Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 17 septembre 2011

Les chrétiens du Moyen-Orient= des communautés où l'inquiétude monte


Les chrétiens du Moyen-Orient sont divisés en de multiples communautés, souvent en proie à un sentiment croissant d'insécurité et d'exclusion face aux bouleversements au Moyen-Orient.

Berceau du christianisme, la région compte 20 millions de chrétiens, dont 5 millions de catholiques, sur 356 millions d'habitants, selon des chiffres diffusés lors d'un synode sur le Moyen-Orient organisé en 2010 au Vatican.

Conflits, instabilité politique, difficultés économiques, discrimination, persécutions ou progrès de l'islam radical engendrent pour eux un sentiment de marginalisation.

La plus importante communauté chrétienne de la région est celle des Coptes d'Egypte, en grande majorité orthodoxes. Ils représentent entre 6 et 10% des 80 millions d'Egyptiens, mais s'estiment discriminés et ont été visés par plusieurs attentats, en particulier celui du Nouvel an contre une église à Alexandrie (21 morts).

Depuis la chute de Hosni Moubarak en février, le pays a connu une montée des tensions confessionnelles, qui se sont parfois traduites par des affrontements meurtriers.

En Irak, la situation des chrétiens est jugée particulièrement préoccupante, notamment depuis un attentat qui avait fait 46 morts dans une Eglise de Bagdad en octobre 2010. Les chrétiens sont entre 450.000 et 500.000, dont environ 300.000 catholiques (contre 378.000 en 1980).

Israël abrite une communauté de 143.000 chrétiens, selon des chiffres publiés par le Bureau des statistiques de Jérusalem. Ils représentaient 2,9% de la population en 1948, 2,3% en 1972 et 2,1% en 2009. Les chrétiens sont environ 57.000 dans les territoires palestiniens, et 200.000 en Jordanie.

Les pays du Golfe comptent quelque 3,5 millions de chrétiens de différentes églises, majoritairement des immigrés asiatiques ou des Occidentaux catholiques. Mais l'Arabie saoudite interdit toute forme de pratique religieuse autre que l'islam.

En Syrie, en l'absence de statistiques officielles, les analystes affirment que les chrétiens représentent de 5 à 10% d'une population de 20 millions d'habitants. Ils ont tissé des relations privilégiées avec la minorité alaouite, qui détient les postes-clés du pouvoir, et beaucoup s'inquiètent des possibles conséquences de la révolte entamée en mars contre le régime.

Au Liban, les chrétiens -- dont l'importante communauté maronite -- constituent environ 34% de la population, estimée à 4 millions de personnes, soit le plus fort pourcentage pour un pays du Moyen-Orient. Les attentats menés par des groupes extrémistes y sont généralement liés à des considérations politiques, plus que religieuses.

