Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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samedi 14 avril 2018

L'électricité et l'article 50 du budget 2018 au cœur des audiences de Raï à Bkerké

OLJ 13-4-2018
Lors de leurs entretiens avec le patriarche maronite, les Kataëb et le CPL campent sur leurs positions.
Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil et le président des Kataëb Samy Gemayel se sont entretenus à tour de rôle avec le patriarche maronite, Béchara Raï, à Bkerké, réitérant respectivement leurs prises de position sur le dossier de l'électricité et l'article 50 du budget 2018.
"Ce n'est pas en supprimant le mot 'permanent' et en le remplaçant par 'provisoire' que l'on réglera le problème, car c'est la question de la propriété qui est en jeu", a déclaré M. Gemayel, au terme de son entretien avec Mgr Raï. Par cet article, "la présence des Syriens au Liban pour une période indéterminée a été légitimée".
En vertu de cet article, "tout ressortissant arabe ou étranger propriétaire d'une unité résidentielle au Liban peut obtenir un permis de séjour permanent". L’article en question, dont bénéficient également l’épouse et les enfants mineurs de l’acheteur, impose une seule condition : "La valeur du bien acquis ne doit pas être inférieure à 1 milliard cinq cent millions de LL (1 million de dollars) s’il est situé dans Beyrouth, et à 750 millions de LL (500.000 dollars) s’il se trouve dans les autres régions".
Depuis plusieurs jours, le leader des Kataëb critique cet article qui, selon lui, légitime l'implantation de plus d'un million de Syriens ayant fui la guerre dans leur pays. Le week-end dernier, le patriarche maronite avait lui aussi dénoncé cet article, mettant également en garde contre une naturalisation maquillée.

L'électricité
Plus tôt dans la journée, le leader du CPL avait également été reçu par le dignitaire maronite, à la tête d'une délégation de son parti.

Le ministre de l'Environnement Tarek el-Khatib s'est exprimé à l'issue de cet entretien. "Il y a un camp au Liban qui ne veut pas d'électricité. Nous, au CPL, sommes connus pour notre transparence et personne ne peut nous accuser de corruption", a-t-il déclaré.
Lors du Conseil des ministres jeudi, un vif échange verbal avait opposé le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil (Amal), à son collègue des Affaires étrangères au sujet de la centrale électrique de Deir Ammar au Liban-Nord. La discussion autour du plan de production élaboré par le ministre CPL de l’Énergie, César Abi Khalil, a été renvoyée à la séance prochaine. Pour rappel, le projet Abi Khalil prévoit la location de deux navires-centrales à la société turque Karadeniz afin de combler le déficit de production de courant électrique. Plusieurs composantes gouvernementales s’opposent ouvertement à ce projet. Il s’agit notamment des Forces libanaises, du Parti socialiste progressiste, des Marada (de Sleiman Frangié) et du tandem Amal-Hezbollah.
Par ailleurs, M. el-Khatib a indiqué que la délégation du CPL avait assuré au patriarche son attachement au partenariat et à la préservation de l'unité nationale.


Lire aussi

Pour mémoire

https://www.lorientlejour.com/article/1110199/lelectricite-et-larticle-50-du-budget-2018-au-coeur-des-audiences-de-rai-a-bkerke.html

mardi 26 septembre 2017

« Niet » clair à l’implantation des réfugiés et soutien à Aoun



OLJ 25-9-2017 Le discours du président de la République, Michel Aoun, à New York lors de l'Assemblée générale des Nations unies, notamment la partie sur le refus de toute implantation de réfugiés, syriens ou autres, au Liban, a trouvé des échos favorables dans plusieurs déclarations ce week-end. La polémique avait été exacerbée par les propos du président américain Donald Trump, qui avait parlé, dans son discours à l'ONU également, de ce qu'il a appelé en anglais « resettlement », et qui avait été compris comme un appel à l'implantation des réfugiés dans les pays d'accueil (alors que des proches du président l'interprètent comme une « réinstallation préalable à leur retour », voir L'OLJ du 23 septembre).
Quoi qu'il en soit, le spectre de l'implantation de réfugiés, de quelque nationalité qu'ils soient, continue de hanter le Liban, et c'est cette inquiétude qu'a exprimée le patriarche maronite Béchara Raï hier, lors d'une messe consacrée à la dixième commémoration des martyrs de l'armée tombés lors de la bataille de Nahr el-Bared contre l'organisation terroriste Fateh el-islam, en 2007.
« Nous nous joignons au président de la République pour revendiquer le retour sécurisé et obligatoire des réfugiés syriens dans leur pays et leurs maisons, a-t-il déclaré dans son homélie. Cette revendication n'est pas seulement mue par le fait que le Liban ne peut plus supporter les répercussions de la présence de plus d'un million et demi (de réfugiés) sur son sol, ce qui constitue une menace économique, sécuritaire et politique, mais également par un souci de voir le peuple syrien préserver sa culture et sa civilisation si riches. »
Les autres déclarations d'appui au discours du président sont venues de responsables du Hezbollah, qui étaient nombreux ce week-end à aborder ce sujet, notamment dans l'optique de la nécessité de dialoguer avec les autorités syriennes en vue de régler ce problème et de résister à ce qu'ils ont appelé « le projet israélo-américain ».
Le cheikh Nabil Kaouk, membre du conseil central du Hezbollah, a clairement considéré que « la question des réfugiés syriens représente un danger considérable pour tous les Libanais sans exception », estimant que « plus on tarde à régler ce contentieux, plus cette présence se transformera en fait accompli, ce qui rendra tout règlement de ce problème bien plus difficile ».
Pour sa part, le cheikh Ali Daamouche, vice-président du conseil exécutif du Hezbollah, a stigmatisé « l'appel du président américain à l'implantation des réfugiés syriens (dans les pays qui les accueillent), ce qui représente un danger direct pour nous ». Il a demandé « au gouvernement, par souci de préserver l'intérêt national, de régler ce dossier au plus vite afin que ces réfugiés puissent rentrer chez eux en toute dignité », estimant qu'il « n'y a pas de moyen plus rapide de le faire que de coordonner avec le gouvernement syrien ».
Dans un discours prononcé durant le week-end, Mohammad Fneich, ministre de la Jeunesse et des Sports (bloc Hezbollah), a rendu hommage « à la prise de position courageuse, limpide et audacieuse » du président Aoun, estimant qu'il s'agit « d'une position d'ampleur nationale, au ton rassembleur ». Le ministre de l'Industrie Hussein Hajj Hassan, du même bloc, a insisté sur « le refus populaire et officiel du discours du président américain ». Il a estimé qu'il faut placer une telle revendication dans le cadre « du projet israélo-américain visant à redessiner la carte de la région ».