Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 25 décembre 2013

"Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier


Message de Noël et bénédiction Urbi et Orbi (texte intégral)
Pape François
ROME, 25 décembre 2013 (Zenit.org) - Le pape François a invoqué la paix sur la Syrie et sur le monde entier à l'occasion de son message de Noël et de la bénédiction Urbi et Orbi, à la ville de Rome et au monde entier, depuis la loggia des bénédictions de la basilique Saint-Pierre, à l'occasion de Noël, ce 25 décembre, à midi.
Il a demandé pour la Syrie le cessez-le feu et de l'aide humanitaire: "Continuons à prier le Seigneur, pour qu'il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l'accès aux aides humanitaires."
Il a insisté sur l'efficacité de la prière: "Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu'aujourd'hui des croyants de diverses confessions religieuses s'unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière !" Il a demandé aux non-croyants d'unir leur désir de paix à cette prière.
Le pape a prié pour la Centrafrique, l'Irak, la République démocratique du Congo, la Corne de l'Afrique, le Soudan du Sud, le Nigeria, la paix entre Israéliens et Palestiniens, pour les réfugiés, les migrants, pour la conversion des responsables de la traite d'êtres humains, pour les enfants, enlevés, tués, contraints d'être soldats, les victimes de catastrophes, spécialement les Philippins.
Il a ainsi passé ainsi en revue les tragédies du monde actuel,  avant d'inviter à ne pas avoir peur des "caresses de Dieu": "nous en avons besoin", a-t-il insisté.
Avant et après le message du pape et sa bénédiction, à des centaines de milliers de visiteurs et à toutes les personnes reliées par le media en ligne ou pas, les fanfares militaires de la Cité du Vatican et d'Italie ont exécuté en son honneur les hymnes nationaux du Vatican et de l'Italie.
A.B.

