Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mardi 13 février 2018

Les membres du synode grec-melkite reçus par le Pape François

Les membres du synode grec-melkite reçus par le Pape François

Le Pape François a reçu les membres du synode grec-melkite au Vatican, ce lundi 
12 février. Saluant le Patriarche Joseph Absi, le Saint-Père a adressé ses prières
 à la «Syrie bien-aimée» et à tout le «Proche-Orient», où l’Église 
grecque-melkite est profondément enracinée, et où elle assure un «précieux 
service pour le bien du peuple de Dieu», il est revenu sur les conditions difficiles
 dans lesquelles les membres de cette
 Église accomplissaient leur mission, et vivaient leur foi.
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Les évêques et les prêtres grecs-melkites ont une mission essentielle rappelle François: encourager les fidèles à demeurer sur leur terre, principalement la Syrie, «frappée ces dernières années par des souffrances indicibles». Ils sont ainsi appelés à «manifester devant le peuple de Dieu qui souffre, communion, unité, proximité, solidarité, transparence et témoignage». Le Pape entend les aider grâce notamment à la journée de prière et de jeûne du 23 février prochain, dédiée à la paix.Lors de cette rencontre, qui intervient après l’assemblée synodale de cette Église d’orient tenue au Liban début février, le Pape a souligné que les pasteurs avaient une tâche toute particulière: celle de réanimer le cœur des fidèles, demeurant à leurs côtés, les consolant, allant à leur rencontre et répondant à leurs besoins.«Nous avons tant besoin de pasteurs qui embrassent la vie avec l’ampleur du cœur de Dieu, sans s’abandonner aux satisfactions terrestres, sans se contenter de maintenir ce qui existe déjà, mais en visant toujours plus haut», a expliqué François. Les pasteurs doivent ainsi être «libres de la tentation de se maintenir en “basse altitude”, libérés des mesures étroites d’une vie tiède et routinière», «pauvres, détachés de l’argent et du luxe, au milieu d’un peuple qui souffre, annonciateurs cohérents de l’espérance pascale, en chemin permanent avec les frères et les sœurs».

http://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2018-02/les-membres-du-synode-grec-melkite-recus-par-le-pape-francois.html

vendredi 23 septembre 2016

IRAQ - Déclarations du Patriarche de Babylone des Chaldéens devant le Synode de son Eglise

 
Erbil (Agence Fides) – La situation pastorale, administrative et financière de
l’Eglise chaldéenne est pleine « d’ombres » et parmi elles se trouve le repliement
 sur soi, sur ses propres intérêts, qui indique combien « la crise motivationnelle
et spirituelle a été poussée à son summum au travers de la diffusion de la culture
numérique ». Il s’agit d’une considération chargée d’implications et applicable à
 tous les contextes que celle exprimée par le Patriarche de Babylone des Chaldéens,
 S.B. Louis Raphaël I Sako, dans l’intervention par laquelle il a ouvert hier, 22
septembre, les travaux du Synode annuel des Evêques chaldéens, actuellement
en cours à Ankawa, faubourg à majorité chrétienne d’Erbil, capitale de la Région
 autonome du Kurdistan irakien. Au lieu d’exalter à priori comme positif le
 numérique, le Patriarche a remarqué combien les réseaux sociaux sont devenus
un instrument privilégié pour alimenter surtout polémique s et accusations à l’encontre
 et à l’intérieur de l’Eglise selon « des agendas » pilotés par des cordées et des
groupes d’intérêt.
Dans son discours, parvenu à l’Agence Fides, le Patriarche a défini les nombreuses
 ombres mais également les lumières significatives qui marquent la condition de l’Eglise
chaldéenne au temps présent, caractérisé par la situation de violence, par le sectarisme
 et l’instabilité politique qui continue à affliger depuis des années le peuple irakien.
Parmi les facteurs de crise et de malaise relatifs à la dimension pastorale, le Patriarche
 Babylone des Chaldéens a mentionné également le chaos provoqué par les prêtres et
les religieux qui, ces dernières années, ont quitté leurs propres Diocèses ou Monastères
 sans l’accord de leurs supérieurs, pour émigrer à l’étranger – souvent en emmenant
 avec eux leurs familles d’origine – afin de profiter de conditions de vie plus commodes.
 La perpétuation de ce phénomène – a souligné le Patriarche – manifeste également
la formation inadéquate reçue par ces personnes.
A ce propos, S.B. Louis Raphaël I Sako a souhaité que se multiplient les occasions
pour fournir aux prêtres irakiens des lignes directrices et un discernement spirituel,
notamment au travers de rencontres et d’échanges de visites avec des prêtres et
des formateurs vivant et oeuvrant dans d’autres pays. S’agissant de l’aspect financier,
 le Patriarche a dénoncé les épisodes de « corruption financière et administrative »
qui ont impliqué des Paroisses et des institutions ecclésiales. Sur le front de l’aide
aux réfugiés, le Patriarche a remarqué la différence entre les Paroisses qui ont fait
 « un travail énorme pour aider toutes les familles évacuées, sans aucune discrimination »
 et celles qui « n’ont pas prêté attention » à ce problème. (GV) (Agence Fides 23/09/2016)

