" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
افتتاح معرض البطاركة الموارنة عبر التاريخ في زغرتا14 يونيو,2018
أحيا دير مار يعقوب في كرم سده قضاء زغرتا، بمناسبة عيد القديس أنطونيوس البادواني، سلسلة نشاطات في أرجاء الدير استهلت بافتتاح معرضا بعنوان: “البطاركة الموارنة عبر التاريخ”، تضمن صورا للبطاركة الموارنة عبر التاريخ، وكتبا دينية ومنتوجات بلدية.
إفتتح المعرض راعي أبرشية طرابلس المارونية المطران جورج بو جوده ممثلا البطريرك الماروني الكاردينال مار بشاره بطرس الراعي، في حضور رئيس إكليريكية كرمسدة المونسنيور أنطون مخايل، وعدد من الآباء والكهنة والعلمانيين من أبناء المنطقة والجوار، وكان شرح من قبل الخوري عبود جبرايل عن تاريخ الموارنة باختصار ودور البطاركة عبر التاريخ.
وترأس عشية العيد رئيس الدير المونسنيور أنطوان مخائيل قداسا احتفاليا في كنيسة مار أنطونيوس البادواني في الدير، عاونه فيه وكيل الدير الخوري عزت الطحش، الخوري ادوار الشالوحي ومشاركة لفيف من كهنة الابرشية وحضور حشد من أبناء المنطقة.
والقى المونسنيور مخايل عظة في المناسبة تحدث فيها عن “صفات القديس البادواني، ومسيرة حياته”. ثم انتقل الجميع الى الباحة الخارجية للدير حيث بارك المونسنيور مخايل دسوت الهريسة، في حضور ومشاركة راعي الابرشية المطران جورج بو جوزه، والنائب البطريركي العام على رعيتي زغرتا وبشري المطران جوزاف نفاع، ولفيف الكهنة، وتشارك الجميع لقمة العيد وتبادلوا التهاني.
يذكر أن المعرض كان من تنظيم جمعية “ابوستوليكا” بإشراف المطران عاد ابي كرم ومن إعداد الأب عبدو بدوي.
Culture - métropole de Lille. Chrétiens d'Orient, une exposition d'exception, est installée au MUba, Musée des Beaux-arts de Tourcoing (Nord) jusqu'au lundi 11 juin 2018.
Ils sont Arabes, mais ils sont aussi chrétiens, et leurs jours sont peut-être comptés. Au début du XXe siècle, les croyants en Jésus Christ installés de l’Euphrate au Nil formaient 20% de la population du Moyen-Orient. Ils en constituent aujourd’hui 3%, pas plus. Leur répartition est bien sûr inégale: si le Liban compte plus de 35% de fidèles de Jésus et l’Égypte 9%, la Syrie et la Jordanie en dénombrent entre 2,5 et 6%, la Terre Sainte (Israël et Palestine) et l’Irak, moins de 2,5%. Partout, l’hémorragie n’est pas près de tarir et l’ampleur de leur fuite loin de leurs terres d’origine préoccupe historiens, théologiens et démographes, même si dire que c’est alarmant n’est pas toujours bien reçu.
Il fallait donc une certaine dose de courage à l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris pour monter sa grande exposition actuelle, Chrétiens d’Orient. 2000 ans d’histoire, dont le succès ne faiblit pas depuis l’ouverture. Jack Lang, dans la préface du catalogue, rappelle qu’«en ces temps de feu et de sang, le très vieux peuple des Arabes chrétiens fut l’un des acteurs de la modernité de cet oublieux berceau au sein duquel il peine aujourd’hui à conserver sa place».
Fait remarquable, la manifestation aborde tous les aspects de la problématique du christianisme oriental: historique, culturelle et cultuelle. 330 objets sont répartis en quatre parties. La première aborde la naissance et le développement de la foi chrétienne en Orient, du Ier au VIe siècle. On voit qu’en 200 ans, elle fuse comme l’encre sur la soie et gagne tout le pourtour méditerranéen. L’Égypte et la Syrie sont les plus acquises à ce culte débutant. En 303, sous l’empereur Dioclétien, les persécutions atteignent leur paroxysme. Loin de décourager les fidèles, elles renforcent encore leur croyance à travers le culte des martyrs. Dès 313, Constantin décide qu’il n’y aura plus, dans tout l’Empire romain, qu’une seule religion, le christianisme.
Pour l’anecdote, figure dans cette section de l’exposition une ravissante intaille de jaspe héliotrope d’époque romaine, réutilisée sous Byzance et portant un décor gravé, qui a été prêtée à l’IMA par le Musée d’art et d’histoire. Le MAH a fourni notamment une amulette égyptienne d’époque copte en verre vert et une main votive tenant une croix en bronze, ainsi qu’une coupe byzantine en argent martelé.
