Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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samedi 10 mars 2018

IRAQ - Restauration de manuscrits antiques de la part des évacués vivant à Erbil sous la conduite de religieux dominicains

IRAQ - Restauration de manuscrits antiques de la part des évacués vivant à Erbil sous la conduite de religieux dominicains
 
Erbil (Agence Fides) – Au moins dix évacués ayant trouvé refuge à Erbil se trouvent actuellement occupés à la restauration de manuscrits et livres antiques soustraits en 2014 à la possible destruction de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique ». La petite entreprise culturelle animée par les évacués représente un développement particulièrement significatif de l’œuvre de protection du patrimoine culturel irakien qui voit depuis des siècles l’action sur ces terres de l’Ordre des Frères Prêcheurs, fondé par Saint Dominique (1170-1221). L’initiative en cours dans la capitale de la Région autonome du Kurdistan irakien est animée en particulier par le Père Najib Mikhail, le religieux dominicain qui, en août 2014, face à l’avancée des milices djihadistes, s’enfuit avec des milliers de chrétiens de la plaine de Ninive en direction d’Erbil, en emportant avec lui sur un fourgon un bon nombre de manuscrits et de documents antiques d’une valeur inestimable, alors que les villes de la plaine finissaient sous le joug du prétendu « Etat islamique ».
L’actuel groupe d’évacués participant à la restauration et à la reproduction de ces manuscrits antiques – a expliqué le Père Najib Mikhail aux agences internationales – représente seulement la dernière de cinq équipes composées de chrétiens et de musulmans qui, en ces années difficiles, ont pu acquérir des compétences professionnelles dans le cadre de cette œuvre de protection du patrimoine culturel de la région.
Jusqu’en 2007, le patrimoine représenté par ces manuscrits et livres antiques était conservé par les Dominicains dans le complexe de leur église de Mossoul connue aussi sous le nom d’église de l’horloge, aujourd’hui en ruines après la dévastation subie de la part des djihadistes (voir Fides 26/04/2016). Déjà à compter de cette année-là, pour des raisons de sécurité, les œuvres les plus précieuses et les 850 manuscrits les plus antiques en araméen, arabe et arménien avaient été transférés à Qaraqosh, ville à majorité chrétienne sise à 30 Km de Mossoul. A la fin de juillet 2014, la préoccupation face à l’avancée des djihadistes du prétendu « Etat islamique » - qui avait conquis Mossoul le 9 juin précédent – avait contraint les Dominicains à commencer le déménagement des manuscrits et livres antiques en direction du chef-lieu de la Région autonome du Kurdistan irakien, afin de les sauver des dévastations iconoclastes et des autodafés perpétrés par les djihadistes dans les zones qu’ils occupaient. (GV) (Agence Fides 10/03/2018)

samedi 29 juillet 2017

 IRAQ - Festival des Jeunes de l’Eglise chaldéenne à Alqosh et polémiques sur la nomination du nouveau maire Alqosh (Agence Fides) – Plus de 550 jeunes provenant de différentes zones de l’Irak ont conflué à Alqosh, petite ville de la plaine de Ninive, afin de participer au Festival des Jeunes, organisé sous le patronage du Patriarcat de Babylone des Chaldéens. Les journées de prière, de réflexion et de fête se sont ouvertes au soir du 27 juillet par une rencontre avec le Patriarche, S.B. Louis Raphaël I Sako, qui s’est entretenu avec les jeunes, confiant sa joie de participer à un événement qui se veut l’expression du désir d’un nouveau départ pour les communautés chrétiennes autochtones et pour l’ensemble de l’Irak après les années d’occupation djihadiste de Mossoul et de vastes zones du pays.
La petite ville d’Alqosh, habitée en majorité par des chrétiens chaldéens, a été, pendant trois ans, le centre habité le plus proche de la ligne de démarcation avec les territoires occupés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ».
Le 27 juillet, Lara Yussif Zara, une catholique chaldéenne, est devenue le nouveau maire d’Alqosh sur nomination du Conseil provincial de Ninive, contrôlé par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) après que ce même Conseil ait destitué le précédent maire, Fayez Abed Jawahreh, suite à des accusations de corruption. Selon l’Agence AINA, une partie des résidents d’Alqosh continue à exprimer son désaccord avec la nomination du nouveau maire et considère la destitution de Fayez Abed Jawahreh comme faisant partie d’une opération politique orchestrée par des forces kurdes afin de pousser la population de la plaine de Ninive à appuyer, elle aussi, le référendum sécessionniste programmé pour le 25 septembre prochain par le gouvernement de la Région autonome du Kurdistan irakien. (GV) (Agence Fides 29/07/2017

jeudi 24 novembre 2016

François Hollande souhaite que les chrétiens irakiens « retrouvent leur foyer en toute sécurité » - La Croix

