Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Affichage des articles dont le libellé est chretiens de Syrie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est chretiens de Syrie. Afficher tous les articles

lundi 21 janvier 2019

SYRIE - Retour dans le village syrien de Maalula de l’icône de la Cène mystérieuse

Retour dans le village syrien de Maalula de l’icône de la Cène mystérieuse
 
Maalula (Agence Fides) – Une copie de l’icône de la Cène mystérieuse – dérobée du Sanctuaire des Saints Serge et Bacchus de Maalula en 2014 lorsque le village syrien avait  été occupé par les djihadistes du front al-Nusra – a été replacée sur l’antique autel. L’initiative de faire peindre et de rapporter à Maalula une copie fidèle de l’icône est due à l’ONG Perigeo, à l’Institut Saint Antoine Marie Zaccharia de Milan des Pères Barnabites et au Centre universitaire pour la solidarité internationale (CESI) de l’Université catholique du Sacré-Cœur. L’icône – symbole expliquent les artisans de l’initiative dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides – « revient pour réunir la communauté chrétienne syrienne afin de témoigner que la violence du terrorisme ne peut que renforcer l’identité de ceux qui croient en une coexistence pacifique ».
Au cours de leur visite en Syrie, les responsables des institutions impliquées dans l’initiative ont également remis une reproduction de Notre-Dame de la Divine providence, donnée par les Pères Barnabites à Ignace Ephrem II, Patriarche de l’Eglise syro orthodoxe, ainsi que des contributions destinées à des initiatives et des projets bénéficiant à des groupes de jeunes de Damas, Maalula et Alep. La délégation a également eu la possibilité de visiter la ville d’Homs et a pris des contacts afin de lancer une série d’activités en faveur du peuple syrien « qui demande reconnaissance et attention » au cours de cette phase délicate caractérisée par le besoin de soutenir la reconstruction et la réconciliation nationale après des années de conflit dévastateur.
Maalula, sise à 55Km au nord-est de Damas, est connue de par le monde pour être l’un des endroits où est encore parlé l’araméen, la langue de Jésus. La ville compte tant le Monastère Sainte Thècle – occupé par des moniales grecques orthodoxes – que le Sanctuaire des Saints Serge et Bacchus, dépendant de l’Eglise grecque melkite (catholique).
De septembre 2013 à mars 2014, le village rupestre de Maalula fut occupé par les milices djihadistes anti-gouvernementales au cours de l’une des phases les plus intenses du conflit syrien.
Après la reconquête du village de la part de l’armée syrienne, les images et les descriptions diffusées par les sources gouvernementales et les agences de presse internationales montrèrent la dévastation subie par les lieux de culte chrétiens au cours des mois d’occupation de la part des milices djihadistes. En particulier, de graves dommages furent infligés au sanctuaire grec melkite dont l’église avait été dévastée, des objets, images et livres sacrés ayant été endommagés et tant les icônes conservées en sacristie que les cloches et la croix surmontant la coupole du couvent ayant disparu.
Le Sanctuaire Saint Serge fut fondé à la fin du V° siècle et se trouve dédié aux Saints Serge et Bacchus, militaires romains martyrisés pour leur foi sous l’Empereur Galère (250-311 après Jésus-Christ). Sur la hauteur qui surplombe le Sanctuaire, se trouve l’hôtel Safir, qui avait été choisi comme quartier général par les milices rebelles.
Avant la guerre civile, le village de Maalula comptait 5.000 habitants dont une grande majorité de chrétiens – gréco catholiques et grecs orthodoxes.
Sur l’icône originale de la Cène mystérieuse – de facture syro palestinienne – tout comme sur la reproduction, se trouve la double représentation de la Crucifixion et de la Dernière cène. La partie supérieure représente le Christ crucifié avec Notre-Dame et l’Apôtre Saint Jean, alors que la moitié inférieure retrace la Dernière Cène de manière particulièrement détaillée. Le Christ, au lieu de se trouver au centre de la scène, se trouve sur le côté gauche de la table, dans la position propre à « celui qui sert » et la table à laquelle se trouvent Jésus et Ses Apôtres, est représentée sous une forme en demi-cercle, analogue à celle du maître autel de l’église – qui est en réalité un antique autel païen récupéré et adapté au culte chrétien au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne. (GV) (Agence Fides 17/01/2019)

SYRIE - Délégation russe reçue avec reconnaissance par le Patriarche orthodoxe d’Antioche

