Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Affichage des articles dont le libellé est Mgr Brahim. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mgr Brahim. Afficher tous les articles

dimanche 28 avril 2013

Fwd: Le Veilleur de Ninive


Objet: Le Veilleur de Ninive

Posted: 27 Apr 2013 01:23 PM PDT
Depuis 5 jours, nous sommes sans électricité, sans téléphones, sans Internet et sans eau. Toutefois, le net est revenu, il y a seulement une heure. La situation reste aussi grave qu'il y a quelques jours.


Les chrétiens, tous rites confondus ont tenté de manifester, dans les Eglises, leur mécontentement à l'égal des rebelles et même contre le régime. Toutefois, la hiérarchie s'y est opposée et a même demandé à ceux qui souhaitent allumer des cierges de le faire chez eux à la maison.

Les funérailles du shammas (diacre) Fattouh KABOUD, chauffeur de Monseigneur BRAHIM, évêque syrien orthodoxe enlevé, ont rassemblé des milliers de chrétiens.

Les autorités locales de la ville, le Gouverneur d'Alep, le Chef de la police, le Secrétaire du partie Baath, Imams et Mufti inclus étaient présents aux condoléances.

L'enlèvement des évêques a accru le désespoir de la population chrétienne surtout à la suite des rumeurs d'une intervention militaire, qui viendrait en réponse à l'emploi des armes chimiques. Demain les Evêques d'Alep vont demander aux fidèles, calme et prières.

Sur le terrain l'armée syrienne avance lentement en tentant le siège de la ville et en essayant de couper les renforts qui parviennent aux rebelles.

En dépit de ces nouvelles toujours attristantes, nous nous consolons du fait que les Evêques ont fait enlever les icônes des Eglises pour les mettre en lieux sûrs. Ils ont eu l'habileté de les faire remplacer par des copies, car les experts turcs en archéologie, soudoient les éléments armés d'Al-Nosra pour qu'ils volent le patrimoine. Hier, ils ont détruit le plus beau minaret du Proche-Orient datant du Xe siècle, hier ils avaient fait voler un millier d'usines à Alep ; à présent ils s'en prennent à nos icônes.

Le Veilleur de Ninive

mercredi 24 avril 2013

Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie


Objet: Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie

Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie
Des informations contradictoires circulent autour de la libération de Mgr Youhanna Ibrahim et Mgr Boulos Yazigi, enlevés lundi 22 avril non loin d'Alep, et qui seraient toujours aux mains de leurs ravisseurs


La Croix - 24/4/13

Une certaine confusion entourait, dans la matinée du mercredi 24 avril, le sort des deux évêques syriens enlevés deux jours plus tôt non loin d'Alep (nord-ouest du pays). Le diocèse grec-orthodoxe de cette ville était toujours sans nouvelles ce 24 avril des deux évêques enlevés, a affirmé un prêtre diocésain : « Nous n'avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu'ils ont été libérés », souligne le P. Ghassan Ward.

« Nous n'avons eu aucun contact avec Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d'Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville, a-t-il poursuivi, indiquant que les efforts pour leur libération se poursuivaient. Quelques heures plus tôt, un tweet provenant d'un compte présenté comme celui du diocèse orthodoxe d'Alep confirmait la captivité des deux hommes.

Pourtant, la veille, dans l'après-midi du mardi 23 avril, une source locale relayée par l'Œuvre d'Orient annonçait au conditionnel la libération de deux évêques enlevés le 22 avril dans le village de Kafr Dael, dans le nord-ouest de la Syrie. Les deux hommes auraient été libérés « grâce à des appuis internationaux » et se trouvaient le 23 avril à l'église grec-orthodoxe Saint-Elie d'Alep. Une information également confirmée par l'agence Reuters via ses propres sources, ou le site du journal catholique britannique The Tablet.

INFORMATIONS CONTRADICTOIRES
Mais dans la soirée du 23 avril, un communiqué conjoint signé du patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et du patriarche syrien orthodoxe d'Antioche est publié, sans qu'il soit fait mention d'une quelconque libération : «  Nous nous adressons en dernier lieu aux ravisseurs pour leur dire que les personnes qui ont été enlevées sont des émissaires d'amour dans le monde, dont témoigne pour eux leur action religieuse, sociale et nationale, soulignent-ils. Par conséquent, nous les invitons à traiter cet événement douloureux loin de toute crispation qui ne peut servir en fin de compte, que les ennemis de la patrie ».

Dans la matinée du 24 avril, des nouvelles contradictoires circulaient autour de cet enlèvement : « Hier soir, une information du Patriarcat grec-orthodoxe nous est parvenue, mettant en doute la libération des deux évêques », a précisé Catherine Baumont, responsable de la communication de l'Œuvre d'Orient, qui avait fait part la veille de la libération des deux hommes. « Aucune preuve tangible de la libération n'a pu hélas être obtenue. La situation reste confuse, et on ne sait toujours pas par qui ils ont été enlevés. »

Mgr Jean Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d'Alep, a démenti lui aussi auprès de l'agence Asianews, la nouvelle de leur remise en liberté : « Jusqu'à cette nuit, les deux hommes étaient toujours prisonniers ».

Cette confusion illustre le chaos qui règne en Syrie, et la difficulté d'obtenir des informations fiables et avérées sur l'évolution du conflit, et sur la nature des enlèvements qui y sont perpétrés.

L'IDENTITÉ DES RAVISSEURS INCONNUE
Selon plusieurs sources, les deux évêques étaient en train de mener des négociations pour la libération des P. Michel Kayyal et Maher Mahfouz, enlevés samedi 9 février sur la route conduisant d'Alep à Damas, lorsqu'ils ont été eux-mêmes capturés. L'annonce de leur enlèvement a suscité un émoi d'autant plus vif que Mgr Paul Yazigi n'est autre que le frère cadet du patriarche Jean X, élu en décembre 2012 à la tête du Patriarcat orthodoxe d'Antioche.

D'après certains spécialistes, les deux évêques peuvent avoir été enlevés par des rebelles syriens ou par des combattants étrangers ; mais cela pourrait bien être un acte crapuleux. Mardi 23 avril, l'opposition syrienne a même accusé Damas d'être derrière le rapt. Selon l'analyse de Carol Saba, avocat franco libanais proche du patriarche orthodoxe Jean X d'Antioche, « ce douloureux enlèvement constitue un tournant dans la crise syrienne ». Soulignant « l'urgence de mettre un terme à cette descente aux enfers », le communiqué des deux Églises exprime à ses yeux « un appel pressant adressé aux partenaires musulmans pour agir ensemble comme concitoyens, afin de dépasser les divisions communautaires. » Hier, après sa catéchèse hebdomadaire à Rome, le pape François a lui aussi prié « pour que les deux évêques retrouvent au plus tôt leurs communautés », appelant à « une solution politique à la crise syrienne ».

Le pape François a demandé mercredi 24 avril la libération des deux évêques enlevés, exigeant que « le sang cesse d'être versé » et qu' « une solution soit trouvée au plus vite à la crise » dans ce pays. Lors de l'audience générale sur la place Saint-Pierre, devant 100 000 personnes, le pape a prié pour que les évêques « reviennent vite dans leurs communautés ».


Envoyé de mon iPad jtk