Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 31 octobre 2014

Présidentielle : "Ils attendent que les États leur donnent le mot de passe", accuse Raï - L'Orient-Le Jour

Présidentielle : "Ils attendent que les États leur donnent le mot de passe", accuse Raï - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/893904/presidentielle-ils-attendent-que-les-etats-leur-donnent-le-mot-de-passe-accuse-rai.html
31/10/2014-Présidentielle : "Ils attendent que les États leur donnent le mot de passe", accuse Raï

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a accusé vendredi les partis politiques libanais de ne pas vouloir élire un président de la République dans l'attente d'un "signe extérieur", rapporte la chaîne LBCI.

"Ils n'élisent pas un chef de l'État parce qu'ils attendent que les États leur donnent le mot de passe", a déclaré Mgr Raï en déplacement en Australie. "Ils ne veulent pas de président, cela signifie qu'ils ne veulent ni d'une Constitution ni des institutions", a-t-il ajouté.

La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le chef du législatif Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le mercredi 23 avril. Celle-ci n'a pas débouché sur l'élection d'un nouveau président, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum. Une nouvelle séance est prévue le 19 novembre.

Mgr Raï a en outre réitéré son refus de la tripartition. "Le pacte dit non à l'Orient non à l'Occident oui à la neutralité", a-t-il affirmé.



Envoyé de mon Ipad 

Raï : Les politiciens sont des « vendus » - L'Orient-Le Jour

Raï : Les politiciens sont des « vendus » - L'Orient-Le Jour
31/10/2014-Raï : Les politiciens sont des « vendus »

Depuis l'Australie où il poursuit sa visite, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, s'en est pris à nouveau hier à la classe politique libanaise dans son ensemble de manière assez indistincte.
Après avoir menacé du « bâton » les députés boycotteurs de présidentielle, la veille, le patriarche, qui a regagné hier Sydney après un passage à Adélaïde, la capitale de l'État de l'Australie méridionale, a traité les hommes politiques libanais de « vendus ».
Le chef de l'Église maronite s'exprimait lors d'un déjeuner à bord d'un bateau dans la baie de Sydney, à l'occasion de l'inauguration des activités de la Fondation maronite dans le monde pour le développement global.
« Six milliards de dollars : c'est le prix des positions politiques au Liban. Ce qui, dans le passé, était versé aux milices l'est aujourd'hui aux politiciens. Nous connaissons tous l'affaire. Le pays s'en va parce qu'il a été vendu. Et celui qui se vend lui-même n'hésite pas à vendre son peuple et son pays. C'est cela notre drame politique à l'heure actuelle. C'est notre réalité amère », a lancé Mgr Raï.
Et le patriarche d'ajouter : « Nous sommes arrivés au bord du précipice. Nous voyons les institutions qui régressent, le palais présidentiel bouclé, la Chambre qui depuis sept mois n'élit pas de président (...) Nous prorogeons le mandat de la Chambre et ce n'est pas grave. Les gens quittent le pays, ce n'est pas grave non plus. L'Onu parle du tiers du peuple libanais sous le seuil de pauvreté et ce n'est toujours pas grave (...). Nous sommes face à une grave crise (...) L'être humain n'a plus de valeur. On ne peut plus regarder ce pays en train d'être vendu aussi bon marché. »



Envoyé de mon Ipad 

AFRIQUE/EGYPTE - Prise de position du Patriarche copte orthodoxe en matière de pèlerinages à Jérusalem



Envoyé de mon Ipad 
Moscou (Agence Fides) – La position de l'Eglise copte orthodoxe à propos des pèlerinages de fidèles égyptiens à Jérusalem « demeure inchangée » par rapport à ce qui avait été établi par le précédent Patriarche, Shenuda III. L'indication de ne pas visiter la Cité Sainte demeure donc en vigueur et ne cessera que lorsque pourront entrer librement à Jérusalem également les « frères musulmans » de la nation égyptienne. C'est ainsi que s'est exprimé le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II dans le cadre d'une réception offerte en son honneur le 30 octobre au soir à l'Ambassade d'Egypte à Moscou, à l'occasion de la visite que le Patriarche effectue actuellement en Russie.

Ainsi que l'indiquent des sources égyptiennes consultées par l'Agence Fides, Tawadros II a également fait part, à cette même occasion, de sa satisfaction s'agissant du réseau de contacts et de collaborations croissantes entre les Eglises présentes en Egypte et l'Université sunnite d'Al-Azar.
Au cours des années de la radicalisation du conflit israélo-arabe, le Patriarche copte orthodoxe Shenuda III (1923-2012) avait interdit aux fidèles de son Eglise de se rendre en pèlerinage dans l'Etat hébreu, sa position n'ayant pas changé même après la normalisation des rapports entre l'Egypte et Israël. Aujourd'hui encore, l'interdiction n'a pas été formellement levée par le Patriarche Tawadros II, même si nombreux sont ceux qui en soulignent le caractère anachronique, dans le cadre des rapports existant entre les deux nations limitrophes. En avril dernier, un groupe de chrétiens égyptiens s'était cependant rendu en pèlerinage à Jérusalem, visitant les Lieux Saints (voir Fides 12/04/2014).
Les rapports entre Israël et l'Eglise copte orthodoxe sont par ailleurs compliqués par le choix de l'administration israélienne de continuer à tolérer l'occupation de chapelles et de lieux coptes de Jérusalem de la part de moines de l'Eglise orthodoxe éthiopienne, unie pendant des siècles à l'Eglise copte orthodoxe mais devenue autocéphale en 1959.
Le 29 octobre, au cours de sa visite en Russie – la première d'un Patriarche copte orthodoxe – Tawadros II a rencontré le Patriarche orthodoxe de Moscou, Cyril. Au cours de la rencontre a notamment été établie la création d'une Commission bilatérale chargée de favoriser la collaboration spirituelle et pastorale entre les deux Eglises. (GV) (Agence Fides 31/10/2014

jeudi 30 octobre 2014

Chrétiens d’Orient : Silence, on tue ! | Causeur

Chrétiens d'Orient : Silence, on tue ! | Causeur
30/10/2014-Chrétiens d'Orient : Silence, on tue !

À cheval sur l'Irak et la Syrie, le sinistrement célèbre Daech, ou Etat islamique, ou « Califat », fait régner depuis maintenant plus de six mois la terreur. Minorités, hérétiques et « infidèles », il humilie, massacre ou force à l'exil les populations qui n'ont pas l'heur de lui plaire. Parmi elles, au premier rang, les chrétiens d'Orient. Ce sont les grands oubliés de la géopolitique mondiale, ceux que l'on passe par pertes et profits depuis plus de vingt ans. On les salue régulièrement, on loue leur rôle irremplaçable dans un monde compliqué, leur apport à l'une des plus vieilles civilisations du monde, on se plaint de leur progressive disparition. Et pourtant, dans les faits, dans la communauté internationale, tout cela reste lettre morte. Qui se risque à les défendre, enfin, au-delà des mots ? Les bombardements de la « coalition », comme l'on dit, faute d'un autre mot, où se bousculent Américains, Européens – surtout la France – et émirats arabo-pétroliques, dont certain qu'on ne nommera pas une fois de plus finançait hier encore les mêmes djihadistes qu'aujourd'hui on le force à combattre, apportent certainement une bouffée d'oxygène bienvenue aux dernières forces armées du coin qui n'aient que du sang impur sur les mains, les peshmergas kurdes.

Reste que le fond du problème, c'est-à-dire l'épuration, lente d'abord et accélérée récemment, de tout ce qui n'est pas musulman orthodoxe dans la région – et quelle région ! elle s'étend de Constantinople à Bagdad, car notre pseudo-allié turc, celui que l'on nous sommait d'intégrer dans cette Europe qui ne devait pas rester un « club chrétien », quand il poignarde les Kurdes dans le dos aujourd'hui ne fait que poursuivre son antique politique de turcisation générale – n'a pas été réglé. Il y a un écho historique indéniable entre cette disparition des chrétiens d'Orient et celle des juifs d'Europe : on gomme par les armes et l'intimidation plusieurs millénaires de civilisation sous nos yeux.