jeudi 23 juin 2016

LIBAN - Report sine die du Synode de l’Eglise grecque melkite

 
Beyrouth (Agence Fides) – Le Synode de l’Eglise catholique grecque melkite, après s’être ouvert le 20 juin à Ain Traz dans un climat de forte tension interne, a été interrompu et reporté sine die à cause de l’absence d’un certain nombre d’Evêques, qui ont ainsi provoqué le non respect du quorum requis pour poursuivre de manière valide les travaux de l’assemblée. C’est ce qu’indique un communiqué diffusé par les sources officielles du Patriarcat, parvenu à l’Agence Fides.
L’affaire met en évidence les fortes divisions existant au sein de l’Episcopat grec melkite, qui se concrétisent par la demande de démission du Patriarche, S.B. Grégoire III Laham, soutenue par un groupe d’au moins dix Evêques, de manière à procéder ensuite à l’élection d’un nouveau Patriarche. Lundi 20 juin, seuls 11 des 22 des Evêques grec melkites actuellement en fonctions se sont présentés à la séance d’ouverture du Synode, alors que le quorum s’établit à la moitié plus un de ce nombre.
Le Patriarche, dans son discours inaugural, avait invité tous les Evêques à un débat « respectueux, franc et transparent, dans un esprit de dialogue et de charité ». Lors de sa prise de position successive au report du Synode, S.B. Grégoire III Laham, rappelant les dispositions récemment réaffirmées également par la Congrégation pour les Eglises orientales de la Curie romaine, soulignait que le Droit canonique des Eglises orientales ne prévoit pas la possibilité d’imposer au Patriarche de démissionner contre sa volonté et que toutes les éventuelles controverses doivent être affrontées au sein de l’Assemblée synodale. (GV) (Agence Fides 22/06/2016)

samedi 15 mars 2014

Réunion au Liban de la conférence épiscopale grecque-catholique de Syrie - L'Orient-Le Jour


14/3/2014-Réunion au Liban de la conférence épiscopale grecque-catholique de Syrie

