Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 18 octobre 2017

LIBAN - Enseignants des écoles catholiques prêts à la grève pour demander l’augmentation de leurs salaires

LIBAN - Enseignants des écoles catholiques prêts à la grève pour demander l’augmentation de leurs salaires
 
Beyrouth (Agence Fides) – Les enseignants des écoles catholiques pourraient proclamer d’ici ce soir, 18 octobre, une grève visant à protester contre le risque d’être exclus des augmentations de salaires liées aux nouvelles dispositions sur les grilles salariales promulguées le 21 août dernier par le gouvernement libanais. C’est ce qu’a confirmé à la presse nationale Rodolphe Abboud, Dirigeant du Syndicat des enseignants des écoles privées, exprimant le croissant malaise des enseignants des instituts d’instruction catholiques devant l’impasse dans laquelle ils se trouvent depuis près de deux mois en ce qui concerne l’interprétation des nouvelles normes salariales et leur application au secteur des écoles privées.
Lundi dernier, le Père Boutros Azar, Secrétaire général des écoles catholiques et Coordinateur des Associations éducatives privées, avait donné pour disposition aux instituts scolaires de payer les salaires d’octobre sans prévoir l’augmentation par rapport aux salaires du mois précédent.
Les augmentations de salaires déclenchées par les nouvelles dispositions gouvernementales en matière de grille salariale, déjà entrées en vigueur pour les enseignants des écoles publiques, représentent un grave problème pour la stabilité financière de l’ensemble de la réalité des écoles libanaises, gérées pour les deux tiers par des sujets privés, qui en grande partie dépendent des Eglises et communautés chrétiennes libanaises. C’est pourquoi, ainsi que l’a indiqué Fides (voir Fides 07/09/2017), les Evêques maronites avaient, dès le début du mois de septembre, demandé au gouvernement de revoir le mécanisme des échelons mis en mouvement par les nouvelles normes en matière de grille salariale ou de prendre en charge les coûts prévus pour financer également l’augmentation des salaires des enseignants des écoles privées. Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, a déclaré à ce propos que les écoles catholiques ne sont pas contraires à l’augmentation des salaires des enseignants mais qu’elles veulent éviter que cette augmentation ne comporte celle des frais de scolarités payés par les familles, demandant pour cette raison à ce que « l’Etat prenne en charge les augmentations salariales des enseignants ». Entre temps, un comité technique institué ad hoc par le Ministre de l’Education, Marvan Hamadé, n’a pour l’heure pas encore suggéré de solutions possibles au problème.
Selon ce qu’indique la presse libanaise, une vaste part des écoles catholiques présentes au Liban s’en tiendront aux indications provenant de leur Secrétaire général alors que seuls certains importants instituts catholiques auraient communiqué à leurs corps professoral leur intention de prendre en considération les augmentations de salaires nécessaires pour se conformer aux nouvelles grilles salariales. (GV) (Agence Fides 18/10/2017)

mercredi 2 septembre 2015

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social - L'Orient-Le Jour

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social - L'Orient-Le Jour

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social

« L'homme est la route de l'Église. » Cette phrase-clé du concile Vatican II a été reprise hier par le patriarche maronite, Béchara Raï, à l'ouverture du congrès annuel du secrétariat des écoles catholiques, au Collège des Apôtres (Raouda).
Le congrès se tient sous le signe du « sens du service social » que l'école catholique s'est engagée à nourrir dans l'esprit de tous ses élèves, conformément à une orientation de l'Éducation nationale dont l'application est restée jusqu'à présent minimale.
Dans son intervention, le patriarche a demandé au gouvernement « d'appuyer et de protéger » l'école privée, et en particulier l'école catholique, affirmant que « l'école demeure la seule institution représentant un signe d'espérance pour le peuple libanais ». « Le droit à une éducation consiste à permettre aux parents de choisir pour leurs enfants l'école qu'ils considèrent la plus appropriée », a relevé le patriarche. « L'école catholique construit la civilisation de l'amour (...) et elle continuera de le faire en dépit des difficultés financières qu'elle rencontre, principalement dues à la crise politique qui a paralysé les institutions constitutionnelles », a jugé le patriarche.
« L'aspiration des manifestants, c'est d'être gouvernés par de véritables hommes d'État. C'est aujourd'hui un besoin fondamental, pour faire face à une pratique politique déviante dont les mobiles sont de servir les intérêts des personnes et des groupes, ainsi que des stratégies politiques et économiques, fût-ce en fomentant des guerres et en utilisant pour le faire des groupes terroristes, en assurant une couverture à leurs violences et à leur terrorisme. »
Lettre morte
Le secrétaire général des écoles catholiques, le P. Boutros Azar et Mgr Camille Zeidan, président de la commission épiscopale pour les écoles catholiques, ont également pris la parole au cours de cette première journée du congrès, qui sera suivie d'une seconde aujourd'hui, répartie en ateliers. Le P. Boutros Arar devait en particulier réclamer le paiement des contributions de l'État au financement des écoles gratuites, qui accuse un retard de trois ans, et noter que « les lois relatives à l'enseignement gratuit et obligatoire demeurent lettre morte » au Liban. Se voulant réaliste, Mgr Zeidan devait affirmer, pour sa part, que « l'école catholique fait face à d'immenses et graves défis, et a profondément conscience qu'elle ne peut accomplir que peu de choses. Ce qui ne l'empêche pas de chercher à vouloir rester fidèle à sa vocation et à ses racines ».

Baroud et Bahia Hariri à Bkerké
Le patriarche Raï a, par ailleurs, reçu hier à Bkerké l'ancien ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud ainsi que la députée Bahia Hariri. Cette dernière lui a remis un échantillon de la première pièce d'une piastre frappée après la déclaration du Grand-Liban.