Le cercle Charles Péguy accueillera Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur de l'Oeuvre d'Orient pour en parler, le Jeudi 30 octobre – 19h45
Théâtre Saint-Leon  11, place du Cardinal Amette – 75015 Paris Entrée libre sur réservation: contact@cercle-charles-peguy.fr

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Envoyé de mon Ipad 

ASIE/SYRIE - Prises de position de l’Assemblée des Evêques catholiques de Syrie


Damas (Agence Fides) – Un rappel sévère à la communauté internationale afin qu’elle mette fin au trafic d’armes qui alimente la guerre et un appel aux consciences des chrétiens afin qu’ils cherchent à résister à l’idée de fuir de leur terre, même si cette dernière est compréhensible ont constitué les messages forts que les Evêques catholiques de Syrie ont voulu adresser au monde et à leurs fidèles au travers du communiqué publié au terme de leur Assemblée d’automne. A la rencontre, qui a eu lieu à Damas les 28 et 29 octobre, ont participé le Patriarche d’Antioche des grecs-melkites, S.B. Grégoire III Lahham, et onze Evêques catholiques de six rites différents ainsi que le Nonce apostolique, S.Exc. Mgr Mario Zenari, et le Secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum, Mgr Giovanni Pietro Dal Toso.
« La présence de Mgr Dal Toso, venu de Rome pour nous encourager, nous a fait un grand bien » indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Georges Abou Khazen OFM, Vicaire apostolique d’Alep pour les catholiques de rite latin. « Au cours de la rencontre, chacun des participants a fait le point de la situation et des problèmes de son Diocèse. Pour tous, la chose la plus importante à faire est de demeurer proche de nos fidèles, de les encourager et de les consoler. Nous cheminons dans le noir et nous ne voyons pas d’issue. Seul le Christ peut alimenter l’espérance dans les cœurs. Les pouvoirs du monde doivent savoir qu’ils n’aident certainement pas la paix en continuant à envoyer ici des armements. Nous invitons par ailleurs tout un chacun à ne pas fuir, à ne pas quitter sa propre terre. Mais ceci demeure un appel aux consciences. En tant que Pasteurs, nous voyons bien ce que souffre notre pauvre population et il n’est possible de contraindre personne à rester dans cette situation où il n’y a pas de travail, où la misère augmente chaque jour et où la vie même tout comme celle des êtres chers est toujours en danger ». (GV) (Agence Fides 30/10/2014)

Le Patriarche Grec orthodoxe Jean X clôture sa visite à la Grèce

يوحنا العاشر اختتم زيارته لليونان: التضامن بين الكنيستين اليونانية والإنطاكية | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
يوحنا العاشر اختتم زيارته لليونان: التضامن بين الكنيستين اليونانية والإنطاكية
يوحنا العاشر اختتم زيارته لليونان: التضامن بين الكنيستين اليونانية والإنطاكية

اختتم بطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الارثوذكس يوحنا العاشر، زيارته السلامية لليونان، ببيان مشترك مع رئاسة اساقفة الكنيسة اليونانية اكد التضامن بين الكنيستين واعلن عن درس "سبل تفعيل التعاون المشترك بين الكنيستين الشقيقتين على الصعد الرعائية واللاهوتية والاجتماعية"، واشاد بالتعاون "المستمر بين كنيستيهما من جهة، وبين كنيسة أنطاكيا ودولة اليونان من جهة أخرى".

واتفق الطرفان على ضرورة التحضير الصحيح للمجمع الكبير المقدّس المزمع انعقاده في مدينة إسطنبول (القسطنطينيّة) عام 2016، وشدد على "ضرورة إزالة جميع العوائق التي تحول دون انعقاده. وطلب صاحب الغبطة بطريرك أنطاكيا من كل من كنيسة اليونان ووزارة الخارجية اليونانية على حد سواء أن يستمر في وساطتهما لإيجاد حلّ للأزمة التي افتعلتها بطريركية أورشليم بينها وبين بطريركية أنطاكيا، وذلك حتى لا تشكل هذه المشكلة عائقا أمام انعقاد المجمع المقدس الكبير".

ولم يغب همّ مسيحيي الشرق ولا سيما أبناء الكرسي الأنطاكي في سوريا ولبنان والعراق عن البيان وتداعيات الأزمة التي تعصف بالمنطقة على الكنيسة وأبنائها بشكل خاص، الذين دمرت بيوتهم وكنائسهم وأديرتهم وهجروا هم أنفسهم". واعرب بيان رئيس الكنيستين عن "ألمهما الشديد من جراء خطف مطراني حلب بولس ويوحنا منذ ما يزيد على عام ونصف عام، هذه الفاجعة لم يعرف لها تاريخ المنطقة السلاميّ مثيلاً. والأسوأ من ذلك أن المجتمع الدولي يواجه مصير المطرانين المخطوفين بصمت مخزٍ ذات وقع مؤلم على المؤمنين".

كما ثمن آباءُ المجمع اليوناني المقدس والمسؤولون الرسميون الذين التقاهم يوحنا العاشر "مواقفَ الكنسية الأنطاكية وثوابتها الوطنية التي لا تقارب الأزمة في الشرق بمنطق طائفي ضيق، بل باعتبارها حرباً بين عظماء الأرض الذين يستخدمون الأديان في صراعهم". وقد أكد رئيس أساقفة اليونان هذا الأمر قائلاً: "إن كنيسة اليونان كانت، وهي الآن، وستكون دوماً بجانب الكنيسة الأنطاكية الشقيقة في سعيها من أجل وقف الحروب وإحلال السلام بهدف المصالحة بين سكان البلد على اختلاف انتماءاتهم الدينية.

النهار ٣٠/١٠٢٠١٤


Envoyé de mon Ipad 

Négocier la paix au proche et moyen Orient


Envoyé de mon Ipad 

Cité du Vatican, 29 octobre 2014 (VIS). Le 21 octobre à New York, L'Observateur permanent du Saint-Siège s'est exprimé devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies, dans le cadre d'un débat sur la situation au proche et moyen Orient, y compris la question palestinienne. Abordant six points, Mgr.Bernardito Aúza a exprimé la vision du Saint-Siège, pour qui la paix ne peut être obtenue qu'au moyen de négociations, et non de décisions unilatérales imposées par la force: Au côté de l'ONU et de ses organes compétents, "le Saint-Siège réitère son appui à la solution des deux états... La communauté internationale doit avoir pour objectif l'affirmation du droit des palestiniens à un état souverain, et de celui des israéliens à la paix et à la sécurité... Pour ce qui est de la tragique situation syrienne, le Saint-Siège invite les parties à mettre immédiatement fin aux violations massives du droit humanitaire et des droits fondamentaux de la personne. Il invite la communauté internationale et les factions en conflit à trouver un accord, seule solution pour faire cesser les incroyables souffrances d'une population dont la moitié a besoin d'assistance et un tiers déplacé... A propos ensuite du Liban, il invite à accroître la solidarité internationale car le pays est gravement frappé par une présence massive de réfugiés syriens. Et il exhorte les libanais à résoudre la vacance de la présidence de la République. Le Saint-Siège entend réaffirmer son soutien à un Liban souverain et libre car il est un signe d'espérance et de coexistence communautaire. D'autre part, les organismes des Nations-Unies doivent agir face aux graves abus commis en Irak et Syrie par le soi-disant Etat islamique, de manière à prévenir de nouveaux massacres et à secourir un nombre croissant de réfugiés. Il faut tout particulièrement obtenir la protection des minorités ethniques et religieuses persécutées, notamment chrétiennes.... Chacune d'elles à droit au respect, à regagner ses foyers et à vivre dignement et en sécurité. Puisse l'ONU voir dans le développement du terrorisme une occasion de renforcer en urgence la protection des populations. Il est de son devoir d'éviter les génocides et les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l'humanité... Face à notre incapacité récente à faire cesser l'horreur" et à faire respecter les droits fondamentaux "il convient de prendre des décisions courageuses. C'est pourquoi le Saint-Siège invite à nouveaux tous les dirigeants religieux au dialogue inter-religieux et inter-culturel, à la condamnation nette de la justification religieuse de la violence et à la promotion du respect mutuel".