burs-cr/jld/fc

AFP | 14/09/2011 | 13h14

Syrie : le patriarche des Maronites vole au secours du régime syrien

Par  Philippe Tourel (Afrique Asie (11/9/11) 
   Nicolas Sarkozy, en recevant le 5 septembre à l’Elysée le nouveau patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, ne s’attendait certainement pas à entendre le chef de l’Eglise maronite lui administrer sans ménagement une leçon de géopolitique qui démolit radicalement la nouvelle doctrine française que le locataire de l’Elysée met désormais en œuvre en direction du monde arabe en général, et au Proche-Orient en particulier. A savoir, la promotion d’un islam politique dit « modéré ». La France ne serait plus, selon cette doctrine, la garante des droits des minorités en Orient, notamment les Chrétiens d’Orient, mais les droits individuels de l’Homme. Cette doctrine a servi d’alibi pour intervenir en Libye au nom de « la protection des civils », et actuellement en Syrie, mais ne s’applique pas en Palestine où la sécurité de l’Etat d’Israël, considéré comme un Etat juif, prime sur toutes les autres considérations, dont la défense des droits nationaux et individuels des Palestiniens sous occupation.
   Lors de sa rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy le 5 septembre et le lendemain avec son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, les deux hommes ont informé le Patriarche libanais que le « régime de Bachar al-Assad  est fini » et que les Chrétiens libanais doivent désormais se préparer à traiter avec un nouveau régime contrôlé officiellement par l’islam politique majoritairement sunnite à Damas, un islam présenté par les deux interlocuteurs français comme « modéré » et « démocratique ».
Renverser le régime syrien
   Le patriarche Raï, selon des sources proches de la délégation maronite qui l’accompagnait dans sa visite, a rejeté en bloc cette nouvelle doctrine française. Non seulement il l’a exprimé en des termes peu diplomatiques à l’Elysée et au Quai d’Orsay, mais lors de ses multiples déclarations publiques tout au long de cette visite.
   Fin analyste de l’évolution de la diplomatie française, Mgr Raï a compris que la France cherche en fait non pas à défendre les droits de l’homme en Syrie, mais à renverser un régime allié de l’Iran et du Hezbollah libanais au nom d’une nouvelle donne dans la région après la chute du régime des régimes tunisien et égyptien. Pour lui, il ne s’agit pas d’un « printemps arabe » mais plutôt d’un « hiver arabe. »
   Évoquant ainsi la situation en Syrie devant la Conférence des évêques en France, le patriarche Raï a défendu le président Assad et exprimé sa « crainte d’une transition en Syrie » qui pourrait représenter une menace pour les chrétiens d’Orient. « J’aurais aimé qu’on donne plus de chances à M. Assad pour faire les réformes politiques qu’il a commencées » en Syrie, a-t-il déclaré devant les prélats de France.
   « En Syrie, le président n’est pas comme quelqu’un qui, à lui seul, peut décider des choses », a affirmé Mgr Raï. « Il a un grand parti Baas qui gouverne. (Assad) lui, en tant que personne, est ouvert. Il a étudié en Europe. Il est formé à la manière occidentale. Mais il ne peut pas faire des miracles, lui, le pauvre », a dit le patriarche maronite.
   « Nous, nous avons enduré de la Syrie et de son régime, a ajouté Mgr Raï. Je n’oublie pas cela, mais je voudrais être objectif. Il (Bachar al-Assad) a lancé une série de réformes politiques. Il fallait donner plus de chance au dialogue interne. Plus de chance à soutenir les réformes nécessaires.» « Nous ne sommes pas avec le régime, mais nous craignons la transition, a reconnu Mgr Raï. Nous devons défendre la communauté chrétienne. Nous aussi, nous devons résister. »
Aider les palestiniens à libérer leur terre