François Hollande souhaite que les chrétiens irakiens « retrouvent leur foyer en toute sécurité » - La Croix
La Croix 24-11-2016
François Hollande souhaite que les chrétiens irakiens « retrouvent leur foyer en toute sécurité »

Le président de la République a reçu jeudi 24 novembre, brièvement, Mgr Petros Moshe lors d'une rencontre informelle qui lui a permis d'engranger « des informations de terrain » et au cours duquel il a redit son « attention » à la situation des déplacés irakiens.
L'évêque syrien catholique de Mossoul et Qaraqosh est actuellement en France pour une série de conférences.


François Hollande reçoit Mgr Petros Moshe, évêque syrien catholique de Mossoul (Irak), à l'Élysée, jeudi 24 novembre. / PHILIPPE WOJAZER/AFP
Le Président de la République François Hollande a reçu Mgr Petros Moshe, archevêque syrien catholique de Mossoul et Qaraqosh, jeudi 24 novembre. Mgr Moshe était accompagné d'Elise Boghossian, acupunctrice à Paris et en Irak, à l'initiative de cette entrevue organisée en marge de l'Eglise catholique de France, et du P. Magid, son secrétaire particulier.
Le communiqué, publié par l'Elysée à l'issue de cette rencontre, indique que « le président de la République a fait part de la mobilisation de la France pour la reprise militaire de Mossoul, la protection humanitaire des populations civiles et la préparation politique et matérielle du retour des populations déplacées ».
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François Hollande « a en particulier souligné la nécessité pour les chrétiens de pouvoir retrouver leur foyer en toute sécurité et continuer à contribuer à la diversité humaine, culturelle et spirituelle du Moyen-Orient », indique également la présidence.

Reconnaissance à l'égard de la France

De son côté, Mgr Moshe a fait part de « sa reconnaissance » à l'égard de la France, souligne l'entourage du président de la République, rappelant qu'un fonds spécial de 10 millions d'euros a été dégagé sur les années 2015-2016. L'évêque de Mossoul a surtout exposé la situation des familles déplacées, leur souhait de « rentrer à la maison » dans leurs villages de la plaine de Ninive.
Selon lui, 30 % environ des maisons ont été détruites dans des bombardements ou brûlées, des tunnels ont été creusés et des mines disposées un peu partout. « Ce retour nécessite de l'aide », a-t-il reconnu en substance, avant de faire également un point sur la situation politique du pays, exprimant son souhait qu' « une solidarité entre les communautés soit retrouvée » à l'avenir.

Faire passer des messages

Le président de la République s'est engagé « à prendre ses responsabilités » et à « faire passer des messages » pour faciliter le retour des chrétiens dans leurs villages. Il a également « salué le symbole fort qu'a constitué le 30 octobre dernier la célébration par Mgr Moshe d'une première messe dans la cathédrale de Qaraqosh, libérée de Daech », note le communiqué.
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Concernant le format de cette rencontre, à laquelle ne participaient pas les responsables de l'Eglise catholique, l'Elysée indique avoir répondu, dans des délais serrés, au souhait de « l'évêque de Qaraqosh et d'Elise Boghossian » d'un « entretien restreint ». « Entre hier soir et ce matin, le président a décidé de dégager trois-quarts d'heure dans son agenda pour le recevoir », précise son entourage.
A-B.H.



mardi 4 octobre 2016

Iraq:Lettre aux plus hauts représentants pour demander que la Constitution reconnaisse et intègre l'ethnie « syriaque