L'Eglise catholique en Turquie


Cité du Vatican, 29 octobre 2014 (VIS). Comme annoncé, le Pape séjournera en Turquie du 28 au 30 novembre. Voici les statistiques relatives à la présence de l'Eglise catholique dans ce pays. La Turquie a une superficie de 774.815 km2 pour 76.140.000 habitants dont seulement 53.000 catholiques (0,07%). L'Eglise dispose de 7 circonscriptions ecclésiastiques, 54 paroisses et 13 centres pastoraux, avec 6 évêques, 58 prêtres, 1.884 séminaristes, 2 diacres, 61 religieux et religieuses, 2 personnes consacrées, 7 missionnaires laïques et 68 catéchistes. L'Eglise anime 23 structures d'enseignement de tous niveaux et 6 centres spécialisés, 3 hôpitaux, 2 dispensaires et 5 maisons de retraite.

L’Eglise veut améliorer l’accueil des réfugiés irakiens | La-Croix.com

L'Eglise veut améliorer l'accueil des réfugiés irakiens | La-Croix.com
Les réfugiés irakiens accueillis en France et les familles qui les hébergent ont besoin d'une aide aussi bien matérielle que juridique.

 « La situation des chrétiens en Irak a créé une immense mobilisation en France, un foisonnement d'initiatives émanant de particuliers, d'associations, de paroisses », se félicite Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l'ordinaire des catholiques des Églises orientales en France et directeur de l'Œuvre d'Orient. Mais, à ses yeux, ce foisonnement doit être « soutenu ». Le « Comité catholique d'accueil des réfugiés chrétiens d'Orient » (CCARCO), qu'il présentait mercredi 29 octobre lors d'une conférence de presse organisée au siège de la Conférence des évêques de France, fera donc office de « plate-forme » commune pour favoriser « la circulation d'informations », l'entraide entre structures qui le composent : membres du conseil pour la solidarité de la Conférence des évêques (CCFD-Terre solidaire, Secours catholique, ordre de Malte et ordre du Saint-Sépulcre, Aide à l'Église en détresse, Apprentis d'Auteuil), mais également paroisses de rite oriental ou encore enseignement catholique…

 « Parce que ces familles ont dû quitter leur pays en raison de leur foi, les organisations catholiques ont un titre particulier pour se mobiliser pour elles. Mais ça ne veut pas dire qu'elles n'aident pas les autres », précise Mgr Gollnisch, en réponse aux interrogations de certaines associations. Lucie Feutrier-Cook, responsable des migrants à l'ordre de Malte voit un autre avantage à cette collaboration accrue entre « communauté irakienne en France, diocèses et associations » : la création d'une « sorte de cocon d'accompagnement dans cette phase très délicate de l'intégration ». 

« Mais la nature ayant horreur du vide, d'autres structures se sont créées »

Le CCARCO devra également « offrir lisibilité et cohérence aux pouvoirs publics ». De fait, l'Église catholique éprouve toujours des réticences à l'idée d'accueillir en France une partie des réfugiés. « Mais la nature ayant horreur du vide, d'autres structures se sont créées », constate un observateur, en référence à la Coordination chrétiens d'Orient en danger (Chredo) et à l'Association d'entraide aux minorités d'Orient (Aemo). Les responsables du CCARCO insistent enfin sur ce point : sa création ne modifie en rien la position officielle de l'Église de France. « Il y a environ 800 000 déplacés irakiens au Kurdistan. Et quid des Syriens ? L'exil ne peut être la solution, de plus ce serait faire le jeu des terroristes, rappelle Mgr Gollnisch. Nous souhaitons que les chrétiens soient aidés à rester chez eux dans la dignité et la sécurité. Mais si certains viennent en France, nous voulons les aider dans leur installation. » 

Comme en 2010 après l'attentat contre la cathédrale de Bagdad, la France a proposé, dès le 28 juillet, d'accueillir sur son territoire une partie des victimes de la violence islamiste. Depuis, « 675 personnes, soit 127 familles » se sont vu attribuer un visa, expose le préfet Dominique Blais, chargé, depuis fin août, de coordonner l'accueil des réfugiés syriens et irakiens. Combien seront accueillies au total ? Aucun chiffre n'a été fixé, « mais c'est un flux que la France entend maintenir » assure le préfet.

Toute la difficulté, pour les postes diplomatiques de Bagdad et surtout Erbil, au Kurdistan irakien, est d'instruire les demandes. Une note d'information, datée du 14 août, détaille la procédure : sont susceptibles de recevoir un visa au titre de l'asile des « Irakiens des minorités persécutées en raison de leurs convictions religieuses ». Plus particulièrement ceux « qui ont des liens avec la France qui veulent venir pour un temps se réfugier auprès de leurs proches », mais aussi d'autres placés « dans des situations de particulière vulnérabilité ». Le ministère de l'intérieur se refuse à donner la répartition des 675 demandes acceptées.

« Avoir des personnes référentes susceptibles de loger et nourrir les réfugiés »

Une fois le visa au titre de l'asile obtenu, reste la question de l'acheminement en France. Un premier groupe d'une quarantaine d'Irakiens est arrivé le 21 août à Paris, puis un second en septembre, tous ayant bénéficié d'un avion français qui avait transporté, à l'aller, du matériel humanitaire. Depuis, d'autres familles sont arrivées par leurs propres moyens, sur des vols commerciaux. « C'est la règle : avoir des personnes référentes ou des associations-relais susceptibles de loger, nourrir les réfugiés, et de subvenir à leur transport », justifie le préfet, qui estime à environ 270 le nombre des Irakiens arrivés sur le sol français depuis l'été. « Pour certains, ces conditions sont réunies, pour d'autres non », reconnaît-il toutefois.

La plupart des réfugiés arrivant en France sont pris en charge par des proches. Certains sont partis vers l'Alsace, Lille, Lyon, Tours, et bien sûr Sarcelles (Val-d'Oise) où vit une importante communauté chaldéenne. Quelques personnes sans attaches françaises ont été dirigées vers les Centres d'accueil pour demandeurs d'asile, ou vers les communes qui se sont portées candidates à leur accueil. « Nous faisons, explique Dominique Blais, un travail précis pour recenser les offres et ensuite orienter les familles en fonction de leur taille, du nombre d'enfants à scolariser, des éventuels problèmes de santé, voire des compétences professionnelles. » 



Envoyé de mon Ipad 

Raï aux députés boycotteurs : « Voici venu le temps du bâton... » - ADÉLAÏDE, de notre envoyée spéciale Hoda CHÉDID - L'Orient-Le Jour

Raï aux députés boycotteurs : « Voici venu le temps du bâton... » - ADÉLAÏDE, de notre envoyée spéciale Hoda CHÉDID - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/893663/rai-aux-deputes-boycotteurs-voici-venu-le-temps-du-baton-.html OLJ 30/10/2014
Raï aux députés boycotteurs : « Voici venu le temps du bâton... »

