Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Affichage des articles dont le libellé est dialogue islamo- chrétien. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est dialogue islamo- chrétien. Afficher tous les articles

lundi 27 février 2017

Une présence libanaise de premier plan au congrès d’al-Azhar demain


Une présence libanaise de premier plan au congrès d’al-Azhar demain

DANS LES COULISSES DE LA DIPLOMATIE
 -27-2-2017
- Une délégation libanaise très importante, formée de 55 personnalités, est attendue aujourd'hui au Caire afin de participer dès demain au grand congrès organisé par al-Azhar sur « la liberté et la citoyenneté ».
La délégation libanaise est formée de personnalités religieuses de haut rang des différentes communautés, ainsi que de personnalités politiques et de chercheurs dans les questions religieuses relatives à la chrétienté et l'islam. Le congrès consacrera, cette année, une grande place aux sujets intéressant le dialogue islamo-chrétien, ainsi que les moyens de lutte contre le terrorisme qui mène au massacre et à l'exil des chrétiens d'Orient au nom de l'islam, sans oublier les questions de citoyenneté et des concepts de l'État moderne.
Parmi les invités prestigieux du Liban, le président de la République Michel Aoun: il se fera représenter par le ministre Pierre Raffoul, qui prononcera un mot en son nom. Le patriarche maronite Béchara Raï, le mufti de la République Abdellatif Deriane, des représentants des communautés chiite et druze font également partie de cette longue liste. Parmi les personnalités politiques, on compte l'ancien président Amine Gemayel, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora, ainsi que le chargé d'affaires à l'ambassade du Liban au Caire, Antoine Azzam.
Certaines sources habituées aux réunions organisées par l'université al-Azhar, ce haut lieu de l'islam en Égypte, notent que c'est la première fois que des religieux de différentes communautés, ainsi que des personnalités politiques, sont invités à prendre part à un tel rassemblement. Ils seront appelés à participer aux discussions et à présenter des idées sur l'expérience libanaise en matière de coexistence islamo-chrétienne. Le patriarche Raï devrait intervenir au cours de la séance d'inauguration pour parler des chrétiens d'Orient et de la coexistence islamo-chrétienne au Liban. Cette session sera suivie d'un débat sur la citoyenneté dans le monde, un thème qui sera examiné sous différentes coutures.
Le second axe des débats sera celui de la liberté et de la diversité, qui fera lui aussi l'objet de plusieurs sessions de débats. Le congrès devrait également s'étendre sur les moyens, pour les deux religions, d'œuvrer ensemble en faveur d'une propagation des valeurs, d'une plus vaste participation à la vie publique, d'une lutte plus efficace contre l'extrémisme...
Une position islamo-chrétienne commune
Le président du comité de dialogue islamo-chrétien Mohammad el-Sammak, qui se trouve depuis hier au Caire, a précisé à l'agence al-Markaziya que « toutes les références religieuses d'Orient ont confirmé leur présence ou nommé des représentants à cette manifestation ». « À l'issue de ce congrès, sera annoncée une position islamo-chrétienne commune, qui réaffirmera les constantes de la coexistence et de l'égalité dans la citoyenneté », a-t-il ajouté. Il a insisté sur l'importance du timing de ce congrès ainsi que sur la participation exceptionnelle, notamment libanaise, vu la particularité de ce pays présidé par un chrétien. « Cette présence libanaise sera sans nul doute remarquable non seulement en raison de la participation de responsables religieux de haut rang, mais aussi de celle de responsables politiques », a-t-il ajouté.
L'organisation de ce congrès par l'université al-Azhar intervient à une période où les autorités égyptiennes échouent à protéger les coptes de ce pays face aux agressions terroristes meurtrières. Il se tiendra quelques jours seulement après le meurtre d'une jeune copte et de son père au Sinaï par des partisans de Daech, sachant que 18 chrétiens égyptiens ont perdu la vie aux mains des terroristes depuis le début de l'année. Au Caire, à la mi-décembre, près de 30 fidèles, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués par un kamikaze du groupe État islamique (EI) dans une église copte.
https://www.lorientlejour.com/article/1037478/une-presence-libanaise-de-premier-plan-au-congres-dal-azhar-demain.html

samedi 25 février 2017

Le Vatican et al-Azhar veulent « protéger les jeunes de l’extrémisme »

, le 
Mis à jour le 24/02/2017 à 16h50

Pendant deux jours, le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux du Vatican et la commission du dialogue d’al-Azhar se sont réunis au Caire pour un séminaire sur « la lutte contre le fanatisme, l’extrémisme et la violence au nom de la religion ».
L’occasion de renouer des liens distendus et d’exposer une volonté de collaboration face au terrorisme.

