Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 11 mai 2016

Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l’Orient de ses chrétiens - L'Orient-Le Jour

Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l'Orient de ses chrétiens - L'Orient-Le Jour

Pour Raï, les musulmans ne veulent pas vider l'Orient de ses chrétiens

Le patriarche Raï accueilli dans la salle de la Conférence des évêques de France par Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris.
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Communautés
Deuxième jour de la visite à Paris du patriarche maronite.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a réfuté hier l'allégation selon laquelle les musulmans veulent vider la région de ses chrétiens et appelé à faire une distinction entre musulmans et terroristes.
Lors du deuxième jour de sa visite à Paris, Mgr Raï a déclaré, en réponse à des questions des journalistes, que « dans leur esprit citoyen, les vrais musulmans sont attachés au partenariat et à la coexistence avec les chrétiens ». « Les musulmans ne veulent pas vider le Moyen-Orient de ses chrétiens », a-t-il dit, relevant que « les musulmans tiennent autant que les chrétiens à la présence de ces derniers au Moyen-Orient ». Le patriarche maronite a également appelé à « distinguer entre les musulmans et les terroristes, que rien ne lie ». Il a exhorté, à ce sujet, les pays (qu'il n'a pas nommés) qui soutiennent les « extrémistes » à mettre fin à cet appui « pour que les organisations terroristes cessent de commettre des crimes contre l'humanité ». Le patriarche a confié qu'il « prie tous les jours pour que les intégristes reviennent à Dieu et à leur humanité perdue contre une poignée d'argent ou de promesses mensongères et irréalisables ».

Mgr Raï a déploré en outre l'impact négatif des crises régionales sur le Liban. Il a appelé à « mettre le pays à l'écart des conflits et des axes régionaux et internationaux », estimant que le Liban, « exemple de la rencontre des religions et des cultures, ne peut continuer à payer les pots cassés toutes les fois qu'un régime est ébranlé ou qu'une crise éclate ».
Accompagné par l'évêque maronite de Paris, Mgr Maroun Nasser, le patriarche maronite s'était rendu plus tôt dans la journée au siège de la Conférence épiscopale de France où il a été reçu par l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois. Lors de la réunion tenue avec les membres de la conférence, et qui a porté sur les développements dramatiques au Moyen-Orient, Mgr Raï a évoqué les retombées négatives de l'afflux des réfugiés syriens sur le Liban, estimant que « la poursuite de la guerre expose le Liban à un danger permanent, notamment aux plans économique, sécuritaire, politique et social ». Il a mis l'accent sur la nécessité de « faire cesser les guerres » et de résoudre les conflits « par des moyens pacifistes et politiques », réitérant son refus d'un retour volontaire des déplacés syriens et réclamant même le retour des Palestiniens sur leurs terres.

L'Afrique du Sud
Mgr Raï se rendra mercredi 18 mai en Afrique du Sud pour une visite pastorale de cinq jours, au cours desquels il se réunira avec les responsables paroissiaux et les membres de la diaspora libanaise maronite.
Selon des sources informées, le patriarche compte y inaugurer dimanche 22 mai un bureau de la Fondation maronite dans le monde, que préside l'industriel Nehmat Frem. Le bureau a été créé en coopération avec l'Église maronite de Johannesburg, en vue de pousser les maronites à inscrire leurs enfants sur les registres officiels libanais.
Les mêmes sources indiquent que le patriarche sera reçu jeudi 19 mai au siège de l'ambassade du Liban à Prétoria, alors que la journée du vendredi 20 mai débutera par une visite à la paroisse et à l'école maronites, et sera clôturée par un dîner que des membres de la diaspora donneront en l'honneur du patriarche. Au programme également, une messe que celui-ci célébrera dimanche 22 mai et qui sera suivie d'un déjeuner. À noter enfin que lors de son séjour, le patriarche rencontrera des personnalités officielles.
En juin prochain, Mgr Raï se rendra aux États-Unis où il participera au congrès du NAM (National Apostolate of Maronites). Organisé par l'Association maronite missionnaire, le congrès ouvrira ses travaux à San Francisco, lors de la première semaine de juillet.
Lire aussi
Raï examine avec Hollande les dossiers de la présidentielle et des réfugiés syriens
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JTK

