Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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vendredi 9 septembre 2016

Le CPL en appelle à Bkerké qui écoute sans approuver


Abi Nasr et Dib informent Raï de l'intention du CPL de poursuivre l'escalade.
Claude ASSAF | OLJ
09/09/2016
Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, a dépêché hier à Bkerké deux de ses députés, Nehmetallah Abi Nasr (Kesrouan) et Hikmat Dib (Baabda) qui ont notamment expliqué au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, les motivations de l'escalade que celui-ci envisage et qui s'était jusque-là traduite par le boycottage des séances du Conseil des ministres et la provocation du gel du dialogue national. Les parlementaires aounistes ont fait part au patriarche du ras-le-bol du bloc contre ce qu'il estime être une atteinte à l'esprit du vivre-ensemble.

Sauf que si le courant aouniste espérait à travers sa démarche gagner le patriarcat à sa cause, en tablant comme à son habitude sur le thème des droits des chrétiens, il est apparemment loin d'avoir réussi à sensibiliser son hôte à son argumentation, compte tenu vraisemblablement des méthodes et de la politique qu'il emploie.

L'Orient-Le Jour a ainsi appris de sources responsables à Bkerké que le patriarche maronite « n'adhère pas à ce discours tendu ». Le chef de l'Église maronite a écouté « avec attention MM. Abi Nasr et Dib, mais Bkerké se distancie de toutes les formes d'outrance verbale ». « Si le siège patriarcal est le premier à défendre le pacte national et le respect des institutions, son discours reste différent, en ce sens qu'il est national et éloigné de la politique et de la polémique », selon la même source. « Le patriarche maronite doit écouter tout le monde. Il remplit son devoir d'entendre tous les avis, non pas pour prendre parti en faveur de l'un ou de l'autre, mais pour rétablir les conditions d'un dialogue national », toujours selon la même source.

À l'issue de l'entretien, M. Abi Nasr a affirmé avoir fait savoir à Mgr Raï que « le CPL a décidé de ne plus assister en spectateur à l'effondrement de la formule libanaise du vivre-ensemble, considérant comme illégal tout pouvoir qui contredit le pacte national ». Le député du Kesrouan a fait valoir que « les autres composantes chrétiennes, notamment Bkerké, ne sauraient rester les bras croisés face à cet effritement et devraient au contraire l'interdire en usant de tous les moyens légaux ». Il a indiqué que son parti a, pour sa part, « décidé de mener une action médiatique et politique et d'adopter des positions fermes face à certaines institutions constitutionnelles qui marginalisent une tranche essentielle du tissu libanais », faisant part de la volonté du CPL de « descendre dans la rue si besoin est ».


Interrogé sur la réponse du patriarche maronite, le député du Kesrouan a déclaré : « Nous avons perçu chez Mgr Raï une douleur encore plus forte que la nôtre, mais il a sa propre méthode pour traiter ce dossier. »
De sources aounistes, on apprend que Mgr Raï semble vouloir entreprendre bientôt une démarche pour tenter de « mettre fin à la sape de la formule du vivre-ensemble ». Mgr Raï pourrait, selon ces sources, convoquer séparément les leaders chrétiens et demander à chacun d'eux son point de vue sur les moyens possibles pour éviter le naufrage.

M. Abi Nasr a par ailleurs constaté que « le Grand Liban de 1920, chrétien, musulman, sunnite, chiite, druze, première et dernière référence politique, est aujourd'hui en train de s'écrouler », alors qu'il avait « défié le monde en montrant que les musulmans et les chrétiens pouvaient fonder un seul État uni dans sa terre, son peuple et ses institutions ».

Le député du Kesrouan a par ailleurs appelé le « camp adverse » à mettre fin à la vacance présidentielle. « N'imputez pas la responsabilité du vide aux maronites, d'autant que vous avez coupé leurs ailes à travers une loi électorale injuste qui a fait accéder au Parlement des maronites qui ne le sont pas », a-t-il lancé à l'adresse de ses adversaires politiques qu'il n'a pas nommés, en allusion notamment au courant du Futur.