D'Adelaïde en Australie, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, n'a pas hésité hier à monter d'un cran supplémentaire dans son discours à l'adresse de tous ceux qui bloquent l'élection présidentielle, menaçant de brandir le bâton à la face des députés boycotteurs.
Au cours d'un dîner organisé en son honneur, Mgr Raï a en effet affirmé : « Il y avait aujourd'hui une 14e séance électorale, et ils n'ont pas assuré le quorum et pas élu de président. Il est temps d'utiliser le bâton. Oui, le temps du bâton est venu. Nous refusons que le Liban reste décapité, sans président. Nous refusons que le pays sombre dans le chaos. S'ils n'élisent pas un président, cela veut dire qu'ils veulent le chaos. Chacune des parties influentes souhaite être le président. Voici venu le temps du bâton. Seul le président peut protéger le Liban. »
Dénonçant les « intentions cachées » derrière le défaut de quorum, Mgr Raï a ajouté : « Je m'en prendrai aux personnes qu'il faut, quels qu'ils soient – et ils savent qui ils sont. »


Le patriarche a par ailleurs proclamé son attachement au pacte national et à la formule libanaise du vivre-ensemble, rejetant la « violation flagrante » à travers le blocage de la présidentielle. Il a avoué craindre une volonté de torpiller la parité islamo-chrétienne au Parlement, au gouvernement et au sein de l'administration, rappelant les propos selon lesquels « le Liban ne peut voler que grâce à ses deux ailes, l'islam et le christianisme ».
« Il est question d'un projet d'Assemblée constituante, ce qui reviendrait à porter atteinte au pacte. Nous entendons aujourd'hui des propos dangereux concernant une répartition entre trois tiers (sunnite-chiite-chrétien). Tout cela va à l'encontre de la Constitution et du pacte, et de 94 ans d'histoire du Liban (...). Nous rejetons totalement le fait de ne pas élire un président, tout comme nous rejetons dès à présent toute Assemblée constituante et toute répartition par tiers », a-t-il souligné, appelant l'audience à se lever pour répéter cette position après lui d'une seule voix.


Au terme d'une tournée à Adélaïde en compagnie de la délégation qui l'accompagne, durant laquelle il a reçu un accueil populaire à l'église Saint-Maron et a inspecté l'école des sœurs antonines et l'hospice Saint Paul, le prélat maronite a pris l'avion pour Melbourne.

 

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Envoyé de mon Ipad 

mercredi 29 octobre 2014

Les chrétiens doivent aider les musulmans à faire face aux attaques terroristes, estime Raï | Union Catholique Internationale de la Presse - Liban (UCIPLIBAN)

Les chrétiens doivent aider les musulmans à faire face aux attaques terroristes, estime Raï | Union Catholique Internationale de la Presse - Liban (UCIPLIBAN)

http://www.ucipliban.org/fr/les-chretiens-doivent-aider-les-musulmans-a-faire-face-aux-attaques-terroristes-estime-rai/
Olj-2014-Les chrétiens doivent aider les musulmans à faire face aux attaques terroristes, estime Raï
Les chrétiens doivent aider les musulmans à faire face aux attaques terroristes, estime Raï

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a estimé mardi que les chrétiens doivent aider les musulmans à faire face aux attaques des terroristes qui faussent l'image de l'islam.

« Nous réalisons que tous les terroristes ne sont pas musulmans, mais il y a un plan pour fausser l'image de l'islam et les chrétiens sont les premiers qui doivent aider les musulmans à faire face aux attaques des terroristes contre la religion musulmane », a déclaré Mgr Raï lors d'une visite en Australie. Il a également souligné que « les actes terroristes conduits par certains au nom de l'islam ne sont aucunement liés à la religion musulmane ».

« Les développements au Moyen-Orient ne sont d'aucune façon liés à l'éthique ou l'humanité », a ajouté le patriarche maronite pour qui le terrorisme est « le résultat d'intérêts régionaux et internationaux ».

 L'orient le jour



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d'Orient : les politiques s'engagent enfin !

Chrétiens d'Orient : les politiques s'engagent enfin !

Chrétiens d'Orient : les politiques s'engagent enfin !

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que le Livre noir de la condition des chrétiens rappelle que 150 à 200 millions de fidèles sont persécutés chaque année dans le monde, Hervé Croux salue l'engagement de 115 députés en faveur des croyants pourchassés en Orient.


Hervé Croux appartient au Cercle Charles Péguy.


Des politiques l'ont fait, enfin!

Quelques 115 députés de toutes tendances ou presque (sans le Front de Gauche, ni les Ecologistes!), ont constitué le 17 septembre un groupe d'études sur les chrétiens d'orient, coprésidé par Valérie Pécresse (UMP, Yvelines) et Véronique Besse (NI-Vendée).

Ces députés ont décidé notamment de soutenir la plainte déposée auprès de la Cour Pénale Internationale contre «la persécution et le génocide des chrétiens d'Irak».

Il faut saluer à cet égard la ténacité de la Coordination des chrétiens d'orient en danger (Chredo) présidée par Patrick Karam qui a ainsi obtenu gain de cause: «la création d'une instance permanente à l'assemblée nationale qui doit permettre aux parlementaires de se saisir de la situation des chrétiens d'orient».

Ce groupe parlementaire - ainsi que l'a précisé Valérie Pécresse - entend être également «la cheville ouvrière du pont humanitaire avec l'Irak». Pour cela les responsables des associations qui soutiennent les chrétiens persécutés comptent sur ces élus pour relayer leurs appels au secours et susciter des dons conséquents.

Mais au-delà de cette initiative louable, indispensable, des questions vitales demeurent et exigent des réponses stratégiques et opérationnelles, en réalité une intensification de l'action de nos politiques s'impose.

Il s'agit pour l'Occident et en particulier la France de renouer avec une véritable protection des chrétiens d'orient présents depuis 2000 ans dans cette région du monde.

Descendants des premières communautés chrétiennes de Mésopotamie, les chrétiens d'Orient souffrent depuis des décennies de persécutions ignorées jusqu'à très récemment par le reste du monde. A tel point que le 1er janvier 2011, le Saint Père Benoit XVI déclarait que cette communauté était «le groupe religieux en butte au plus grand nombre de persécution à cause de leur foi».

Las! Menaces, intimidations, exactions … Jusqu'en septembre dernier, le quotidien des chrétiens d'Orient n'émouvait pas les puissances occidentales embourbées dans une politique utopique pour le Moyen Orient, rêvant de démocratie pour le monde arabe et n'anticipant pas l'explosion des revendications d'un islam politique voulant imposer un état islamiste à tous.

Nous comptons ainsi sur ce groupe parlementaire pour rappeler au gouvernement et au ministre des affaires étrangères que les propos compassionnels ne font pas une politique étrangère digne de ce nom, et la» discrétion» franco-européenne est insupportable face à tant de crimes , de souffrances et d'humiliations .

Aujourd'hui, malgré cette prise de conscience, la barbarie aveugle ne faiblit pas contre les chrétiens d'Orient. L'Occident et la France doivent donc au plus vite prendre leurs responsabilités au travers d'actions décisives et s'engager pleinement pour les chrétiens d'Orient: l'urgence est là!

A défaut, il ne restera plus aux chrétiens d'Orient que «l'heure du silence» selon l'expression d'un religieux syriens et la culpabilité de la communauté internationale qui n'aura pas su enrayer ce génocide.

