Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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lundi 6 novembre 2017

ASIE/ARABIE SAOUDITE - Déclarations du Vicaire apostolique pour l’Arabie septentrionale après l’invitation à Riyad du Patriarche d’Antioche des Maronites

Riyad – Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, effectuera au cours des prochaines semaines une visite officielle en Arabie Saoudite à l’invitation des autorités du pays. Cela a été confirmé tant par des sources officielles saoudiennes que par celles du Patriarcat maronite, après que des indiscrétions concernant une possible invitation saoudienne faite au Patriarche aient circulé ces jours derniers dans les moyens de communication libanais. « La visite en tant que telle – déclare à ce propos à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Camillo Ballin MCCJ, Vicaire apostolique pour l’Arabie septentrionale – pourrait marquer le début d’une nouvelle attitude de l’Arabie Saoudite envers les autres religions ».
L’invitation officielle à visiter l’Arabie Saoudite a été remise à S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai par Walid Bukhari, Chargé d’Affaires de l’Ambassade saoudienne au Liban, qui a rencontré le Patriarche d’Antioche des Maronite le 1er novembre au siège patriarcal de Bkerké. Au cours de la visite en Arabie Saoudite – a fait savoir le diplomate – le Patriarche rencontrera notamment le Roi Salman et le Prince héritier, Mohamed bin Salman.L’invitation faite à S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai vient se placer dans le cadre de la nouvelle stratégie d’attention que les gouvernants saoudiens mettent en œuvre vis-à-vis du Liban, notamment pour contrecarrer le renforcement des rapports entre ce dernier et l’Iran, promu surtout par le parti chiite Hezbollah. Fin octobre, le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, avait rencontré à Riyad le Prince héritier, Mohamed bin Salman, et Thamer al Sabhan, Sous-secrétaire saoudien chargé des rapports avec les pays du Golfe. Les hommes politiques maronites Samir Geagea –responsable des forces libanaises – et Sami Gemayel – responsable de Kataeb – avaient été reçus quant à eux par ce même prince héritier en septembre.


http://www.news.va/fr/news/asiearabie-saoudite-declarations-du-vicaire-aposto

Le patriarche Raï en Arabie saoudite « dans deux semaines »

OLJ 3-11-2017

Ce sera « une visite d'un jour » et elle aura lieu « dans deux semaines ». Ce sont les seuls détails fournis par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, au sujet de la visite considérée unanimement comme « historique » qu'il doit effectuer en Arabie saoudite, « la première d'un chef religieux chrétien depuis... le Prophète », aux dires d'un historien. Ce ne sera pas, toutefois, la première dans un pays du Golfe. Le patriarche avait déjà effectué une visite officielle au Qatar.
« L'invitation a été transmise oralement » par le chargé d'affaires saoudien, Walid Boukhari, mercredi, a précisé une source informée au siège patriarcal de Bkerké, La date exacte de la visite n'a pas encore été fixée, et son programme, prévisible, n'est pas encore connu. Il va de soi qu'aucune « condition » n'a été posée par les responsables saoudiens à cette visite, a expliqué le chef de l'Église maronite dans un grand entretien accordé en soirée à la LBCI, encore qu'on ne voit pas très bien à quelle « condition » il est fait allusion.
Comme l'a précisé mercredi le diplomate saoudien, cette visite est « inséparable du nouveau cours imprimé au royaume wahhabite par le prince héritier Mohammad ben Salmane », qui a lancé un plan de modernisation à l'horizon 2030, et a commencé à prendre des mesures d'émancipation de la société, notamment des femmes, qui seront autorisées à conduire et à assister aux matches de football dès l'an prochain, sans compter le lancement d'un chantier de construction urbain géant sur la mer Rouge et « le retour à un islam modéré du juste milieu, ouvert sur le monde » qui fera la guerre à tout extrémisme et aura « des relations normales avec les autres religions », comme l'a précisé le prince héritier la semaine dernière.
Le timing de l'invitation est tout à fait remarquable, n'ont pas manqué de confirmer les observateurs, et s'inscrit bien dans le cadre de l'ouverture politique en Arabie saoudite et du come-back diplomatique arabe d'un royaume qui, il y a encore deux ou trois ans, se dédisait et sanctionnait le Liban en le privant d'une aide de 3 milliards de dollars à l'armée, pourtant offerte comme don qu'on ne saurait reprendre.