Comment s’est déroulé le séminaire de travail ?

Dans une ambiance constructive, se félicitent les participants. Mercredi 22 et jeudi, dans une salle de conférence de la « macheikha », le siège du grand imam d’Al Azhar, deux délégations de quinze membres - l’une catholique, l’autre musulmane - ont planché sur « la lutte contre le fanatisme, l’extrémisme et la violence au nom de la religion ». Conférences et discussions se sont succédé, jusqu’à la présentation, jeudi après-midi, d’une déclaration commune.
« Ce type de rencontres n’a pas vocation à débattre de nos dogmes, qui sont différents. Nous étions là pour partager nos points communs - nous en avons beaucoup - et trouver la manière de les associer », a fait valoir Abdel Rahman Moussa, le conseiller du grand imam pour les affaires étrangères, conscient de l’« urgence à dialoguer dans le contexte actuel »« Si nous arrivons à établir la paix entre responsables religieux, il nous sera plus facile de la transmettre aux fidèles de nos religions. »
« Un rendez-vous comme celui-ci est un cadeau pour l’humanité. Car quand nous nous divisons, c’est une faveur que nous faisons à l’extrémisme », a rappelé de son côté le cardinal Jean-Louis Tauran, préfet du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, en soulignant le climat de « liberté » et de « respect » dans lequel se sont déroulés les échanges. Des échanges « en adéquation avec les préoccupations du pape François, « qui a fait du dialogue entre les religions une priorité de son pontificat », a-t-il fait valoir.

Quel contexte ?

Cette rencontre intervenait après un long silence entre al-Azhar et le Vatican. A la suite de l’attentat qui avait coûté la vie à 21 coptes dans une église d’Alexandrie fin 2010, l’appel de Benoît XVI à « l’engagement concret et constant des responsables des nations »pour faire cesser ces violences avait irrité l’institution sunnite.
Ce n’est qu’à partir de l’élection du pape François en mars 2013, et une première rencontre l’année dernière, que les relations se sont détendues, permettant une reprise officielle des échanges. Melkite, curé d’une paroisse du Caire et membre de la délégation catholique, le P. Rafic Greiche ne cache pas sa satisfaction. « C’est bien que nous nous parlions sur des sujets importants, comme le terrorisme. »
Aujourd’hui, les attentes des deux parties divergent toutefois sur le fond : quand le Vatican souhaiterait effectuer un travail théologique approfondi avec des consultations régulières, al-Azhar - au cœur de polémiques avec le président al-Sissi face à son refus de moderniser le discours religieux islamique - fait un calcul plus politique. « La priorité d’al-Azhar est d’abord de corriger l’image de l’islam. Si on discute avec eux, c’est justement pour que ce ne soit pas uniquement une façade, qu’al-Azhar prenne connaissance de la position de l’Eglise et qu’on puisse trouver un terrain commun pour dialoguer », commente un membre de la commission.

Quelles conclusions ?

La responsabilité des deux institutions dans la lutte contre l’extrémisme a été clairement mentionnée. « Les responsables religieux doivent avoir le courage d’exprimer leur rejet de la violence commise au nom de la religion », a affirmé le cardinal Tauran, en rappelant - dans un message à peine voilé - que « les fanatiques et les extrémistes sont la principale cause de la mauvaise opinion que l’on se fait des religions ».
Plusieurs recommandations figurent dans la déclaration finale, pour « traiter les causes de l’extrémisme avant leurs conséquences - le terrorisme » -, en resserrant les liens entre les religions et en dialoguant de manière plus régulière et soutenue. L’éducation est une autre priorité, notamment pour « apprendre à mieux enseigner les notions d’ouverture d’esprit, d’amour et de dialogue à notre jeunesse », selon les mots du cardinal Jean-Louis Tauran. Enfin, d’autres mesures sont envisagées pour « protéger nos fidèles et notamment la jeunesse des idées négatives », comme la fermeture des chaines de télévision et sites internet propageant des idées extrémistes.
De belles ambitions désormais à traduire dans la réalité. « Ce n’est que le début d’une longue série de réunions de ce type », concède Abdel Rahman Moussa. Les deux institutions ont convenu de se retrouver dans un an pour poursuivre le dialogue, au Vatican cette fois. Il s’est murmuré dans les couloirs de la « macheikha » que le pape - invité à la fois par l’Eglise copte catholique et par le grand imam Ahmed al-Tayeb - pourrait venir prochainement en Egypte.
Jenna Le Bras