Le Cercle Charles Péguy recevra Monseigneur Pascal Gollnisch, Directeur général de l'Œuvre d'Orient, Jeudi 30 octobre - 19h45, au Théâtre Saint-Leon, 11, place du Cardinal Amette - 75015 Paris

Entrée libre sur réservation: contact@cercle-charles-peguy.fr



Envoyé de mon Ipad 

Nouvelle église arménienne en Jordanie dédiée à St Garabed

Amman (Agence Fides) – A la fin du mois d'octobre, la nouvelle église arménienne dédiée à Saint Garabed, sise en Jordanie sur les bords du Jourdain, sera consacrée. C'est ce qu'indique le Patriarcat arménien apostolique de Jérusalem au travers d'un communiqué parvenu à l'Agence Fides. Le terrain sur lequel a été construite l'église, non loin du lieu indiqué traditionnellement comme le site du Baptême de Jésus – indique le communiqué – a été donné par le Roi Abdullah II de Jordanie, comme cela avait également été le cas pour d'autres églises construites sur les rives du Jourdain. Jeudi 30 octobre, les œuvres picturales de l'église – construite selon les canons architecturaux typiques des lieux de culte arméniens – seront bénies et les fonds baptismaux consacrés. Le lendemain, le Patriarche arménien de Jérusalem, Nourhan Manougian, présidera la liturgie de consécration, à laquelle ont été invités le souverain jordanien et d'autres membres de la famille royale. (GV) (Agen ce Fides 29/10/2014

L’inquiétude pour le Liban domine les premiers jours de la visite de Raï en Australie - Sydney, de Hoda CHEDID - L'Orient-Le Jour

L'inquiétude pour le Liban domine les premiers jours de la visite de Raï en Australie - Sydney, de Hoda CHEDID - L'Orient-Le Jour
L'inquiétude pour le Liban domine les premiers jours de la visite de Raï en Australie

L'immense inquiétude soulevée par les affrontements de Tripoli a dominé les premiers jours de la visite pastorale du patriarche Béchara Raï, en Australie. Au cours d'un grand dîner offert dimanche soir en son honneur, le chef de l'Église maronite a demandé aux 1 200 convives qui emplissaient la salle des fêtes Le Montage, à Sydney, d'observer une minute de silence à la mémoire des militaires tombés dans les combats. Le patriarche a demandé que l'armée soit appuyée politiquement et financièrement. Il a par ailleurs fustigé la pusillanimité des députés incapables d'élire un nouveau chef de l'État.
Parallèlement, la délégation de la Fondation maronite dans le monde présidée par Rose Choueiri devait lancer, en cours de soirée, sa campagne en faveur de la préservation de l'identité libanaise par les Australiens et l'enregistrement des mariages et naissances dans les chancelleries et consulats du Liban.
Hier, lundi, le patriarche a rendu hommage au rôle irremplaçable joué par les ordres religieux maronites dans la préservation de l'identité libanaise. Le chef de l'Église maronite prenait la parole lors d'une visite au collège tenu par les Sœurs de la Sainte Famille maronite, à Sydney.
« Sans les religieuses de la Sainte Famille maronite, nous nous serions fondus dans le pays », a affirmé hier le patriarche, s'adressant à la supérieure générale de la congrégation, mère Gabrielle Bou Moussa, qu'il a vivement félicitée.
Le collège tenu par la congrégation compte quelque 1 300 élèves, qui l'ont accueilli par des vivats et des applaudissements. Le patriarche a ensuite célébré la messe en la cathédrale Notre-Dame du Liban. Il était entouré notamment de Mgr Boulos Sayyah, vicaire patriarcal général et de Mgr Antoine Charbel Torbey, évêque maronite d'Australie.
« L'Afrique mise à part, nous avons fait tous les continents. Rien n'est comparable à ce que nous avons vu à Sydney ! » a lancé Mgr Raï, avant de rendre hommage au patriarche maronite Hoyek, fondateur de la congrégation de la Sainte Famille maronite, et parrain du Grand Liban.



Envoyé de mon Ipad 

Rahi à Melbourne: Nous réitérons notre soutien aux forces de l'ordre

Centre Catholique d'Information

ANI  -  Mardi 28 Octobre 2014 

 Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a célébré une messe à l'église Notre-Dame de Melbourne en Australie, en présence du consul libanais, Ghassan el-Khatib et d'un grand nombre de personnalités libanaises et australiennes. 

Avant la messe, le patriarche a donné sa bénédiction à la nouvelle salle de l'église Notre-Dame. La paroisse a ensuite organisé une cérémonie en son honneur.
Il a réitéré, à cette occasion, son soutien "à l'armée et aux forces de l'ordre", demandant aux participants d'observer une minute de silence pour le repos de l'âme des martyrs".
 

Le patriarche a enfin estimé que "le Liban se base sur le pacte national, la coexistence et le dialogue. Aucune composante ne peut vaincre une autre".
 
Envoyé de mon Ipad 

Le patriarche Ephreme au congrès de la presence chrétienne , NNA du 28/10/2014

الوكالة الوطنية للإعلام - افرام الثاني في مؤتمر الحضور المسيحي : نصلي من أجل نجاح جهود حكوماتنا وتضحيات جيشنا في محاربة الإرهاب
الثلاثاء 28 تشرين الأول 2014 الساعة 11:12
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وطنية - نظمت بطريركية انطاكية وسائر المشرق للسريان الأرثوذكس ومؤسسة برناباس مؤتمرا عن "الحضور المسيحي - واقع وآفاق وتطلعات"، في كنيسة مار افرام للسريان الأرثوذكس في حضور البطريرك مار اغناطيوس افرام الثاني، المطران بولس عبد الساتر ممثلا البطريرك الماروني مار بشاره بطرس الراعي، الدكتور محمد السماك ممثلا مفتي الجمهورية الشيخ عبد اللطيف دريان، توماس واكيم ممثلا الرئيس أمين الجميل، النائب جان أوغاسابيان، الوزيران السابقان نقولا صحناوي وابراهيم شمس الدين، ممثل المدير العام لمخابرات الجيش المقدم إيلي عقل، ممثل المدير العام لقوى الأمن الداخلي النقيب بشير عبود، المقدم بشارة الحداد ممثلا المدير العام لأمن الدولة، رئيس الرابطة السريانية حبيب افرام، مدير العلاقات العامة في مكتب الرئيس سعد الحريري عدنان فاكهاني، لفيف من المطارنة والأساقفة وفاعليات.

وألقى البطريرك افرام الثاني كلمة قال فيها: "يطيب لنا أن نرحب بكم جميعا في افتتاح هذا المؤتمر وأن نشكر مؤسسة Barnabas Fund الخيرية، هذه المؤسسة التي شاركت بطريركيتنا السريانية الأرثوذكسية وكنائس المشرق عموما منذ سنين في مساعدة المحتاجين وإقامة النشاطات ودعم المشاريع التي تفيد المجتمع المسيحي في سوريا والعراق ولبنان، وتسهم معنا في بناء الإنسان عموما. كذلك، تعمل هذه المؤسسة على تخفيف وطأة الفقر وتشجيع المؤمنين على البقاء في أرضهم والثبات في الشرق من خلال البرامج التي تقوم بها".

أضاف :"يعود حضور المسيحيين في منطقة الشرق الأوسط إلى فجر المسيحية، فنحن متجذرون في هذه الأرض منذ قديم الزمن. شهدنا، في مراحل تاريخية عدة، مآس كثيرة واضطهادات جعلتنا ننتقل من منطقة إلى أخرى ضمن أرض الآباء والأجداد. فكنا ننزح من رقعة إلى أخرى ونستقر في هذه البلاد. ولكن لم نبتعد يوما عن أرضنا كثيرا حتى بدأت موجة الهجرة في القرن الماضي، حيث ترك المشرق عدد كبير من أبنائنا وبدأوا يؤسسون جاليات وجماعات في ما بات يعرف بدول الاغتراب. فنما حضورنا في الخارج ونقصنا في الشرق، ولكن بقينا "خميرة صغيرة تخمر العجين كله". (1 كور 5: 6).