 
Damas (Agence Fides) – Une délégation de parlementaires russes en visite au Proche-Orient a été reçue à Damas par le Patriarche Yohanna X, Patriarche de l’Eglise grecque orthodoxe d’Antioche. Au cours de la rencontre – indiquent des sources russes citées par l’Agence Interfax – le Patriarche a exprimé sa gratitude pour le rôle joué par la Russie dans le conflit syrien. « Ce que la Russie, le peuple de Russie et l’Eglise russe font en Syrie – a déclaré Yohanna X – vise surtout à aider le peuple de Syrie et à porter la paix en terre syrienne ». Le Patriarche grec orthodoxe a exprimé également son profond regret s’agissant des controverses entre les Eglises orthodoxes opposant le Patriarcat de Moscou et celui de Constantinople autour de la concession de l’autocéphalie à une Eglise orthodoxe nationale en Ukraine, que le Patriarcat de Moscou considère comme territoire canonique propre. « Nous sommes fortement contraires à ce qui se passe dans l’ensemble du monde orthodoxe et qui vise à diviser et affaiblir les Eglises orthodoxes » a déclaré Yohanna X, lors de ses entretiens avec les parlementaires russes. La délégation en question comprenait Dmitry Sablin, coordinateur du groupe d’amitié des parlementaires de Russie et de Syrie, Sergey Gavrilov, Président du Comité parlementaire pour le développement de la société civile, et Dmitry Belik, député de la Douma de Sébastopol.
Le 17 novembre dernier, ainsi que l’a indiqué en son temps l’Agence Fides (voir Fides 19/11/2018), une délégation qualifiée du Patriarcat de Moscou a participé à la rencontre organisée le 17 novembre à Damas par le Patriarcat grec orthodoxe d’Antioche qui a vu également la participation d’hommes politiques syriens et d’une vaste représentation de membres des communautés islamiques sunnites locales. La réunion – indiquent les sources officielles du Patriarcat grec orthodoxe d’Antioche consultées par Fides – a offert la possibilité de se confronter sur des thèmes d’intérêt commun liés à la situation en Syrie et aux relations russo-syriennes. Hôtes du Patriarche grec orthodoxe d’Antioche, Yohanna X, ont notamment participé à la rencontre S.Em. le Cardinal Mario Zenari, Nonce apostolique en Syrie, le Ministre syrien des Dotations religieuses, Mohammed Abdul Sattar, le Métropolite russe orthodoxe Hilarion Alfeyev, le Patriarche syro orthodoxe Ignace Ephrem II, ainsi que des envoyés du gouvernement russe et un nombre notable de représentants russes, chrétiens et musulmans.(GV) (Agence Fides 19/01/2019

dimanche 30 décembre 2018

SYRIE - Commentaire positif du Vicaire apostolique d’Alep à la décision américaine de retrait de sa présence armée


Alep (Agence Fides) – « Nous sommes toujours contents lorsque des forces et des groupes armés étrangers se retirent, abandonnent le terrain et laissent aux syriens la responsabilité et la liberté d’affronter et de résoudre leurs propres problèmes ». C’est en ces termes que S.Exc. Mgr Georges Abou Khazen OFM, Vicaire apostolique d’Alep pour les catholiques de rite latin, commente la décision du Président américain, Donald J. Trump de lancer – malgré les résistances du Département de la Défense – le retrait des forces militaires américaines présentes en Syrie.
L’Evêque franciscain fait remarquer que « dans tous les cas il existe des inconnues : qu’en sera-t-il maintenant des kurdes ? Quelles seront les prétentions de la Turquie vis-à-vis d’eux ? Les Etats-Unis – remarque le Vicaire apostolique d’Alep dans un entretien accordé à l’Agence Fides – abandonnent maintenant les kurdes après s’en être servis. Nous ne savons pas ce que ce choix pourra comporter pour eux ».
Entre temps, la Russie, la Turquie et l’Iran visent à fournir un appui et une couverture internationale à la création d’un Comité constitutionnel chargé de donner à la Syrie une nouvelle Constitution et de lancer sous l’égide de l’ONU une réforme institutionnelle qui stabilise la fin du conflit et implique des groupes d’opposition au sein des processus politiques. La première session du Comité en question pourrait avoir lieu au début de l’an prochain, selon les vœux exprimés par les Ministres des Affaires étrangères turc, russe et iranien lors de leur réunion du 18 décembre à Genève – malgré les réserves de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, démissionnaire – concernant la possibilité de faire partir à court terme un processus constitutionnel véritablement inclusif. « Y compris en ce qui concerne l’hypothèse du Comité pour la nouvelle Constitution – remarque le Vicaire apostolique d’Alep – les positions et les intentions des Etats-Unis n’étaient pas claires. On ne parvenait pas à comprendre si et de quelle manière les Etats-Unis auraient été disposés à appuyer le processus de reconstruction nationale. Le retrait des troupes américaines de Syrie pourrait clarifier la situation y compris à ce niveau ».
Le Président américain, Donald J. Trump, a signé le 11 décembre dernier l’Iraq and Syria Genocide Relief and Accountability Act of 2018, loi qualifiant de génocide la série de crimes perpétrée au cours de ces dernières années par des groupes djihadistes à l’encontre de chrétiens et yézidis en Irak et en Syrie, engageant l’Administration américaine à fournir assistance humanitaire aux groupes de victimes des violences et à poursuivre les responsables et les exécutants de ces crimes. La norme en question permet de faire partir l’assistance financière américaine en direction de projets humanitaires, de stabilisation et de reconstruction destinés aux minorités religieuses en Irak et en Syrie et a été accueillie avec enthousiasme par des représentants des Eglises au Proche-Orient. A ce propos, le Vicaire apostolique d’Alep pour les catholiques de rite latin exprime des considérations différentes : « L’Irak et la Syrie – indique-t-il dans l’entretien précité – constituent des pays qui pourraient être riches. Nous n’avons pas besoin des ressources financières d’autrui. Nous avons besoin de la paix. Aux autres, nous demandons de ne pas fomenter les guerres. Avec la paix, la condition, y compris économique, de l’ensemble de la population, chrétiens compris, pourra s’améliorer. C’est pourquoi nous prions afin que ce Noël apporte la paix à toute la Syrie, comme il l’a porté voici deux ans à la ville d’Alep ». (GV) (Agence Fides 20/12/2018)

mercredi 21 février 2018

CARÊME 2018: CRÉPUSCULE D'UNE EGLISE

CARÊME 2018: CRÉPUSCULE D'UNE EGLISE
20-2-2018
Cette septième année de guerre en Syrie a vu :
1)L'intensité des combats et des violences.