   Exposant la politique du Patriarcat maronite dans une interview à la chaîne satellitaire saoudienne al-Arabiya, Mgr Raï, en rupture totale avec son prédécesseur le cardinal Sfeir, a rejeté les revendications de la droite libanaise, représentée par la coalition du «14 mars » composée essentiellement par une minorité de parlementaires, exigeant le désarmement de la résistance libanaise représentée par le Hezbollah, allié de la Syrie et de l’Iran. Pour lui, le Hezbollah ne doit désarmer « qu’après le retour des Palestiniens à leurs foyers et la libération de la terre ».
   Mgr Raï a demandé dans ce cadre à la communauté internationale d’« aider à libérer la terre et à faciliter le retour des Palestiniens à leur terre ». « C’est alors que nous dirons au Hezbollah de livrer ses armes car elles deviendront inutiles du fait que les armes du Hezbollah sont liées à de nombreuses questions », a déclaré Mgr Raï.
   Évoquant par ailleurs les soulèvements populaires dans les pays arabes, il a déclaré : « Nous ne voulons pas que pour des réformes, que nous appuyions, que des peuples soient sacrifiés. »
   Après avoir pressé la communauté internationale à obtenir l’application par Israël des résolutions internationales « afin d’ôter au Hezbollah le prétexte de maintenir son arsenal », Mgr Raï a déclaré, au sujet de l’avenir de la Syrie et des retombées du soulèvement populaire syrien sur le Liban : « Il est vrai que la Syrie est sortie militairement du Liban, mais elle maintient des relations avec certains Libanais. Nous commençons au Liban à payer le prix des problèmes qui se posent en Syrie, du fait de la fermeture des frontières entre la Syrie et certains pays. Si la situation empire en Syrie et qu’un régime plus dur que le régime actuel émerge, tel que le régime des Frères musulmans, les chrétiens dans ce pays paieront le prix, par des tueries ou l’exode. L’exemple de l’Irak est devant nous. »
   Et d’ajouter : « Si le régime change en Syrie et que les sunnites prennent le pouvoir, ils s’allieront avec leurs frères sunnites au Liban, ce qui aggravera encore plus la situation entre chiites et sunnites. Ce qui nous importe en tant qu’Église est qu’il n’y ait pas de violence. En Orient, on ne peut pas changer les dictatures en démocraties aussi facilement. Les problèmes de l’Orient doivent être résolus ave la mentalité de l’Orient. »
Vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
   En conclusion, Mgr Raï a dénoncé l’attitude des pays occidentaux concernant la situation des minorités dans la région. « De quelle démocratie parlent-ils ? » a-t-il déclaré.
   Ces déclarations faites sur le sol français ont irrité l’Elysée et le Quai d’Orsay. De l’autre côté, les alliés libanais et régionaux du régime syrien ont pavoisé. C’est le cas, entre autres, du secrétaire général de la branche libanaise du parti Baas prosyrien, Fayez Chokr, qui, après avoir rencontré l’ancien président maronite Emile Lahoud, allié de Damas, a rendu un vibrant hommage au patriarche Béchara Raï pour « l’importante prise de position du à partir du palais de l’Élysée ». « Tout nationaliste et tout arabisant ne peut que s’incliner avec déférence face à une telle prise de position », a-t-il souligné.
   Abondant dans le même sens, l’ancien député Élie Ferzli, proche de Damas, a également rendu hommage aux dernières prises de position de Mgr Raï qui n’a pas mâché ses mots en affirmant que « la communauté internationale s'intéresse exclusivement aux intérêts d'Israël », et que « la fragmentation des pays arabes est profitable à Israël ».
   Parallèlement à ces prises de position du chef de l’Eglise maronite en faveur du régime syrien, une autre surprise attendait les alliés de la France au Liban. Le Mufti sunnite du Liban, Rachid Kabbani lâche le clan Hariri, se rapproche du nouveau chef du gouvernement Najib Mikati et du Hezbollah prosyrien.
   Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas vendu la peau de l’ours (syrien) avant de l’avoir abattu ? Nombreux à Beyrouth le pensent et le disent désormais ouvertement allant jusqu’à pronostiquer le départ de Sarkozy de l’Elysée bien avant la chute annoncée de Bachar al-Assad.
http://www.afrique-asie.fr/index.php/category/moyen-orient/actualite/article/syrie-le-patriarche-des-maronites-vole-au-secours-du-regime-syrien-2090