Dans la même détermination de vouloir mener des actions concrètes pour « préserver le Liban et sa formule menacée », M. Dib a fustigé « l'exclusion des chrétiens et la monopolisation du pouvoir ». « Il est apparu que le partenaire politique musulman ne se soucie nullement de l'intérêt national suprême portant sur le vivre-ensemble et le maintien de toutes les composantes libanaises », a affirmé le député de Baabda, avant de faire valoir que « les musulmans ont intérêt, plus que les chrétiens, à préserver toutes les confessions ».
Et de conclure : « Il était nécessaire d'informer le patriarche maronite du climat qui prévaut aujourd'hui, d'autant qu'il bénit toute initiative contribuant au renforcement du vivre-ensemble et à la préservation de cette formule à laquelle il est le plus attaché. »


Lire aussi
Le culte du rien, le billet de Gaby NASR

http://www.lorientlejour.com/article/1006369/le-cpl-en-appelle-a-bkerke-qui-ecoute-sans-approuver.html

Le CPL en appelle à Bkerké qui écoute sans approuver

Abi Nasr et Dib informent Raï de l'intention du CPL de poursuivre l'escalade.
Claude ASSAF | OLJ
09/09/2016
Le chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, a dépêché hier à Bkerké deux de ses députés, Nehmetallah Abi Nasr (Kesrouan) et Hikmat Dib (Baabda) qui ont notamment expliqué au patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, les motivations de l'escalade que celui-ci envisage et qui s'était jusque-là traduite par le boycottage des séances du Conseil des ministres et la provocation du gel du dialogue national. Les parlementaires aounistes ont fait part au patriarche du ras-le-bol du bloc contre ce qu'il estime être une atteinte à l'esprit du vivre-ensemble.

Sauf que si le courant aouniste espérait à travers sa démarche gagner le patriarcat à sa cause, en tablant comme à son habitude sur le thème des droits des chrétiens, il est apparemment loin d'avoir réussi à sensibiliser son hôte à son argumentation, compte tenu vraisemblablement des méthodes et de la politique qu'il emploie.

L'Orient-Le Jour a ainsi appris de sources responsables à Bkerké que le patriarche maronite « n'adhère pas à ce discours tendu ». Le chef de l'Église maronite a écouté « avec attention MM. Abi Nasr et Dib, mais Bkerké se distancie de toutes les formes d'outrance verbale ». « Si le siège patriarcal est le premier à défendre le pacte national et le respect des institutions, son discours reste différent, en ce sens qu'il est national et éloigné de la politique et de la polémique », selon la même source. « Le patriarche maronite doit écouter tout le monde. Il remplit son devoir d'entendre tous les avis, non pas pour prendre parti en faveur de l'un ou de l'autre, mais pour rétablir les conditions d'un dialogue national », toujours selon la même source.

À l'issue de l'entretien, M. Abi Nasr a affirmé avoir fait savoir à Mgr Raï que « le CPL a décidé de ne plus assister en spectateur à l'effondrement de la formule libanaise du vivre-ensemble, considérant comme illégal tout pouvoir qui contredit le pacte national ». Le député du Kesrouan a fait valoir que « les autres composantes chrétiennes, notamment Bkerké, ne sauraient rester les bras croisés face à cet effritement et devraient au contraire l'interdire en usant de tous les moyens légaux ». Il a indiqué que son parti a, pour sa part, « décidé de mener une action médiatique et politique et d'adopter des positions fermes face à certaines institutions constitutionnelles qui marginalisent une tranche essentielle du tissu libanais », faisant part de la volonté du CPL de « descendre dans la rue si besoin est ».


Interrogé sur la réponse du patriarche maronite, le député du Kesrouan a déclaré : « Nous avons perçu chez Mgr Raï une douleur encore plus forte que la nôtre, mais il a sa propre méthode pour traiter ce dossier. »
De sources aounistes, on apprend que Mgr Raï semble vouloir entreprendre bientôt une démarche pour tenter de « mettre fin à la sape de la formule du vivre-ensemble ». Mgr Raï pourrait, selon ces sources, convoquer séparément les leaders chrétiens et demander à chacun d'eux son point de vue sur les moyens possibles pour éviter le naufrage.