samedi 7 mai 2016

Raï lundi à l’Élysée et mardi au Quai d’Orsay - L'Orient-Le Jour

Raï lundi à l'Élysée et mardi au Quai d'Orsay - L'Orient-Le Jour

Raï lundi à l'Élysée et mardi au Quai d'Orsay

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, se rendra demain samedi en France, dans le cadre d'une visite de quatre jours à double caractère paroissial et officiel.
Dimanche, il doit célébrer la messe à Lisieux, à l'occasion de la consécration de l'autel dédié à saint Charbel en la cathédrale Sainte-Thérèse, en présence de l'archevêque maronite de France, Maroun Nasser Gemayel.
Lundi sera une journée politique par excellence pour Mgr Raï qui sera reçu successivement à l'Élysée par le président François Hollande, puis au Palais Bourbon par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.
Au programme de la journée également, un entretien avec la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova. L'ambassadeur du Liban à l'Unesco, Khalil Karam, doit donner un déjeuner en son honneur au siège de l'organisation internationale.
En fin d'après-midi, le patriarche donnera une conférence devant le Sénat français sur la situation des chrétiens d'Orient et devra par la suite avoir un entretien avec le président du Sénat, Gérard Larcher.
En cours de soirée, il assistera en la cathédrale Notre-Dame du Liban, à l'occasion du mois marial, à un récital dédié à la Vierge Marie autour du thème « Marie, la voie vers la miséricorde et l'unité entre l'Orient et l'Occident ».
Mardi, Mgr Raï sera reçu au Quai d'Orsay par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, et tiendra une réunion avec le Conseil des évêques latins de France.


JTK

vendredi 6 mai 2016

LIBAN - Nouvelle prise de position des Evêques maronites sur la situation libanaise



ASIE/LIBAN - Nouvelle prise de position des Evêques maronites sur la situation libanaise
 
Bkerkè (Agence Fides) – Le monde arabe est menacé dans son existence même par des « identités assassines » et les crises et guerres qui bouleversent l’ensemble de la région ont leurs racines profondes dans les « oppositions régionales » et dans les « politiques internationales ». C’est ainsi que les Evêques maronites, réunis au siège patriarcal de Bkerkè pour leur assemblée mensuelle, ont, pour la énième fois, rappelé la dimension mondiale et les facteurs extérieurs qui continuent à alimenter les guerres et autres tragédies humanitaires dans l’ensemble du Proche-Orient.
Au cours de la réunion, qui a eu lieu le 4 mai sous la présidence du Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, les Evêques maronites ont réaffirmé que l’élection du Président de la République libanaise – charge vacante depuis maintenant près de deux ans à cause des veto croisés des coalitions politiques – est « indispensable pour préserver l’identité constitutionnelle libanaise » et ont également mis en garde contre le danger de la fragmentation sur base sectaire qui bouleversera inévitablement l’actuelle physionomie des nations arabes si la stratégie du « fer et du feu » est encore privilégiée au détriment du dialogue.
Dans le cadre de leur réunion – peut-on lire dans le communiqué final parvenu à l’Agence Fides – les Evêques maronites ont également commenté de manière positive les récentes mesures qui préfigurent la fermeture des « maisons de prostitution » et ont demandé à ce que les enquêtes ouvertes ces derniers temps concernant des cas de corruption soient menées à terme, attendu que les scandales contribuent également à faire en sorte que le Liban semble « un bateau ivre ». (GV) (Agence Fides 06/05/2016)

COMMEMORATION DU GENOCIDE ARMENIEN - Message de Monseigneur Abgar Hovakimian Primat du Canada

COMMEMORATION DU GENOCIDE ARMENIEN
Message de Monseigneur Abgar Hovakimian Primat du Canada


Chers enfants et petits-enfants des Saints Martyrs de notre fervente nation,
Frères et sœurs bien-aimés en Christ,
En ce jour du 101ème anniversaire du génocide arménien, nous exprimons notre gratitude aux politiciens de notre cher Canada, pour leur position de principe, et pour avoir reconnu le 24 avril, comme Journée du Souvenir du génocide arménien !
En tant que descendants des survivants du génocide, nous sommes rassemblés ici et par notre présence, nous prouvons que Notre Seigneur n’abandonne jamais ses disciples. Les Turcs ottomans ont échoué dans leur politique génocidaire visant à anéantir notre nation, et aujourd’hui la République de la Turquie continue de nier ce fait historique.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=125577

jeudi 5 mai 2016

Père Najeeb : "Sauvons les chrétiens d’Orient et leur mémoire" - Actualité - Le Monde des Religions

Père Najeeb : "Sauvons les chrétiens d'Orient et leur mémoire" - Actualité - Le Monde des Religions

Père Najeeb : "Sauvons les chrétiens d'Orient et leur mémoire"



Témoignage


Propos recueillis par Sophie Eychenne - publié le 04/05/2016

Le père Michael Najeeb, prêtre dominicain réfugié à Erbil, au Kurdistan, s'est trouvé en plein cœur des violences infligées aux chrétiens d'Irak et de Syrie par les terroristes de l'État islamique. Son témoignage est accablant.