L'invitation dit quelque chose aussi du patriarcat maronite, et du Liban, exception culturelle et politique et « porte » d'un monde arabe qui s'ouvre à la modernité. Elle pourrait même donner a posteriori la clé du sourire que le Premier ministre affichait sur le selfie qui le montre, au retour de son voyage-éclair à Riyad, avec le ministre saoudien chargé des Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhane.
https://www.lorientlejour.com/article/1081896/le-patriarche-rai-en-arabie-saoudite-dans-deux-semaines-.html

Déclarations du Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires après la démission du Premier Ministre libanais

LIBAN - Déclarations du Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires après la démission du Premier Ministre libanais
 
Beyrouth (Agence Fides) – Le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé par surprise sa démission alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite, où il était arrivé la veille dans le cadre de sa seconde visite en l’espace de cinq jours seulement. L’annonce de la démission a été donnée par le responsable sunnite libanais en personne, dans le cadre d’un discours transmis par la chaîne de télévision satellitaire al-Arabiya. Dans son intervention, Saad Hariri a attaqué durement le mouvement chiite libanais Hezbollah – lié à l’Iran – et a indiqué craindre un attentat contre sa vie. « Le bras de l’Iran dans la région sera coupé » a déclaré entre autre Saad Hariri, se référant au Hezbollah.
Nommé Premier Ministre à la fin de 2016, Saad Hariri était à la tête d’un gouvernement d’unité nationale composé de 30 membres dont des composants du Hezbollah.
« En termes politiques – explique à l’Agence Fides le Père Rouphael Zgheib, prêtre maronite et Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires au Liban – la démission de Saad Hariri et les modalités selon lesquelles elle a été communiqué semblent constituer une véritable déclaration de guerre. L’équilibre qui s’était créé au Liban après l’élection du Président Aoun est remis en question. Espérons pour le pays que ne se rouvrent pas les portes du chaos et de la paralysie institutionnelle ». Depuis quelque temps, explique le prêtre, le Parti de Saad Hariri envoyait des signaux d’impatience face à la perspective d’élections législatives respectant l’échéance fixée de mai 2018 alors que le Hezbollah insistait sur la nécessité de respecter cette date. Dans ce sens, la démission improviste pourrait également être liée à un calcul électoral, visant à prendre les distances vis-à-vis du gouvernement d’unité nationale et de se présenter à nouveau comme une force alternative à l’alliance de partis qui comprend également les chiites du Hezbollah. « Tout s’était bloqué autour de Saad Hariri » remarque le Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires – et il ne pouvait plus se mouvoir librement. Sa démission semble constituer une tentative pour sortir d’un angle et se soustraire à je ne sais quelles pressions ».
Au cours de ces derniers jours, avait été rendue publique officiellement l’invitation faite au Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, par le chargé d’affaires de l’Ambassade saoudienne à Beyrouth, Walid Bukhari, à visiter l’Arabie Saoudite (voir Fides 03/11/2017). Cette visite en Arabie Saoudite – avait fait savoir Walid Bukhari – aurait dû avoir lieu dans les prochaines semaines et le Patriarche aurait rencontré dans ce cadre notamment le Roi Salman et le Prince héritier. Mohamed bin Salman. « Maintenant – indique le Père Rouphael Zgheib – les nouveaux développements mettent en danger cette visite. Un voyage du Patriarche en Arabie Saoudite en ce moment risque d’apparaître comme un choix de camp et ceci n’est certainement pas l’intention du Patriarche, qui avait déjà déclaré être disposé à visiter l’Arabie Saoudite pour ouvrir de nouveaux ponts envers tous. Sa principale intention était de nature pastorale et religieuse mais par chez nous, la religion est toujours entremêlée avec la politique. Maintenant, toutes les cartes ont été redistribuées et chacun doit refaire ses calculs ».
Saad Hariri avait été reçu par le Pape François au Vatican le 13 octobre dernier. (GV) (Agence Fides 04/11/2017)

samedi 4 novembre 2017

بعد اعلان الرئيس الحريري استقالته من ارض السعودية ، ما هو مصير زيارة البطريرك الماروني المرتقبة الى ارض الحرمين ؟