http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Le-Vatican-Azhar-veulent-proteger-jeunes-lextremisme-2017-02-24-1200827324?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20170224&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=593705&PMID=bb494601670887f92d5d4c8bfcd0ef06

samedi 5 novembre 2016

Le mufti Deriane au Vatican - L'Orient-Le Jour 4/11/2016

Le mufti Deriane au Vatican - L'Orient-Le Jour

Le mufti Deriane au Vatican

Religion
Le pape François a reçu hier matin, dans la salle Clémentine du Vatican, 200 personnes de plusieurs religions, dans le cadre d'une rencontre organisée par le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens. Une audience interreligieuse au cours de laquelle le pape est revenu sur le sens de la miséricorde, qui est familier à toutes les traditions religieuses.
À cette occasion, le mufti de la République, Abdellatif Deriane, qui faisait partie de la délégation, a salué « les appels du Saint-Siège au renforcement du dialogue islamo-chrétien et à la coexistence dans toutes les sociétés multiconfessionnelles ». Il a rendu hommage « à ses efforts pour mettre fin aux guerres et instaurer la paix dans le monde ». Le mufti de la République a rappelé les propos du chef de l'Église catholique, affirmant qu' « il n'existe pas de terrorisme islamique, mais qu'il existe des terroristes au sein de chaque communauté religieuse ».
« Cette position a eu un impact très important auprès des musulmans dans le monde, et plus particulièrement des musulmans du Liban, ce pays du vivre-ensemble qui entretient des relations d'amitié, d'estime et de respect avec le Saint-Siège », a-t-il souligné, réitérant son hommage « au pape François et à sa position de soutien au Liban-message, symbole de coexistence dans la région ».
Sur un autre plan, le mufti de la République a félicité Saad Hariri pour sa désignation et salué « l'esprit de concorde et la bonne volonté » qu'il manifeste, à la veille des consultations devant conduire à la formation de son gouvernement.
Retour à la page "Liban"

jeudi 22 septembre 2016

À Harissa, prière intercommunautaire pour la paix « autour de Marie et avec Marie »

La commission patriarcale Justice et Paix a organisé un moment de prière pour la paix parallèle à la rencontre interreligieuse d'Assise.
Fady NOUN | OLJ
  -21-9-2016