« Les chrétiens d'Orient sont persécutés depuis des décennies. Aujourd'hui, tout le monde sonne l'alerte pour les aider, les sauver, pour les débarrasser de ces musulmans fondamentalistes qui les attaquent. Si l'on peut parler d'un véritable génocide, ce n'est pas contre les chrétiens, mais contre les yézidis. Les membres de cette communauté très ancienne dont l'origine remonte à l'époque akkadienne (XXIVe-XXIIe siècle avant notre ère) sont éliminés et exterminés dans leurs propres villages, leurs propres villes, notamment à Sinjar. Nous avons également été persécutés, mais les minorités originelles de l'Irak ont davantage été martyrisées. Toutes quittent massivement Mossoul, la plaine de Ninive, vers le Kurdistan, qui est devenu leur terre d'accueil.
La violence a brutalement débuté quand Mossoul est tombée entre les mains de Daesh, en juin 2014. Les chrétiens ont été les premières victimes. Le choix leur était donné de se convertir à l'islam, de payer la dîme pour pouvoir rester dans le pays musulman, ou bien de partir. Beaucoup ont préféré payer pour pouvoir vivre et garder leurs biens, leurs terres. Mais finalement, cela leur a été refusé : ils n'avaient plus le choix qu'entre la conversion et la fuite.
Pour les candidats au départ, les forces de Daesh avaient placé des barrages afin de les dévaliser complètement et de ne leur laisser que leurs vêtements. Les terroristes ont pris tout l'argent, l'or, et même les relevés de cadastre de leurs propriétés. Le larcin était poussé à un tel point qu'ils s'emparaient des clés des maisons, en demandant à leur propriétaire où se trouvaient ces habitations, pour ne pas perdre de temps à les chercher avant de les piller.
Comment peut-on à ce point humilier les êtres humains à notre époque ? Nous avons tout perdu. Mais nous avons au moins gardé nos filles, nos femmes, nos enfants. La majeure partie des chrétiens est parvenue à s'échapper, contrairement aux yézidis qui n'ont pas eu cette chance. Plusieurs milliers d'êtres humains ont été massacrés, des femmes ont été enlevées et violées, ainsi que des enfants. Daesh les vend au marché noir. Ils sont devenus les esclaves de cet État. Imaginez que l'on vend des femmes à 20, 50 ou 100 dollars ! Elles sont vendues par dizaines.
Quelle humiliation notre monde est-il en train de subir à cause de ce fanatisme aveugle ? Jusqu'à quand le Kurdistan sera-t-il une terre d'accueil pour toutes ces minorités ? Le problème n'est pas seulement celui des chrétiens et des yézidis : c'est une affaire internationale. Cette violence frappe l'Europe, l'Amérique, le monde entier ! Il faut agir au plus vite pour sauver ces gens originaires de Mésopotamie depuis 2000 ans ou plus.
Il ne s'agit pas seulement de sauver les êtres humains. Nous, frères dominicains, avons essayé de garder leur patrimoine. Ce n'est pas le nôtre, mais celui de l'humanité. Nous avons déjà numérisé plusieurs milliers de manuscrits dans notre Centre numérique des manuscrits orientaux, créé en 1990. Sauver notre héritage, cela signifie sauver l'histoire du peuple, car un peuple sans histoire, sans patrimoine, est un peuple perdu, un peuple mort. Aujourd'hui, nous devons tout mettre en œuvre pour sauvegarder ce patrimoine de l'humanité. Vous avez vu dans les médias comment les forces de Daesh ont démoli ces statues, dont certaines remontent à plusieurs millénaires. Ce pauvre taureau ailé, à Nimrud, deuxième capitale de l'Empire assyrien, a été décapité à coups de marteaux-piqueurs et de tronçonneuses. Tout cela dans le but d'humilier notre histoire et de nous arracher de nos racines.
Il faut dès à présent mettre en place une opération anti-Daesh : continuer à vivre sur place et à bâtir, pour donner un visage nouveau à ce qui a déjà été détruit, mais également protéger le reste. Au plan international, il est très important de stopper l'expansion de Daesh et de contrôler son armée. Je ne pense pas qu'il faille tuer les djihadistes, mais au contraire les libérer de cette violence intérieure. Ce sont de pauvres gens, réduits à l'esclavage après le lavage de cerveau de cette idéologie narcissique et dominatrice, où l'on exclut celui qui est différent.
Nous devons désormais vivre dans une société – en France, en Irak, en Amérique ou partout dans le monde – où l'on accepte que l'autre soit différent de nous. Nous nous enrichissons les uns des autres. La vie humaine doit être respectée. À mon avis, avant de parler religion, nous devons parler être humain. La religion est quelque chose de privé, de personnel. Nous sommes nés humains avant de devenir chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Il faut amorcer cette idéologie positive aujourd'hui, vivre ensemble, cohabiter, partager ce que nous avons. Il est nécessaire de s'éloigner de la violence, d'appeler le monde entier à vivre en fraternité et de stopper cette agressivité dès l'enfance. L'éducation est très importante. La violence ne vient pas du ciel. Daesh n'est pas extra-terrestre : la violence et le fondamentalisme lui ont donné naissance. »