وتابع :"منذ مئة عام تقريبا، تعرضنا مع أشقائنا الأرمن لحملة إبادة جماعية ضمن حدود ما كان يعرف بالإمبراطورية العثمانية. فسقط من أبناء شعبنا السرياني ما يقارب النصف مليون شهيد. وهكذا قل عددنا وتغيرت ديموغرافيتنا فتلاشت أبرشيات بأكملها في بلاد ما بين النهرين والأناضول، كما استحدثت رعايا وأبرشيات جديدة تلملم الناجين من المذابح، تعصب جراحاتهم وتساعدهم على بناء حياتهم من جديد. حتى مقر البطريركية نقل من دير الزعفران في ماردين حيث استمر وجوده لأكثر من ستة قرون، فاستقر في حمص عندما اعتلى الكرسي الأنطاكي البطريرك مار إغناطيوس افرام برصوم عام 1932 ولم يسمح له بالإقامة في دير الزعفران. ثم انتقل المقر إلى دمشق عام 1958 في عهد سلفنا الأسبق البطريرك مار إغناطيوس يعقوب الثالث".

وقال :"اليوم نعامل كغرباء في أرضنا، فلا يمكننا القول إن بلدا في الشرق الأوسط سلم من يد الحرب والإرهاب والدمار. وها المشاكل والأزمات تتفاقم وينجم عنها استهداف المسيحيين وترهيبهم حتى يرحلوا مرغومين من بلادهم حيث نشأوا وعاشوا. فصرنا نواجه خيار الموت أو الهجرة. فالعراق يعاني من تدمير الكنائس، وطرد المؤمنين المسيحيين وتهجيرهم قسرا من بيوتهم وقراهم دون السماح لهم حتى بأخذ حاجاتهم الشخصية. وما هذه الحملة المنظمة ضد المسيحيين والأقليات الدينية والعرقية إلا نتيجة التطرف الديني وسياسة إلغاء الآخر التي تهدف إلى إبادة شعب مؤمن، مسالم، ذنبه أنه لم يتخذ من العنف سبيلا ولا من القتل أو الرد بالمثل نهجا. لا بل صبر على تاريخ طويل من الاضطهادات المستمرة والمعاناة التي تطول، محافظا على رسالته السامية، ألا وهي الشهادة للمسيح وعيش تعاليمه ونشر الحضارة والثقافة أينما وجد".

أضاف :"أما في سوريا فالوضع لا يختلف كثيرا ولا يحمل مؤشرات مطمئنة. وذلك بسبب وجود مجموعات إرهابية غريبة لا تعرف القيم والمبادىء التي تربى عليها السوريون تعبث بسلام المواطنين وعيشهم الكريم. وبعد أكثر من سنة ونصف ما زال المطرانان الجليلان مار غريغوريوس يوحنا إبراهيم وبولس يازجي غائبين عنا. وقضية خطفهما تحمل أكثر من بعد: فعلى صعيد الكنيستين، هي قضية مؤلمة. فغيابهما عن أبرشيتيهما في حلب مع ما تعانيه تلك المدينة من انعدام الأمن وغياب المقومات الضرورية للحياة، أدخل الكنيسة في أزمة حقيقية. أما على صعيد الحضور المسيحي في سوريا، فهي رسالة تهويل وتخويف أراد منفذوها أن يدفعونا إلى ترك الوطن والاستسلام لليأس. ترافقت عمليات الخطف هذه بذبح الكهنة وتدمير الكنائس والمدارس في كل أنحاء سوريا، كأنهم يريدون تدمير الثقافة والحضارة وزرع زؤان التخلف والتطرف. والبارحة، استشهد شخصان أحدهما من أبناء كنيستنا من حي السريان في حلب جراء استمرار الاعتداءات فيها. والمؤسف أن هذه المجموعات الإرهابية المسلحة مدعومة - مع الأسف - من قبل سياسات خارجية تواطأت ضد سوريا وتمول بطرق مباشرة أو غير مباشرة من قبل دول إقليمية لها مصالحها الخاصة".

وتابع :"في لبنان، لم يعد الوجود المسيحي فيه كما كان في عهود سابقة. فالمشاكل التي يتخبط فيها البلد - وإن لم تكن موجهة ضد المسيحيين بشكل مباشر، ولكنها تساهم في تدهور حالهم وتسرع في إفراغ الوطن من مكونه المسيحي الذي يهرع نحو الهجرة كحل يضمن له سلاما وأمنا، وهو ما يحتاجه المسيحي للتطور والعمل والعيش بكرامة. ويقلقنا الوضع في عرسال وطرابلس والشمال حيث تستمر الاعتداءات التي من شأنها زعزعة الأمن والمس بهيبة الجيش اللبناني واستضعاف دوره وأهميته في تعزيز الوحدة الوطنية بين أبناء الوطن جميعهم".

وقال :"من جهة أخرى، لا يهدأ بال المسيحيين في مصر جراء الأعمال المخربة التي تستهدف الكنائس وغيرها والتي تشعرنا بأن المسيحي ليس مرحبا به أينما حل في الشرق الأوسط. ولكن، في خضم هذا التخابط بين الخير والشر، لا نزال نجد الأمل كما أن رجاءنا وطيد بأن الرب الذي خلقنا في هذه الأرض، هو الذي سيقوينا ويحمينا. ووجودنا في هذه البلاد إنما هو رسالة نحملها من أجل خير الإنسان وخير المسلمين قبل المسيحيين. وهذا ما نريد أن يدركه شركاؤنا من المسلمين في هذه البلاد فيعملوا معنا على تمتين التجذر المسيحي وتقوية حضوره الفعال".

أضاف :"إن دعم المسيحيين في الغرب - سواء كانوا متحدرين من أصل مشرقي أو لا - لإخوتهم الذين يعانون الأمرين في الشرق هو خير دليل على التعامل الإنساني ورسالة المحبة التي تربط الإنسان بربه وبأخيه الإنسان. نحن نتطلع بأمل في هذا التعاون القائم ونرى أنه مفيد جدا من ناحية ربط أوصال الاتصال بين الشرق والغرب وأواصر الوحدة المسيحية في كنيسة المسيح الواحدة. ومن الناحية الإنسانية، نشكر ونثمن كل الجهود التي تبذلها المؤسسات الخيرية في أنحاء العالم كافة لدعم المشردين والمحتاجين، ومنها بشكل خاص مؤسسة Barnabas Fund التي تساعد في تأمين الحاجات الملحة والمعونات الإنسانية للمسيحيين وغير المسيحيين الذين تسببت الأزمة في تشريدهم وبؤسهم. كل هذه المؤسسات تعمل مع الكنائس في الشرق للحفاظ على كرامة الإنسان وتلبية حاجات المساكين وتغطية العوز الكبير الذي يعيشونه".

وتابع :"من جهة أخرى، نشير إلى أهمية دور المسلمين المعتدلين، الذين يعكسون وجه الإسلام الحضاري، في تهدئة الأوضاع والحفاظ على الوجود المسيحي في المشرق. في قمة العطشانة التي دعينا إليها في 23 تموز الماضي، كنا قد دعونا المسلمين إلى الخروج عن صمتهم وتوضيح موقفهم من كل الجماعات التكفيرية. فقناعتنا هي أن الإسلام هو المتضرر الأول بل الخاسر الأكبر من نمو هذه التيارات المتطرفة التي ستقضي على الإسلام قبل المسيحية. لذلك، نطلب من المرجعيات الروحية الإسلامية رفع الصوت عاليا وإدانة الأعمال الإرهابية بشكل واضح وصريح، بل وإصدار الفتاوى التي من شأنها منع المسلمين من المساس بالكنائس وتدنيسها والتعدي على المسيحيين والتعرض لهم. كما نلح على القيادات الروحية المسلمة على اعتماد تفسير للنص القرآني مبني على الاعتدال والتعاليم التي تشجع الانفتاح على الآخر وقبوله. من خلال بناء الجسور في العلاقات مع المسلمين في مجتمعاتنا، نسعى إلى تسليط الضوء على القيم الرفيعة والمزايا الحسنة التي تحترم الإنسان وحقوقه. فنرفض معا كل إيديولوجيا دينية تنادي بإلغاء الآخر ونعمل معا أيضا على الحفاظ على الأخلاق والقيم للمجتمع المدني العلماني. في هكذا مجتمع، تكون لكل مواطن مكانته ولا يعامل أحد كمواطن من درجة ثانية أو ثالثة كما بتنا نشهد في أيامنا هذه".