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Le patriarche maronite achève sa visite officielle en France

ROME, Dimanche 11 septembre 2011 (ZENIT.org) – Le patriarche Béchara Raï invite à vivre la «  communion  » avec Dieu pour que la société devienne plus juste et que la paix règne au Moyen Orient. Il indique les trois principaux dangers des bouleversements actuels dans le pourtour méditerranéen.
Le patriarche maronite Béchara Raï a en effet achevé sa visite officielle en France au milieu de la communauté maronite de l’Ile de France et des amis français de l’Eglise du Liban, à Suresnes, en l’église Saint-Leufroy.
L’intérêt des autorités françaises
Le nouveau patriarche maronited’Antioche et de tout l’Orient,S. B. Mar Béchara Boutros Raï aeffectué une visite officielle en France (3-11 septembre), à l’invitation du président Sarkozy  : une tradition «  historique  » après l’élection d’un patriarche maronite, qui a rang de visite de Premier ministre. Et une visite marquée par les événements qui ont bouleversé le printemps et l’été des pays du pourtour méditerranéen.
Le patriarche a remercié les autorités françaises de leur accueil «  chaleureux  », et il a évoqué cette tradition «  multiséculaire  » d’amitié qui remonte au Moyen Age et au roi de France saint Louis.
Pour S. B. Béchara Raï, la mission qu’il porte est marquée par le poids de 1600 ans d’histoire et s’inscrit dans la suite du ministère de 76 patriarches qui l’ont précédé.
Il insiste sur cette responsabilité vis-à-vis de toute «  l’Eglise catholique, de l’Eglise d’Orient et de l’Eglise maronite  », de transmettre ce patrimoine spirituel du Liban et des chrétiens du Moyen Orient, ou dispersés dans le monde.
Les dangers qui guettent le «  printemps arabe »
Il dit avoir «  apprécié l’intérêt  » que lui ont manifesté «  le président, les autorités, le peuple français  », pour «  le Liban et pour les chrétiens du Moyen-Orient  ».
Partageant son analyse des événements actuels, il a insisté sur le fait que «  tous les peuples ont besoin de vivre dignement et dans la liberté  ».
Il a aussi partagé ses craintes devant trois dangers principaux : que les événements dégénèrent en «  guerre civile  »  ; que les nations «  s’effritent en mini-Etats confessionnels  » dirigés par «  des régimes plus durs  »  ; et que «  les responsables du monde et de la communauté internationale aient à veiller sur l’établissement d’une paix juste et durable, sur la concorde et la sécurité  » des pays du Moyen Orient.
«  Le Moyen Orient mérite de vivre en paix, a le droit de vivre dignement  », a insisté le patriarche maronite en appelant les chrétiens à la prière par l’intercession de Notre-Dame du Liban, pour que soit vécue la devise patriarcale qu’il a choisie  : «  Communion et amour  ».
Communion avec Dieu et justice sociale
«  Oui, a-t-il expliqué, nous avons besoin de communion dans sa dimension verticale, avec Dieu  », dans un monde largement «  sécularisé  »  : une communion qui se réalise à la fois «  par la prière, par la pratique des «  sacrements  », par la fidélité aux «  enseignements de l’Eglise  », une communion qui est, «  dans les cœurs, le fruit de l’Esprit Saint  ».
Le patriarche souligne que cette communion se réalise alors aussi dans sa dimension «  horizontale  », dans les familles, la société, les Etats, par l’amour qui permet de «  comprendre  », «  avoir confiance  », d’ «  édifier une société plus juste, plus pacifique, plus paisible  ».
Après son allocution en arabe sur les mêmes thèmes, le patriarche a conclu la prière par la bénédiction de l’assemblée, avec l’icône de saint Charbel.
L’évêque auxiliaire de Nanterre, Mgr Nicolas Brouwet, le vicaire général de Paris pour les Orientaux, Mgr Claude Bressolette,Mgr Saïd Elias Saïd, vicaire patriarcal en France, curé de Notre-Dame du Liban et directeur du Foyer Franco-Libanais, ont participé à la rencontre, a constaté Zenit. Ils ont été accueillis par le P. AbboudChahwan, supérieur de la communauté Saint-Charbel.
Le patriarche était aussi accompagné de Mgr Samir Mazloum, visiteur apostolique pour les maronites en Europe, de Mgr Boulos Matar évêque de Beyrouth, et de Mgr Roland Abou Jaoudé, vicaire patriarcal.
Une semaine en France
Arrivé samedi 3 septembre à Paris, il avait présidé la messe patriarcale dimanche, 4 septembre, en l’église Notre-Dame du Liban, rue d’Ulm. Le lendemain, il avait rencontré le président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, mais aussi le président du Sénat, Gérard Larcher, le ministre des Affaires étrangères, ministre d’État, Alain Juppé, le ministre de l’Intérieur et des cultes Claude Guéant, et le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer.
Il a ensuite rencontré l’ensemble de l’Equipe de l’OEuvre d’Orient, puis le cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France.
L’Oeuvre d’Orient a des liens historiques avec la communauté chrétienne libanaise : c’est en 1856 qu’est née «  l’Œuvre des Ecoles d’Orient  », une association destinée à venir en aide aux enfants du Liban.
Cette visite était aussi un pèlerinage et une occasion de prier avec le maronites et les catholiques de France  : le patriarche s’est rendu à Lourdes et à Marseille et il a rencontré la communauté maronite et les plus hautes autorités civiles et ecclésiastiques des deux villes.
Une courte vidéo sur le pèlerinage à Lourdes avec quelques mots du patriarche est disponible en ligne à l’adresse  :
http://youtu.be/3n3Rmk0dM1U
Mgr Béchara Raï, 71 ans, alors évêque de Jbeil, a été élu, le 25 mars dernier, pour succéder au cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, âgé de 91 ans et qui a été le chef de l’Église maronite pendant 25 ans.
En France, selon les chiffres de l’Oeuvre d’Orient, la communauté maronite compte 80 000 membres, dont 50 000 en région parisienne.
Anita S. Bourdin

http://news.catholique.org/37616-titre

vendredi 16 septembre 2011

Le nouveau-patriarche-maronite-met-les-points-sur-les-I

TSL, Hezbollah, Palestine, le nouveau patriarche maronite met les points sur les «  I  » 