JTK

mardi 3 mai 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 03-05-2016

Raï plaide pour la préservation de la modération chrétienne et musulmane en Orient - L'Orient-Le Jour

Raï plaide pour la préservation de la modération chrétienne et musulmane en Orient - L'Orient-Le Jour
29/4/2016


Raï plaide pour la préservation de la modération chrétienne et musulmane en Orient

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a clôturé hier une visite à Bruxelles où il a eu une série d'entretiens officiels et de rencontres avec des représentants de la communauté libanaise en Belgique. Il a ainsi été reçu par les présidents du Parlement belge, Siegfried Bracke, et européen, Martin Schulz, ainsi que par les chefs des différents groupes parlementaires européens.
Au Parlement européen, il a pris part à un congrès sur la situation des chrétiens d'Orient. Dans son intervention, Mgr Raï a notamment mis l'accent sur le fait que les conflits au Moyen-Orient « ont des conséquences directes non seulement sur les chrétiens mais aussi sur le bassin méditerranéen ainsi que sur l'Europe ». « Notre intérêt commun est de trouver des solutions aux divers conflits qui sévissent dans cette région », a expliqué d'emblée le patriarche dont la conférence s'est articulée autour de quatre points : les chrétiens du Moyen-Orient, les conséquences des conflits sur eux, les solutions immédiates possibles et les solutions à long terme.
« En parlant des chrétiens d'Orient, nous ne désignons pas seulement des individus, mais aussi les Églises orientales et l'Église latine ayant chacune son propre patrimoine liturgique, théologique, spirituel et disciplinaire qui se distingue par la culture et les circonstances historiques des peuples et qui s'exprime par la manière propre à chaque Église de vivre la foi chrétienne », a expliqué le patriarche dans son introduction, avant d'avertir que « la montée du fondamentalisme islamiste et la croissance des organisations terroristes risquent de faire disparaître la modération musulmane que les chrétiens et les musulmans de cette région ont construite patiemment durant 1 400 ans de vie en commun ».
« Les chrétiens sont les garants de cette modération », a-t-il insisté, en rappelant que « les chrétiens et les musulmans échangent réciproquement leurs propres valeurs spirituelles, culturelles, morales et sociales, à travers notamment leurs associations sociales, formant ainsi une identité commune dans chacun de leurs pays ». « Il ne faut absolument pas céder cette terre aux fondamentalistes et la laisser comme un champ ouvert aux organisations terroristes. Cela menacerait la paix dans le monde. Nous faisons appel à l'Union européenne pour qu'elle exerce son influence auprès des membres du Conseil de sécurité, afin de garantir le retour des déplacés dans leurs pays d'origine et pour contribuer à bâtir un monde stable et en paix », a martelé Mgr Raï pour qui « les chrétiens moyen-orientaux ont toujours été les promoteurs de la convivialité pluraliste, de l'ouverture sur l'autre différent, des libertés, de la valeur de la personne humaine, des droits fondamentaux et inaliénables de tout être humain ». « Ils ont été les pionniers de la Renaissance culturelle arabe, et de l'arabité comme civilisation humaine et sociale. Car l'arabe ne veut pas dire l'islam, et parler l'arabe n'est pas être musulman », a-t-il observé, avant de s'arrêter sur l'exemple du Liban, « seul pays du monde arabe, présidé par un chrétien, qui sépare aussi entre religion et État, applique le système démocratique et reconnaît l'égalité entre chrétiens et musulmans ».
Neutralité du Liban
« Pour que le Liban puisse rester lieu de rencontre, de convivialité et de dialogue, nous souhaitons que la communauté internationale proclame la neutralité de ce pays, pour qu'il soit dans sa région l'agent de la paix, de la justice et des droits de l'homme », a poursuivi le patriarche avant d'avertir que le Liban est « menacé dans sa culture, son identité et son message par la présence, sur son territoire, d'un demi-million de réfugiés palestiniens qui vivent avec leurs armes lourdes et légères dans leurs camps (...) et d'un million et demi de déplacés syriens dont le nombre augmente chaque année de 40 000 à 50 000 nouveau-nés ».
Comme solution immédiate, il a préconisé un règlement des conflits qui minent la région, suivi d'un dialogue politique entre les belligérants, une réconciliation saoudo-iranienne, un soutien à la reconstruction des États touchés et de leurs structures légales, financières et militaires. Mgr Raï a mis en garde contre une partition des pays de la région. « Il faut plutôt agir pour la mise en place d'États de droit, d'institutions étatiques et civiles garantissant le pluralisme et les libertés, des Constitutions adaptées et des régimes démocratiques non corrompus. »
À long terme, il a insisté sur le respect, au niveau international, « des valeurs religieuses, morales et sociales de l'islam », jugeant nécessaire d'encourager les pays musulmans à séparer la religion de l'État, « à condition que l'État respecte les impératifs de la religion ».
Dans le même temps, le chef de l'Église maronite a considéré que l'Islam se doit de « se libérer du fondamentalisme, d'entrer dans le sillage de la modernité dans ses aspects positifs et de s'ouvrir aux valeurs qu'offre la globalisation, pour assurer le développement des pays, d'adopter la Déclaration universelle des droits humains et l'appliquer pour garantir le bien de tous les citoyens des pays sans distinction de race et de religion, et le respect de toute personne humaine ».