La 2e partie de l’exposition traite du devenir des Églises orientales après la conquête arabe, entre le VIIe et le XIVe siècles. Sous le couvert de leur statut dhimmis (protégés), les chrétiens conservent pouvoir, richesse et influence, même si leur nombre commence à décroître.
Les Églises orientales entre Orient et Occident font l’objet de la 3e partie. Les fidèles du Christ prospèrent grâce à l’unification de la Méditerranée sous le manteau ottoman. Pèlerinages et échanges commerciaux avec les ports européens enrichissent melkites, maronites et Arméniens. L’histoire de l’art brille du renouveau de l’icône. Une lettre étonnante de Soliman le Magnifique à François Ier figure dans l’exposition; elle accorde, en 1528, protection aux chrétiens. La 4e partie passe en revue renoncements, exils et massacres: en Syrie, en 1860; en 1915, c’est le génocide des Arméniens par les Turcs. Elle raconte la difficulté d’être chrétien dans le monde arabe d’aujourd’hui. Des artistes photographes expriment en images la diversité de leur quotidien. Une exposition remarquable à voir et à méditer.
«Chrétiens d’Orient. 2000 ans d’histoire», Institut du monde arabe, Élodie Bouffard et Raphaëlle Ziadé commissaires, jusqu’au 14 janvier 2018. Infos: www.imarabe.org (TDG)
Les minorités chrétiennes du Moyen-Orient ont rarement autant occupé l’actualité depuis le déclenchement du conflit syrien et les atrocités commises par l’Etat islamique. L’Institut du monde arabe (IMA) a choisi de mettre à l’honneur les chrétiens d’Orient en coproduction avec son antenne de Tourcoing du 26 septembre 2017 au 14 janvier 2018. Inauguré lundi 25 septembre par Emmanuel Macron et le président libanais Michel Aoun, l'exposition vient ainsi mettre en valeur la diversité des Églises orientales et leur ancrage bimillénaire dans une région parmi les plus instables de la planète.
L’expression française « chrétiens d’Orient » désigne, à partir du XIXe siècle, les populations chrétiennes situées sur les territoires allant de la Turquie à l’Iran, en passant par l’Egypte, le Liban et la Jordanie. Sans oublier évidemment la Palestine, terre de naissance du prophète Jésus.
L’exposition inédite « Chrétiens d’Orient », proposée par l’Institut du monde arabe (IMA), met en lumière deux millénaires d’Histoire dans une région qui fut le berceau des civilisations. Avec l’aide de l’ONG L’Œuvre d’Orient, plus de 300 pièces ont été rassemblées, dont de nombreuses qui n’ont jamais été vues en Europe. Les communautés chrétiennes d’Orient ont-elles-mêmes prêté une partie d’entre ces prestigieuses pièces pour l’occasion.
Parmi les objets les plus remarquables, le grand public pourra admirer les Evangiles de Rabbula, célèbre manuscrit enluminé syriaque du VIe siècle, des mosaïques des premières églises palestiniennes et syriennes, ou les premières fresques d’églises connues au monde (IIIe siècle) originaires de Syrie.
La diversité des églises orientales
L’emprise de l’empereur romain Constantin sur la religion chrétienne a poussé l’éclosion de querelles théologiques majeures au IVe siècle. Les conciles de Nicée (325), de Constantinople (351), d’Ephèse (431) et de Chalcédoine (451), qui tournent essentiellement autour de la divinité ou non du Christ, aboutiront à la constitution de différentes Églises : monophysites copte, syriaque, arménienne et éthiopienne.
Les conquêtes arabes à partir du VIIe modifient les structures de pouvoir de la région mais le statut de dhimmis (protégés en arabe) accordé aux « Gens du Livre » permettent aux populations chrétiennes de conserver la pratique de leur culte. Les divers objets exposés à l’IMA rendent compte cependant d’une arabisation progressive. Le mouvement est impulsé depuis Bagdad où une première Bible est traduite en arabe à partir du IXe siècle. La langue arabe va même être utilisé dans la vie liturgique et prendre le pas sur le grec, le syriaque puis le copte.
Au XVe siècle, la conquête ottomane permet l’unification de la Méditerranée. Cela s’accompagne d’une meilleure régulation des échanges commerciaux et les pèlerinages chrétiens se font de plus en plus nombreux. Les chrétiens d’Orient servent alors à favoriser les relations intellectuelles, diplomatiques et économiques entre l’Orient et l’Occident.
L’Evangilium arabicum fait partie de la collection exposée à l’IMA. Il s’agit un évangéliaire imprimé en latin et en arabe en 1590-1591 par l’imprimerie des Médicis à Rome. C’est la toute première Bible imprimée en langue arabe en Europe. Il témoigne des échanges entre les cours européennes et l’Empire ottoman lorsque des chrétiens débarquaient du Moyen-Orient pour enseigner l’arabe. L’Evangilium arabicum a été conservé par le couvent de Joun, au Liban, et la Bibliothèque nationale de France en possède un exemplaire.
