https://fr.zenit.org/articles/liban-le-pape-recoit-le-patriarche-maronite-le-card-bechara-boutros-rai/
Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
vendredi 24 novembre 2017
https://fr.zenit.org/articles/liban-le-pape-recoit-le-patriarche-maronite-le-card-bechara-boutros-rai/
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vendredi 10 novembre 2017
LIBAN - Rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Président libanais
LIBAN - Rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Président libanais |
Beyrouth (Agence Fides) – Alors que l’ensemble du système institutionnel libanais est secoué par la démission du Premier Ministre sunnite, Saad Hariri, le Président libanais, Michel Aoun, reçoit aujourd’hui au Palais présidentiel de Baabda le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai. De cette rencontre – indiquent des sources locales contactées par l’Agence Fides – pourraient émerger des signaux utiles à définir les contours d’une crise caractérisée par de nombreuses zones d’ombre et également à comprendre si sera confirmée, reportée ou annulée la visite annoncée que le Patriarche s’apprêtait à effectuer en Arabie Saoudite à l’invitation des autorités de ce pays.
A propos de l’annulation ou non de la visite circulent différentes hypothèses dont certaines semblent politiquement orientées. Jusqu’ici, le voyage annoncé n’a été officiellement ni confirmé ni exclu par le Patriarche d’Antioche des Maronites. Certains moyens de communication libanais ont diffusé des indiscrétions selon lesquelles le Président Aoun aurait souhaité un report du voyage à Ryad du Cardinal jusqu’au terme de la crise politique déclenchée par la démission surprise de Saad Hariri alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite. D’autres personnages, reçus au cours de ces dernières heures au siège patriarcal, tel que l’Ambassadeur des Etats-Unis, Elizabeth Richard, et le député Nadim Gemayel, ont en revanche réaffirmé que l’opportunité historique représentée par ce voyage du Patriarche d’Antioche des Maronites ne devait pas être écartée.
Entre temps, le Président Aoun, recevant l’accord de différents représentants politiques et institutionnels ainsi que du mufti de la République libanaise, le cheick Abdel Latif Derian, a choisi de rejeter la démission du Premier Ministre jusqu’à son retour au Liban. Hier soir, l’avion de Saad Hariri est arrivé à Beyrouth avec à son bord seulement des membres de son équipe. Dans les couloirs du pouvoir libanais circulent des indiscrétions non vérifiées selon lesquelles Saad Hariri serait retenu en Arabie Saoudite parce que soupçonné de connivences avec une présumée tentative de coup d’Etat attribuée aux personnalités saoudiennes récemment incarcérées et politiquement éliminées à la demande du Prince héritier, Mohammed Bin Salman. Selon ces mêmes rumeurs, la France chercherait une médiation avec l’Arabie Saoudite pour garantir à Saad Hariri la possibilité de s’exiler en France. (GV) (Agence Fides 09/11/2017)
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mercredi 8 novembre 2017
La visite du patriarche maronite en Arabie saoudite pourrait être compromise
Le cardinal libanais Béchara Raï, patriarche des maronites, a annoncé jeudi 2 novembre son intention de se rendre très prochainement en Arabie saoudite, à l’invitation des autorités, désireuses d’envoyer des signaux d’ouverture à l’Occident.
Marie Malzac
https://africa.la-croix.com/visite-patriarche-maronite-arabie-saoudite-pourrait-etre-compromise/
samedi 4 novembre 2017
بعد اعلان الرئيس الحريري استقالته من ارض السعودية ، ما هو مصير زيارة البطريرك الماروني المرتقبة الى ارض الحرمين ؟
http://www.lebanon24.com/articles/1509787545208222000/
samedi 26 août 2017
L’Église orthodoxe russe décidée à « défendre les idéaux de l’Évangile » aux côtés de l’Église catholique
Alors que le secrétaire d'État du Saint-Siège était en visite pour quelques jours en Russie, l'hypothèse d'un voyage du pape François au pays des tsars a été discutée, suscitant des réactions partagées. À l'issue de cette visite, le métropolite Hilarion appelle, néanmoins, à "agir conjointement" avec l'Église catholique.
