Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mardi 21 mars 2017

Recension - Jean VIARD, Quand la Méditerranée nous submerge

Recension - Jean VIARD, Quand la Méditerranée nous submerge, - Réfugiés, terrorisme, islam, quartiers, populisme… Editions de l’Aube

Publié le par Patrice Sabater
Quand la Méditerranée nous submerge
Réfugiés, terrorisme, islam, quartiers, populisme…
L’Homme contemporain est en crise parce son monde a bougé, et parce qu’il est en continuel mouvement. Il va de plus en plus vite ; et l’Homme qui perd ses repères a peur. Il a l’impression qu’il ne gère plus rien individuellement, et que de toute façon les grandes structures étatiques ne réussissent pas à faire mieux ni à endiguer les crises successives : la guerre en Syrie et en Irak, la crise migratoire, les changements de rythmes, le changement climatique, la montée des populismes, le changement des statuts sociaux, les nouveaux pôles de la famille, l’espace géographique dans une construction nouvelle, la révolution dite « des sexes », au cœur de la Mondialisation et de la révolution numérique.
Jean Viard, sociologue de formation, nous présente une réflexion sur divers thèmes qui font écho aujourd’hui dans le débat français, européen et international. Il le dit lui-même : « Ce livre n’est pas doux. Nous sommes inscrits dans une guerre diffuse et une urgence absolue. Une pensée noire et brune, climato-sceptique, envahit le monde et nos imaginaires » (p 15) Si le titre du livre nous invite à penser d’abord, et avec raison, à la crise migratoire le sous-titre invite davantage à une réflexion d’ensemble. Le sociologue le note bien. On ne peut pas être spécialiste de tout et avoir des réponses à tout, les plus pointues possibles…, « et pourtant, il y a urgence à penser tout cela en même temps (…) Chacun doit tenter d’élaborer une perspective à partir des bribes de son savoir, de ses expériences et de ses valeurs » (p 17) Telle est non seulement la question mais l’objet de ce livre : apprendre à regarder, à évaluer ce monde qui bouge et qui nous dévore déjà, et qui demain engloutira l’humanité et notre monde moniste si nous ne réagissons pas déjà ! Jean Viard essaye « de penser cette Méditerranée qui nous submerge ». Il n’y a pas là seulement ce qu’il y a de tragique, et que nous regardons paralysés devant nos écrans, mais aussi ce qui pourrait permettre de donner une espérance, un « nouveau deal » à tous ces foyers sans espoir, vides de sens que sont nos banlieues, nos quartiers dits « sensibles » et que toutes les politiques de la Ville n’ont pas su (ou voulue) gérer. Cette pauvreté commence par les femmes seules, par les familles complètement déstructurées. Elle touche encore plus fort ceux qui subissent une double peine au cœur de leur désarroi, de leur pauvreté économique et sociale… les « perdants-perdant ». « On ne peut pas vivre sans utopie ni rêve. L’Homme ne vit pas que de pain et de jeux » (p 49).
Quand il parle de la Méditerranée, il se réapproprie sa juste étymologie en affirmant qu’elle est « une mer au milieu des terres ». Elle tisse des liens, qui aujourd’hui soient se défont ou bien pis encore la fait devenir le plus grand cimetière du Monde ! Repenser le territoire en France et en Europe, créer des lieux de proximité, des lieux transversaux au cœur du numérique, nous rapprocher de nos voisins les plus proches qui sont en Afrique.
Ce livre « vient porter contre-attaque – et propositions. Ce n’est évidemment pas un programme, juste une installation (…) » (pages 154) Repenser l’immigration, repenser notre présence active auprès des jeunes – de tous les jeunes – pour qu’ils vivent cette proximité comme dans des « faubourgs par où l’on passe pour entrer dans la cité et la société. Faute de quoi, nous n’en sortirons pas et les vagues de violence vont se répondre avec des forces sans cesse croissantes. On tuera Daesh, mais il renaîtra sous d’autres formes. Dans l’urgence, il faut organiser des systèmes de transport  sûrs pour les réfugiés». (pp 154-155) Ici, il semblerait qu’il y ait aussi pour ce qui concerne le Proche-Orient une invitation non seulement à accueillir des réfugiés, mais aussi à les aider à repartir ; et ceux qui restent dans leurs pays en crise été et en guerre leur permettre de construire un horizon d’espérance pour y vivre libres et égaux, en paix. A la fin de l’ouvrage, l’auteur reprend habilement ses propositions. Tout un programme pour les Hommes de bonne volonté qui veulent vraiment entrer dans un autre espace pour vivre les choix urgents à mettre en place… pour nos enfants et nos petits-enfants demain. Un livre qui ne sera pas insensible…
Ass. Béthanie-Lumières d'Orient
Le 18 mars 2017

