fides 22/04/2016)

mardi 19 avril 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 19-04-2016

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 19 avril 2016 14:12:41 UTC+3


ASIE/LIBAN - Manifestation faisant mémoire des deux Métropolites d'Alep enlevés voici trois ans

Beyrouth (Agence Fides) – Au cours de la journée d'aujourd'hui, 19 avril, des militants d'associations et d'organisations libanaises se retrouvent au siège de la municipalité de Sin el Fil, faubourg de l'est de Beyrouth, afin de faire mémoire de l'enlèvement des deux Métropolites d'Alep - Gregorios Yohanna Ibrahim, syro-orthodoxe, et Boulos Yazigi, grec orthodoxe – dont aucune nouvelle certaine n'est parvenue depuis leur enlèvement, intervenu le 22 avril 2013.
La rencontre, organisée par des formations liées à l'Eglise syro-orthodoxe et à l'Eglise grecque orthodoxe trois ans après l'enlèvement, vise à empêcher que l'oubli ne tombe sur l'histoire des deux Métropolites et à réactiver les canaux et les initiatives visant à rompre l'absence totale d'informations autour de leur sort. La réunion intitulée « Nous n'oublions pas », prévoit notamment la présence du Président de la Ligue syriaque du Liban, Abib Afram, organisme qui représente 60.000 chrétiens syriaques, ainsi que les interventions de différents orateurs tels que l'ancien Ministre sunnite Faisal Karami, Ali Fayyad Hezbollah, membre du Hezbollah et le député orthodoxe Marwan Abu Fadel.
Les deux Métropolites d'Alep ont été enlevés dans la zone comprise entre la ville syrienne et la frontière turque. Depuis lors, aucun groupe n'a revendiqué leur enlèvement. Autour de ce cas, ont filtré à plusieurs reprises des rumeurs et annonces de nouveauté qui se sont révélées par la suite peu fondées. Six mois après l'enlèvement (voir Fides 30/10/2013), le Chef de la Sécurité générale libanaise, le GCA Abbas Ibrahim, avait affirmé que le lieu où étaient détenus les deux Métropolites enlevés avait été identifié et qu'avaient commencé « des contacts indirects » avec les ravisseurs pour obtenir leur libération. Ces révélations n'ont cependant pas été suivies de faits concrets. (GV) (Agence Fides 19/04/2016