jeudi 16 mars 2017
Aoun au Vatican : « Le Liban restera l’exemple le plus fort de l’avenir de l’Orient » - L'Orient-Le Jour
Aoun au Vatican : « Le Liban restera l'exemple le plus fort de l'avenir de l'Orient »
16/03/2017Aussitôt arrivés à l'aéroport international de Rome, le président, la Première dame et la délégation qui les accompagne ont été accueillis par le nonce apostolique, Mgr Francesco Canalini, représentant le pape François, Mgr Christophe Kassis du Saint-Siège, le chargé d'affaires du Liban au Vatican, Albert Samaha, le chargé d'affaires près l'ambassade du Liban en Italie, Karim el-Khalil, le vicaire patriarcal auprès du Saint-Siège, l'évêque François Eid, et le vicaire patriarcal grec-catholique auprès du Saint-Siège l'archimandrite Mtanios Haddad, et des représentants des ordres et des clergés libanais accrédités à Rome.
Sur place, M. Aoun a exprimé sa joie d'être à Rome, insistant sur l'importance qu'il accorde à sa réunion avec le pape au vu de « la solidité des relations qui lient le Liban dans toutes ses composantes communautaires à l'Église et à la papauté ». « Le Saint-Siège occupe une place particulière dans le cœur des Libanais, parce que ses responsables ont toujours été aux côtés du Liban, dans les périodes sombres de son histoire », a ajouté le président.
Et de poursuivre : « Les Libanais, toutes communautés religieuses confondues, ont toujours été rassurés parce qu'ils savent que le pape s'intéresse de près à eux, qu'ils sont présents dans ses prières, qu'il tient à leur union et qu'il œuvre pour la préservation de leur territoire. »
Le président de la République a affirmé qu'il transmettra au pape François « un message d'amour de la part de tous les Libanais, ainsi que l'assurance que le Liban a retrouvé sa vitalité et qu'il est sur la bonne voie, celle de l'union ». « Le Liban cherche à se réapproprier son rôle dans la région et dans le monde, en tant qu'espace de rencontre et de respect de la différence et de la variété, dans un monde où le besoin de prendre le chemin de la paix devient de plus en plus pressant », dira aussi le chef de l'État au pape.
Il a par ailleurs estimé que « les chrétiens d'Orient, qui connaissent aujourd'hui des circonstances difficiles dans une région, à la fois berceau du christianisme et de l'islam, voient dans cette visite une lueur d'espoir qui confirme que le Liban restera toujours l'exemple le plus fort de l'avenir de l'Orient et du monde ».
M. Aoun s'entretiendra également avec le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. Il entamera son séjour par une messe en l'église Saint-Maron au Collège maronite à Rome. L'office sera présidé par l'évêque François Eid, vicaire patriarcal auprès du Saint-Siège. Le chargé d'affaires du Liban au Vatican, Albert Samaha, donnera ensuite une réception en l'honneur du chef de l'État, à laquelle assisteront, entre autres, des Libanais installés à Rome.
Signalons qu'avant son départ, M. Aoun a signé les décrets des dernières nomination sécuritaires approuvées en Conseil des ministres.