جدول أعمال بطريرك الموارنة في أرض الحرَمَين

 ألان سركيس – الجمهورية  

الخميس , ٠٢ تشرين الثاني ٢٠١٧

ليس غريباً أن تُوجَّه دعوةٌ الى المسؤولين السياسيين والروحيّين لزيارة السعودية، خصوصاً أنّ مسبحة الزيارات بدأت تكرّ، لكن ما برز في الأمس هو الدعوة التي تسلّمها البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي من القائم بأعمال السفارة السعودية في لبنان الوزير المفوّض وليد البخاري لزيارة الرياض قريباً.

دعوة البخاري لم تقتصر على الزيارة، بل تم تحديدُ برنامج اللقاءات الذي بلغ أعلى مستوى، حيث سيلتقي الراعي الملك السعودي سلمان بن عبد العزيز، ووليّ العهد الأمير محمد بن سلمان، في حين أنّ معظم القيادات التي زارت الرياض أخيراً لم تلتقِ الملك سلمان.

وتؤكّد مصادرُ البطريركية المارونية أنّ اللقاء بين الراعي والبخاري كان ممتازاً، والدعوة السعودية تُمثّل تحوّلاً جديداً في سياسة المملكة، ويكفي الوصف الذي إستعمله البخاري للدلالة على أهميّتها، إذ قال من بكركي: «تُعتبر من أهم الزيارات الرسمية، وهي تاريخية».

وتنظر بكركي بعين الإرتياح الى هذا التحوّل السعودي، وتكشف مصادرها لـ«الجمهورية» أنه «كان يُعمل لهذه الزيارة منذ نحو سنتين، وحصلت إتصالات بين البطريركية والسفارة السعودية، الى أنّ تمّ تحديد الموعد، وباتت امراً واقعاً».

وتشدّد بكركي على الفصل بين زيارة الراعي والزيارات السياسية التي حصلت أخيراً، وتقول: البطريرك لن يذهب الى المملكة للدخول في التفاصيل السياسية والزواريب الداخلية، فبكركي ليست طرفاً بل هي الأمينة على الكيان اللبناني، وهذه الزيارة هي الأولى لبطريرك ماروني الى المملكة في تاريخنا الحديث، وستقتصر اللقاءاتُ الرسمية على الملك سلمان، والأمير محمّد بن سلمان، فيما الزياراتُ السياسية لم تصل الى حدّ لقاء الملك».

أما عن الموضوعات التي سيعرضها الراعي مع الملك سلمان، فهي عدّة، إذ تؤكّد مصادر بكركي أنّ «لقاءَ رأس الكنيسة المارونية بالملك السعودي لن يكون عادياً، فهذه المرة الأولى التي يحصل حوارٌ مباشر بين الجهتين، وقد حضّر البطريرك الموضوعات التي سيطرحها وهي ستتركّز على ملفّاتٍ كثيرة أبرزها:

- أولاً دعم مطلب لبنان لأن يكون مركزاً لحوار الحضارات والأديان، وهذا الأمر طرحه رئيس الجمهورية العماد ميشال عون في الأمم المتحدة، وبكركي تريده أن يتحقّق وتطلب مساعدة السعودية فيه.

- ثانياً، الحوارُ بين الأديان، خصوصاً بين الإسلام والمسيحية، إنطلاقاً من رفض العنف والإرهاب، والعمل المشترَك للحفاظ على التنوّع الطائفي والمذهبي في الشرق.

- ثالثاً، وضع الجالية اللبنانية عموماً والمسيحية خصوصاً، إذ تأمل بكركي أن تستمرّ المملكة في سياسة الإنفتاح ما يساعد الجالية في البقاء والإستمرار.

- رابعاً، العلاقات المارونية السعودية، واللبنانية- السعودية، إذ إنّ لبنان يعتبر السعودية بلداً صديقاً، ويجب العمل على تعزيز هذا الأمر، وأيُّ انْحدارٍ في العلاقة بين الطرفين سيلحق الضرر بالجميع، خصوصاً أنّ لبنان متمسّكٌ بأفضل العلاقات مع أشقائه العرب.