Empêchée de se tenir en Syrie, en raison des difficultés de transports internes, la conférence épiscopale de l'Église grecque-catholique en Syrie s'est tenue mecredi au siège du patriarcat de Raboué (Liban), et a appelé à un cessez-le-feu, à un règlement pacifique et rapide du conflit et à la poursuite de la conférence de Genève.
« Nous voulons une Syrie unifiée, libre, démocratique et pluraliste, ou tous jouissent des droits de la citoyenneté, ou tous vivent une vie de dignité pour toutes les composantes du tissu social et communautaire syrien », assure le communiqué final publié hier matin.
La conférence s'est réunie sous la présidence du patriarche Grégorios III, en présence du patriarche des syriaques-catholiques Ignace Youssef III Younan et du nonce apostolique en Syrie, Mario Zenari, ainsi que de tous les évêques membres.
À l'issue de ses travaux, qui se sont limités à un seul jour, la conférence épiscopale a publié un communiqué dans lequel, pour commencer, elle a repris à son compte les paroles du préambule de la Constitution Gaudium et Spes (1965) : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. »
Dans son communiqué, la conférence affirme ensuite qu'elle « porte le deuil des martyrs et prie pour les malades, les blessés et les handicapés, les sinistrés et les marginalisés, qu'elle se souvient des otages et des disparus, et plus particulièrement des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, ainsi que des prêtres Michel Kayyal et Ishac Mahfouz, ainsi que d'un grand nombre de paroissiens ».
La conférence rejette ensuite « toutes les formes d'extrémismes, de stigmatisation religieuse (takfir), de meurtre, de criminalité et de chantage, et toutes les agressions contre l'homme et les édifices ». Elle dénonce en outre « toutes les atteintes aux lieux de culte, églises et mosquées, et en particulier contre les églises de la communauté grecque-catholique ».
« Plus de cent églises relevant de toutes les communautés ont été endommagées ou détruites à ce jour », précise-t-elle.
La conférence épiscopale se déclare en outre « solidaire de la Syrie, gouvernement et peuple » et affirme qu'elle appuie « tous les efforts déployés pour un règlement pacifique et rapide du conflit, notamment à travers la conférence de Genève ».
« Nous voulons une Syrie unifiée, libre, démocratique et pluraliste, où tous jouissent des droits de la citoyenneté, où tous vivent une vie de dignité pour toutes les composantes du tissu social et communautaire syrien », assure le communiqué.
À l'occasion du grand carême, la conférence « invite à la prière et au jeûne, ainsi qu'à la solidarité envers les populations déplacées, à l'intérieur de la Syrie ou à l'étranger ». Elle se dit résolue à ne se laisser entraîner « ni au désespoir, ni à l'abattement, ni à la peur, en dépit de la grandeur de l'épreuve et du drame qui s'aggrave de jour en jour ». « Elle entend bien la voix du pape et sa prière pour la Syrie l'invitant à ne pas perdre le courage de la prière et à ne pas laisser la flamme de l'espérance s'éteindre dans les cœurs », indique le texte.
La conférence appelle ensuite tous les Syriens à « œuvrer par tous les moyens, localement, régionalement et internationalement, pour un cessez-le-feu, l'ouverture du dialogue, la réconciliation et la reconstruction ».
Enfin, après avoir formulé ses vœux au pape, à l'occasion du premier anniversaire de son élection (13 mars), la conférence invoque le secours et l'intercession de la Vierge, Notre-Dame de Damas, et Notre–Dame de Sayednaya.


Envoyé de mon Ipad 

lundi 3 juin 2013

le synode de l'église chaldéenne débutera le 5 Juin | L'Œuvre d'Orient

http://www.oeuvre-orient.fr/2013/05/31/prions-pour-le-synode-de-leglise-chaldeeen-qui-debutera-le-5-juin-prochain/
Prions pour le synode de l'église chaldéenne qui débutera le 5 Juin prochain
31/05/2013
Le 5 juin prochain, débutera à Bagdad le premier Synode de l'Eglise chaldéenne convoqué par le nouveau Patriarche, S.B. Louis Raphaël I Sako, élu le 31 janvier dernier.
Mgr SAKO - patriarche de Babylone                                      
 L'agenda de l'Assemblée synodale est plus que chargé, puisque se trouvent à l'ordre du jour la nomination d'Evêques dans les nombreux Diocèses chaldéens demeurés vacants en Irak, au Moyen-Orient et dans les pays occidentaux, la formation des prêtres, la rédaction définitive d'un « droit propre » de l'Eglise chaldéenne qui devra être soumis à l'approbation du Saint-Siège, la mise à jour et l'harmonisation des rites liturgiques célébrés de manière non uniforme dans les différents Diocèses, l'étude de mesures concrètes permettant d'endiguer le phénomène de la migration et d'encourager les chrétiens à demeurer sur leur terre d'origine ou d'y revenir.
Afin d'invoquer la réussite de ce Synode imminent, S.B. Louis Raphaël I Sako a demandé aux Diocèses, aux Paroisses et aux Monastères chaldéens du monde entier de réciter une prière spécifique au cours de la Messe dominicale, après la Prière universelle. Le texte en question invoque le Père Tout Puissant d'aider « à aimer notre Eglise chaldéenne comme elle est, dans toutes ses variétés et différences, dans sa grandeur comme dans sa faiblesse ». Face aux « tempêtes » qui « soufflent contre la barque dans laquelle nous nous trouvons », tous les chrétiens chaldéens sont appelés à invoquer « la puissance de Ton Esprit Saint pour nous aider à redécouvrir Ta présence dans notre réalité quotidienne et à susciter en nous toutes les vocations nécessaires pour construire Ton Eglise ».
« Le Patriarche Louis Raphaël I Sako – réaffirme à l'Agence Fides le Père Albert Hisham Zarazeer, responsable de la communication du Patriarcat d'Antioche des Chaldéens – a conservé sa ferme intention de convoquer le prochain Synode à Bagdad notamment pour donner un signe d'encouragement à toutes les personnes qui sont ici, lasses des souffrances continuelles ».
Envoyé de mon iPad jtk