Envoyé de mon iPhone JTK
jeudi 22 septembre 2016
Précisions du Patriarche copte orthodoxe sur la signification de son invitation à soutenir le Président égyptien
EGYPTE - |
Le Caire (Agence Fides) – L’invitation à manifester publiquement leur soutien au Président Abdel Fattah al Sisi lors de sa visite à New York adressée par l’Eglise copte orthodoxe à ses fidèles résidant aux Etats-Unis ne manifeste ni sujétion ni ne constitue une ingérence de la réalité ecclésiale vis-à-vis du pouvoir politique mais constitue seulement un « acte de patriotisme ». C’est ce qu’a voulu souligner nettement le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, dans un entretien en direct accordé à la chaîne de télévision ONTV. Les visites à l’étranger du Président égyptien – a souligné le Patriarche – ont pour but de « présenter le nouvel Egypte ». Dans son entretien télévisé, Tawadros II a également affirmé que les récentes violences sectaires ayant éclaté dans la province de Minya ne peuvent être interprétées comme un signal que tout le pays soit en proie à un conflit sectaire généralisé, faisant remarquer que, dans cette province, le sous-développement et les forts taux d’analphabétisme concourent à augmenter la tension entre les groupes sociaux et les clans familiaux. Ces jours derniers (voir Fides 19/09/2016), ce même Patriarche Tawadros II avait diffusé un Message invitant les coptes égyptiens à réserver un accueil chaleureux au Président égyptien au cours de sa visite à New York, à l’occasion de sa participation à la 71ème session de l’Assemblée générale de l’ONU. Après cette intervention, 84 coptes, intellectuels et membres des professions libérales, y compris des activistes d’organisations engagées dans l’affirmation des droits civils, avaient signé et diffusé une lettre critiquant l’implication directe des Eglises présentes en Egypte dans les campagne de mobilisation en faveur du Président égyptien, dénonçant comme graves les interventions directes des institutions et des hiérarchies religieuses dans les questions concernant les équilibres politiques du pays. (GV) (Agence Fides 22/09/2016) |
mercredi 11 mai 2016
Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l’Orient de ses chrétiens - L'Orient-Le Jour
Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l'Orient de ses chrétiens
Deuxième jour de la visite à Paris du patriarche maronite.
Lors du deuxième jour de sa visite à Paris, Mgr Raï a déclaré, en réponse à des questions des journalistes, que « dans leur esprit citoyen, les vrais musulmans sont attachés au partenariat et à la coexistence avec les chrétiens ». « Les musulmans ne veulent pas vider le Moyen-Orient de ses chrétiens », a-t-il dit, relevant que « les musulmans tiennent autant que les chrétiens à la présence de ces derniers au Moyen-Orient ». Le patriarche maronite a également appelé à « distinguer entre les musulmans et les terroristes, que rien ne lie ». Il a exhorté, à ce sujet, les pays (qu'il n'a pas nommés) qui soutiennent les « extrémistes » à mettre fin à cet appui « pour que les organisations terroristes cessent de commettre des crimes contre l'humanité ». Le patriarche a confié qu'il « prie tous les jours pour que les intégristes reviennent à Dieu et à leur humanité perdue contre une poignée d'argent ou de promesses mensongères et irréalisables ».
Mgr Raï a déploré en outre l'impact négatif des crises régionales sur le Liban. Il a appelé à « mettre le pays à l'écart des conflits et des axes régionaux et internationaux », estimant que le Liban, « exemple de la rencontre des religions et des cultures, ne peut continuer à payer les pots cassés toutes les fois qu'un régime est ébranlé ou qu'une crise éclate ».
Accompagné par l'évêque maronite de Paris, Mgr Maroun Nasser, le patriarche maronite s'était rendu plus tôt dans la journée au siège de la Conférence épiscopale de France où il a été reçu par l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois. Lors de la réunion tenue avec les membres de la conférence, et qui a porté sur les développements dramatiques au Moyen-Orient, Mgr Raï a évoqué les retombées négatives de l'afflux des réfugiés syriens sur le Liban, estimant que « la poursuite de la guerre expose le Liban à un danger permanent, notamment aux plans économique, sécuritaire, politique et social ». Il a mis l'accent sur la nécessité de « faire cesser les guerres » et de résoudre les conflits « par des moyens pacifistes et politiques », réitérant son refus d'un retour volontaire des déplacés syriens et réclamant même le retour des Palestiniens sur leurs terres.