2) La suite de l'exode à un rythme plus rapide surtout   parmi les jeunes et les hommes d'où une pénurie aiguë de la main d'oeuvre.

3) La crise sociale, l'inflation, le blocus font des syriens qui restent un peuple pauvre qui vit  sur  l'assistanat  et la mendicité.

4) 80% du monde hospitalier ont quitté le pays dont 90%
De médecins… 60% des blessés meurent par manque de soins..

5) La solution de paix reste lointaine même bloquée. Les 12 millions de réfugiés ne sont pas plus malheureux que le reste du peuple syrien abandonné sur place.

Devant cette situation douloureuse ,l'action caritative au lieu de se développer ne cesse de reculer par manque de structures et d'agents sociaux  bien formés.

Ainsi le nombre des familles assistées en 2017 se limite à 828 familles contre 1407 en 2016…Combien seront elles en 2018 ? Un sentiment de culpabilité nous traverse.. Merci Seigneur de pardonner..

Ce recul rapide ne nous laisse pas souffler…La situation se dégrade chaque jour et les partants se défilent devant nos yeux sans pouvoir les retenir ni leur dire aurevoir …Un déchirement intérieur bien angoissant nous habite..

La  construction ecclésiale s'effondre doucement ..       en 2017 : 10 mariages au lieu de 30..
7 baptêmes au lieu de 40 .
Sommes – nous en train de tourner la page ?

Lors de mon installation à Damas en  Décembre 2006 ,
un prêtre du diocèse me disait: seras-tu le dernier évêque de Damas ? trouveras tu quelqu'un à qui remettre la clé de la Cathédrale ?
Regardant l'exemple Irakien ,J'ai peur que son intuition soit vraie..

D'ailleurs avec les obus aveugles qui tuent les innocents chaque jour..nous continuons à vivre en sursis..entre les mains de la Providence s'appuyant sur la voix du Segneur qui nous dit  :" N'aie pas peur petit troupeau " Luc 12,32

Caême 2018                       + Samir NASSAR

                                  Archevêque Maronite de Damas


mardi 6 février 2018

SYRIE - Morts et blessés suite à des tirs de mortier sur le Patriarcat syro orthodoxe

SYRIE - Morts et blessés suite à des tirs de mortier sur le Patriarcat syro orthodoxe
Damas (Agence Fides) – Des tirs de mortier provenant de groupes armés qui contrôlent encore les faubourgs orientaux de la ville ont frappé le centre de Damas et en particulier la zone du Patriarcat syro orthodoxe, sis dans le quartier de Bab Tuma, faisant au moins deux morts et trois blessés. Le tir a eu lieu le 5 février et a atteint la zone limitrophe de la Cathédrale syro orthodoxe Saint Georges où un groupe de bénévoles russes avait depuis peu distribué des colis d’aides à la population locale. Les tirs contre la vieille ville de Damas représentent la énième confirmation du fait que, malgré les proclamations et la baisse d’attention de la part des moyens de communication internationaux, le conflit en Syrie est encore en cours et continue à intéresser même la capitale. En janvier, les quartiers de la vieille ville de Damas, où sont concentrés les églises et sièges des Patriarcats, ont été atteints à plusieurs reprises par des roquettes et des tirs de mortier provenant du faubourg de Ghuta, tirs qui avaient fait 9 morts le 22 janvier, en grande partie des élèves qui sortaient de l’école, et plus de vingt blessés. (GV) (Agence Fides 06/02/201

jeudi 11 janvier 2018

À Damas, une pluie de bombes sur les églises de la vieille ville

À Damas, une pluie de bombes sur les églises de la vieille ville
La Croix Anne-Bénédicte Hoffner , le 10/01/2018 



