Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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lundi 5 mars 2018

SYRIE - Appel des Trappistines en faveur de la fin du conflit

 
Damas (Agence Fides) –« Quand les armes se tairont-elles ? Nous, qui vivons en Syrie, nous somme dégoûtés par l’indignation générale qui se lève pour condamner ceux qui défendent leur propre vie et leur propre terre. A plusieurs reprises ces mois-ci, nous nous sommes rendus à Damas. Nous y sommes allés après que les bombes des rebelles aient fait un massacre dans une école. Nous y étions également voici quelques jours seulement, le jour après que 90 missiles tirés à partir du faubourg de Goutha soient tombés sur la partie de la ville tenue par l’armée. Nous avons écouté les récits des enfants : la peur de sortir de chez eux et d’aller à l’école, la terreur de devoir voir encore leurs camarades de classe sauter dans les airs. Ces enfants ne parviennent pas à dormir la nuit à cause de la peur qu’un missile arrive sur leur toit. La peur, les larmes, le sang et la mort (les accompagnent NDT). Ces enfants ne sont-ils pas aussi dignes de notre attention ? ». C’est ce qu’écrivent, dans un Message envoyé à l’Agence Fides les moniales trappistines qui vivent à Azeir, un petit villages syrien à la frontière avec le Liban, à mi-chemin entre Homs et Tartous. Là, se trouve le monastère d’une petite communauté de quatre moniales cisterciennes italiennes, « humble présence de personnes orantes » comme elles le définissent. Les quatre religieuses ont voulu expressément suivre « l’expérience de nos frères de Tibhirine », les moines présents en Algérie tués par des terroristes.
Les moniales ajoutent : « Pourquoi l’opinion publique n’a-t-elle pas cillé, pourquoi personne ne s’est-il indigné, pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appels humanitaires ou autre en faveur de ces innocents ? Pourquoi n’est-ce que lorsque le gouvernement syrien intervient en faveur de ses ressortissants qui se sentent défendus de tant d’horreur que l’on s’indigne de la férocité de la guerre ? ».
L’analyse des religieuses indique que « lorsque l’armée syrienne bombarde, des femmes, des enfants, des civils meurent ou sont blessés et nous prions aussi pour eux. Non seulement pour les civils mais également pour les djihadistes parce que chaque homme qui choisit le mal est un fils perdu. C’est un mystère caché dans le cœur de Dieu. C’est à Lui qu’il faut laisser le jugement, Lui qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et vive ». Elles ajoutent : « A Damas, c’est à partir de la zone de Goutha qu’ont commencé les attaques en direction des civils qui habitent dans la partie de la ville contrôlée par le gouvernement et non pas l’inverse. Le quartier de Goutha lui-même a vu les civils n’appuyant pas les djihadistes être placés dans des cages de fer – hommes et femmes – exposées en plein air et utilisées comme boucliers humains. Goutha est un quartier dans lequel aujourd’hui les civils qui veulent s’enfuir et se réfugier dans la partie tenue par l’armée en profitant de la trêve accordée sont pris pour cible par des tireurs embusqués rebelles ». « Pourquoi dès lors cette cécité de l’Occident ? Comment est-il possible que ceux qui informent, y compris à l’intérieur de l’Eglise, soient si unilatéraux » se demande le texte parvenu à Fides.
« Il n’est pas possible de se scandaliser à cause de la brutalité de la guerre et se taire à propos de ceux qui ont voulu la guerre et la veut encore aujourd’hui, à propos des gouvernements qui ont déversé en Syrie au cours de ces années leurs armes toujours plus puissantes pour ne pas parler des mercenaires laissés délibérément entrer en Syrie en les faisant passer par les pays limitrophes. Il n’est pas possible de se taire concernant l’attitude des gouvernements qui ont obtenu des bénéfices de cette guerre et continuent à en retirer des profits » poursuit l’appel éploré des Trappistines.
« Nous ne sommes pas encore arrivé à notre but – indique le texte – là où le loup et l’agneau demeureront ensemble. Il est possible de choisir la non-violence jusqu’à en mourir. Cependant, il s’agit d’un choix personnel, qui ne peut mettre en jeu que la vie de ceux qui le font et il n’est pas possible de le demander à une nation entière, à un peuple entier ».
La dernière réflexion des moniales, qui concerne les chrétiens en Syrie, est celle-ci : « Le Christ veut que les Siens soient le levain dans la pâte, c’est-à-dire cette présence qui, peu à peu, de l’intérieur, fait croître une situation et l’oriente vers la vérité et le bien, qui la soutient là où elle doit être soutenue et la change là où elle doit être modifiée, avec courage, sans duplicité mais de l’intérieur ».
La guerre en Syrie a blessé de nombreuses manières et à divers endroits la coexistence interreligieuse mais l’espérance ne meurt pas, même si « il est difficile de pardonner » concluent les moniales. « On vit encore actuellement ensemble, pour le bien de tous. Les nombreuses œuvres de charité, de secours, de développement gérées par des chrétiens et des musulmans de manière conjointe en sont le témoignage ». (PA) (Agence Fides 05/03/2018)

jeudi 13 mars 2014

-Elargissement des moniales de Maaloula-الإفراج عن راهبات معلولا

Elargissement des moniales de Maaloula . Regardez cette vidéo sur YouTube :

http://youtu.be/3llLIklWK9s


Envoyé de mon Ipad

Moscou salue le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula - L'Orient-Le Jour


