OLJ du 19-11-2016
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a rejeté hier sur les médias la responsabilité de la polémique qui l'a opposé au vice-président du Conseil supérieur chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan, avec qui sa relation est « excellente ».
Mgr Raï a pris l'avion hier soir pour Rome, où il doit prendre part à la célébration de la messe dans la basilique Saint-Pierre aux côtés du pape François, avant de se rendre en France pour une tournée dans les villes de Marseille et de Lyon. Le président de la République, Michel Aoun, a dépêché le ministre Sejaan Azzi pour le représenter à l'Aéroport international de Beyrouth. Les deux hommes ont passé en revue, avant le départ du patriarche, une troupe des Forces de sécurité intérieure.
« La dignité nationale est revenue », a commenté Mgr Raï face au symbole constitué par le nouveau portrait du président Aoun, trônant dans le salon d'honneur de l'AIB, et à la présence d'un représentant du chef de l'État pour l'accompagner avant son départ. « Nous avons un président de la République, ce qui veut dire que ce corps a de nouveau une tête et que nous avons de nouveau une présence en tant qu'entité. La joie que cela procure a gagné tous les Libanais, ainsi que les non-Libanais et tous les États », a-t-il indiqué. « Durant la période de vide, tous les pays réclamaient aux Libanais et à la Chambre d'élire un président de la République. C'est donc une joie pour tout le monde et une occasion pour Mgr Grégoire III Lahham et moi d'adresser un grand salut au président Michel Aoun, à travers le ministre Sejaan Azzi (...) », a noté le prélat maronite. « Cela prouve l'étendue de la relation entre Bkerké et Baabda, entre le patriarche et le président de la République, qui forment une unité complète (...) », a-t-il noté.
Rappelant que « le Liban est le pays-message du vivre-ensemble », selon la formule du pape Jean-Paul II, Mgr Raï a mis en exergue sa volonté d'aider, avec les patriarches et les évêques catholiques, le nouveau président à raffermir l'unité et la réconciliation nationales. Et, concernant le fait de savoir si sa visite au Vatican entend paver la voie à celle du président Aoun, le patriarche maronite a précisé qu'il fallait au préalable qu'un nouveau gouvernement soit formé et un nouvel ambassadeur au Saint-Siège désigné – le mandat de l'ambassadeur actuel, Georges Khoury, ayant pris fin jeudi. « Le Vatican ne reçoit pas un chef de l'État qui n'a pas d'ambassadeur accrédité auprès de lui », a-t-il précisé. Aussi, Mgr Raï a-t-il appelé le président Aoun et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, à former le nouveau cabinet dans les plus brefs délais pour que le président puisse se rendre au Vatican et inviter le pape François à venir au Liban.
Mgr Raï a pris l'avion hier soir pour Rome, où il doit prendre part à la célébration de la messe dans la basilique Saint-Pierre aux côtés du pape François, avant de se rendre en France pour une tournée dans les villes de Marseille et de Lyon. Le président de la République, Michel Aoun, a dépêché le ministre Sejaan Azzi pour le représenter à l'Aéroport international de Beyrouth. Les deux hommes ont passé en revue, avant le départ du patriarche, une troupe des Forces de sécurité intérieure.
« La dignité nationale est revenue », a commenté Mgr Raï face au symbole constitué par le nouveau portrait du président Aoun, trônant dans le salon d'honneur de l'AIB, et à la présence d'un représentant du chef de l'État pour l'accompagner avant son départ. « Nous avons un président de la République, ce qui veut dire que ce corps a de nouveau une tête et que nous avons de nouveau une présence en tant qu'entité. La joie que cela procure a gagné tous les Libanais, ainsi que les non-Libanais et tous les États », a-t-il indiqué. « Durant la période de vide, tous les pays réclamaient aux Libanais et à la Chambre d'élire un président de la République. C'est donc une joie pour tout le monde et une occasion pour Mgr Grégoire III Lahham et moi d'adresser un grand salut au président Michel Aoun, à travers le ministre Sejaan Azzi (...) », a noté le prélat maronite. « Cela prouve l'étendue de la relation entre Bkerké et Baabda, entre le patriarche et le président de la République, qui forment une unité complète (...) », a-t-il noté.