JTK

Les évêques catholiques d’Alep lancent un appel « aux consciences »





Les évêques catholiques d’Alep lancent un appel « aux consciences »
Ne pas se laisser « gagner par la tristesse »
Heures tragiques
 Fides et AFP, le 02/05/2016
Dans un message adressé à leurs fidèles, les évêques catholiques de la ville syrienne
 d’Alep, qui a vécu ces jours derniers un des pires épisodes depuis le début du 
conflit, affirment unir leurs souffrances à la Passion du Christ, « pour la paix en 
Syrie ».
« Nous sommes fils de la Résurrection, fils de l’Espérance, et nous croyons 
fermement que ces souffrances ne seront pas en vain : suivant l’exemple des
 saints et des martyrs, nous les unissons à la Passion du Christ, afin qu’elles 
deviennent des souffrances sanctifiées et sanctifiantes, pour la paix en Syrie 
et le salut de notre ville ».
Ainsi les évêques catholiques d’Alep s’adressent-ils à leurs fidèles, alors que 
la ville est sous le feu du gouvernement et des rebelles après une trêve de 
quelques semaines.
Dans ce texte, repris par l’agence vaticane Fides le 2 mai, les évêques lancent
 un appel « aux consciences de ceux qui projettent et exécutent cette guerre ». 
« Cela suffit ! Pour l’amour de Dieu et par miséricorde pour les hommes », 
affirment-ils, évoquant le « cri du sang des enfants et des martyrs qui monte 
vers Dieu » et « les larmes des mères en deuil ».
Les responsables catholiques d’Alep invitent les fidèles à ne pas se laisser 
« gagner par la tristesse et le désespoir ». Ils affirmant que la participation au
 « mystère du Salut » est la raison la plus importante pour laquelle ils restent 
à Alep.
Dans ce message, Mgr Denys Antoine Chahda, archevêque syro-catholique, 
Mgr Jean Clément Jeanbart, évêque melkite, Mgr Joseph Tobji, évêque maronite, 
Mgr Boutros Marayati, évêque arménien, et Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen,
 ainsi que le franciscain Georges Abou Khazen OFM, vicaire apostolique pour 
les catholiques de rite latin, renouvellent la consécration d’Alep « au cœur 
immaculé de Marie ».
Malgré les protestations internationales, de nouveaux raids aériens ont visé
 lundi 2 mai avant l’aube la ville syrienne d’Alep, meurtrie par plusieurs jours
 de bombardements qui ont fait plus de 250 victimes parmi les civils, dont une 
cinquantaine d’enfants.
Depuis le 22 avril, l’aviation du régime a mené de nombreux raids – environ
 260 – pour reprendre aux rebelles les secteurs est de la ville. Alep, deuxième
 ville du pays après Damas, est coupée en deux depuis 2012.
Après une journée calme dimanche dans les secteurs Est, les raids aériens 
ont repris après minuit, selon un correspondant de l'AFP sur place. Plusieurs
 quartiers ont été pris pour cibles. Les rebelles ont pour leur part bombardé à 
l'artillerie lourde dimanche soir les secteurs ouest de la ville tuant trois civils 
dont un enfant, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

