Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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lundi 28 janvier 2013

Crime de Wata el-Joz : retour au calme, le tueur remis aux autorités | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/1/2013- Crime de Wata el-Joz : retour au calme, le tueur remis aux autorités

Tout est enfin rentré dans l'ordre hier dans l'affaire du double crime de Wata el-Joz, qui a mis en émoi la région de Kesrouan-Jbeil pendant plus de trois jours et a failli déboucher sur une grave crise confessionnelle.
Jeudi, un accident de la route avait en effet donné suite à une dispute entre deux habitants originaires de Lassa (jurd de Jbeil), Ghassan et son fils Hadi Saifeddine, d'une part, et Anthony Khalil, originaire de Hrajel (Kesrouan), de l'autre. Pris de panique, Anthony Khalil avait ouvert le feu sur les deux Saifeddine lorsque ces derniers ont brandi des sabres contre lui. Les deux hommes sont morts sur-le-champ.
Au terme d'un week-end particulièrement tendu, durant lequel des menaces de guerre et le discours confessionnel ont foisonné, le tueur en fuite, Anthony Khalil, a finalement été remis hier soir aux services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), sous la supervision du ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, et du directeur des FSI, le général Achraf Rifi. 
La décision a été prise au terme d'une réunion au domicile du responsable de la paroisse de l'église de Wardieh à Hrajel, le père Hareth Khalil, en présence de plusieurs notables du Kesrouan et du chef de la police, le brigadier Joseph Douayhi.
Parallèlement, les funérailles de Ghassan et Hadi Saifeddine se sont déroulées dans l'après-midi à Lassa en présence de plusieurs personnalités politiques libanaises, dont les députés de Jbeil du Courant patriotique libre (CPL), Simon Abiramia et Walid Khoury. 
Une délégation des députés du Kesrouan emmenée par Farid Élias el-Khazen avait par ailleurs présenté ses condoléances à la famille. 

Pourtant, l'affaire a failli sérieusement déraper samedi, lorsque, sous le coup de la colère, un groupe d'habitants de Lassa a bloqué la route de Hrajel-Meyrouba pour protester contre l'assassinat des deux Saifeddine. S'exprimant au nom des protestataires, qui portaient des portraits des deux victimes, cheikh Mohammad Itawi a menacé la région d'une « guerre civile et confessionnelle » si les autorités politiques concernées ne faisaient pas le nécessaire pour qu'Anthony Khalil soit remis à la justice. « Notre objectif immédiat n'est pas de bloquer la route, mais de transmettre un message à travers les médias, a-t-il affirmé. Lorsque nous voudrons bloquer les routes, nous ne serons pas 20 ou 30. Nous savons que nous sommes aux portes de Hrajel, de Meyrouba, de Ouyoune el-Simane, de Faraya et de tous les centres touristiques et de ski. Si la situation reste telle quelle, les pistes de ski vont être paralysées. Si l'État souhaite que tout le monde – et pas seulement certains (allusion à la visite de cheikh Ahmad el-Assir jeudi dans la région) – pratique le ski, qu'il s'active. 
Sinon, nous allons tout paralyser. Par ailleurs, j'appelle les FSI et l'armée à prendre toutes leurs dispositions dans cette région si cet homme n'est pas livré aux autorités, car nous ne savons pas ce qui pourrait se produire... Notre sang bouillonne! Qu'on ne nous pousse pas à assouvir nous-mêmes notre vengeance ! Nous pouvons atteindre celui que nous voulons ! Même Israël, nous n'en avons cure ! Livrez cet homme à la justice, et qu'elle prenne son cours. Sinon, nous enverrons cet homme au cimetière ! » avait lancé cheikh Itawi durant un message de quinze minutes retransmis en direct par les médias.
Le dignitaire religieux s'en était également pris dans son message à « la mafia des carrières », l'accusant de protéger le fuyard. « Si je dois accuser quelqu'un, j'accuse le ministre Nazem el-Khoury et le président Sleiman de protéger cet homme », a-t-il notamment dit. Il avait menacé de s'en prendre aux carrières sur la route de Lassa si Anthony Khalil n'était pas livré. Il avait également mis en exergue la volonté des protestataires de se rendre au palais de Baabda pour réclamer l'arrestation d'Anthony Khalil. Cheikh Itawi avait enfin souligné que les corps des frères Saifeddine – « qui ont été exécutés », a-t-il dit – ne seraient pas mis en terre avant que justice soit faite.
Les menaces de cheikh Itawi ont fait leur effet, puisque plusieurs municipalités et groupes de municipalités du Kesrouan, ainsi que plusieurs personnalités politiques du Kesrouan et de Jbeil ont aussitôt multiplié samedi leurs appels au calme et déployé leurs efforts pour empêcher la violence de prendre le dessus. Dans ce cadre, les députés Abiramia et Khoury ont tenu une conférence de presse à Jbeil en présence de l'ancien député Chamel Mouzaya, durant laquelle ils ont indiqué que le député Abbas Hachem avait été délégué à Lassa pour calmer la situation et que le chef du CPL, le député Michel Aoun, avait initié des contacts en coordination avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, les services de renseignements de l'armée et les FSI pour trouver un dénouement heureux à cette affaire. Les anciens députés Farid Haykal el-Khazen et Mansour el-Bone ont également lancé des appels au calme et à l'intervention des autorités étatiques, condamnant « les provocations » et estimant « injuste » que le Kesrouan doive « payer le prix d'un acte individuel ». Enfin, une délégation du Hezbollah s'est rendue à Lassa pour apaiser le climat et présenter ses condoléances à la famille des victimes. C'est d'ailleurs le parti islamiste qui aurait aussitôt convaincu les habitants de ne pas recourir à l'escalade et d'organiser les funérailles des deux victimes.
Envoyé de mon iPad jtk