Rappelant que « le Liban est le pays-message du vivre-ensemble », selon la formule du pape Jean-Paul II, Mgr Raï a mis en exergue sa volonté d'aider, avec les patriarches et les évêques catholiques, le nouveau président à raffermir l'unité et la réconciliation nationales. Et, concernant le fait de savoir si sa visite au Vatican entend paver la voie à celle du président Aoun, le patriarche maronite a précisé qu'il fallait au préalable qu'un nouveau gouvernement soit formé et un nouvel ambassadeur au Saint-Siège désigné – le mandat de l'ambassadeur actuel, Georges Khoury, ayant pris fin jeudi. « Le Vatican ne reçoit pas un chef de l'État qui n'a pas d'ambassadeur accrédité auprès de lui », a-t-il précisé. Aussi, Mgr Raï a-t-il appelé le président Aoun et le Premier ministre désigné, Saad Hariri, à former le nouveau cabinet dans les plus brefs délais pour que le président puisse se rendre au Vatican et inviter le pape François à venir au Liban.
Relation « excellente »...
Au sujet de sa rencontre avec le général Aoun, hier, Mgr Raï a dit : « Le président de la République m'a parlé de quelques difficultés. Nous avions fait une avancée, et puis nous revoilà soudain en pleine régression. Nous souhaitons que tous les blocs politiques et parlementaires concernés facilitent cette mission pour le bien du Liban et des Libanais. »
« Tout le monde souhaite l'annonce du nouveau cabinet au plus vite. Nous allons continuer à espérer jusqu'à ce que la joie soit complète », a-t-il noté, en souhaitant que le cabinet soit fin prêt pour l'Indépendance et que chaque partie s'abstienne de poser des veto et cesse de s'accaparer des portefeuilles.
Faut-il apaiser le climat local après les propos du président de la Chambre, Nabih Berry, et du cheikh Abdel Amir Kabalan ? À cette question, Mgr Raï a répondu en rigolant : « Il n'y a pas besoin. Notre relation avec le président Berry est excellente et nous sommes en contact. Et il en est de même avec le cheikh Kabalan. Les médias créent de gros problèmes et cela est déplorable, dans la mesure où il n'y a pas de quoi », a-t-il dit, soulignant qu'« une seule phrase avait été tirée de son contexte par la presse » lors de la réunion des patriarches et des évêques avec le chef de l'État, jeudi, ce qui a « provoqué des réactions et effacé toutes les belles phrases prononcées sur l'unité du Liban ».
Il a toutefois précisé qu'il n'avait pas contacté le président du Parlement ces deux derniers jours, mais qu'il était disposé à le faire, sans problèmes.
Le patriarche maronite a enfin insisté sur sa volonté d'organiser un sommet spirituel rassembleur à Bkerké à son retour.
http://www.lorientlejour.com/article/1019268/-cest-la-faute-aux-medias-clame-le-patriarche-maronite.htmlAu sujet de sa rencontre avec le général Aoun, hier, Mgr Raï a dit : « Le président de la République m'a parlé de quelques difficultés. Nous avions fait une avancée, et puis nous revoilà soudain en pleine régression. Nous souhaitons que tous les blocs politiques et parlementaires concernés facilitent cette mission pour le bien du Liban et des Libanais. »
« Tout le monde souhaite l'annonce du nouveau cabinet au plus vite. Nous allons continuer à espérer jusqu'à ce que la joie soit complète », a-t-il noté, en souhaitant que le cabinet soit fin prêt pour l'Indépendance et que chaque partie s'abstienne de poser des veto et cesse de s'accaparer des portefeuilles.
Faut-il apaiser le climat local après les propos du président de la Chambre, Nabih Berry, et du cheikh Abdel Amir Kabalan ? À cette question, Mgr Raï a répondu en rigolant : « Il n'y a pas besoin. Notre relation avec le président Berry est excellente et nous sommes en contact. Et il en est de même avec le cheikh Kabalan. Les médias créent de gros problèmes et cela est déplorable, dans la mesure où il n'y a pas de quoi », a-t-il dit, soulignant qu'« une seule phrase avait été tirée de son contexte par la presse » lors de la réunion des patriarches et des évêques avec le chef de l'État, jeudi, ce qui a « provoqué des réactions et effacé toutes les belles phrases prononcées sur l'unité du Liban ».
Il a toutefois précisé qu'il n'avait pas contacté le président du Parlement ces deux derniers jours, mais qu'il était disposé à le faire, sans problèmes.
Le patriarche maronite a enfin insisté sur sa volonté d'organiser un sommet spirituel rassembleur à Bkerké à son retour.