L'Afrique du Sud
Mgr Raï se rendra mercredi 18 mai en Afrique du Sud pour une visite pastorale de cinq jours, au cours desquels il se réunira avec les responsables paroissiaux et les membres de la diaspora libanaise maronite.
Selon des sources informées, le patriarche compte y inaugurer dimanche 22 mai un bureau de la Fondation maronite dans le monde, que préside l'industriel Nehmat Frem. Le bureau a été créé en coopération avec l'Église maronite de Johannesburg, en vue de pousser les maronites à inscrire leurs enfants sur les registres officiels libanais.
Les mêmes sources indiquent que le patriarche sera reçu jeudi 19 mai au siège de l'ambassade du Liban à Prétoria, alors que la journée du vendredi 20 mai débutera par une visite à la paroisse et à l'école maronites, et sera clôturée par un dîner que des membres de la diaspora donneront en l'honneur du patriarche. Au programme également, une messe que celui-ci célébrera dimanche 22 mai et qui sera suivie d'un déjeuner. À noter enfin que lors de son séjour, le patriarche rencontrera des personnalités officielles.
En juin prochain, Mgr Raï se rendra aux États-Unis où il participera au congrès du NAM (National Apostolate of Maronites). Organisé par l'Association maronite missionnaire, le congrès ouvrira ses travaux à San Francisco, lors de la première semaine de juillet.
Lire aussi
Raï examine avec Hollande les dossiers de la présidentielle et des réfugiés syriens
JTK
samedi 7 mai 2016
Raï lundi à l’Élysée et mardi au Quai d’Orsay - L'Orient-Le Jour
http://www.lorientlejour.com/article/984598/rai-lundi-a-lelysee-et-mardi-au-quai-dorsay.html
6/5/2016
Raï lundi à l'Élysée et mardi au Quai d'Orsay
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, se rendra demain samedi en France, dans le cadre d'une visite de quatre jours à double caractère paroissial et officiel.Dimanche, il doit célébrer la messe à Lisieux, à l'occasion de la consécration de l'autel dédié à saint Charbel en la cathédrale Sainte-Thérèse, en présence de l'archevêque maronite de France, Maroun Nasser Gemayel.
Lundi sera une journée politique par excellence pour Mgr Raï qui sera reçu successivement à l'Élysée par le président François Hollande, puis au Palais Bourbon par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.
Au programme de la journée également, un entretien avec la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova. L'ambassadeur du Liban à l'Unesco, Khalil Karam, doit donner un déjeuner en son honneur au siège de l'organisation internationale.
En fin d'après-midi, le patriarche donnera une conférence devant le Sénat français sur la situation des chrétiens d'Orient et devra par la suite avoir un entretien avec le président du Sénat, Gérard Larcher.
En cours de soirée, il assistera en la cathédrale Notre-Dame du Liban, à l'occasion du mois marial, à un récital dédié à la Vierge Marie autour du thème « Marie, la voie vers la miséricorde et l'unité entre l'Orient et l'Occident ».
Mardi, Mgr Raï sera reçu au Quai d'Orsay par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, et tiendra une réunion avec le Conseil des évêques latins de France.
JTK
vendredi 18 septembre 2015
Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour
Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le !