En marge de l’exposition, plusieurs manifestations scientifiques sont programmées. Le 12 octobre, une conférence sur le rôle des chrétiens dans les sociétés arabes se déroulera à l’IMA. Le 14 décembre, un autre « Jeudi de l’IMA » permettra de mieux connaitre la situation actuelle des chrétiens d’Orient grâce à l’intervention de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L’Œuvre d’Orient.
Le Collège des Bernardins accueillera le 14 novembre en son sein deux conférences sur la survivance des chrétiens : « De la spiritualité à la citoyenneté : les chrétiens d’Orient » et « Détruire la mémoire, une arme de guerre ? ».
Côté cinéma, six projections sont programmées. Parmi elles, on notera celle de La Belle promise, mardi 3 octobre, une fiction qui porte sur le drame d’une famille issue de l’aristocratie chrétienne de Palestine et qui a tout perdu à la suite de la guerre des Six Jours de 1967.
Mardi 24 octobre, le documentaire de Robert Alaux, Les Derniers Assyriens, nous plongera dans le long combat de résistance des chrétiens chaldéens, assyriens et syriaques qui doivent fuir les combats face à Daesh et abandonner une culture qu’ils avaient réussie à maintenir depuis des millénaires.
La Croix -Jean-Christophe Ploquin, le26/09/2017 à 17h34
Mis à jour le 26/09/2017 à 17
Inaugurant une exposition consacrée aux chrétiens d’Orient à l’Institut du monde arabe, le président de la République s’est engagé lundi 25 septembre à défendre les minorités religieuses « partout où elles défendent leur foi ».
Le président de la République Emmanuel Macron a manifesté son soutien aux chrétiens d’Orient lors de l’inauguration de l’exposition « Chrétiens d’orient. 2 000 ans d’histoire » à l’Institut du monde arabe (IMA), lundi 25 septembre. Rappelant les liens anciens tissés entre les chrétiens d’Orient et la France, il a affirmé que celle-ci resterait à leurs côtés et défendrait au Moyen-Orient « l’exigence de permettre à chacun de croire » selon sa foi. « Ce passé glorieux nous oblige », a-t-il résumé.
La République se doit de protéger la foi des croyants
Trois jours après un discours vibrant sur la laïcité, à l’occasion du 500° anniversaire de la Réforme, durant lequel il avait affirmé que la République se devait de reconnaître et protéger la foi des croyants – « ce dialogue avec Dieu » –, Emmanuel Macron s’est posé en défenseur de la liberté de croire au Moyen-Orient.
« Partout où des minorités défendent leur foi, la France est à leurs côtés (…) parce que nous croyons au pluralisme », a-t-il affirmé, en présence du président de la République libanaise Michel Aoun – chrétien maronite – et du président de l’IMA, Jack Lang.
Il a aussi mentionné les juifs, les différentes minorités musulmanes et les Yézidis, communauté religieuse dont les croyances se situent aux marges de l’islam et qui avait été martyrisée en 2014-206 par les djihadistes de Daech. « Chacune a une histoire singulière (…) Cette richesse nous importe », a-t-il
Défendre les chrétiens d’Orient ce n’est pas défendre Bachar al Assad »
Depuis son élection le 14 mai 2017, c’était la première fois qu’Emmanuel Macron inaugurait un événement culturel, a souligné Jack Lang. Une marque de l’importance qu’il accorde au dialogue entre les cultures. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreux évêques, prêtres et religieux, français et orientaux, notamment Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, qui fut un partenaire clé de l’IMA pour la réalisation de l’exposition.
Alors que la France essaie de revenir dans le jeu diplomatique en Syrie pour trouver une issue au conflit qui ravage ce pays depuis 2011, le président de la République a pris soin de marquer ses distances avec le régime de Damas. « On a parfois voulu dire que défendre les chrétiens d’Orient, ce serait accepter toutes les compromissions, a-t-il précisé. Non, défendre les chrétiens d’Orient, ce n’est pas défendre Bachar Al Assad. Défendre les chrétiens d’Orient, c’est être à la hauteur de l’exigence historique qui est la nôtre ».
20 millions d’euros au Fonds de soutien des victimes de violence religieuses
Le chef de l’État a rappelé que c’est à l’initiative de la France, au temps de son prédécesseur François Hollande, qu’une réunion s’est tenue en mars 2015 au conseil de sécurité des Nations unies pour évoquer le sort des minorités religieuses persécutées au Moyen-Orient. Et il a rappelé que la France s’était engagée le 8 septembre 2015 à verser 20 millions d’euros au Fonds de soutien aux victimes de violences religieuses créé dans ce contexte de mobilisation internationale.
