Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 26 octobre 2011

Les révolutions arabes profitent aux partis islamiques

Les révolutions arabes profitent aux partis islamiques
Le parti Ennahda tunisien est crédité de 40 % des voix aux législatives de dimanche 23 octobre.
Militants du parti Ennahda lors d’un meeting, à Ben Arous, le 21 octobre. Le p...
(LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Militants du parti Ennahda lors d’un meeting, à Ben Arous, le 21 octobre. Le parti islamiste aurait recueilli près de 40 % des voix aux élections tunisiennes.

La Libye veut instaurer la charia.
Les frères musulmans égyptiens devraient fortement progresser.
Avec cet article
Les dictatures arabes éliminées en Tunisie, Égypte et Libye, donneront-elles naissance à des sociétés dominées par les mouvements religieux islamiques ? C’est la crainte de l’Occident alors qu’en Tunisie comme en Égypte ces partis, les mieux structurés, pourraient remporter les premières élections. Il est peu probable que la disparition d’une dictature entraîne automatiquement la mise en place d’une démocratie libérale, comme Washington l’espérait pour l’Irak.

Tunisie : victoire annoncée pour Ennahda

 « Il faut avoir confiance dans les Tunisiens » . Yadh Ben Achour, le président de la haute instance de la réforme politique qui a achevé sa mission avant les élections dimanche 23 octobre, veut rassurer face au raz de marée islamiste annoncé dans les urnes. Le parti Ennahda (« renaissance ») était crédité le 24 octobre à lui seul de 40 % des voix et 60 à 65 des 217 sièges de l’assemblée constituante, les résultats officiels devant être connus dans la journée.
Arrivé en tête dans 24 des 27 circonscriptions du pays, le parti islamo-conservateur a d’autant plus la majorité à portée de main que le parti qui s’opposait frontalement à lui, le parti démocrate progressiste (PDP) ne devrait arriver qu’en quatrième position avec quelque 10 % des voix. Le PDP a pris, lundi 24 octobre, acte de sa défaite et annoncé se ranger dans l’opposition. Le projet de coalition des « modernistes » pour marginaliser Ennahda a été ainsi tué dans les urnes. Et Ennahda se trouve quasi maître du jeu pour choisir un président, former un gouvernement et rédiger une constitution.
« Il faut coopérer avec Ennahda, et je vous assure que s’il y a des débordements, les Tunisiens ne se laisseront pas faire », affirme en irréductible optimiste Yadh Ben Achour. À ses yeux, il ne peut y avoir d’hiver islamiste avec une population que l’on dit centriste dans l’âme. Faiza, styliste, qui a voté pour Ennahda ne dit rien d’autre : « Il n’a pas carte blanche. S’il ne tient pas parole, je serai la première à voter contre la prochaine fois », avertit-elle.
 Le parti le plus crédible
Mais pour l’heure, elle estime qu’Ennahda est le mieux placé pour « sauver la Tunisie. On veut nous enfermer dans la question du voile, mais ce n’est pas le problème, les vrais problèmes, ce sont le chômage et la liberté ».
Vierge de toute compromission avec l’ancien régime qui a persécuté, pourchassé et emprisonné ses militants, Ennahda est apparu le parti le plus crédible et le plus proche de la population, notamment en œuvrant tel l’État providence auprès de la population défavorisée. « C’est un vote de sanction, un vote contre le passé, analyse le juriste et universitaire Kais Saied. Les Tunisiens ont dû se prononcer par rapport à un débat bipolarisé entre les islamistes et les modernistes ». Or les modernistes étaient éclatés en plusieurs partis et listes indépendantes, quand Ennahda ne faisait qu’un bloc.
Le parti islamiste a lui-même conscience du séisme qu’il vient de provoquer dans le pays. « Il nous faut lancer des messages rassurants », admet Samir Dilou, membre de son bureau politique, surpris par l’ampleur du succès. « Il nous faut former une majorité et rédiger une constitution à l’image du peuple tunisien, ouvert, modéré et tolérant », promet-il.
 « Un parti civil moderniste » ? 
« Un parti civil moderniste ». C’est ce que plaidait Souad Abderrahim, tête de liste d’Ennahda à Tunis, vendredi 21 octobre lors du dernier grand meeting du parti dans la banlieue de la capitale. « Il est temps de mettre fin à la phobie instrumentalisée par les autres partis », martelait la candidate, tête nue, gage de modernité du parti.
Kais Saied estime cependant que le parti est loin d’avoir clarifié ses positions, ni éclairé sur l’origine de ses financements. « Ses dirigeants se prononcent parfois en leur nom personnel, parfois au nom du parti et ménagent ainsi un électorat ouvert et une frange de la base plus radicale », souligne-t-il. Une manière douce d’évoquer le double langage du parti que dénoncent ses opposants.
Dernier épisode en date : Ennahda s’est bien gardé de condamner la violence après que des Salafistes ont saccagé le 14 octobre dernier le domicile du directeur de la chaîne Nessma TV qui avait diffusé le film Persepolis .

Libye : une législation fondée sur la charia

Agnès ROTIVEL ET MARIE VERDIER (A TUNIS)