« Nous avons bâti ensemble une culture de la modération et de l'ouverture, tout au long des siècles de notre vie commune, a ajouté le patriarche (...) et ce qui se passe aujourd'hui donne l'impression qu'une guerre est menée contre cette culture et cette civilisation. Durant la guerre, nous avons vécu cette épreuve. Aujourd'hui, hélas, c'est la Syrie, l'Irak, la Palestine et le Yémen qui perdent le sens de leur civilisation et de leur culture. »
« Tous les États disent aujourd'hui tenir à la stabilité du Liban et à sa République, a enchaîné le dignitaire religieux, et nous invitent quotidiennement à élire un président (...) Les chrétiens du Moyen-Orient, de leur côté, considèrent que les chrétiens du Liban sont une sorte de garantie pour eux. Ils ont le sentiment que tant que les chrétiens du Liban préservent leur vivre ensemble avec les musulmans, dans l'égalité et conformément à la Constitution et au pacte, leur propre avenir est assuré. Comme l'a affirmé le pape Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique : ce vivre ensemble ordonné entre chrétiens et musulmans est destiné à servir de modèle à tout le monde arabe ; il est pour le bien du monde arabe tout entier. »
« C'est pourquoi, a dit le patriarche, nous ne pouvons mettre en péril la patrie et notre histoire. Nous ne pouvons oublier la valeur que représente le Liban pour les musulmans et les chrétiens du Moyen-Orient. J'attire l'attention des députés chrétiens là-dessus. Nous ne pouvons pas nous permettre, consciemment ou pas, de mettre en péril par nos choix et notre conduite le sort des chrétiens au Moyen-Orient et celui du monde arabe. »
« On parle aujourd'hui de guerres de religions, de choc de civilisations. Par ses agissements, l'Occident alimente le feu de la discorde, notamment la guerre entre sunnites et chiites, cette guerre qui détruit toutes les valeurs de la civilisation arabe. Nous devons faire attention à ne pas verser nous-mêmes dans ce brasier, et à vivre exactement le contraire de ce que propage l'Occident en renforçant la culture du vivre ensemble entre toutes les religions, les cultures et les civilisations. »
Adressant enfin un mot aux manifestants, le patriarche a déclaré : « Nous appuyons votre mouvement et nous avons de la sympathie pour vos sacrifices, mais demander la chute du système, voilà ce que nous considérons comme des paroles dangereuses auxquelles nous ne pouvons adhérer. Ces slogans sont destructeurs. »
Jtk
samedi 29 août 2015
Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre
Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+3
Destinataire: francaishtml@list.zenit.org
Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre
L'évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon se rend auprès des chrétiens de Syrie. Il leur promet une « prière fervente » et une aide matérielle.
Marina DroujininaRome, (ZENIT.org)Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon, a entamé sa visite de deux jours dans l'éparchie de Homs, avec laquelle il s'apprête à jumeler son diocèse. C'est la première fois depuis le début de la guerre qu'un évêque français se rend auprès des chrétiens de Syrie, annonce le quotidien libanais L'Orient-Le Jour ce jeudi 27 août.
« Je suis venu ici pour vous dire face à face notre volonté et notre désir de communion spirituelle à vos souffrances », a dit Mgr Rey devant la cathédrale de Yabroud, petite ville de 60 000 habitants attaquée par des groupes terroristes en 2013.
« Vous êtes placés au pied de la croix du Christ, et c'est là où se vérifie la foi la plus authentique. Votre fidélité dans la foi, à travers l'épreuve, nous encourage, nous réveille et nous fortifie », a poursuivi Mgr Rey, auteur de l'initiative qui fit sonner, le 15 août dernier à travers la France, les cloches des églises, appelant les fidèles à prier pour les chrétiens d'Orient.
« Sa présence est un véritable réconfort parce que l'on se sent parfois abandonné. Il faut du courage pour venir jusqu'à nous », a dit une jeune mère de quatre enfants obligée de fuir sa maison pendant un an en raison de la présence des djihadistes dans le quartier. « Nous sommes rentrés, nous avons reconstruit notre maison et nous avons besoin de ce message de soutien et de paix pour continuer à espérer pour la Syrie », a-t-elle ajouté.
L'évêque français a promis une « prière fervente », mais il a également promis une aide matérielle. « Nous allons transmettre votre message, faire connaître aux Français votre souffrance, mais nous allons également vous aider concrètement », a-t-il dit. « Nous avons déjà accueilli des familles venues d'Irak ou de Syrie, mais nous voulons aider celles qui ont l'immense courage de rester sur place », a ajouté Mgr Rey.
