https://fr.zenit.org/articles/liban-le-pape-recoit-le-patriarche-maronite-le-card-bechara-boutros-rai/
Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
vendredi 24 novembre 2017
https://fr.zenit.org/articles/liban-le-pape-recoit-le-patriarche-maronite-le-card-bechara-boutros-rai/
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samedi 25 juin 2016
À Erevan, le pape François dénonce explicitement le génocide arménien
La Croix, le 24/06/2016
À son arrivée à Erevan, vendredi 24 juin, et devant les autorités civiles arméniennes et le Corps diplomatique, le pape François est sorti de son texte pour dénoncer explicitement le génocide arménien, à la surprise générale.
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/A-Erevan-le-pape-Francois-denonce-explicitement-le-genocide-armenien-2016-06-24-1200771303?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160624&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=213177&PMID=bb494601670887f92d5d4c8bfcd0ef06
mercredi 5 juin 2013
Le pape François s’engage aux côtés des victimes de la guerre en Syrie
Au cours du Synode d’octobre 2012 sur la nouvelle évangélisation, une délégation cardinalice avait tenté de se rendre à Damas. Devant les risques d’instrumentalisation, soulignés par la secrétairerie d’État, le projet ne s’était finalement pas concrétisé. En lieu et place, le cardinal guinéen Robert Sarah, président du Conseil pontifical « Cor unum », s’était rendu aux confins libano-syriens pour manifester aux civils victimes du conflit la solidarité du pape et de tous les catholiques.
Plus récemment, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, vient de sillonner la région durant deux semaines. Une visite pastorale aux accents diplomatiques souvent internes à l’Église. Comme l’admet Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, « il y a des chrétiens de part et d’autre, et Rome tente d’aider les évêques à ne pas se positionner sur le plan politique mais spirituel, sauf en présence de violences inadmissibles ».
En toile de fond, le Saint-Siège est conscient que ce nouvel épisode de l’affrontement multiséculaire entre musulmans chiites et sunnites risque de perturber les fragiles équilibres démographiques et politiques de la région, secouée par la croissance fulgurante du nombre des centaines de milliers de réfugiés désormais hors de Syrie. L’hémorragie des chrétiens d’Orient s’en trouve accélérée.
Quels sont les fondements de la position du Saint-Siège ?
Ils ont été affirmés à maintes reprises, notamment depuis le Synode sur le Moyen-Orient en octobre 2010 : tout faire pour maintenir le dialogue entre les factions, lutter pour l’égalité des statuts de tous les citoyens dans la construction des futures démocraties moyen-orientales, et appuyer le maintien sur place des communautés chrétiennes « là où elles ont été plantées ».
Joseph Farah, président de Caritas Moyen-Orient, présent à Rome pour la réunion de coordination des organisations caritatives catholiques intervenant en Syrie et alentour, se félicite de la position du Saint-Siège, dont il souligne la « prudence positive » : « Le Saint-Siège ne prend pas position. Il défend les droits de l’homme, condamne toutes les exactions, en étant conscient que l’orchestre des chrétiens du Moyen-Orient n’est pas toujours sans cacophonie. »
Quel est l’accent particulier porté par le pape François ?
C’est sur un ton très personnel que le pape François a choisi, mercredi 5 juin, de s’engager pour la paix en Syrie (lire ci-dessous). S’adressant aux organisations humanitaires catholiques engagées en Syrie et dans les pays voisins (qui coordonnent plus de 25 millions d’euros d’aide à destination de 450 000 personnes), il a situé son action dans la continuité de la diplomatie vaticane, rappelant les nombreux appels de son prédécesseur « pour que se taisent les armes et parvenir à une réconciliation en profondeur ». Lui-même, le jour de Pâques, il avait demandé la paix « pour la Syrie bien-aimée ».
Pour la diplomatie vaticane, un tel engagement ne peut qu’être prudent. Nulle trace, dans l’appel du pape, des deux évêques orthodoxes enlevés depuis le 23 avril, ni aucune désignation des exactions commises soit par le régime, soit par les opposants. Le Vatican a été échaudé par certaines prises de position des Églises orientales catholiques locales en faveur du régime du président Assad, qui avait stabilisé en leur faveur un régime juridique et financier sans équivalent dans la région, aussi bien que par des ralliements explicites d’autres responsables catholiques aux forces d’opposition syrienne. Le Saint-Siège se tient donc sur une ligne de crête, décrite par Mgr Giovanni Pietro Dal Toso, secrétaire du Conseil pontifical « Cor Unum » : « Soutenir et coordonner les aides humanitaires, et manifester la présence du pape aux côtés de la population, pour qu’elle ne se sente pas abandonnée. » « Nous n’avons pas d’avis politique. Le salut de tous sera dans le dialogue », confirme Joseph Farah au nom des Caritas du Moyen-Orient. Obtenir l’arrêt des combats, prendre en compte le sort des réfugiés, faciliter l’accès des organisations humanitaires et l’ouverture sans préalable de négociations, sont considérés à Rome comme les piliers indispensables à la construction d’un avenir pour tous en Syrie.
FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-s-engage-aux-cotes-des-victimes-de-la-guerre-en-Syrie-2013-06-05-969337
RENFORCER L'AIDE AUX VICTIMES DU CONFLIT SYRIEN
Cité du Vatican, 5 juin 2013 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les participants à une réunion de coordination par le Conseil pontifical Cor Unum des organismes caritatifs catholiques impliqués par la crise syrienne et ses conséquences régionales. Remerciant ses hôtes de toute l'activité humanitaire qu'ils déploient pour venir en aide aux populations victimes du conflit, il a rappelé avoir encouragé Cor Unum à promouvoir cette réunion. Après avoir remercié le Cardinal Robert Sarah, il a souhaité la bienvenue aux participants venus du Proche Orient, en particulier à ceux qui représentent l'Eglise en Syrie.
"La préoccupation du Saint-Siège pour la crise syrienne, et plus particulièrement pour la population, souvent sans défense, qui souffre des conséquences du conflit, est bien connue. Benoît XVI a maintes fois demandé que se taisent les armes et que l'on puisse trouver une solution dans le dialogue, pour parvenir à une réconciliation en profondeur entre les parties". En novembre dernier, il avait envoyé le Cardinal Sarah dans la région pour demander qu'on "n'épargne aucun effort dans la recherche de la paix, et avait manifesté sa paternelle sollicitude par un don auquel avaient contribué les pères synodaux. A moi aussi, le sort de la population syrienne me tient particulièrement à cœur. Le jour de Pâques j'ai appelé à la paix pour une population syrienne blessée par le conflit, et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé! Combien de souffrances devront encore lui être infligées avant qu'on réussisse à trouver une solution politique à la crise? Devant la persistance des violences et des abus, je renouvelle avec force mon appel à la paix. Ces dernières semaines, la communauté internationale a confirmé son intention de promouvoir des initiatives concrètes pour engager un dialogue fructueux dans le but de mettre fin à la guerre. Ce sont des tentatives qui doivent être soutenues et dont on espère qu'elles pourront conduire à la paix. L'Eglise se sent appelée à donner un témoignage humble, mais concret et efficace, de la charité qu'elle a reçu du Christ, Bon Samaritain. Nous savons que là où une personne souffr e, là le Christ est présent. Vraiment, nous ne pouvons pas reculer face à des situations de grande souffrance. Votre présence à la réunion de coordination manifeste votre volonté de poursuivre une précieuse assistance humanitaire, en Syrie et dans les pays voisins qui, généreusement, accueillent qui fuie les combats. Que votre action soit ponctuelle et coordonnée, expression de cette communion qui est en elle-même témoignage, comme l'a suggéré le récent synode. A la communauté internationale, à côté de la recherche d'une solution négociée du conflit, je demande de favoriser l'aide humanitaire aux personnes déplacées et aux réfugiés syriens, en recherchant en premier lieu le bien de la personne et la sauvegarde de sa dignité".
Puis le Pape a souligné combien l'action des agences de charité catholiques est extrêmement significative: "Aider la population syrienne, au-delà des appartenances ethniques et religieuses, est le moyen le plus direct pour contribuer à la pacification et à l'édification d'une société ouverte à ses diverses composantes. L'effort du Saint-Siège tend également à construire un avenir de paix pour la Syrie, dans laquelle tous puissent vivre librement et s'exprimer dans leur particularité. Ma pensée va également aux communautés chrétiennes qui vivent en Syrie et dans toute la région. L'Eglise soutient ceux de ses membres qui sont aujourd'hui particulièrement en difficulté. Ceux-ci ont la grande tâche de continuer à rendre présent le christianisme dans cette région où il est né. Et c'est l'un de nos engagements de favoriser la permanence de ce témoignage. La participation de toute la communauté chrétienne à cette grande œuvre d'assistance et d'aide est une exigence du moment présent. Je vous remercie encore pour cette initiative et j'invoque sur chacun de vous la bénédiction divine. Celle-ci s'étend en particulier aux fidèles qui vivent en Syrie, et à tous les syriens contraints d'abandonner leur pays à cause de la guerre. Quant à vous, soyez l'instrument pour dire à ces peuples que le Pape les accompagne et leur est proche. L'Eglise ne les abandonne pas!".