C'est « autour de Marie et avec Marie », selon un mot de Mgr Chukrallah Nabil Hage, président de la Commission Justice et Paix de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (APECL), que les représentants de toutes les communautés religieuses au Liban ont exprimé, hier soir, à Harissa, leur soif de paix et prié pour son avènement.
Ils l'ont fait à l'appel du pape François qui a demandé à tous les diocèses du monde d'organiser des cérémonies de prière, parallèlement à celle qu'il a animée personnellement, hier même, à Assise, la ville de saint François, au cours d'une cérémonie rassemblant des représentants de religions et de sagesses du monde entier.
« J'invite les paroisses, les associations ecclésiales et les fidèles du monde entier à prier pour la paix en ce jour. La guerre est partout, nous devons prier ensemble pour la paix », avait insisté le pape, il y a quelques semaines, sous les applaudissements des fidèles réunis place Saint-Pierre. « À l'exemple de saint François, homme de fraternité et de douceur, avait-il ajouté, nous sommes tous appelés à offrir au monde un témoignage fort de notre engagement commun pour la paix et la réconciliation entre les peuples. »
Commission Justice et Paix
Au Liban, cet appel a d'abord pris de court la Commission Justice et Paix locale. Mais celle-ci a finalement relevé le défi et a organisé la cérémonie en un temps record, aux pieds de la statue de la Vierge, dans la cour d'accueil du sanctuaire de Harissa. Ce choix était significatif dans la mesure où, depuis l'instauration au Liban d'une fête nationale commune islamo-chrétienne, le 25 mars, fête de l'Annonciation chez les chrétiens, la figure de la Vierge Marie est évoquée sans ambiguïté et avec de moins en moins de réserve par les musulmans, qui y voient un trait d'union qui renforce le vivre- ensemble islamo-chrétien au Liban.
Toutes les communautés libanaises étaient présentes à cette belle et paisible cérémonie (voir encadré) qui s'est tenue entre la couleur orangée du couchant et les premières étoiles. Les courtes allocutions et invocations pour la paix ont été entrecoupées de chants à la Vierge et de cantiques byzantins. Un ensemble choral islamique a même créé la surprise en interprétant un cantique à la Vierge tiré du répertoire populaire maronite ( « Fi zoulli himayatiki » – À Ton ombre protectrice). Une minute de silence a été observée, en cours de cérémonie, pour les innombrables victimes du terrorisme et de la guerre au Liban et au Moyen-Orient.
Un message du pape a été lu par le secrétaire de la nonciature apostolique, le P. Ivan Santos, en fin de cérémonie, avant la récitation par les dignitaires religieux d'une imploration commune en faveur de la paix, qu'ils ont ensuite joyeusement signée.
Les thèmes abordés
Naturellement, ce sont les conflits armés qui font rage au Moyen-Orient, l'intolérance religieuse, le terrorisme et le sang répandu au nom de Dieu, ainsi que la vacance présidentielle au Liban qui ont meublé les interventions des dignitaires religieux. Ce dernier thème a conclu l'intervention du patriarche maronite, qui a tenu, une fois de plus, à rappeler aux députés leur devoir sacré. « La réconciliation est la plus haute manifestation de la paix », a insisté le patriarche Raï, premier à prendre la parole, avant de l'appliquer aux relations personnelles, à la vie familiale, aux relations sociales et politiques et enfin à la vie nationale.
C'est avec des accents eschatologiques que le cheikh Mohammad Nokkari, juge chérié et professeur d'université, a pris le relais du patriarche pour une critique sévère d'un « âge de la fin » qui, a-t-il dit, est celui « de la discorde et de la guerre ». D'une voix passionnée, le dignitaire sunnite a dénoncé le terrorisme pratiqué au nom de l'islam, « signe des temps » qui, pour lui, témoigne de la proximité du Jour du Jugement, un constat qu'il a tempéré par le rappel de cette valeur commune au christianisme et à l'islam qu'est « l'espérance ». « Si l'on vous dit que le Jugement est aux portes, piquez une plante », a-t-il fait dire au Prophète, dans une citation.
« J'ai honte que d'autres m'aient devancé à appeler à la paix », a affirmé de son côté le mufti jaafarite, troisième à prendre la parole, qui a déploré que les Libanais « soient toujours otages des politiciens » alors que des centaines de milliers de personnes ont déjà payé de leur vie le grand jeu cynique régional.
Tout aussi ardemment, le représentant de la communauté alaouite a décrit comme « sataniques » les filets des discordes tendues par le terrorisme, sous le déguisement de l'islam. « Ces gens n'ont ni patrie ni identité, a-t-il lancé. Leur vocation est de répandre le sang et de détruire les civilisations. » Revenant au Liban, il a appelé à l'élection d'un président de la République et à la défense du vivre- ensemble.
Éloquence des Églises arméniennes
Les représentants des Églises apostolique et catholique arméniennes devaient, à leur tour de parole, parler avec éloquence, le premier de la paix, le second de la contrition personnelle et collective.
C'est par le chant de paix des anges, à la naissance du Sauveur, que l'Évangile commence, et c'est par le Christ donnant sa paix aux apôtres qu'il va bientôt quitter, qu'il se termine, a rappelé le P. Hossip Mardirossian.
Pour sa part, le P. Georges Yeghayan a fait entendre une parole plutôt rare en ces temps de gémissements, celle du courage qu'il faut avoir pour assumer le poids de ses fautes, sur le modèle de ce qui se passait dans l'Ancien testament, quand le peuple, dans le malheur, s'humiliait devant Dieu et implorait miséricorde.
À la fin de la cérémonie, Mgr Chukrallah Nabil Hage, président de la Commission Justice et Paix, a prononcé un mot de remerciements à l'adresse des responsables du sanctuaire de Harissa, ainsi qu'à tous ceux qui ont animé la cérémonie et assuré son succès.
Les présents
Par ordre d'intervention : le patriarche maronite Béchara Raï ; le cheikh Mohammad Nokkari (sunnites); le cheikh Ahmad Abdel Amir Kabalan (mufti jaafarite, communauté chiite) ; le métropolite Élias Kfoury (grecs-orthodoxes) ; le métropolite Cyrille Bustros (grecs-catholiques); le cheikh Sami Aboul Mouna (druzes) ; le cheikh Mohammad Dayeh (alaouites); Mgr Chrisostoumos Chamoun (syriaques orthodoxes) ; Mgr Basilios Gergès Moussa (syriaques catholiques) ; l'archimandrite Hossip Mardirossian (arméniens orthodoxes) ;le P. Georges Yeghayan (arméniens catholiques) ; le P. Batroun Coliana (assyriens) ; le rév. Georges Mrad (communauté évangélique) ; le P. Rouphaël Traboulsi (chaldéens) ; le P. Roueiss Ourachalimi (coptes orthodoxes); le P. Antonios Ibrahim (coptes catholiques).