M.M avec Fides et AFP

jeudi 28 avril 2016

Raï appelle au retour « obligatoire et digne » des déplacés syriens dans leur pays - L'Orient-Le Jour

Raï appelle au retour « obligatoire et digne » des déplacés syriens dans leur pays - L'Orient-Le Jour

Raï appelle au retour « obligatoire et digne » des déplacés syriens dans leur pays

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a une fois de plus invité, hier, la communauté internationale à œuvrer pour le retour obligatoire et dans la dignité de tous les déplacés et réfugiés dans leur pays.
Mgr Raï s'exprimait lors de la messe qu'il célébrait en l'église Notre-Dame du Liban, à Bruxelles, où il s'est rendu hier matin pour une visite de trois jours, sur invitation du Parlement européen. Il avait entamé un peu plus tôt son séjour en se rendant auprès du roi Philippe de Belgique avec lequel il a passé en revue les développements dans la région ainsi que la situation de la diaspora libanaise en Belgique.
« Face aux guerres qui ont cours, il faut trouver des solutions pacifiques pour instaurer une paix globale et assurer le retour obligatoire et dans la dignité de tous les déplacés et réfugiés vers leur pays et leurs biens », a clamé Mgr Raï dans son homélie. Il a plus particulièrement évoqué la question des réfugiés syriens au Liban et son impact aux niveaux politique, économique et sécuritaire, exhortant par ailleurs les responsables libanais à accélérer l'échéance présidentielle « pour que les institutions se redressent et que le Liban retrouve son rôle pionnier dans le monde ». Après la messe, il s'est réuni dans le salon de l'église avec des membres de la diaspora, qui lui ont offert une statue de la Vierge en cristal.
Aujourd'hui, le patriarche se rendra au Parlement européen où il rencontrera plusieurs députés, avant de se réunir avec son président Martin Schulz. Il est également attendu que Mgr Raï y tienne une conférence sur la situation des chrétiens en Orient, avant d'être l'hôte de l'ambassadeur du Liban à Bruxelles, Rami Mortada, pour un déjeuner organisé en son honneur.
Avant d'embarquer pour la Belgique, Mgr Raï s'était prêté à l'aéroport de Beyrouth à des questions de journalistes autour des derniers développements sur la scène interne.
Au sujet de la décision du président du Parlement, Nabih Berry, de remettre la loi électorale au goût du jour, le patriarche maronite a affirmé que « si la volonté d'œuvrer en vue d'une nouvelle loi électorale n'existe pas, celle-ci ne pourra jamais voir le jour, alors que lorsque la volonté est là, on parvient à ce que l'on veut ». Et de s'exclamer : « Cela fait 8 ans qu'on débat de ce sujet ! »
Enfin, sur un mémorandum que le patriarche aurait adressé au président François Hollande lors de sa récente visite au Liban et dans lequel il aurait proposé l'élection pour une période de deux ans du chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, Mgr Raï a déclaré que ce n'est pas lui mais l'ancien président du Parlement, Hussein Husseini, qui avait suggéré une telle solution. Et de préciser que la question est en dehors de sa compétence et de son action puisqu'« elle nécessite un amendement constitutionnel qui est du ressort du Parlement ».


JTK

lundi 25 avril 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 25-04-2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 25 avril 2016 

ASIE/TURQUIE - Vers une rencontre entre le Patriarche oecuménique de Constantinople et le Président turc à propos de l'Institut théologique d'Halki