M. Abi Nasr a par ailleurs constaté que « le Grand Liban de 1920, chrétien, musulman, sunnite, chiite, druze, première et dernière référence politique, est aujourd'hui en train de s'écrouler », alors qu'il avait « défié le monde en montrant que les musulmans et les chrétiens pouvaient fonder un seul État uni dans sa terre, son peuple et ses institutions ».

Le député du Kesrouan a par ailleurs appelé le « camp adverse » à mettre fin à la vacance présidentielle. « N'imputez pas la responsabilité du vide aux maronites, d'autant que vous avez coupé leurs ailes à travers une loi électorale injuste qui a fait accéder au Parlement des maronites qui ne le sont pas », a-t-il lancé à l'adresse de ses adversaires politiques qu'il n'a pas nommés, en allusion notamment au courant du Futur.

Dans la même détermination de vouloir mener des actions concrètes pour « préserver le Liban et sa formule menacée », M. Dib a fustigé « l'exclusion des chrétiens et la monopolisation du pouvoir ». « Il est apparu que le partenaire politique musulman ne se soucie nullement de l'intérêt national suprême portant sur le vivre-ensemble et le maintien de toutes les composantes libanaises », a affirmé le député de Baabda, avant de faire valoir que « les musulmans ont intérêt, plus que les chrétiens, à préserver toutes les confessions ».
Et de conclure : « Il était nécessaire d'informer le patriarche maronite du climat qui prévaut aujourd'hui, d'autant qu'il bénit toute initiative contribuant au renforcement du vivre-ensemble et à la préservation de cette formule à laquelle il est le plus attaché. »


Lire aussi
Le culte du rien, le billet de Gaby NASR

http://www.lorientlejour.com/article/1006369/le-cpl-en-appelle-a-bkerke-qui-ecoute-sans-approuver.html

samedi 26 janvier 2013

Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

25/1/2013
Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya
Les habitants du village de Lassa, dans le caza de Jbeil, ont bloqué, vendredi pendant une heure et demi, la route de Mayrouba-Faraya dans les deux sens pour protester contre l'assassinat, jeudi, de deux habitants du village lors d'une dispute dans la région de Wata el-Joz, dans le Kesrouan, a rapporté la chaîne de télévision MTV.
Deux personnes ont été tuées jeudi lorsqu'un accident de la route a dégénéré en dispute entre Ghassan Saïfeddine et son fils Hadi (originaires du village de Lassa, ndlr) d'une part, et Anthony Khalil de l'autre. Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), Anthony Khalil a tiré sur Ghassan et Hadi lorsque ces derniers ont brandi des bâtons. Les deux hommes sont morts sur le champ. Les policiers se sont rendus immédiatement sur les lieux, ont ouvert une enquête et sont à la recherche de l'assaillant.

L'ancien ministre Farid Haykal el-Kazen a dénoncé le blocage de la route et appelé les forces de sécurité à la rouvrir "comme elles ont fait jeudi, lors de la visite de cheikh Assir à Kfardebian".





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jeudi 23 février 2012

La coexistence islamo-chrétienne dans le monde arabe, préoccupation majeure de Bkerké

La coexistence islamo-chrétienne dans le monde arabe, préoccupation majeure de Bkerké

Par Fady NOUN | 22/02/2012 OLJ

-Geste d'amitié du patriarche Raï envers le sénateur Sam Zakhem et son frère.
- Le Comité national pour le dialogue s'est réuni hier pour examiner les bases et les moyens de conforter la coexistence islamo-chrétienne à la lumière des changements qui se produisent dans la région.