lundi 28 janvier 2013

Le synode des évêques de l’Église chaldéenne s’est ouvert à Rome | La-Croix.com


Benoît XVI a convoqué le synode des évêques de l'Église chaldéenne à partir du lundi 28 janvier, en vue de l'élection d'un nouveau patriarche. La réunion de cette Église principalement irakienne, avec une importante diaspora aux États-Unis, ne se tient pas à Bagdad pour des raisons de sécurité. Mgr Jacques Ishaq, 74 ans, évêque émérite d'Erbil (Kurdistan irakien), a assuré la transition de son administration depuis décembre 2012.
Les 17 évêques présents à Rome viennent de Bagdad, Kirkouk ou Mossoul, mais aussi de la diaspora d'Amérique du Nord ou d'Europe, et représentent la diversité de cette communauté irakienne, dense de plus d'un million de fidèles. Ils vont élire un nouveau patriarche de Babylone, après la démission du Patriarche Emmanuel III Delly, figure historique des chrétiens d'Orient, le 19 décembre 2012, pour raisons d'âge et de santé. Avant la guerre, cette Église comptait plusieurs centaines de milliers de fidèles dans le pays et 150 000 dans la diaspora. Aujourd'hui, après un exode massif, les proportions sont presque inversées.

« Un chef pour voir l'avenir »

Cette Église chaldéenne, l'une des douze Églises orientales catholiques, que la tradition fait remonter à l'apôtre Thomas, se situe aujourd'hui à un tournant de son histoire. Dans un Moyen-Orient où les chrétiens sont inquiets pour leur avenir, les défis sont nombreux : Comment prendre part à la reconstruction de la société irakienne toujours marquée par la violence ? Faut-il s'exiler ou rester ? « Nous avons besoin d'un chef qui nous aide à voir l'avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estimait il y a quelques jours l'évêque de Kirkouk, Mgr Louis Sako, qui appelle de ses vœux un patriarche apte à rassurer une communauté fragilisée.
L'intervention anglo-américaine en Irak, en mars 2003, avait imposé le choix d'une personnalité de compromis, à même de conduire l'Église chaldéenne dans cette période de turbulences. C'est ainsi que le cardinal Emmanuel Delly avait été élu en décembre 2003 pour être un patriarche « de transition », dans une Église en proie à des divisions internes, sur fond de rivalités entre communautés du Proche-Orient et diaspora.
Depuis dix ans, la minorité chrétienne n'a cessé de faire l'objet de menaces et d'attentats perpétrés par des groupes islamistes. Bon nombre de ses membres ont été enlevés ou assassinés. Plus de la moitié des chaldéens irakiens ont ainsi émigré vers le Liban, la Jordanie, la Syrie, mais aussi l'Amérique du Nord, l'Australie et l'Europe. Aujourd'hui, plus de 20 000 chaldéens vivent en France, pour la plupart en région parisienne (Val-d'Oise et Seine-Saint-Denis) où ils s'intègrent et tentent de préserver leur culture et leurs rites.
L'Église chaldéenne est la branche catholique de l'Église d'Orient qui avait refusé le concile d'Éphèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des chaldéens. Mais l'union ne fut définitive qu'en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des chaldéens.


Envoyé de mon iPad jtk