وقال:"أما في موضوع الهجرة، آفتنا الكبرى، فنحن ندعو باستمرار إلى التمسك بالأرض والتشبث بها مهما تفاقمت الضربات واشتدت الضيقات مع قناعتنا الكاملة بأن قرار الهجرة هو قرار شخصي وعائلي ولكي نشجع أبناء الكنيسة على البقاء. لا بد من العمل على خلق جو من الاستقرار يؤمن الأمان للجميع وإنشاء فرص عمل تحاكي طموحات الشباب وتناسب مواهبهم وطاقاتهم. وهنا يكمن دور الدول والحكومات في تحمل مسؤولياتها ولعب دورها الذي لا نقدر نحن رجال الدين أن نقوم به".

وأضاف: "إننا نؤمن أن الله الذي دعانا لحمل رسالة البشارة في هذه الأرض، هو الذي يدافع عنا ويشدد ضعفنا بل يحوله إلى قوة. انطلاقا من هذا الإيمان المتين بقدرة الله ومحبته ورحمته، نلتفت إلى واقعنا بعين مليئة رجاء بأن كل هذه الأزمات في الشرق الأوسط ستنتهي. فلا بد لمحبة الإنسان أن تنتصر على الكراهية، ولا بد للخير أن يعم على الجميع. ومن هنا، نصلي من أجل نجاح كل الجهود التي تبذلها حكوماتنا والتضحيات التي يقدمها أفراد الجيش والقوات المسلحة من أجل محاربة الإرهاب بكافة أنواعه. فمحاربة داعش مثلا هي خطوة إيجابية نحو الحل والولايات المتحدة الأميركية التي تحارب داعش في سوريا مدعوة للتنسيق مع الحكومة السورية للقضاء على الإرهاب على أراضيها. كما ندعو الأمم المتحدة والمنظمات الدولية إلى العمل على الوقف الفوري للجرائم التي ترتكب ضد الإنسانية في سوريا فهذه كلها وصمة عار في تاريخ البشر والسكوت عنها جريمة أقبح".

وقال: "في شمال العراق، نسعى للحل السلمي للاجئين وتأمين العودة الآمنة لهم إلى بيوتهم في قرى وبلدات سهل نينوى والموصل. يحتاج هؤلاء اللاجئون إلى ضمانة بتوفير الحماية الدولية وإقامة منطقة تكون ملاذا آمنا يعيشون فيه. وتكون هذه الحماية الدولية موقتة حتى زوال الخطر الذي يهددهم أو يتمكنوا من الدفاع عن أنفسهم وإدارة شؤونهم بنفسهم. وهذا ما دعت إليه حكومة وبرلمان العراق حيث اقترحت تخصيص محافظة جديدة باسم محافظة سهل نينوى للمسيحيين وغيرهم من الأقليات. والحل الآخر يكون بضم منطقة سهل نينوى إلى كردستان على أن تتمتع الأقليات الدينية والعرقية التي تشكل الأكثرية فيه بنوع من الحكم الذاتي. وهذا أيضا مبني على بعض مواد دستور إقليم كردستان - العراق. وخلال لقاءاتنا الكثيرة والمكثفة مع المسؤولين السياسيين في العراق وخارجه، شددنا على أن الدفاع عن المسيحيين لا يجب أن يقترن بمصالح اقتصادية أو أخرى للدول، بل يجب أن يقوم على مبدأ الدفاع عن الإنسانية وردع الوحشية والإرهاب. فالتحرك نحو محاربة الإرهاب لا يجب أن يرتبط بالمصالح، بل أن ينطلق من قبل الحرص على الإنسان وكرامته وحقوقه".

وختم:"فيما يتطلع الشعب المسيحي كله في الشرق الأوسط إلى السلام وينتظر الفرج، نتساءل: أي مستقبل ينتظرنا؟ كيف يحقق الشباب أحلامهم؟ هل سيدعونا نعيش في أرضنا؟ ونقول: لم نفقد الأمل، بل نؤمن أنه من الممكن تطبيق الحلول السلمية وأنه من المستطاع بلوغ مرحلة نعيش فيها مع شركائنا في الوطن جنبا إلى جنب حيث يكون لكل احترامه ودوره ووجوده الفعال".



============= ج.س


Envoyé de mon Ipad 

Le parcours d’obstacles des réfugiés syriens en France | La-Croix.com

Le parcours d'obstacles des réfugiés syriens en France | La-Croix.com
Si la plupart d'entre eux obtiennent facilement le statut de réfugié, leurs conditions de vie restent souvent difficiles.

« J'ai voulu fuir Alep et la guerre », raconte Bilal dans un français approximatif. Ce jeune trentenaire est arrivé en France en février 2014, « à pied ». De son pénible voyage depuis la Syrie, il n'en dira pas plus. « C'est beaucoup trop dur », finit-il par lâcher. Décidé à faire sa vie à Paris, il dépose une demande d'asile et se voit accorder le statut de réfugié sans trop de difficulté.

En moyenne, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) traite les dossiers des demandeurs d'asile syriens en trois mois maximum contre six habituellement, « signe qu'il faut agir vite » selon son directeur général, Pascal Brice.

Dans 96 % des cas, la demande est acceptée, et ce malgré un afflux massif. « Sur les neuf premiers mois de 2014, nous avons déjà enregistré 1 500 demandes d'asile émanant de Syriens, c'est plus que sur l'ensemble de l'année 2013 », détaille-t-il.

Sur le terrain, les associations saluent les efforts menés. « Il faut bien reconnaître que l'Ofpra mène un travail accéléré et de qualité, avance Michel Morzière, président d'honneur de Revivre, une association d'aide aux réfugiés syriens. Et heureusement, on n'a encore jamais vu de Syrien renvoyé chez lui ! »

Une existence précaire

Une fois le statut de réfugié politique obtenu, tout reste pourtant à faire, comme en témoigne Bilal : « J'ai réussi à faire venir ma femme et mon fils, Farid, mais nous n'avons toujours pas de logement. Tous les deux jours, je dois appeler le 115 pour qu'on nous trouve une chambre d'hôtel, regrette-t-il. Dans ces conditions, il est impossible pour moi de travailler. J'avais trouvé un emploi dans une épicerie mais j'ai dû y renoncer. »

En France, des centres d'hébergement d'urgence existent bien comme les CADA (Centre d'accueil de demandeurs d'asile), réservés aux seuls demandeurs d'asile durant l'examen de leur demande, ou les CPH (Centres provisoires d'hébergement) destinés aux réfugiés statutaires en attente d'un logement, mais la demande est souvent supérieure à l'offre.Alors même en cas d'éligibilité, il faut composer avec le nombre de places disponibles.

« Un jeune homme syrien de 25 ans vit la même chose qu'un jeune congolais ou un jeune rwandais, il ne sera pas prioritaire », reconnaît Jean-François Ploquin, directeur général de Forum réfugiés-Cosi.

> A lire aussi  : Une journée avec des demandeurs d'asile syriens

Selon Michel Morzière, les plus fragiles sont ceux qui empruntent le même parcours que Bilal. « Ceux qui arrivent après avoir obtenu un visa en Turquie ou en Jordanie sont aussi dans la galère, mais généralement, ils connaissent des amis qui peuvent les accueillir, contrairement à ceux qui arrivent de façon clandestine ».

« Apprivoiser » le pays d'accueil

Outre la question du logement, les réfugiés syriens doivent aussi se familiariser avec leur pays d'accueil. Très souvent, la barrière de la langue reste difficile à surmonter et peut être un frein à une intégration réussie.