Jean VIARDQuand la Méditerranée nous submerge, - Réfugiés, terrorisme, islam, quartiers, populisme… Editions de l’Aube, 2017. 217 pages. 16 €
http://www.chretiensdorient.com/2017/03/recension-jean-viard-quand-la-mediterranee-nous-submerge-refugies-terrorisme-islam-quartiers-populisme-editions-de-l-aube.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

samedi 15 mars 2014

Réfugiés syriens : Sleiman presse la communauté internationale d’aider le Liban - L'Orient-Le Jour


14/3/2014-Réfugiés syriens : Sleiman presse la communauté internationale d'aider le Liban

Le dossier des réfugiés syriens a été au centre du sommet que le président Michel Sleiman et son homologue finlandais, Sauli Niniistö, ont tenu hier au palais de Baabda, au deuxième jour de la visite de ce dernier au Liban.
Après un tête-à-tête qui a également porté sur les relations bilatérales et les moyens de les consolider, ainsi que sur l'actualité régionale, notamment la guerre en Syrie et son impact sur le Liban, MM. Sleiman et Niniistö ont coprésidé une réunion élargie des deux délégations officielles libanaise et finlandaise.
Le chef de l'État devait d'emblée remercier son homologue pour la mission du contingent finlandais et pour tous les services qu'il offre à la population du Liban-Sud. Les discussions ont ensuite porté sur le dossier des réfugiés syriens. M. Niniistö a souligné dans ce cadre la disposition de son pays à aider le Liban à le gérer et à participer aux travaux du Groupe international de soutien au Liban. Les deux parties ont exprimé l'espoir d'une solution politique en Syrie, permettant le retour de toutes les populations déplacées.
Plus tard, le président finlandais est revenu sur cette question au cours de la conférence de presse conjointe qu'il a tenue avec M. Sleiman, en précisant que son pays souhaite « aider le Liban au maximum ». « Nous sommes, comme vous, préoccupés par la situation en Syrie et nous espérons que la paix y sera rétablie très prochainement. Nous comprenons que le fait d'accueillir un très grand nombre de réfugiés dans un pays qui compte 4 millions d'habitants représente un défi extrêmement difficile, qu'aucun État ne peut relever ou n'a jamais relevé. C'est pour cette raison que nous étions heureux d'avoir eu la possibilité de participer à la réunion de Paris », a-t-il dit.
À son tour, M. Sleiman a expliqué à la presse que son hôte lui a fait part de sa volonté d'accueillir une partie des réfugiés syriens au Liban. « Le chiffre proposé n'est pas énorme, en comparaison avec leur nombre au Liban, mais le geste finlandais est indicateur d'une volonté internationale de partage des responsabilités », a-t-il déclaré.
Le président a insisté sur l'importance d'une solution politique en Syrie dans la mesure où elle favoriserait le retour des réfugiés. « Le Liban ne peut plus accueillir davantage de réfugiés. Il a déjà un problème avec les Palestiniens et se trouve dans l'impossibilité de supporter ne serait-ce que quelques milliers supplémentaires. Une solution politique en Syrie permettrait le retour des réfugiés qui seraient installés dans des zones sûres dans ce pays », a insisté M. Sleiman, en affirmant avoir exposé à son hôte les principes adoptés lors de la conférence de Genève, le 30 septembre 2013. « Nous nous sommes entendus dans ce cadre sur l'importance d'une consolidation du dialogue, de la participation de toutes les composantes sociétales des États pluralistes à la vie politique et à la gestion des affaires publiques et de la poursuite du dialogue des cultures face aux courants de pensée unique et au fondamentalisme qui n'a aucune tolérance pour l'autre », a poursuivi M. Sleiman, qui, en réponse à une question, a exclu une opération militaire israélienne contre le Liban « parce que le pays n'est plus livré à lui-même et parce que la Finul et l'armée peuvent faire face à toute agression ».
M. Sleiman a ensuite donné un déjeuner en l'honneur de son hôte qui a eu par la suite des entretiens avec le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre, Tammam Salam.


Envoyé de mon Ipad