Istanbul (Agence Fides) – Le Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé I°, se prépare à demander un rendez-vous au Président turc, Tayyip Erdogan, afin de discuter du statut du Patriarcat et surtout pour avoir des explications concernant les récents épisodes qui semblent contredire et annihiler les précédentes dispositions législatives concernant la restitution aux communautés religieuses minoritaires de biens qui leur avaient été illégitimement expropriés par le passé par les autorités turques. Au cours d'une récente conférence de presse convoquée au siège du Patriarcat, Bartholomé I° a relevé que les relations entre les autorités turques et les minorités religieuses connaissent à nouveau actuellement un moment critique et il a soulevé encore une fois la question de l'Institut théologique patriarcal d'Halki, qui, depuis 45 ans, se voit interdire toute activité de formation théologique. Les nombreuses annonces ayant circulé au cours de ces dernières années, y compris de la part de représentants turcs à propos de la possible et imminente réouverture de l'institution académique patriarcale, n'ont pour l'heure par été suivies d'effet. Selon des sources locales consultées par l'Agence Fides, Bartholomé I° a annoncé l'envoi d'une lettre au Président turc lui demandant un rendez-vous, si possible d'ici la fin mai, de manière à pouvoir parler directement avec lui de la question de l'Institut d'Halki et plus généralement des problèmes des minorités religieuses en Turquie
Ces derniers temps – a souligné au cours de la conférence de presse Laki Vingas, ancien membre du Conseil pour les fondations religieuses, « ont été ouverts des procès visant à l'annulation des titres de propriété et cette situation nous préoccupe ». Ce qui inquiète est surtout l'opération menée par les institutions de l'Etat turc qui ont récemment ouvert un procès contre le Patriarcat oecuménique de Constantinople pour annuler les actes juridiques par lesquels des terrains étaient revenus en possession du siège patriarcal orthodoxe dans le respect des lois disposant la restitution aux communautés religieuses minoritaires des biens leur ayant été séquestrés par le passé par les autorités turques (voir Fides 21/04/2016). Le procès entamé par les institutions d'Ankara vise à exproprier de nouveau le Patriarcat œcuménique d'un terrain de 40 ha environ sis à Goksu et d'un autre, situé dans la zone d'Umit Tepesi, lequel avait été assigné au cours de ces quatre dernières années à l'Institut de théologie orthodoxe d'Halki. L'administration des forêts a entamé la procédure judiciaire afin de demander à ce que ces biens immobiliers retournent à la disposition du Trésor. L'initiative judiciaire constitue le énième cas de vexation juridique et administrative des institutions turques à l'encontre du Patriarcat oecuménique de Constantinople. (GV) (Agence Fides 25/04/2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 22-04-2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 22 avril 2016