Lire aussi

16 communautés religieuses chrétiennes, musulmanes et druzes ont participé à une rencontre de prière

RV) 21-9-2016-Au Liban, 16 communautés religieuses chrétiennes, musulmanes et druzes ont participé à une rencontre de prière pour invoquer ensemble le don de la paix au pied de la statue de la Vierge Marie au sanctuaire marial d'Harissa, le 20 septembre 2016 au soir. L'événement était organisé parallèlement à la Rencontre interreligieuse d'Assise, par la commission Justice et Paix de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (APECL), en réponse à l'appel du pape François qui avait demandé à tous les diocèses du monde d'organiser des cérémonies de prière à cette occasion.
La figure de la Vierge renforce le vivre-ensemble au Liban
«C'est "autour de Marie et avec Marie" que les représentants de toutes les communautés religieuses au Liban ont exprimé leur soif de paix et prié pour son avènement», rapporte le quotidien L'Orient-Le Jour. Le journal rappelle que depuis l'instauration au Liban d'une fête nationale commune islamo-chrétienne, le 25 mars, fête de l'Annonciation chez les chrétiens, «la figure de la Vierge Marie est évoquée sans ambiguïté et avec de moins en moins de réserve par les musulmans, qui y voient un trait d'union qui renforce le vivre-ensemble islamo-chrétien au Liban». Lors de la cérémonie, un ensemble choral islamique a créé la surprise en interprétant un cantique à la Vierge tiré du répertoire populaire maronite.
Crainte et unité
Une minute de silence a été observée pour les victimes du terrorisme et de la guerre au Liban et au Moyen-Orient. Selon l'agence Fides, cette rencontre a donné lieu également à des prises de positions fortes de la part des dignitaires religieux. Le terrorisme pratiqué au nom de la religion est «un signe des temps» qui témoigne de «l’approche du Jour du Jugement» et les pièges de discorde disséminés par ceux qui utilisent l’islam pour justifier leurs propres desseins violents de domination sont «sataniques». 
L’aspect eschatologique des violences perpétrées par les groupes qui veulent «accélérer l’Apocalypse» a été mentionné par le cheick sunnite Mohammad Nokkari alors que le rappel de la matrice diabolique du terrorisme justifié en recourant à la religion a été fait par le représentant alaouite Mohammad Dayeh.
Enfin dans ce pays en proie à une crise institutionnelle et politique, responsables religieux ont montré des signes de concorde concernant la situation actuelle du Liban. 
(MD avec agences)

mardi 12 juillet 2016

Nouvelle visite vaticane à l’université Al-Azhar

La Croix -G.V. avec Radio Vatican, le 12/07/2016 à 17h02
Dans le sillage de la rencontre entre le pape François et le grand imam Al-Tayyeb, le secrétaire du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, se rendra une nouvelle fois à l’université du Caire, mercredi 13 juillet.
Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, se rendra mercredi 13 juillet en fin de matinée, à l’université Al-Azhar du Caire, considérée comme la plus haute autorité de l’islam sunnite. Accompagné du nonce apostolique en Égypte, Mgr Bruno Masuro, il rencontrera le directeur du centre pour le dialogue de l’université, Mahmoud Hamdi Zakzouk.
Une rencontre annoncée dans un communiqué, mardi 12 juillet, et que le Saint-Siège situe clairement dans la continuité de « la rencontre historique entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, le professeur Ahmed Al Tayyeb », qui a eu lieu le 23 mai au Vatican. À l’issue de leur entrevue, le pape et l’imam avaient souligné « la grande signification de cette nouvelle rencontre dans le cadre du dialogue entre l’Église catholique et l’islam ».
Il s’agit donc désormais d’intensifier le dialogue entre l’Église et le monde sunnite. Au cours de ce rendez-vous, indique le communiqué du Saint-Siège, « on évaluera comment entreprendre la reprise du dialogue entre le Conseil pontifical interreligieux et l’université d’Al-Azhar ». L’entretien a été sollicité par le dicastère à la demande expresse du pape François, précise Radio Vatican.
La rencontre entre le pape et l’imam Al-Tayyeb avait marqué le point d’orgue d’un rapprochement entre le Vatican et l’institution sunnite, entamée plusieurs mois plus tôt après plus de quatre années de gel des relations. En février, Mgr Guixot s’était rendu une première fois à l’université Al-Azhar, pour adresser au grand imam l’invitation du pape. Cette nouvelle visite, mercredi 13 juillet, confirme ce climat de détente et la volonté de poursuivre ce qui a été entrepris.
G.V. avec Radio Vatican


http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Vatican/Nouvelle-visite-vaticane-a-l-universite-Al-Azhar-2016-07-12-1200775405?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160712&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=244145&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f


vendredi 3 juin 2016

Marie dans lIslam




Marie dans l’islam