« Notre priorité, ce sera bien la défense de (votre) histoire », a conclu Emmanuel Macron, à l’adresse des chrétiens d’Orient. L’exposition à l’Institut du monde arabe, dont La Croix est partenaire, dure jusqu’au 14 janvier 2018.
À partir du 26 septembre et jusqu’au 14 janvier 2018, l'IMA propose "Chrétiens d'Orient, deux mille ans d'histoire”, une exposition mettant à l'honneur un riche patrimoine menacé par les crises de la région.
Une histoire bimillénaire exposée à partir du 26 septembre et jusqu’au 14 janvier 2018, à l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris. Les chrétiens d’Orient, dont le sort est souvent évoqué dans les médias au fil des crises qui secouent le monde arabe, ne sont pas seulement une donnée démographique ou une équation géopolitique. C’est aussi une culture, un patrimoine et une histoire plurielle et ininterrompue de communautés diverses qui ont joué un rôle majeur dans le développement culturel, religieux, intellectuel, social et politique de cette région du monde.
L’exposition, inaugurée lundi 25 septembre par le président français Emmanuel Macron et son homologue libanais Michel Aoun, relève l’exploit de mettre en lumière l’histoire et la culture de ces populations (Égypte, Jordanie, Irak, Liban, Syrie et Terre Sainte). Et ce, de l’ère de l’enracinement du christianisme dans la région, en passant par la conquête musulmane à la Nahda (renaissance arabe), jusqu’au défis actuels.
Au fil du parcours sont présentées au public des œuvres exceptionnelles, tels que des manuscrits, des fresques, des objets liturgiques, des stèles, des évangiles et des mosaïques, rassemblés pour la première fois en Europe. Comme par exemple une fresque médiévale de la Vierge à l’enfant en provenance du Liban et datant du XIIIe siècle, ou encore de manuscrits syriaque-orthodoxes jamais vus en Europe.
"Une première mondiale"
"La mission de l’IMA est de mettre en lumière les diverses facettes des cultures et des croyances du monde arabe, or j’ai découvert que jamais une exposition de cette ampleur n’avait été consacrée à l’histoire des chrétiens d’Orient, précise Jack Lang, président de l’IMA, à France 24. Puisque notre rôle est aussi de combler certaines lacunes, petites ou grandes, j’ai décidé avec les équipes de l’Institut d’organiser un évènement à la hauteur de la richesse exceptionnelle du christianisme en Orient, et le résultat est cette première mondiale de par son ampleur et par l’originalité des œuvres présentées".
Les organisateurs se targuent d’avoir réussi à réunir des œuvres qui proviennent non seulement de musées occidentaux, mais aussi des pays de la région concernée. Une manière selon eux d’associer la mosaïque de communautés vivant sur place, les coptes, les maronites, les syriaques, et les autres églises orientales catholiques et orthodoxes. Pour ce faire, il a été fait appel à l’Œuvre d’Orient, une association de bienfaisance placée sous la protection de l’Archevêque de Paris qui entretient depuis plus de 160 ans, des rapports privilégiés avec la grande majorité de ces églises et avec leurs fidèles.
"Pour nous, il était tout à fait essentiel, qu’à Paris, en France, on rappelle la richesse de cette histoire et de ce patrimoine, sachant les liens que notre pays, dans sa propre histoire, a pu tisser avec ces communautés chrétiennes, explique Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient. Ces 2 000 d’histoire des chrétiens d’Orient sont essentielles pour la civilisation méditerranéenne et mondiale, c’est de cette région qu’est venu le christianisme, et il est important de rappeler, en ces moments troublés, toute cette histoire et nos liens avec elle".
Une histoire menacée
L’ensemble des œuvres présentées sonne en effet comme un rappel que le christianisme est né dans cette région du monde aujourd’hui déchirée par les crises et les conflits. Des crises qui font peser une menace existentielle sur les chrétiens d’Orient.
"Si la situation est loin d’être négative et qu’il existe des signes d’espérance, lorsqu’on on prend le Moyen-Orient dans son ensemble, il y a bien sûr des motifs d’inquiétude et des injustices, lourdes, à dénoncer, des violences et des persécutions, constate Mgr Pascal Gollnisch. Il faut que les responsables musulmans s’interrogent et élaborent une stratégie politique pour que les chrétiens de la région ne se sentent pas perpétuellement menacés dans leurs propres pays, dont ils sont une composante, et que la communauté internationale et la France, qui est autant aimée qu’attendue par ces communautés, prennent leurs responsabilités".
Comme un symbole, le parcours de l’exposition se conclut sur des photographies et des portraits de chrétiens d’Orient. Une manière selon les organisateurs de témoigner que ces communautés sont bel et bien vivantes et encore présentes dans leurs pays, malgré les risques qui pèsent sur elles.