 En Syrie, les combats entre le régime et les rebelles se sont à nouveau intensifiés autour de la Ghouta, une banlieue de Damas occupée par les rebelles.
Les bombardements ont sévèrement touché la vieille ville, et notamment les quartiers chrétiens, les plus proches de la zone des combats.ZOO
Mardi 9 janvier, vers 13 h 30, une bombe est tombée dans la cour du Patriarcat grec-catholique à Damas, en Syrie. Elle a fait cinq blessés graves parmi le personnel. « J’étais dans mon bureau, tout proche, qui a été envahi par la poussière, raconte le père Georges Hjbeil, l’économe patriarcal. Je suis aussitôt sorti pour voir s’il y avait des victimes. C’était horrible : je les entendais crier mais j’ai mis du temps à les trouver au milieu du vacarme, du sang, des portes et des voitures détruites… Et puis j’ai vu des gens au sol, certains très gravement blessés, à la jambe ou à la tête ».
Parmi les victimes figure une salariée du Patriarcat, plusieurs des membres de l’équipe d’accueil, ainsi qu’un architecte et deux de ses ouvriers qui travaillaient dans le vaste ensemble qu’occupe le Patriarcat melkite à Damas, dans la vieille ville. Toutes sont actuellement hospitalisées, certaines dans un état grave.
Intensification des combats
Les violences ont repris de la vigueur autour de la capitale, et notamment autour de la Ghouta, une banlieue de Damas qui est aussi l’une des dernières poches occupées par les rebelles. Fin décembre, ceux-ci – parmi lesquels les formations islamistes et djihadistes de Tahrir Al-Cham, (l’ex-Front Al-Nosra, lié à Al-Qaida) – se sont emparés d’une partie d’une base militaire du régime.
Début janvier, ce dernier a répliqué à son tour, faisant à son tour de nombreuses victimes, y compris parmi les civils piégés dans cette zone. Vingt-quatre civils dont dix enfants sont morts dans les raids aériens menés par les aviations syrienne et russe et les tirs d’artillerie, selon un bilan fourni par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
A Alep, Noël entre espoirs et inquiétudes
Les quartiers chrétiens dans la ligne de mire
Les quartiers chrétiens, dans et autour de la vieille ville, près de la porte de Bab Touma, sont les plus proches de la Ghouta. Ils se trouvent donc dans la zone de tir des rebelles. Lundi 8 janvier, une dizaine de bombes sont tombées, détruisant également en partie une église maronite. Et encore une quinzaine le lendemain, faisant encore de nouvelles victimes.
« Les gens sont terrorisés. La situation est très grave pour nous en ce moment », rapporte le père Georges Hjbeil. « Tous les jours, du matin au soir, on entend les avions de l’armée bombarder la Ghouta. En ce moment-même, je les entends ».
Un nouveau round de discussions sur le conflit syrien est prévu sur trois jours à partir du 21 janvier à Genève sous l’égide de l’ONU. De son côté, la Russie – impliquée dans le conflit aux côtés du régime – souhaite elle aussi organiser des négociations les 29 et 30 janvier à Sotchi.

Syrie: Mgr Nassar, archevêque de Damas, échappe à la mort Publié le 11 janvier 2018

Ce 8 janvier, des bombardements ont sévèrement touché la vieille ville de Damas, et notamment la cathédrale maronite et l’habitation de l’archevêque, rescapé « par providence ». Nous publions ici le témoignage que Mgr Samir Nassar vient d’envoyer à l’AED.

La Providence

« Un obus tomba sur mon lit lundi 8 janvier 2018. À 13h20 au moment de s’apprêter à prendre une petite sieste. Quelques secondes au lavabo m’ont sauvé la vie… le lit est criblé d’éclats d’obus.

La Providence veille sur son petit serviteur.

Je suis maintenant exilé comme 12 millions de réfugiés syriens qui n’ont plus rien.

Les dégâts sont importants: les portes de la Cathédrale et 43 fenêtres et portes sont à remplacer, des trous à boucher, les citernes de fuel et d’eau à réparer, le réseau électrique à refaire, une voiture endommagée.
La violence est seul maitre..les innocents sont sacrifiés tous les jours.

Les prêtres gardent le moral. Ils ont pleuré de joie en me voyant sortir vivant de la fumée et des décombres…Merci Seigneur pour ce nouveau recommencement. Ma vie vous appartient.

En union de prière devant Notre Dame de la Paix. »

+ Samir NASSAR
Archevêque Maronite de Damas

https://www.aed-france.org/syrie-mgr-nassar-archeveque-de-damas-echappe-a-mort/

samedi 16 décembre 2017

SYRIE - Déclarations de l’Archevêque maronite de Damas sur la situation des réfugiés syriens

SYRIE - Déclarations de l’Archevêque maronite de Damas sur la situation des réfugiés syriens
 
 

Damas (Agence Fides) – Les réfugiés du conflit syrien « sont écrasés entre deux murs. Ils ne peuvent retourner chez eux, attendu que les routes sont bloquées et que leurs maisons sont en ruine mais le monde les méprise et leur ferme la porte. Ils sont indésirables. Alors que Noël s’approche, ces familles se trouvent dans une situation sans issue, angoissante et déprimante ». C’est ce qu’affirme l’Archevêque maronite de Damas, S.Exc. Mgr Samir Nassar, rappelant, dans une note envoyée à l’Agence Fides, que le conflit en Syrie, qui dure depuis près de sept ans, a créé plus de 12 millions de réfugiés et évacués contraints à abandonner leurs maisons.
L’Archevêque remarque : « Ces pauvres personnes ont tout perdu et n’ont pas trouvé un toit. Les organisations caritatives les regroupent dans des camps ou des édifices dans lesquels tout manque. Face à cette souffrance, certains cherchent à fuir vers d’autres lieux, plus pacifiques, mais ils sont souvent refoulés ».
Mgr Nassar relève que « nombreux sont ceux qui ont trouvé la mort durant le voyage soit par noyage soit de maladie et même en ayant recours au suicide ». Il rappelle par ailleurs que, « par le passé, le peuple syrien a fait preuve d’une grande générosité en recevant les réfugiés arméniens en 1915, les réfugiés assyriens en 1924, les réfugiés palestiniens en 1948, les kurdes en 1960, les libanais en 1975 et les irakiens en 2003. Maintenant, les syriens eux-mêmes sont devenus réfugiés : isolés, plein d’amertume, ils sont devenus indésirables ».
L’Archevêque mentionne « l’affection du Pape François envers les réfugiés. Le Pape montre la voie de la compassion. Le Dieu Enfant défie notre indifférence. Pouvons-nous encore une fois fermer les yeux ? » conclut-il. (PA) (Agence Fides 15/12/2017)