Moscow salue le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula

Le ministère russe des Affaires étrangères a salué mardi dans un communiqué le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula. Moscou a dans ce contexte appelé toutes les parties influentes en Syrie à déployer des efforts pour résoudre la crise et œuvrer pour la libération des Syriens et des étrangers enlevés par des groupes armés en Syrie.
La Russie a dans le même temps assuré qu'elle œuvre pour la libération des ressortissants russes enlevés ou illégalement détenus en Syrie, ainsi que pour la libération des deux évêques d'Alep, Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, enlevés au printemps dernier, selon le communiqué.
Les treize religieuses et leurs trois auxiliaires, enlevées par des jihadistes début décembre du monastère de Sainte-Tècle à Maaloula, en Syrie, ont été libérées dans la nuit de dimanche à lundi en échange de 153 prisonnières détenues par le régime de Bachar el-Assad dans la prison de Adra, grâce à une médiation libano-qatarie.


Envoyé de mon Ipad 

lundi 10 mars 2014

Moyen-Orient - Les religieuses de Maaloula libérées après trois mois de captivité - France 24


Les religieuses de Maaloula libérées après trois mois de captivité


Dernière modification : 10/03/2014

La télévision libanaise Al-Mayadeen a annoncé, dimanche, la libération des religieuses enlevées le 3 décembre 2013 à Maaloula en Syrie. Leur libération a été obtenue en échange de celle de 150 prisonnières détenues par le régime.

Douze religieuses, enlevées dans leur couvent de Maaloula près de Damas, en Syrie, il y a plus de trois mois, ont été libérées, a annoncé dimanche 9 mars la télévision libanaise Al-Mayadeen.
Les 13 religieuses et trois de leurs auxiliaires étaient depuis détenues par le Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, à Yabroud, principale localité rebelle près de la frontière avec le Liban.
Cette libération, fruit d'une médiation libanaise et qatarie, a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l'Homme.
État d'extrême fatigue
Elles sont arrivées à Jdaidet Yabous, poste-frontière syrien, après un éprouvant voyage de neuf heures qui les a conduites de Yabroud au Liban, puis de nouveau jusqu'en Syrie.
Selon un journaliste de l'AFP présent à Jdaidet Yabous, les religieuses étaient dans un état d'extrême fatigue, et deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.
"Nous voulons remercier Dieu, qui nous a permis d'être ici aujourd'hui", a déclaré une des religieuses à des journalistes à la frontière syro-libanaise. "Nous remercions le président Bachar al-Assad d'avoir été en contact avec l'Émir du Qatar", a-t-elle ajouté, incluant dans leurs remerciements "l'honnête médiateur Abbas Ibrahim", chef de la Sûreté générale du Liban.
La nonne, qui s'est exprimée assise, a déclaré que les 16 otages avaient été "bien" traitées au cours de leur captivité.
Le Front Al-Nosra "nous donnait tout ce qu'on demandait", et "personne ne nous a importunées", a-t-elle assuré, démentant des rumeurs selon lesquelles les ravisseurs auraient obligé les religieuses à ôter leur croix.

Médiation libano-qatarie

Dans le même temps, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a déclaré que 150 prisonnières du régime syrien se trouvaient à bord de quatre bus à la frontière libano-syrienne après avoir été libérées en échange des religieuses.
"Une femme et ses quatre enfants qui étaient emprisonnés ont été libérés les premières et ont atteint Yabroud", a déclaré le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahman, qui a qualifié cette première libération de "geste de bonne volonté" de la part de Damas.
"Actuellement, 149 autres prisonnières se trouvent auprès de l'Agence générale de sûreté libanaise, après avoir été libérées des geôles syriennes, selon l'accord", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les efforts du chef de la Sûreté libanaise, Abbas Ibrahim, pour obtenir la libération des religieuses ont été secondés par le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé samedi au Liban. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en 2013.
Maaloula, qui compte un grand nombre d'églises, est l'un des hauts-lieux du christianisme en Syrie. Il est même hautement symbolique puisqu'il est l'un des rares lieux au monde où est encore parlé l'araméen, la langue de Jésus Christ.
Avec Reuters
Première publication : 09/03/2014


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Les 13 religieuses de Maaloula enfin libérées au Liban - iloubnan.info