mercredi 5 juin 2013

Le pape François s’engage aux côtés des victimes de la guerre en Syrie



Le pape François s’engage aux côtés des victimes de la guerre en Syrie
Sur la ligne de crête de la « prudence positive », la diplomatie vaticane s’attache à panser les plaies de tous et à préparer l’avenir. Le pape a renouvelé, mercredi 5 juin, devant les organismes caritatifs catholiques de la région, son appel au dialogue et à la fin des combats.
 Quelles ont été les démarches réalisées par le Saint-Siège pour la paix en Syrie ?
Au cours du Synode d’octobre 2012 sur la nouvelle évangélisation, une délégation cardinalice avait tenté de se rendre à Damas. Devant les risques d’instrumentalisation, soulignés par la secrétairerie d’État, le projet ne s’était finalement pas concrétisé. En lieu et place, le cardinal guinéen Robert Sarah, président du Conseil pontifical « Cor unum », s’était rendu aux confins libano-syriens pour manifester aux civils victimes du conflit la solidarité du pape et de tous les catholiques.
Plus récemment, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, vient de sillonner la région durant deux semaines. Une visite pastorale aux accents diplomatiques souvent internes à l’Église. Comme l’admet Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, « il y a des chrétiens de part et d’autre, et Rome tente d’aider les évêques à ne pas se positionner sur le plan politique mais spirituel, sauf en présence de violences inadmissibles ».
En toile de fond, le Saint-Siège est conscient que ce nouvel épisode de l’affrontement multiséculaire entre musulmans chiites et sunnites risque de perturber les fragiles équilibres démographiques et politiques de la région, secouée par la croissance fulgurante du nombre des centaines de milliers de réfugiés désormais hors de Syrie. L’hémorragie des chrétiens d’Orient s’en trouve accélérée.
 Quels sont les fondements de la position du Saint-Siège ?
Ils ont été affirmés à maintes reprises, notamment depuis le Synode sur le Moyen-Orient en octobre 2010 : tout faire pour maintenir le dialogue entre les factions, lutter pour l’égalité des statuts de tous les citoyens dans la construction des futures démocraties moyen-orientales, et appuyer le maintien sur place des communautés chrétiennes « là où elles ont été plantées ».
Joseph Farah, président de Caritas Moyen-Orient, présent à Rome pour la réunion de coordination des organisations caritatives catholiques intervenant en Syrie et alentour, se félicite de la position du Saint-Siège, dont il souligne la « prudence positive » : « Le Saint-Siège ne prend pas position. Il défend les droits de l’homme, condamne toutes les exactions, en étant conscient que l’orchestre des chrétiens du Moyen-Orient n’est pas toujours sans cacophonie. »
 Quel est l’accent particulier porté par le pape François ?
C’est sur un ton très personnel que le pape François a choisi, mercredi 5 juin, de s’engager pour la paix en Syrie (lire ci-dessous). S’adressant aux organisations humanitaires catholiques engagées en Syrie et dans les pays voisins (qui coordonnent plus de 25 millions d’euros d’aide à destination de 450 000 personnes), il a situé son action dans la continuité de la diplomatie vaticane, rappelant les nombreux appels de son prédécesseur « pour que se taisent les armes et parvenir à une réconciliation en profondeur ». Lui-même, le jour de Pâques, il avait demandé la paix « pour la Syrie bien-aimée ».
Pour la diplomatie vaticane, un tel engagement ne peut qu’être prudent. Nulle trace, dans l’appel du pape, des deux évêques orthodoxes enlevés depuis le 23 avril, ni aucune désignation des exactions commises soit par le régime, soit par les opposants. Le Vatican a été échaudé par certaines prises de position des Églises orientales catholiques locales en faveur du régime du président Assad, qui avait stabilisé en leur faveur un régime juridique et financier sans équivalent dans la région, aussi bien que par des ralliements explicites d’autres responsables catholiques aux forces d’opposition syrienne. Le Saint-Siège se tient donc sur une ligne de crête, décrite par Mgr Giovanni Pietro Dal Toso, secrétaire du Conseil pontifical « Cor Unum » : « Soutenir et coordonner les aides humanitaires, et manifester la présence du pape aux côtés de la population, pour qu’elle ne se sente pas abandonnée. » « Nous n’avons pas d’avis politique. Le salut de tous sera dans le dialogue », confirme Joseph Farah au nom des Caritas du Moyen-Orient. Obtenir l’arrêt des combats, prendre en compte le sort des réfugiés, faciliter l’accès des organisations humanitaires et l’ouverture sans préalable de négociations, sont considérés à Rome comme les piliers indispensables à la construction d’un avenir pour tous en Syrie.
FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome 
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-s-engage-aux-cotes-des-victimes-de-la-guerre-en-Syrie-2013-06-05-969337

dimanche 2 juin 2013

À l’Angélus, le pape réclame la paix en Syrie et « la libération » des otages


Le pape François a lancé un appel pressant dimanche 2 juin lors de l'Angélus aux responsables de prises d'otages en Syrie pour qu'ils fassent preuve d'"humanité".
La Croix du 2/6/13

Au terme de la prière de l’angélus, dimanche 2 juin 2013, le pape François a exprimé « sa vive préoccupation » face à « la persistance du conflit qui, depuis plus de deux ans, enflamme la Syrie et affecte en particulier la population civile qui aspire à la paix dans la justice et la compréhension ». Cette situation de guerre, souligne-t-il, « a de tragiques conséquences : mort, destruction, dommages économiques et environnementaux considérables, mais aussi la plaie des enlèvements. »
Tout en déplorant ces faits, il a exprimé sa solidarité et dit prier pour les personnes enlevées et leurs familles. « Je fais appel à l’humanité des ravisseurs afin qu’ils libèrent les victimes », a-t-il précisé alors qu’on est toujours sans nouvelles de Mgr Yohanna Ibrahim, évêque syrien-orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos Yaziji, évêque grec-orthodoxe de la ville, kidnappés fin avril à Kafar Dael, près d’Alep, de retour de la frontière turque où ils s’étaient rendus pour négocier la libération du P. Michael Kayyal et du P. Maher Mahfouz, enlevés le 9 février.
Dans le monde, a poursuivi le pape « il y a tellement de situations de conflit, mais il y a aussi de nombreux signes d’espérance. (…) Je voudrais encourager les récents pas accomplis, dans différents pays d’Amérique latine, vers la réconciliation et la paix. (…) Accompagnons-les de nos prières. »
(Radio Vatican) Manœuvres diplomatiques autour de la Syrie 
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