Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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dimanche 26 février 2017

Raï pour une loi électorale conciliant les intérêts des électeurs et des « composantes » du pays - L'Orient-Le Jour

Raï pour une loi électorale conciliant les intérêts des électeurs et des « composantes » du pays - L'Orient-Le Jour

Raï pour une loi électorale conciliant les intérêts des électeurs et des « composantes » du pays

Le chef de l'Église maronite exhorte le chef de l'État à lutter contre le gaspillage et à maîtriser les dépenses publiques.
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est prononcé hier pour une loi électorale conciliant les intérêts des électeurs et des différentes « composantes » du pays, ce que certains ont interprété comme un appui à une loi combinant majoritaire et proportionnelle.Reçu par le président Aoun à Baabda, le patriarche a plaidé pour « une loi électorale qui garantisse à l'électeur que sa voix fait la différence et lui permette de demander des comptes aux députés, de sorte que le parlementaire qui le représente ne lui soit pas imposé, et la possibilité pour toutes les composantes de la nation d'être représentées à la Chambre ».
Aux journalistes présents qui cherchaient à en savoir plus sur la nature de la loi électorale qui a la faveur du siège patriarcal, le chef de l'Église maronite a répondu, à sa sortie du palais, que « les aspects techniques de la loi électorale relèvent des députés » . « Il n'en a pas été question dans mon entretien avec le président. Tout ce qui nous importe, c'est que l'électeur ait conscience que sa voix compte, qu'elle fait la différence », a-t-il ajouté.
Le chef de l'Église maronite a par ailleurs appelé les Libanais « à la solidarité et au sens de l'unité », et « à apporter leur appui au processus républicain sous la conduite du chef de l'État ». Le patriarche a affirmé avoir apprécié « les remarquables résultats à l'échelle nationale » des visites officielles accomplies par le président à l'étranger, visites qui permettront au Liban « de retrouver progressivement sa place dans la grande communauté arabe et internationale ».
La lutte contre la corruption
À l'occasion, Mgr Raï a réitéré son appui aux efforts officiels pour « lutter contre la corruption et maîtriser les dépenses publiques », ainsi qu'aux efforts pour permettre au budget 2017 et à l'échelle des traitements et salaires « de faire leur chemin ».
« Hélas, a-t-il dit, le président sait mieux que quiconque l'ampleur que revêt le gaspillage des biens publics, un phénomène qui ne peut absolument pas se poursuivre. »
Enfin, le patriarche maronite a annoncé qu'il s'est rendu à Baabda pour prendre congé du chef de l'État, avant le voyage qu'il doit effectuer au Caire, où il assistera à un congrès organisé par l'institution al-Azhar sur « Les libertés, la citoyenneté, la complémentarité et la diversité ». Ce congrès s'étalera sur deux jours (28 février et 2 mars), précise-t-on, et un grand nombre de personnalités musulmanes et chrétiennes y participeront. Le Liban y sera présent à travers les patriarches Béchara Raï et Grégoire III, Boulos Matar, archevêque maronite de Beyrouth, l'ancien chef d'État Amine Gemayel et les deux coprésidents du Comité national pour le dialogue islamo-chrétien, Harès Chéhab et Mohammad Sammak. Le président Aoun a été officiellement invité à y assister par le grand imam d'al-Azhar, Ahmad el-Tayyeb, en sa qualité de seul président chrétien du monde arabe.
Sur un autre plan, le patriarcat maronite a fait paraître hier le message traditionnel précédant le grand carême, qui commence lundi. Il y rappelle les lignes directrices qui doivent présider à l'exercice du jeûne de sept semaines qui précède la fête de Pâques.


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