Bagdad (Agence Fides) – Les nouvelles relatives à la vente de deux églises à Bagdad alimentent actuellement des polémiques impliquant les communautés chrétiennes locales, faisant même émerger des contrastes entres les hiérarchies ecclésiastiques et les chrétiens engagés en politique. Après les manifestations de protestation organisées contre un projet de restructuration urbaine qui impliquerait notamment la démolition de l'église chaldéenne de la Divine Sagesse, sise dans le quartier d'Adhamiya (voir Fides 02/01/2019), un nouveau cas controversé concerne la vente potentielle et la démolition d'une église syro catholique du centre de Bagdad, dans les environs du marché Al Shorjh. Selon des nouvelles parues également sur le site Internet ankawa.com, l'édifice de culte en question serait sur le point être vendu et démoli pour faire place à une zone commerciale. Sur la base de ces indiscrétions, le parlementaire chrétien Immanuel Khoshaba a annoncé que lui et ses collègues, titulaires des cinq sièges parlementaires réservés aux chrétiens, sont déterminés à demander et à lancer une enquête parlementaire sur la vente d'églises et de propriétés chrétiennes tant à Bagdad que dans les autres zones du pays.
L'homme politique chrétien prend à partie le Département pour les dotations religieuses qui s'occupe des propriétés appartenant aux groupes religieux minoritaires, vu que les ventes de ces propriétés peuvent intervenir seulement avec l0'autorisation de cette institution gouvernementale.
L'ancien parlementaire chrétien Joseph Saliwa est intervenu dans le cadre de cette question avec des tons durs, accusant le Département pour les dotations religieuses et les hiérarchies ecclésiastiques être impliqués dans la vente de propriété ayant généré des bénéfices dont la destination finale est demeurée inconnue. Une note du Patriarcat de Babylone des Chaldéens a répondu aux affirmations dénigrantes de l'ancien parlementaire, qualifiant de honteuses les accusations de comportement mafieux adressées aux ecclésiastiques engagés dans l'aide aux réfugiés, annonçant des actions légales à son encontre. (GV) (Agence Fides 08/01/2019)
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Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 9 janvier 2019
IRAQ - Réponse du Patriarcat de Babylone des Chaldéens à propos des polémiques sur les ventes et démolitions d’églises
mercredi 20 décembre 2017
IRAQ - Retour des symboles chrétiens de Noël et des illuminations à Mossoul |
Mossoul (Agence Fides) – Dans les magasins et les rues de Mossoul, les illuminations et les sapins de Noël ont refait leur apparition après qu’ils aient été interdits pendant des années par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». Sur les vitrines et les murs de quelques restaurants, trône également la figure rassurante du Père Noël. Cependant peu nombreuses sont encore les familles chrétiennes qui sont revenues chez elles après la libération de la ville, la réapparition des symboles et de figures liés aux fêtes de Noël semblant plus un tribut à des traditions sociales et un désir de se débarrasser du rigorisme imposé à la population pendant les années du régime djihadiste. Les comptes-rendus concernant le climat de Noël qui se respire à Mossoul, publiés sur le site Internet ankawa.com, font état du fait que des églises antiques telle celle dite de l’horloge, dans le centre ville, demeurent encore en ruine, la très grande majorité des chrétiens ayant dû fuir au cours des années de l’occupation djihadiste ne semblant pas encline à revenir dans leurs habitations abandonnées après avoir trouvé une nouvelle situation à Erbil, Dohuk ou dans certains villages de la plaine de Ninive. « Mossoul n’est plus la même sans les chrétiens – a déclaré à alghadnews Nawfal al Akoub, gouverneur de la province de Ninive, ajoutant que les institutions ont des difficultés à garantir les conditions de leur retour dans la ville. (GV) (Agence Fides 19/12/2017) |
jeudi 26 octobre 2017
IRAQ - Nouvel appel au dialogue des Evêques irakiens face aux tensions persistantes dans la plaine de Ninive
IRAQ - Nouvel appel au dialogue des Evêques irakiens face aux tensions persistantes dans la plaine de Ninive |
Telkaif (Agence Fides) – Les formations connues sous le nom de « Brigades Babylone » ont attribué aux milices kurdes Peshmergas la responsabilité des opérations militaires qui, dans la soirée et la nuit du 24 octobre, ont poussé les habitants de Telkeif – centre urbain de la plaine de Ninive habité par des chrétiens – à quitter précipitamment leurs habitations pour se réfugier dans les villes et villages voisins. Selon les responsables des « Brigades Babylone » - formation armée commandée par Rayan al Kildani, connu aussi sous le nom de Rayan le chaldéen, comprenant dans ses rangs également des chrétiens – les tirs d’artillerie qui ont atteint un quartier habité de la ville ont été effectués par les Peshmergas. On rappellera que les tirs en question avaient blessé notamment des enfants et provoqué l’exode de plus de 600 familles, qui n’avaient pu retourner chez elles seulement après la défaite des djihadistes du prétendu « Etat islamique ». D’autres sources anonymes citées par les moyens de communication affirment que l’évacuation aurait été effectuée sur la base d’indications provenant d’émissaires de l’armée irakienne, en vue d’une augmentation du niveau des affrontements avec les Peshmergas. Dans la ville déserte et privée d’énergie électrique, sont demeurés présents le Père Salar Kajo, prêtre chaldéen, et un certain nombre de ses collaborateurs.
Entre temps, les Evêques irakiens, au terme de leur rencontre annuelle intervenue à Bagdad les 24 et 25 octobre, ont de nouveau fait part de leur préoccupation s’agissant des tensions et des nouvelles menaces de conflit pesant sur l’une des zones de présence traditionnelle des communautés chrétiennes locales. Dans le document final de la rencontre, parvenu à l’Agence Fides, les Evêques irakiens ont invité les responsables politiques nationaux à « s’engager en faveur de la paix au travers du dialogue », demandant en outre à ce que les villes sises dans la plaine de Ninive ne fassent pas l’objet d’un partage entre les forces militaires opposées. (GV) (Agence Fides 26/10/2017)
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vendredi 13 octobre 2017
LIBAN - Manifestation de réfugiés chrétiens irakiens désireux d’immigrer
LIBAN - Manifestation de réfugiés chrétiens irakiens désireux d’immigrer
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Beyrouth (Agence Fides) – Quelques dizaines de réfugiés chrétiens irakiens ont organisé le 11 octobre une manifestation à Beyrouth devant les bureaux du Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU afin de demander aux autorités compétentes de lever les obstacles à leurs demandes d’expatriation en direction d’autres pays, déposées depuis longtemps auprès des bureaux compétents de différentes représentations diplomatiques étrangères présentes dans la capitale libanaise. Les manifestants ont réaffirmé, au travers de pancartes et de slogans, qu’ils n’ont aucune intention d’être rapatriés en Irak, critiquant même leurs autorités ecclésiastiques respectives en affirmant qu’elles contribuent, elles aussi, à freiner et faire obstacle à la concession des permis d’expatriation parce qu’elles craignent de voir diminuer de manière irréparable la présence chrétienne en Irak.
La manifestation confirme l’impression selon laquelle une bonne partie des réfugiés chrétiens provenant d’Irak n’ont aucune intention de retourner dans leur pays et n’entendent pas même rester au Liban mais qu’ils espèrent émigrer prochainement en direction d’une nation occidentale. (GV) (Agence Fides 13/10/2017
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