dimanche 26 novembre 2017

Exclusif : le témoignage du curé de la ville martyre de Maaloula en Syrie

Présent pour quelques jours en France, le père Toufic Eïd est passé par les studios de TV Libertés pour témoigner de la renaissance du village martyr de Maaloula en Syrie. Un entretien exclusif sur la capacité de résistance des chrétiens d’Orient et une belle leçon pour les chrétiens d’Occident !

https://www.ndf.fr/poing-de-vue/26-11-2017/exclusif-le-temoignage-du-cure-de-la-ville-martyre-de-maaloula-en-syrie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29

mercredi 13 septembre 2017

SYRIE - Déclarations de l’Archevêque d’Alep des Arméniens, S.Exc. Mgr Boutros Marayati, à la rencontre internationale Routes de Paix

Munster (Agence Fides) – « La guerre ne se combat pas par la guerre mais au travers du dialogue, du pardon, de la réconciliation et de la volonté de commencer une nouvelle vie en cheminant sur des routes de paix ». C’est ce qu’a déclaré l’Archevêque d’Alep des Arméniens, S.Exc. Mgr Boutros Marayati, dans le cadre de la rencontre internationale intitulée « Routes de paix » organisée par la Communauté de Sant Egidio à Munster (Allemagne). Ainsi que l’a appris Fides, l’Archevêque d’Alep, lieu symbole du long conflit syrien, a mentionné les deux autres Evêques d’Alep, le métropolite syro orthodoxe Gregorios Yohanna Ibrahim et le métropolite grec orthodoxe Paul Yazigi, enlevés le 22 avril 2013, lançant à nouveau un appel en faveur de leur libération : « Alep attend le retour de ses Evêques et de ses prêtres enlevés. Elle attend la fin de la guerre. Elle espère et fait confiance au Seigneur » a-t-il déclaré. En rappelant la souffranc e immense des enfants, des femmes et des réfugiés qui attendent la paix, S.Exc. Mgr Boutros Marayati a conclu : « De tous monte le cri : « jamais plus la guerre » parce que la guerre est toujours un massacre inutile ».
Les deux métropolites orthodoxes d’Alep précités furent enlevés dans la zone comprise entre la ville syrienne et la frontière avec la Turquie. La voiture à bord de laquelle ils se trouvaient fut bloquée par un groupe de ravisseurs et le chauffeur tué d’une balle dans la tête. Depuis lors, aucun groupe n’a revendiqué l’enlèvement. Autour de ce cas, ont filtré à plusieurs reprises des indiscrétions qui se sont ensuite révélées privées de fondement. Plus de quatre ans après l’enlèvement, aucune nouvelle n’est disponible quant au sort des deux religieux.
Au cours de ces derniers mois, dans un message conjoint, deux Patriarches d’Antioche, le grec orthodoxe Yohanna X et le syro orthodoxe Ignace Ephrem II, avaient invité la communauté internationale à se souvenir des deux métropolites enlevés et à faire des efforts adéquats pour en obtenir la libération. (PA) (Agence Fides 13/09/2017)

vendredi 1 septembre 2017

SYRIE - Déclarations de l’Archevêque syro catholique d’Hassaké Nisibi après la mort d’un membre des « brigades Sutoro » à Qamishli



Hassaké (Agence Fides) – Une fusillade entre miliciens dans la ville de Qamishli, dans le nord-est de la Syrie, a provoqué, le 31 août, la mort de l’un des membres des groupes armés d’autodéfense « Sutoro », souvent présentés par les moyens de communication comme des milices chrétiennes. Le jeune milicien en question a été tué par un jeune de son âge appartenant aux groupes armés kurdes. C’est ce que confirme à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro catholique d’Hassaké Nisibi, ajoutant que l’incident a été déclenché par des questions personnelles et qu’en soirée la situation dans la ville, parsemée de positions de différentes milices, était retournée au calme. « Par rapport à quelques mois en arrière –indique à Fides l’Archevêque syro catholique – les pulsions autonomistes qui animaient certains groupes kurdes semblent être retombées. Des militaires russes de haut rang sont venus dans notre rég ion pour parler avec les chefs de ces groupes kurdes et leur faire savoir qu’en Syrie, il n’y aura jamais de démembrement du territoire pas plus que la proclamation unilatérale d’une zone indépendante kurde. Les russes ont fait comprendre que, sur ce point, ils se sont déjà mis d’accord avec les américains et que pas même les kurdes du PKK, basés en Turquie, ne soutiennent avec conviction le projet de démembrement de la Syrie en vue de la création d’une nation kurde dans l’est de la Syrie. C’est pourquoi certains groupes kurdes se sentent désormais trahis par les forces qui, par le passé, avaient donné l’impression de les soutenir ».
En juillet dernier (voir Fides 14/07/2017), des militants et miliciens dépendant du Parti démocratique kurde (PYD), branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), avaient commencer à concrétiser leurs intentions de créer une zone autonome kurde dans la région syrienne de Jézirah, que les moyens de communication kurdes commençaient déjà à indiquer sous son nom kurde de Rojava. Dans la province syrienne d’Hassaké, le projet, apparentement abandonné, d’instaurer dans la zone, un régime d’administration autonome, avait été poussé jusqu’à la mise en place d’un système de taxation locale visant à subventionner les services publics de la région. (GV) (Agence Fides 01/09/2017)