Point Fort :: Mercredi, 14 septembre 2011 :: :
Ceux qui s’attendaient à ce que Mgr. Béchara Raï, 77ème patriarche de l’Église maronite, se couche devant les puissants et leurs laquais au Levant, en auront été pour leurs frais.
En effet, lors d’une entretien accordée à la chaîne pro-occidenatale Al-Arabiya, par Sa Béatitide, le Patriarche Raï, a fortement mis en doute l’impartialité du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL). « Nous soutenons le TSL à condition qu’il ne soit pas politisé ou falsifié », a-t-il clairement affirmé.
Par ailleurs Sa Béatitude a présenté une approche, nouvelle et inattendue pour certains, au sujet des armes du Hezbollah, affirmant que « Ces armes sont liées à de nombreuses questions. Le Hezbollah devra rendre ses armes après le retour des Palestiniens à leurs foyers et la libération de la terre. C’est alors que nous lui dirons de livrer ses armes car elles deviendront inutiles », a souligné le patriarche.
Dans ce cadre, il a demandé à la communauté internationale d’aider à libérer la terre et à faciliter le retour des Palestiniens à leur terre.
Au sujet de l’avenir de la Syrie, Sa Béatitude a, également, averti que « si la situation empire en Syrie et qu’un régime plus dur que le régime actuel émerge, tel que le régime des Frères musulmans, les chrétiens dans ce pays paieront le prix, par des tueries ou l’exode ». « L’exemple de l’Irak est devant nous », a-t-il souligné.
Le patriarche maronite a également évoqué les retombées du soulèvement populaire syrien sur le Liban : « Il est vrai que la Syrie est sortie militairement du Liban, mais elle maintient des relations avec certains Libanais. Nous commençons au Liban à payer le prix des problèmes qui se posent en Syrie, du fait de la fermeture des frontières entre la Syrie et certains pays », a-t-il martelé.

http://www.geostrategie.com/4181/tsl-hezbollah-palestine-le-nouveau-patriarche-maronite-met-les-points-sur-les-%C2%A0i%C2%A0%C2%A0/

Syrie: un soutien qui fait polémique | L'information en continu des Médias Catholiques

Syrie: un soutien qui fait polémique | L'information en continu des Médias Catholiques

Alors que le régime syrien est critiqué de toutes parts pour la répression sanglante de son opposition, le président syrien Bachar el-Assad a reçu, la semaine dernière, l’appui inattendu du patriarche maronite du Liban, Mgr Béchara Raï. A Paris, celui qui est aussi président de l’Assemblée des patriarches et évêques catholiques d’Orient, a demandé que l’on donne une chance au président Assad. Au Liban, la polémique fait désormais rage.
 
Le patriarche maronite libanais craint que les révolutions en cours dans le monde arabe ne portent préjudice aux chrétiens du Moyen-Orient et n’amènent les Frères musulmans au pouvoir. « Les chrétiens en paieraient le prix fort« , a-t-il laissé entendre, suscitant la polémique en justifiant les armes du parti chiite « Hezbollah » et en parlant de la présence des réfugiés palestiniens au Liban.
Au retour de son voyage en France, le patriarche a déclaré à la presse avoir porté « les appréhensions et préoccupations exprimées lors de la réunion, au Vatican, du synode pour les Eglises catholiques d’Orient d’octobre dernier (…) Ce sont les préoccupations des chrétiens non pas seulement au Liban, mais dans tout le Machrek et le Moyen-Orient arabe, en Egypte, en Palestine, en Syrie, en Irak, en Jordanie et en Terre sainte« .

http://info.catho.be/2011/09/14/liban-le-soutien-du-patriarche-maronite-au-president-syrien-suscite-la-polemique/