- خامساً، الوضع العام في لبنان والمنطقة، من دون الدخول في التفاصيل والزواريب السياسية، فلبنان يطلب مساعدة المملكة في ملفات عدّة منها إقتصادية، ومنها وجودية، حيث يمكن للرياض أن تلعب دوراً أساساً في معالجة أزمة النزوح وتداعياتها وإيجاد حلول لأزمات المنطقة ما ينعكس إيجاباً على لبنان ويساهم في إرساء السلام والأمان لجميع شعوب المنطقة، أقليات وأكثريات.

وتراهن بكركي على الحوار الذي سيجري بين البطريرك والملك، خصوصاً أنها الفرصة الأولى لطرح هكذا موضوعات، وترى بكركي في الخطوة السعودية تحوّلاً في اتّجاه التعامل والتعاون مع الموارنة والمسيحيين، خصوصاً أنّ الرياض تنظر الى لبنان كبلد شقيق، وقد ميّزت بطريرك الموارنة بهذه الدعوة الخاصة والمتقدّمة، ما يدلّ على أنّ النيات الطيّبة موجودة وفتح صفحة جديدة مبنيّة على الإنفتاح على الجميع قائمة.

قد لا يكون هناك متسّعٌ من الوقت للقاء البطريرك بالجالية اللبنانية، لكنّ هذه الجالية ستكون حاضرةً في لقاءاته مع المسؤولين السعوديين، وهي تُعتبر مساهماً أساسياً في تطوير المملكة، كما أنّ هناك مطالب قد تُطرح لعلّ أبرزها بناء كنائس في السعودية في ظلّ النهج الجديد الذي يرسيه الأمير محمد بن سلمان، وقراراته الأخيرة بشأن المرأة أكبر دليل

http://www.lebanon24.com/articles/1509787545208222000/

vendredi 14 mars 2014

ÉDITO : Le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour l’Arabie saoudite... - OLJ » Chrétiens de la Méditerranée