Le Comité national pour le dialogue islamo-chrétien a examiné hier les moyens de lancer une nouvelle dynamique de dialogue politique et religieux au Liban et dans le monde arabe.
Dans un communiqué succinct, le comité a affirmé avoir examiné la situation locale et régionale et ses « répercussions sur la formule de coexistence nationale ».
« Des contacts seront pris avec les instances religieuses d'un certain nombre de pays arabes pour examiner les bases et les moyens de conforter la coexistence islamo-chrétienne à la lumière des changements qui se produisent dans la région », a ajouté le communiqué.
Commentant cette réunion, une source proche du Comité national islamo-chrétien a affirmé : « La situation actuelle du monde arabe n'est plus celle qui prévalait il y a quelques années. Elle n'est plus même celle qui prévalait il y a un an. Tant au Liban que dans le monde arabe, des changements se sont produits. La Palestine n'est plus la même, la Syrie n'est plus la même ; même les relations intercommunautaires au Liban ne sont plus les mêmes. Nous aspirions depuis longtemps à créer une nouvelle dynamique de rapports entre nos communautés, à défricher de nouvelles pistes pour lancer, comme le souhaite le patriarche Raï, un nouveau partenariat national entre les communautés religieuses. »
On sait par ailleurs que le chef des Kataëb, M. Amine Gemayel, sous l'impulsion du patriarche Raï, a discuté avec les différentes autorités religieuses en Égypte, y compris al-Azhar, d'une nouvelle « charte des droits de l'homme et des minorités » que les révolutions arabes devront respecter.
C'est dans cet esprit de concorde et de convivialité que le chef de l'Église maronite a reçu hier le représentant au Canada (Montréal) du Conseil supérieur chiite, Nabil Abbas. Le patriarche a annoncé à ce dernier qu'une nouvelle tournée pastorale dans les deux Amériques était en projet et qu'elle comprendrait, notamment, le Canada (Montréal, Québec et Ottawa). Cette tournée serait entamée en mai prochain et comprendrait en outre des pays d'Amérique du Sud, notamment l'Argentine et le Brésil, pays de forte émigration libanaise, maronite en particulier.
« Nous nous en réjouissons à l'avance, a affirmé Nabil Abbas, et nous serons aux côtés de notre frère, Mgr Joseph Khoury, pour organiser cette visite qui, sans aucun doute, portera ses fruits. »
M. Abbas, qui réside au Canada depuis 22 ans, a souligné que les communautés libanaises, d'appartenances religieuses diverses, sont en parfaite entente et considéré même qu'elles sont un modèle à suivre par les autres communautés de la diaspora libanaise. Il a mis en garde contre l'agitation qui marque la scène moyen-orientale et mondiale, affirmant que les divisions surviennent quand une partie des Libanais confisque les droits des autres, en affirmant qu'elle est mieux à même de les préserver. « La concorde disparaît aussi quand chaque communauté décide de prendre en main sa propre défense », a-t-il ajouté.

Le sénateur Sam Zakhem
Confirmant cet appel à l'union, le patriarche a reçu en outre, hier, au siège patriarcal de Bkerké le sénateur américain d'origine libanaise Sam Zakhem, accompagné de son frère.
« L'élection du patriarche Raï au siège de Bkerké a été une chance non pas pour les seuls maronites, mais pour tous les Libanais », a affirmé le responsable américain, qui a mis en relief le rôle de rassembleur joué par le chef de l'Église maronite lors de sa première tournée en Amérique du Nord, en octobre dernier.
Et de souligner l'importance des tournées pastorales du patriarche, qui visent à renforcer les liens entre les Libanais résidents et émigrés. « Le patriarche Raï a été accueilli comme un roi, et je le dis franchement. Avec de tels pasteurs, il n'y a rien à craindre pour le Liban », a-t-il ajouté.
« J'ai une très riche expérience dans la vie politique américaine, a conclu M. Zakhem. J'ai travaillé avec beaucoup de présidents américains, et je dis aujourd'hui au patriarche Raï : comptez-moi des vôtres ! »
Par ailleurs, le patriarche Raï a reçu hier une délégation de la famille du grand Libanais disparu Nassib Lahoud, ainsi qu'une délégation de Solidere conduite par son directeur général Mounir Doueydi, accompagné de Micheline Abou Samra, membre du conseil d'administration.
« Je suis venu dire au patriarche que Solidere est à tous, et qu'elle accueille diverses activités culturelles, artistiques, religieuses et sociales, qui s'ajoutent à son activité principale, le développement immobilier. Le but de Solidere, c'est que le centre de Beyrouth soit à tous », a affirmé M. Doueydi, qui s'est dit particulièrement fier du succès du festival de concerts religieux donné dans les différentes églises du centre-ville, durant la saison de Noël.