Beyrouth (Agence Fides) – Les deux Patriarches des Eglises syro antiochiennes – le Patriarche d'Antioche des Syriaques, S.B. Ignace Youssef III Younan, et le Patriarche syro orthodoxe Ignace Ephrem II – ont signé et envoyé une lettre aux plus hauts représentants des institutions irakiennes – Chef de l'Etat, Premier Ministre et Président du Parlement – pour demander que la Constitution reconnaisse et intègre l'ethnie « syriaque » parmi les composantes ethniques de l'Irak nommées dans le texte constitutionnel lui-même. Cette mesure a été demandée par les deux Patriarches comme un acte dû afin de garantir « le droit de notre peuple ». La signature conjointe des lettres a eu lieu à l'occasion de la visite effectuée par le Patriarche d'Antioche des Syriaques, S.B. Ignace Youssef III Younan, à la résidence patriarcale du Monastère de Mor Yacoub Baradeus sis à Atchaneh, Bikfaya, où s'est achevé depuis peu le Synode de l'Eglise syro orthodoxe.
La tendance à s'identifier et à revendiquer la nature de composantes « ethniques » conditionne de manière récurrente et parfois controversée la vie des Eglises et communautés chrétiennes orientales. Récemment, les deux Patriarches des Eglises syro-antiochinennes avaient déjà partagé une initiative conjointe de revendication sur le terrain politique et institutionnel (voir Fides 11/05/2016), lorsqu'ils avaient signé un document demandant qu'un siège soit réservé à un représentant politique appartenant à l'Eglise syro-orthodoxe et un autre à un représentant de la communauté syro-catholique au sein du Parlement libanais. (GV) (Agence Fides 03/10/2016)

vendredi 23 septembre 2016

IRAQ - Déclarations du Patriarche de Babylone des Chaldéens devant le Synode de son Eglise

 
Erbil (Agence Fides) – La situation pastorale, administrative et financière de
l’Eglise chaldéenne est pleine « d’ombres » et parmi elles se trouve le repliement
 sur soi, sur ses propres intérêts, qui indique combien « la crise motivationnelle
et spirituelle a été poussée à son summum au travers de la diffusion de la culture
numérique ». Il s’agit d’une considération chargée d’implications et applicable à
 tous les contextes que celle exprimée par le Patriarche de Babylone des Chaldéens,
 S.B. Louis Raphaël I Sako, dans l’intervention par laquelle il a ouvert hier, 22
septembre, les travaux du Synode annuel des Evêques chaldéens, actuellement
en cours à Ankawa, faubourg à majorité chrétienne d’Erbil, capitale de la Région
 autonome du Kurdistan irakien. Au lieu d’exalter à priori comme positif le
 numérique, le Patriarche a remarqué combien les réseaux sociaux sont devenus
un instrument privilégié pour alimenter surtout polémique s et accusations à l’encontre
 et à l’intérieur de l’Eglise selon « des agendas » pilotés par des cordées et des
groupes d’intérêt.
Dans son discours, parvenu à l’Agence Fides, le Patriarche a défini les nombreuses
 ombres mais également les lumières significatives qui marquent la condition de l’Eglise
chaldéenne au temps présent, caractérisé par la situation de violence, par le sectarisme
 et l’instabilité politique qui continue à affliger depuis des années le peuple irakien.
Parmi les facteurs de crise et de malaise relatifs à la dimension pastorale, le Patriarche
 Babylone des Chaldéens a mentionné également le chaos provoqué par les prêtres et
les religieux qui, ces dernières années, ont quitté leurs propres Diocèses ou Monastères
 sans l’accord de leurs supérieurs, pour émigrer à l’étranger – souvent en emmenant
 avec eux leurs familles d’origine – afin de profiter de conditions de vie plus commodes.
 La perpétuation de ce phénomène – a souligné le Patriarche – manifeste également
la formation inadéquate reçue par ces personnes.
A ce propos, S.B. Louis Raphaël I Sako a souhaité que se multiplient les occasions
pour fournir aux prêtres irakiens des lignes directrices et un discernement spirituel,
notamment au travers de rencontres et d’échanges de visites avec des prêtres et
des formateurs vivant et oeuvrant dans d’autres pays. S’agissant de l’aspect financier,
 le Patriarche a dénoncé les épisodes de « corruption financière et administrative »
qui ont impliqué des Paroisses et des institutions ecclésiales. Sur le front de l’aide
aux réfugiés, le Patriarche a remarqué la différence entre les Paroisses qui ont fait
 « un travail énorme pour aider toutes les familles évacuées, sans aucune discrimination »
 et celles qui « n’ont pas prêté attention » à ce problème. (GV) (Agence Fides 23/09/2016)