L'évêque français a rencontré le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III Laham à Maaloula, petit village majoritairement chrétien attaqué par des terroristes en septembre 2013. « Nous constatons dans ces églises de Maaloula le mystère de l'iniquité dont parle saint Paul, a dit le patriarche. Avec votre présence, nous touchons au mystère de la Résurrection. Merci de nous aider à reconstruire les églises de pierre, mais merci surtout d'être le signe de l'existence de l'Église de chair, au cœur de la souffrance. »
Durant ce voyage, Mgr Rey a eu l'occasion de remercier les bénévoles de l'association française SOS Chrétiens d'Orient qui l'avaient aidé dans la préparation de sa visite, et qui aident à la reconstruction d'églises, d'écoles et de maisons depuis
mardi 4 juin 2013
France : le patriarche Grégorios III à Marseille
Appel à la paix au Moyen-Orient
ROME, 3 juin 2013 (Zenit.org) - Le patriarche Gregorios III, patriarche grec melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem, était en visite à Marseille, 2 juin 2013. Il a notamment célébré une messe à Saint-Nicolas de Myre, la paroisse grecque melkite catholique de la ville, où il a lancé un appel à la paix : « Si on ne réussit pas le vrai dialogue en Orient dans une perspective de paix on ne le réussira jamais ailleurs ».
Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence épiscopale de France, Mgr Claude Bresollette vicaire du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, ordinaire des catholiques orientaux résidents en France et représentant l'Œuvre d'Orient, Mgr Amin Chahine, représentant Mgr Nasser Gemayel, évêque maronite de l'éparchie de France, concélébraient avec lui.
Le consul général du Liban Madame Hala Keyrouz, le consul de Monaco Jean-Louis Jourdan et le consul honoraire de Syrie Monsieur Salamé, étaient également présent à la célébration.
Dans son sermon, le patriarche a salué l'église de Saint-Nicolas de Myre « symbole vivant de la présence grecque-melkite catholique en France… symbole vivant d'une Eglise qui respire de ses deux poumons comme le disait le bienheureux Jean-Paul II. »
Gregorios III a appelé instamment à prier et à prier sans cesse pour la paix et la réconciliation : « si pendant des décennies la solution de la crise palestinienne était la clef de la paix au Proche-Orient, cette clé se trouve aujourd'hui en Syrie. Il faut trouver le chemin de la paix en Syrie parce que cette paix est la clé de la convivialité, du savoir vivre ensemble et du dialogue islamo-chrétien. Un dialogue vécu au quotidien, lui-même chemin du dialogue islamo-chrétien au niveau mondial. Si on ne réussit pas le vrai dialogue en Orient dans une perspective de paix on ne le réussira jamais ailleurs. »
Au cours de sa visite, le patriarche a conféré l'archimandritat à Antoine Forget, curé de la paroisse, et décoré Farid Salem et Michel Raphaël de l'Ordre de la Sainte-Croix de Jérusalem.
Selon un communiqué du patriarcat, Farid Salem, originaire du Liban, est un des directeurs général délégué de la troisième compagnie mondiale du transport maritime la CMA-CGM. Il est reconnu pour « sa capacité de travail, sa droiture, son honnêteté », tel « un capitaine de bateau qui montrera l'exemple et affrontera le danger en première ligne sans se retrancher derrière les autres ».
Le docteur Mikhaël Raphaël, est originaire du village de Ras Baalbek, dans la région de la Békaa nord au Liban. Il vit aujourd'hui en France, comme cardiologue, trésorier de l'Association des cardiologues en France et trésorier de l'Association Saint Nicolas de Myre. Selon le témoignage de son épouse, leur double culture, franco-libanaise, « est la plus grande des richesses que Mikhaël aime partager » : elle « guide notre regard sur le monde, nos choix, les conseils et les réponses que nous donnons ».