10/3/2014-Les 13 religieuses de Maaloula enfin libérées au Liban - iloubnan.info

 Religieuses de Maaloula
L'incertitude a pesé jusqu'au dernier moment sur la libération des sœurs enlevées dans la nuit du 1 au 2 décembre dans leur couvent de Sainte-Thècle, à Maaloula, en Syrie. Elle ont finalement été accueillies tard dans la soirée à la frontière libano-syrienne dans la région de Ersal, par des représentants de la Sûreté générale libanaise.
Le directeur de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, est arrivé, dimanche, à Jdeidat-Yabous, pour y attendre les religieuses orthodoxes, enfin libérées après trois mois de captivité en Syrie. Il a déclaré aux nombreux journalistes présents que les treize religieuses et les trois auxiliaires étaient saines et sauves et qu'elles avaient bien été récupérées à Ersal par des véhicules de la Sûreté générale. Le convoi était formé de 30 véhicules 4x4.

Le processus de leur libération a un temps été interrompu dimanche dans la soirée, laissant craindre une annulation pure et simple de la remise en liberté des seize otages. Selon le général Ibrahim, des changements continus dans les exigences des ravisseurs sont à l'origine des retards.

Le général a également déclaré que la remise en liberté des religieuses s'est faite en contrepartie de la libération de plus de 150 prisonniers anti-régime. Selon lui, aucune rançon n'a été versée. Il a, en outre, assuré que les efforts se poursuivaient dans le but de libérer les deux évêques et le photographe libanais, Samir Kassab ainsi que le journaliste mauritanien qu'il accompagnait, tous enlevés en Syrie.

Les félicitations n'ont pas tardé à se succéder après l'annonce de la récupération des seize otages. L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a félicité sur Twitter les religieuses pour leur liberté retrouvée. L'ancien Premier ministre Saad Hariri a également salué cette libération, espérant qu'elle soit bientôt suivie de celle des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi.


Envoyé de mon Ipad 

Syrie : les religieuses de Maaloula libérées | La-Croix.com


10/3/2014-Les moniales de Maaloula sur une image tirée de la vidéo qui avait été envoyée le 9 février par leurs ravisseurs.


Les religieuses de la ville syrienne de Maaloula, enlevées le 3 décembre 2013 par des rebelles syriens, ont été enfin libérées dimanche soir 9 mars et remises aux forces de la Sûreté générale qui les attendaient dans la localité de Ersal, au Liban. La remise en liberté des treize religieuses et trois auxiliaires du monastère grec-orthodoxe de Sainte Tecla, à Maaloula, une ville chrétienne proche de Damas, devait avoir lieu plus tôt dans la journée, mais « plusieurs obstacles » avaient retardé leur libération, selon l'Agence nationale d'information (ANI), qui n'a pas donné plus d'informations.

libération de 150 prisonnières détenues par le régime syrien en échange

Les négociations ont été menées par le chef de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, et le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé dimanche à Beyrouth. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en octobre 2013.
La libération des religieuses a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l'homme. Les religieuses, de nationalité syrienne et libanaise, doivent se rendre à Damas via le poste-frontière de Masnaa.
Les moniales, qui s'occupaient d'orphelins, avaient été contraintes de quitter leur couvent par un groupe armé qui les avait emmenées vers Yabroud, au nord de Maaloula. Le pape François avait lancé un appel en décembre 2013 aux ravisseurs pour leur libération
S'adressant aux journalistes à la frontière syro-libanaise, l'archevêque Louka al Khouri, patriarche adjoint des grecs-orthodoxes de Syrie, a salué leur libération. « Ce que l'armée syrienne a réalisé à Yabroud a facilité cette évolution », a-t-il dit.

un état d'extrême fatigue

Peu après la disparition des religieuses, des rebelles islamistes avaient annoncé qu'elles étaient leurs « invitées » et que leur libération ne tarderait pas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG proche de l'opposition syrienne, les ravisseurs étaient des membres du Front al Nosra, groupe lié à Al-Qaida.
Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, est un village majoritairement chrétien qui compte un grand nombre d'églises. Il doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ.
Selon un journaliste de l'Agence France-Presse qui a vu les religieuses après leur libération, elles sont apparues dans un état d'extrême fatigue. Deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.

une minorité chrétienne prise en tenaille dans la guerre civile en Syrie

 « Nous remercions le président Bachar al-Assad d'avoir été en contact avec l'émir du Qatar (Tamim Bin Hamad al-Thani) », a dit la supérieure, qui a inclus dans ses remerciements « l'honnête médiateur Abbas Ibrahim », chef de la Sûreté générale du Liban.
La minorité chrétienne de Syrie, qui soutient majoritairement le régime de Bachar Al Assad, est prise en tenailles dans la guerre civile. On est toujours sans nouvelles de deux évêques d'Alep, Mgr Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Mgr Yohanna Ibrahim (syrien orthodoxe), enlevés le 22 avril 2013, ainsi que du P. Paolo Dall'Oglio, prêtre jésuite qui a disparu en août 2013 alors qu'il était parti négocier la libération d'otages syriens et occidentaux à Rakka, dans le nord-est.
La Croix


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