lundi 17 juillet 2017

Nouvelles de Syrie et du Liban

SYRIE - Commentaire de l’Archevêque maronite d’Alep après l’exécution de la Messe en Ut mineur de W.A. Mozart dans la Cathédrale maronite Saint Elie encore privée de toit
 
Alep (Agence Fides) – La Cathédrale Saint Elie, sise dans le quartier historique d’Alep dénommé Al-Jdayde, est encore privée de son toit, percé par nombre de tirs de mortiers qui l’ont dévasté durant le conflit syrien. C’est cependant en ce lieu que le 11 juillet, plus de mille habitants d’Alep ont assisté, dans les nefs et sur le parvis, à l’exécution de la Messe en Ut mineur de W.A. Mozart de la part de 45 musiciens et 27 choristes de l’Orchestre symphonique de Damas, en compagnie des membres du chœur Naregatsi, animé par les communautés chrétiennes locales. « Cette initiative – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Joseph Tobji, Archevêque d’Alep des Maronites – représente en soi un signal fort, de grand impact symbolique et qui peut être perçu par tous : dans une église dévastée, où tout semblait détruit, la vie refleurit à nouveau et l’on repart. Un orchestre de musiciens musulmans et chrétiens exécute la Messe dans la version composée par un grand génie de l’humanité, une œuvre de foi et d’art qui résonne dans un lieu qui avait été dévasté par la barbarie et par la violence brutale. Le jeu des lumières dans l’église en ruines était lui aussi très suggestif. Beaucoup de gens sont venus et n’ont pas trouvé de place ». Pour permettre à tous les présents de voir le concert, un certain nombre d’écrans ont été placés sur le parvis.
Le concert a été réalisé avec la contribution de l’association française, L'œuvre d'Orient, et a été dirigé par le Père Yeghiche Elias Janji, prêtre arménien catholique et musicologue, qui n’a jamais cessé, même durant la guerre, d’exécuter des concerts dans différentes villes syriennes, et qui avait dirigé cette même Messe de Mozart devant le Pape Benoît XVI. (GV) (Agence Fides 15/07/2017)
 top^ 
 
 
 
LIBAN - Journée des Martyrs des Eglises d’Orient pour l’Eglise maronite le 31 juillet
 
Beyrouth (Agence Fides) – L’Eglise maronite célébrera le 31 juillet prochain la « Journée des Martyrs des Eglises d’Orient » dans le cadre de l’Année du Martyre et des Martyrs proclamée par le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, en tant que thème spécial visant à faire mémoire de ceux qui perdent la vie parce qu’ils portent le nom du Christ. La décision de dédier le dernier jour du mois de juillet à la célébration des Martyrs des Eglises orientales a été confirmée le 14 juillet, à l’occasion de la rencontre entre le Président libanais, Michel Aoun, et un Comité patriarcal, présidé par l’Evêque de Batrun, S.Exc. Mgr Mounir Khaïrallah, reçu par le Chef de l’Etat au Palais présidentiel de Baabda, à Beyrouth. Les membres du Comité patriarcal rencontraient le Président libanais afin de l’inviter officiellement à la rencontre prévue pour le Dimanche 30 juillet au siège patriarcal estival d e Diman, à l’occasion de la présentation de l’Encyclopédie des Martyrs des Eglises d’Orient,{ œuvre du Dr Elias Khalil et un groupe de chercheurs anciens du seminaire patriarcal maronite de Ghazir }
L’Année du Martyre et des Martyrs, proclamée par l’Eglise maronite, a débuté le 9 février dernier, jour de la Fête de Saint Maron, et s’achèvera le 2 mars 2018. (GV) (Agence Fides 15/07/2017)

vendredi 7 juillet 2017

Syrie : les évêques reçus par le président Assad

Une rencontre cordiale et positive, selon Mgr Jeanbart

jeudi 6 juillet 2017

SYRIE - Rencontre entre le Président syrien, le nouveau Patriarche et les Evêques de l’Eglise grecque melkite

SYRIE - Rencontre entre le Président syrien, le nouveau Patriarche et les Evêques de l’Eglise grecque melkite
 