mardi 4 juin 2013
APPELS DU PAPE pour la paix en Syrie
dimanche 2 juin 2013
À l’Angélus, le pape réclame la paix en Syrie et « la libération » des otages
Tout en déplorant ces faits, il a exprimé sa solidarité et dit prier pour les personnes enlevées et leurs familles. « Je fais appel à l’humanité des ravisseurs afin qu’ils libèrent les victimes », a-t-il précisé alors qu’on est toujours sans nouvelles de Mgr Yohanna Ibrahim, évêque syrien-orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos Yaziji, évêque grec-orthodoxe de la ville, kidnappés fin avril à Kafar Dael, près d’Alep, de retour de la frontière turque où ils s’étaient rendus pour négocier la libération du P. Michael Kayyal et du P. Maher Mahfouz, enlevés le 9 février.
Dans le monde, a poursuivi le pape « il y a tellement de situations de conflit, mais il y a aussi de nombreux signes d’espérance. (…) Je voudrais encourager les récents pas accomplis, dans différents pays d’Amérique latine, vers la réconciliation et la paix. (…) Accompagnons-les de nos prières. »
lire aussi:
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« A Damas, on s’adapte à la mort qui pleut »
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lundi 22 avril 2013
Entretien du pape François et du patriarche Gregorios III
ROME, 20 avril 2013 (Zenit.org) -
Patriarcat grec-melkite catholique
d'Antioche et de tout l'Orient
d'Alexandrie et de Jérusalem
Premier entretien du Pape François et du Patriarche Gregorios III
Gregorios III : « Apporter la paix et ancrer les Chrétiens sur leurs terres, témoins de Foi et d'Espérance »
« Nous sommes venus vous apporter l'hommage affectueux de notre Eglise grecque-mekite catholique et de ce Proche-Orient sanglant dont les peuples vivent un chemin de croix continu. Pour tous nous demandons votre prière constante »
C'est par ces mots qu'a débuté, le 18 avril dernier, le long entretien en tête-à-tête entre S.B. Gregorios III, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem et le pape François qui recevait, pour la première fois depuis son élection le patriarche.
Gregorios III était accompagné des Archimandrites T.R.P. Mtanios Haddad et T.R.P. Sleiman Abou Zeid. Après les présentations d'usage, le Saint-Père et le patriarche se sont isolés pour un entretien d'une demi-heure au cours duquel de très nombreux sujets ont été abordés et de nombreuses questions soulevées.
Sa Béatitude a « remercié le pape François pour ses appels réitérés à la paix au Proche-Orient et tout particulièrement en Syrie » comme il a souhaité que le Saint-Père « prenne l'initiative pour trouver le chemin qui mène à la paix sur des bases solides. Car cette situation de crise risque de fragiliser encore plus la stabilité régionale et la paix dans le monde comme la présence chrétienne en Orient, singulièrement en Terre-Sainte. »
Pour faire face à la crise en Syrie, Gregorios III, a demandé au Saint-Père de « réunir autour de lui les pasteurs de l'Eglise de Syrie pour trouver ensemble les moyens de d'apporter la paix et d'ancrer les Chrétiens sur leurs terres pour qu'ils soient pour tous des témoins de Foi et d'Espérance. »
Le Patriarche a aussi exprimé l'espoir de voir le Pape François réunir autour de lui – et de manière régulière – les patriarches des Eglises catholiques d'Orient « pour renforcer et soutenir toutes les initiatives pour la paix, encourager l'œcuménisme et le dialogue islamo-chrétien… »
Gregorios III a invité le Saint-Père à se rendre au Proche-Orient qui « a besoin de la présence du Pape et de sa bénédiction » rappelant combien « le Pape François connaît bien cette région et ses problèmes à travers sa profonde connaissance de sa diaspora en Argentine et tout particulièrement dans son ancien diocèse de Buenos-Aires. »
Le patriarche a annoncé la prochaine visite du Saint-Synode de l'Eglise grecque-melkite catholique au Saint-Père dont cet entretien n'était que le prélude
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