ÉDITO : LE LIBAN N'EST PAS AUJOURD'HUI UNE PRIORITÉ POUR L'ARABIE SAOUDITE… – OLJ

À la veille de la visite du président américain Barack Obama à Riyad prévue le 22 mars, les diplomates arabes et occidentaux en poste à Beyrouth ont les yeux fixés sur le royaume wahhabite pour tenter de comprendre ce qui s'y passe. Certains d'entre eux ont le sentiment que derrière le calme de façade, les orages grondent et l'inquiétude devient palpable, tant le royaume est sur la sellette. Mais en raison de l'absence de transparence, il est difficile d'obtenir des informations crédibles et précises sur les coulisses du pouvoir saoudien. La mise à l'écart du chef des services de renseignements du royaume et ancien homme fort, l'émir Bandar ben Sultan, ainsi que la guerre désormais ouverte entre l'Arabie et le Qatar ne sont que les signes visibles d'un malaise de plus en plus profond.
Selon un spécialiste du royaume, ce dernier traverse actuellement une des plus graves crises depuis sa création, due à une inquiétude quasiment existentielle. Cette inquiétude est motivée par plusieurs facteurs : d'une part, le fait que le pouvoir se fait vieux et le grand nombre d'émirs au sein de la famille royale favorise les guerres de clans pour la succession. D'autre part, la montée en flèche des Frères musulmans, une confrérie islamique qui partage les thèses wahhabites en matière de religion musulmane, mais est en plus structurée, tout en ayant désormais l'expérience du pouvoir dans certains pays de la région et en restant rodée à la clandestinité. Cette confrérie est la seule formation musulmane sunnite en mesure de concurrencer les wahhabites sur le plan de la légitimité islamique et, par conséquent, son développement en Arabie est une menace réelle pour le pouvoir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants du royaume ont quasiment déclaré « une guerre douce » aux Frères musulmans et à l'émirat du Qatar accusé de continuer à les protéger et à les financer. Le troisième facteur qui provoque l'inquiétude des dirigeants wahhabites est la guerre en Syrie et l'échec du pari sur une chute du régime syrien, qui aurait permis l'installation d'un nouveau régime sous la coupe de l'Arabie. Le spécialiste du royaume précise, à ce sujet, que les dirigeants wahhabites craignent que la chute devenue imminente de Yabroud ne soit pour le pouvoir saoudien ce que la chute de Qousseir a été pour l'émirat du Qatar. On se souvient en effet que la chute de cette zone stratégique autour de Homs et d'une partie de la frontière du Liban a coûté au Qatar son émir et son Premier ministre, rapidement remplacés par le fils de l'ancien émir et une nouvelle équipe. C'est donc en partie dans ce but que le pouvoir en Arabie a procédé à la mise à l'écart de l'émir Bandar, dont le plan de renverser le régime syrien en préparant un assaut contre la capitale par la Ghouta orientale et par Deraa a échoué, au moment où les États-Unis ont renoncé à lancer des frappes contre la Syrie.
Le pouvoir saoudien a ainsi désigné l'émir Mohammad ben Nayef pour remplacer Bandar, et cette décision est essentiellement destinée à satisfaire les Américains qui considèrent cet émir comme un interlocuteur acceptable, notamment en raison de ses positions hostiles à el-Qaëda, à la suite d'un attentat qui l'avait visé il y a quelques années.
Le quatrième facteur d'inquiétude pour le royaume d'Arabie est le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis, qui l'a totalement pris de court et qui lui a soudain montré qu'en réalité, il n'est pas un partenaire dont les Américains tiennent compte quand ils décident de la politique à suivre.
Bien entendu, l'administration américaine a multiplié par la suite les signes de considération envers les dirigeants de l'Arabie dans une tentative de calmer leur colère et leur déception, mais l'inquiétude des Saoudiens persiste. D'ailleurs, dans certains milieux diplomatiques arabes, on est convaincu que la prochaine visite d'Obama à Riyad est en façade destinée à montrer la considération que les États-Unis portent au roi Abdallah, mais dans le fond, elle serait destinée à préparer la succession du roi et à éviter au royaume une guerre de succession fatale, surtout dans le contexte de l'éveil des forces islamiques dans l'ensemble du monde arabe et le retour éventuel des jihadistes envoyés en Syrie dans leur pays, l'Arabie. C'est d'ailleurs là le dernier facteur qui provoque l'inquiétude des Saoudiens. Car, en dépit du décret royal qui punit de prison les jihadistes qui reviennent au royaume, ce dossier risque de provoquer des remous internes qu'il sera difficile de gérer.
Au sujet de la succession, il faut rappeler que le roi actuel Abdallah souhaite favoriser l'accession au trône de son fils Meteeb, désigné récemment chef de la garde royale, alors que les Américains lui préfèrent l'émir Mohammad ben Nayef qui a d'ailleurs été reçu récemment (en février) à Washington par Obama lui-même et par les principaux responsables au sein de l'administration américaine…
Les dirigeants du royaume ont donc actuellement plusieurs dossiers à gérer en même temps : la Syrie d'abord, où les possibilités d'une victoire militaire sur les forces du régime s'amenuisent, en dépit des fonds et des combattants envoyés sur place, l'Iran et son influence grandissante dans la région et, enfin, les Frères musulmans et la mise au ban du Qatar, qui ne fait pas l'unanimité au sein du Conseil de coopération du Golfe, puisque le sultanat d'Oman a refusé de prendre des mesures contre Doha, alors que le Koweït a préféré se tenir à l'écart.
La suprématie de l'Arabie saoudite sur les pays du Golfe et dans le monde arabo-musulman est donc mise en cause et rejaillit sur l'ensemble de la région. Dans ce contexte, il est clair que, pour le royaume, la situation interne libanaise n'est plus une priorité…
Scarlett Haddad
Orient Le Jour


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 10 juin 2011

Être chrétien en Arabie Saoudite


Rome - L'Arabie Saoudite est considérée terre sainte par la majorité musulmane qui l'habite. Les chrétiens, et même les musulmans appartenant à d'autres courants islamiques, se heurtent à de dures restrictions.

Les chrétiens ne représentent que 3% environ de la population, mais ils n'ont pas d'églises et n'affichent jamais leur foi en public.

Camille Eid, professeur à l'Université de Milan, journaliste, auteur et expert des Eglises du Moyen-Orient, parle de la situation en Arabie Saoudite dans cette interview accordée à l'émission de télévision « Là où Dieu pleure »

Par ZENIT.org
http://www.zenit.org/article-27908?l=french
Lundi 16 Mai 2011