« C'est un public qui a du potentiel, de l'énergie à revendre. Il faut simplement les aider à apprivoiser une société qu'ils ne connaissent pas », argumente Jean-François Ploquin.

Pour les acteurs de terrain, les cours de français dispensés gratuitement par l'Office français de l'intégration et de l'immigration (OFII) aux migrants légalement installés en France ne suffisent pas.

En complément, l'association Forum réfugiés-Cosi a d'ailleurs mis en place, dans le département du Rhône, un programme intitulé Accelair, spécialement dédié à l'insertion socioprofessionnelle des réfugiés. « Pendant un an, la personne bénéficie d'un suivi personnalisé pour l'aider à trouver un logement et un emploi », précise Jean-François Ploquin.

Des dispositifs insuffisants

Cette aide, certains Syriens, choisis par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR), n'en ont pas directement besoin. Identifiés dans des camps du Liban, de Jordanie et d'Égypte selon des critères de vulnérabilité, ils bénéficient tous dès leur arrivée d'un statut et d'un logement dans le cadre d'un programme de réinstallation voulu par François Hollande.

Le dispositif doit profiter à 500 ressortissants syriens d'ici à la fin de l'année. « Pour le moment, nous avons déjà réinstallé des Syriens au Havre, en Dordogne, en Isère et dans l'Aisne, poursuit Pascal Brice. 500 personnes supplémentaires devraient bénéficier de cette procédure en 2015 ».

Une bouffée d'oxygène qui ne contente pas pour autant les associations d'aide aux réfugiés. « C'est l'arbre qui cache la forêt, commente Pierre Henry, dirigeant de France Terre d'asile. Il faudrait surtout que les dirigeants européens et français trouvent ensemble des solutions pour un meilleur accueil. »

> Sur ce sujet  : Questions sur la crise syrienne

Lucie Gruau


Envoyé de mon Ipad 

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Mises à jour quotidiennes 28 octobre 2014
ACTUALITÉS
L'Orient-Le Jour

mardi 28 octobre 2014

Moyen-Orient : les évêques pour une "éducation au dialogue"



Envoyé de mon Ipad 

Les évêques catholiques orientaux d'Europe en lice pour la paix

Rédaction

ROME, 27 octobre 2014 (Zenit.org) - « La paix et la réconciliation au Moyen-Orient n'aboutiront que à travers une intervention claire et nette de la communauté internationale sur toutes les parties concernées, dans le but de promouvoir notamment la liberté religieuse et de conscience, sans oublier un fort investissement dans l'éducation visant à créer de nouvelles générations qui soient en mesure de dialoguer entre elles. »

C'est ce qu'affirment les 45 participants à la rencontre annuelledes évêques catholiques orientaux d'Europe qui a eu lieu à Lviv, en Ukraine, du 23 au 26 octobre 2014, sur le rôle et de la mission des Eglises orientales catholiques en Europe.

Les Églises orientales expriment aussi leur volonté d'être « activement impliquées dans le dialogue de vérité et de charité que l'Église catholique mène avec les Églises orthodoxes » car « l'appel à l'unité de l'Église du Christ est l'une des dimensions nécessaires, prioritaires et irréversibles de l'identité des Églises orientales catholiques, malgré les difficultés et la fatigue du parcours œcuménique ».

D'après un communiqué du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE), organisateur de l'événement, la prochaine rencontre aura lieu à Prague, en République Tchèque, du 4 au 7 juin 2015, sur invitation de Mgr Ladislav Hučko, exarque apostolique pour les catholiques de rite byzantin en République Tchèque.

A.K.

Message final des évêques catholiques orientaux

Lviv, Ukraine, 26 octobre 2014

Nous, évêques représentant différentes Églises sui iuris en Europe, nous sommes réunis à Lviv (Ukraine) du 23 au 26 octobre 2014 pour réfléchir et discuter du thème de la mission des Églises orientales catholiques, cinquante ans après la promulgation des décrets conciliaires Orientalium Ecclesiarum et Unitatis Redintegratio et à l'occasion du 25ème anniversaire de la légalisation de l'Église gréco-catholique ukrainienne.

À la fin de notre rencontre, nous souhaitons partager un certain nombre de réflexions.

Rôle et contribution des Églises orientales catholiques dans le parcours œcuménique

En partant de l'affirmation conciliaire qui exprime l'estime de l'Église catholique à l'égard des Églises orientales et qui invite à leur épanouissement et à l'accomplissement de leur mission avec une vigueur apostolique renouvelée (cfr. Orientalium Ecclesiarum, 1),

- nous désirons confirmer encore une fois avec une conscience accrue, notre droit et devoir d'assurer le soin pastoral de nos fidèles où qu'ils se trouvent, ainsi que le droit à l'annonce de l'Évangile pour ceux qui ne le connaissent pas encore ;

- nous exprimons notre souhait fraternel afin que les Églises orthodoxes puissent, à leur tour, dérouler dans l'amour et dans la vérité la mission que Dieu leur a confiée ;

- de la même façon, nous reconnaissons aux Églises orthodoxes, la même sollicitude pour le soin de leurs fidèles où que ce soit dans le monde, sans aucun antagonisme et dans le respect du droit de la liberté religieuse ;

- nous affirmons que la division de la seule et unique Église du Christ est une anomalie ecclésiologique qui ne peut être considérée comme une norme pour la vie et la mission de l'Église ;

- nous partageons avec les Églises orthodoxes la même préoccupation à l'égard des tendances culturelles et sociales qui conduisent à la déchristianisation et à la sécularisation progressives de l'Europe ;

- nous sommes certainement appelés à nous engager fortement car l'appel à l'unité de l'Église du Christ est l'une des dimensions nécessaires, prioritaires et irréversibles de l'identité des Églises orientales catholiques, malgré les difficultés et la fatigue du parcours œcuménique ;

- nous rappelons que les Églises orientales catholiques veulent être activement impliquées dans le dialogue de vérité et de charité que l'Église catholique mène avec les Églises orthodoxes.

La situation au Moyen-Orient

La situation dramatique que vivent les chrétiens du Moyen-Orient et les autres minorités religieuses et ethniques qui souffrent à cause de la violence qui sévit dans toute la région, a fait l'objet de notre réflexion et de notre prière. Tout en assurant aux pasteurs locaux et à leurs fidèles notre proximité et notre solidarité, nous désirons rappeler que la paix et la réconciliation au Moyen-Orient n'aboutiront que à travers une intervention claire et nette de la communauté internationale sur toutes les parties concernées, dans le but de promouvoir notamment la liberté religieuse et de conscience, sans oublier un fort investissement dans l'éducation visant à créer de nouvelles générations qui soient en mesure de dialoguer entre elles.

25ème anniversaire de la légalisation de l'Eglise gréco-catholique ukrainienne

Nous non sommes rendus en Ukraine également pour célébrer le 25ème anniversaire de la légalisation de l'Église gréco-catholique ukrainienne. Sa renaissance est un événement de la Providence divine qui pousse aujourd'hui toute l'Église à mener un discernement attentif, à adopter un esprit missionnaire renouvelé dans l'annonce de l'Évangile et à s'engager encore plus fortement, surtout par rapport aux nouveaux défis pastoraux que pose la situation actuelle du pays. Nous désirons assurer à tout le peuple ukrainien notre prière, notre proximité et notre solidarité face au conflit militaire qui sévit encore dans l'Est du pays, accompagné par l'agression externe, qui provoque tant de souffrances, notamment à la population civile. Nous invitons tous à vouloir entamer sans attendre la voie de la paix et de la réconciliation.

Cette situation a été vécue dans la liturgie en implorant la bénédiction de Dieu et la protection de la Théotokos, Mère de Dieu et Mère de l'Église.