Damas (Agence Fides) – L’Eglise grecque melkite ainsi que les autres Eglises et communautés ecclésiales présentes en Syrie ont joué « un rôle important » au niveau national durant le conflit syrien, en particulier parce qu’elles ont contribué à protéger le sens de l’unité et de l’appartenance nationale face aux tentatives visant à diffuser « des idées extrémistes ». Telle est la reconnaissance qui a été attribuée par le Président syrien, Bachar el-Assad, au nouveau Patriarche d’Antioche des grecs melkites, S.B. Youssef Absi, qu’il a reçu à Damas en compagnie d’une délégation d’Evêques melkites au cours de la journée du 4 juillet. La réception présidentielle a eu lieu dans le cadre des cérémonies d’installation du nouveau Patriarche à son siège de Damas. L’Agence officielle syrienne, SANA, donne la nouvelle de la rencontre en indiquant qu’au cours des colloques a été célébré l’esprit du peuple syrien et la capacità © de ses diverses composantes à résister ensemble à la « guerre terroriste », déterminant les résultats d’un conflit « dont les effets détermineront le sort de tous les peuples de la région ».
S.B. Youssef Absi, 71 ans, a été élu Patriarche d’Antioche des grecs melkites le 21 juin. Né à Damas, il possède également la nationalité américaine. Il est membre de la Société des Missionnaires de Saint Paul, née au XX° siècle au sein de l’Eglise grecque melkite dans le but d’alimenter la vie spirituelle des fidèles surtout au travers de la prédication et de missions populaires. Avant d’être élu Patriarche, il était Archevêque titulaire de Tarse et Vicaire patriarcal à Damas. Avant le conflit syrien, les estimations les plus fiables faisaient état de la présence de quelques 235.000 grecs melkites en Syrie. (GV) (Agence Fides 05/07/2017)

mardi 20 juin 2017

Syrie: «Les femmes donnent le courage d’avancer», affirme Mgr Audo

Le rôle de la femme dans l’éducation à la fraternité

mardi 12 juillet 2016

Mgr Antoine Audo :Témoignage de l’Evêque d’Alep des Chaldéens après les nouveaux bombardements de la ville

ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Evêque d’Alep des Chaldéens après les nouveaux bombardements de la ville
Alep (Agence Fides) – « Nous sommes de nouveau sous les bombes depuis des jours. On ne sait ce qui est sur le point de se produire. Cette nuit également, nous n’avons pu fermer l’œil et ce matin un obus est tombé également dans la rue de notre Cathédrale, provoquant un mort et trois blessés. C’est pour cela également que nous avons décidé de ne pas même rouvrir les bureaux de la Caritas qui étaient demeurés fermés pour quelques jours durant la fête musulmane pour la fin du ramadan ». S.Exc. Mgr Antoine Audo SJ, Evêque chaldéen d’Alep, explique d’une voix calme à l’Agence Fides l’horreur quotidienne qui continue à bouleverser la ville épuisée par cinq années de guerre.
La nouvelle recrudescence de bombes et de tirs de mortier sur les quartiers centraux d’Alep doit être également vue, selon le prélat, comme une réaction aux opérations conduites par l’armée régulière, laquelle a pris le contrôle de ce qu’il est convenu d’appeler la route du château, coupant les liaisons entre les zones occupées par les miliciens rebelles – y compris celles liées à des formations djihadistes - et la Turquie. « Ils lancent une pluie de projectiles pour montrer leur mécontentement mais aussi pour démontrer qu’ils sont dangereux et encore forts » indique Mgr Audo. Outre la peur et le dénombrement des nouvelles victimes, il enregistre également les signes tenaces d’une vie de foi en présence de facteurs qu’il qualifie de « mystérieux et merveilleux paradoxe ». « D’un côté – raconte Mgr Audo – nous sommes tous meurtris par ce qui se passe et de l’autre, beaucoup dans cette condition se rencontrent pour célébrer l es sacrements, pour prier, pour partager un esprit d’espérance et de miséricorde. Je viens d’être appelé par les participants d’une retraite spirituelle organisée dans les montagnes par les membres des Focolari. Y ont participé 200 personnes et dix prêtres. Ils m’en ont parlé comme d’une expérience de conversion spirituelle et, à partir de jeudi prochain, nous nous rencontrerons à Tartous avec 175 opérateurs et bénévoles de la Caritas provenant de toute la Syrie pour quelques jours de formation et de rencontres. Il s’agit d’un paradoxe mystérieux et merveilleux : d’une part se trouve la désolation de la guerre et de l’autre la consolation de Dieu ». (GV) (Agence Fides 11/07/2016)

Mgr Antoine Audo :Témoignage de l’Evêque d’Alep des Chaldéens après les nouveaux bombardements de la ville

ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Evêque d’Alep des Chaldéens après les nouveaux bombardements de la ville
Alep (Agence Fides) – « Nous sommes de nouveau sous les bombes depuis des jours. On ne sait ce qui est sur le point de se produire. Cette nuit également, nous n’avons pu fermer l’œil et ce matin un obus est tombé également dans la rue de notre Cathédrale, provoquant un mort et trois blessés. C’est pour cela également que nous avons décidé de ne pas même rouvrir les bureaux de la Caritas qui étaient demeurés fermés pour quelques jours durant la fête musulmane pour la fin du ramadan ». S.Exc. Mgr Antoine Audo SJ, Evêque chaldéen d’Alep, explique d’une voix calme à l’Agence Fides l’horreur quotidienne qui continue à bouleverser la ville épuisée par cinq années de guerre.
La nouvelle recrudescence de bombes et de tirs de mortier sur les quartiers centraux d’Alep doit être également vue, selon le prélat, comme une réaction aux opérations conduites par l’armée régulière, laquelle a pris le contrôle de ce qu’il est convenu d’appeler la route du château, coupant les liaisons entre les zones occupées par les miliciens rebelles – y compris celles liées à des formations djihadistes - et la Turquie. « Ils lancent une pluie de projectiles pour montrer leur mécontentement mais aussi pour démontrer qu’ils sont dangereux et encore forts » indique Mgr Audo. Outre la peur et le dénombrement des nouvelles victimes, il enregistre également les signes tenaces d’une vie de foi en présence de facteurs qu’il qualifie de « mystérieux et merveilleux paradoxe ». « D’un côté – raconte Mgr Audo – nous sommes tous meurtris par ce qui se passe et de l’autre, beaucoup dans cette condition se rencontrent pour célébrer l es sacrements, pour prier, pour partager un esprit d’espérance et de miséricorde. Je viens d’être appelé par les participants d’une retraite spirituelle organisée dans les montagnes par les membres des Focolari. Y ont participé 200 personnes et dix prêtres. Ils m’en ont parlé comme d’une expérience de conversion spirituelle et, à partir de jeudi prochain, nous nous rencontrerons à Tartous avec 175 opérateurs et bénévoles de la Caritas provenant de toute la Syrie pour quelques jours de formation et de rencontres. Il s’agit d’un paradoxe mystérieux et merveilleux : d’une part se trouve la désolation de la guerre et de l’autre la consolation de Dieu ». (GV) (Agence Fides 11/07/2016)

mercredi 18 mai 2016

Les Syriens chrétiens face au risque de la marginalisation

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-Syriens-chretiens-face-au-risque-de-la-marginalisation-2016-05-18-1200761063

Les Syriens chrétiens face au risque de la marginalisation


samedi 14 mai 2016

Info - L’État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d’Irak et de Syrie - Riposte-catholiqueRiposte-catholique

Info - L'État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d'Irak et de Syrie - Riposte-catholiqueRiposte-catholique
Un article synthétique du Christian Times, édité à New York, sur les risques de disparition des chrétiens du Proche Orient
http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/eglise-universelle/info-letat-islamique-veut-faire-disparaitre-chretiens-dirak-de-syrie


Info – L'État Islamique veut faire disparaître les chrétiens d'Irak et de Syrie

france2-chiffres-chiffres-chretiens-irak
Download PDF
Un article synthétique du Christian Times, édité à New York, sur les risques de disparition des chrétiens du Proche Orient…
Les chrétiens d'Irak et de Syrie risquent de disparaître du fait des actions génocidaires que l'État Islamique en Irak et en Syrie (EIIS) leur fait subir. On a signalé que beaucoup d'églises en Syrie et en Irak ont été détruites par le groupe extrémiste musulman. Des millions de fidèles ont été contraints à quitter leurs foyers et ceux qui ne l'ont pas pu ont été tués. Beaucoup de ces églises existaient déjà voici plus de mille ans. Comme l'a souligné Juliana Taimoorazy, directrice générale et fondatrice de l'Iraqi Christian Relief Council, dans un entretien au National Catholic Register,
« en tant que chrétiens d'Orient nous avons beaucoup apporté au christianisme, et en tant que peuple assyrien nous avons beaucoup apporté à l'humanité. Notre histoire remonte à 6 700 ans, et nous avons fondé, entre autres choses, la première bibliothèque au monde. »
L'Église catholique fait partie des groupes religieux qui condamnent l'exode imposé à beaucoup de communautés chrétiennes. […] Le cardinal Timothy Dolan de New York a déclaré, selon le Christian Post, que […] l'on s'inquiète aujourd'hui pour la survie [de ces chrétiens d'Orient]. Cependant, des dirigeants catholiques, comme l'évêque Yousif Habash de l'éparchie syriaque catholique de Notre-Dame-de-la-Délivrance dans le New Jersey, estiment que, même si l'EIIS peut tout prendre aux chrétiens, il y a une chose qu'il ne pourra jamais leur enlever : c'est leur foi. […]
Taimoorazy pense aussi qu'après la question de leur survie, viendra aussi pour eux la nécessité […] de la reconstruction. Le Père Douglas al-Bazi, un prêtre qui a fait l'expérience de la fureur de l'EIIS, a averti l'opinion des dangers à venir, en déclarant […] que le mot "génocide" était une litote. L'État Islamique ne se contente pas de mitonner un événement ponctuel. Il veut changer le cours de l'Histoire en balayant tout un peuple.
Source : The Christian Times – © CH pour la traduction.
Source Christianophobie hebdo
Abonnez-vous et recevez les 4 premiers numéros gratuitement


JTK