ASIE/SYRIE - Message des Patriarches orthodoxes d'Antioche trois ans après l'enlèvement des deux Métropolites d'Alep
Alep (Agence Fides) – Trois ans après la disparition des deux Métropolites d'Alep – Gregorios Yohana Ibrahim, syro orthodoxe, et Boulos Yazigi, grec orthodoxe – le Patriarche syro orthodoxe d'Antioche, Ignace Ephrem II, et le Patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Yohanna X, rappellent l'affaire des deux confrères dans l'épiscopat enlevés dans les environs d'Alep le 22 avril 2013 dans un long et intense message adressé à leurs « bien-aimés fils spirituels », aux syriens et à tous les hommes qui documente de manière éloquente le regard porté sur les convulsions du Proche-Orient par les chefs des Eglises chrétiennes d'Orient.
Le cas des deux Métropolites enlevés – peut-on lire dans le message parvenu à l'Agence Fides – représente « une image en miniature de la grande souffrance humaine causée par le terrorisme », faite de « massacres, enlèvements, déportations ». Mais si l'intention de l'enlèvement était de répandre la terreur parmi les baptisés, les deux Patriarches avertissent que l'opération a échoué : « Nous chrétiens – peut-on lire dans le document – sommes les descendants de ceux qui, voici deux mille ans, ont porté le nom du Christ sur cette terre (…). Nous ne sommes pas grands et nous n'avons pas l'appui des « Grands » mais « nous conservons notre héritage d'antiochiens orientaux, en passant au travers des difficultés et des tribulations ». « Sur ce chemin difficile – remarquent les deux Patriarches – nous n'avons épargné aucun effort mais notre grande espérance repose seulement en Dieu ».
Les paroles des deux Patriarches évacuent toutes les manœuvres de ceux qui visent à instrumentaliser en clef anti-islamique les souffrances des chrétiens du Proche-Orient. « Nous continuerons à vivre dans cet Orient, à sonner nos cloches, à construire nos églises, à élever nos croix et les bras tendus vers ces croix seront unis à ceux de nos frères musulmans » peut-on lire dans le long texte patriarcal, où il est réaffirmé que les disciples de l'islam « souffrent comme nous des coups amers portés par le terrorisme aveugle Takfîr », qualifié de « damné intrus » dans les relations, passées et présentes, entre chrétiens et musulmans. Le martyre des chrétiens d'Orient est lu à la lumière du salut promis par le Christ : « Malgré l'horreur de la situation et sa gravité – écrivent les Patriarches – nous versons tout cela sur le chemin du Golgotha de notre Seigneur Jésus Christ. Nous vainquons toutes les ténèbres de ce temps par la lumi ère des yeux de la Vierge, vénérée par les chrétiens et les musulmans, que nous implorons afin que retournent à nous toutes les personnes enlevées, nos frères Evêques d'Alep ainsi que les prêtres enlevés ».
Dans le document, les deux Patriarches se livrent également à des considérations concernant la manière dont les faits relatifs aux chrétiens du Proche-Orient sont relatés notamment dans le cadre du débat médiatique global. « Nous n'étions pas une minorité et nous ne le serons jamais ». A ceux qui « ont la passion des minorités » et à ceux qui « ouvrent actuellement grandes leurs portes » pour recevoir les réfugiés syriens, les deux Patriarches répètent qu'il serait mieux de rechercher une solution aux conflits et ce faisant de faire en sorte que les personnes soient préservées également des périls mortels des traversées en mer.
« Nous apprécions tous les efforts humanitaires des gouvernements et organisations. Toutefois – insistent les deux Patriarches – nous devons le dire clairement : nous ne pouvons être protégés en facilitant la migration des réfugiés et nous ne faisons pas de demandes de protection. Nous recherchons seulement la paix », une paix qui « ne se fonde pas sur les concepts de minorités et de majorités mais sur la coexistence, la citoyenneté et le discours religieux non fanatique », une paix qui, certes, ne peut arriver seulement en appliquant depuis l'étranger « des blocus économiques et des sanctions économiques qui ne font de mal qu'aux enfants sans abri et aux pauvres gens, c'est-à-dire aux personnes qui sont devenues la main-d'œuvre à bas coût du marché des armes, utilisée selon les intérêts des pays ».
En revenant au cas des Métropolites enlevés dans la partie finale du document, les deux Patriarches remercient la communauté internationale pour les nombreuses expressions publiques de solidarité reçues mais invitent tout un chacun, à commencer par les « pays preneurs de décisions », à remplacer « des déclarations de condamnation et des promesses » par des initiatives concrètes prouvant dans les faits leurs bonnes intentions. Alors que les Eglises d'Orient suivant le calendrier julien s'apprêtent à célébrer Pâques, les deux Patriarches invitent tous leurs frères dans la foi à regarder aussi leurs propres souffrances à la lumière du Christ ressuscité, le seul capable de « conforter le cœur de nos enfants et d'établir la paix sur la terre de la paix, celle de l'Orient – peut-on lire dans le communiqué – aujourd'hui ensanglantée mais qui ressuscitera sans doute. Nous sommes les enfants de la Résurrection et de la Lumière ». (GV) (Age nce Fides 22/04/2016)

mardi 19 avril 2016

Fwd: [Agence Fides] Newsletter Fides del 19-04-2016

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 19 avril 2016 14:12:41 UTC+3


ASIE/LIBAN - Manifestation faisant mémoire des deux Métropolites d'Alep enlevés voici trois ans

Beyrouth (Agence Fides) – Au cours de la journée d'aujourd'hui, 19 avril, des militants d'associations et d'organisations libanaises se retrouvent au siège de la municipalité de Sin el Fil, faubourg de l'est de Beyrouth, afin de faire mémoire de l'enlèvement des deux Métropolites d'Alep - Gregorios Yohanna Ibrahim, syro-orthodoxe, et Boulos Yazigi, grec orthodoxe – dont aucune nouvelle certaine n'est parvenue depuis leur enlèvement, intervenu le 22 avril 2013.
La rencontre, organisée par des formations liées à l'Eglise syro-orthodoxe et à l'Eglise grecque orthodoxe trois ans après l'enlèvement, vise à empêcher que l'oubli ne tombe sur l'histoire des deux Métropolites et à réactiver les canaux et les initiatives visant à rompre l'absence totale d'informations autour de leur sort. La réunion intitulée « Nous n'oublions pas », prévoit notamment la présence du Président de la Ligue syriaque du Liban, Abib Afram, organisme qui représente 60.000 chrétiens syriaques, ainsi que les interventions de différents orateurs tels que l'ancien Ministre sunnite Faisal Karami, Ali Fayyad Hezbollah, membre du Hezbollah et le député orthodoxe Marwan Abu Fadel.
Les deux Métropolites d'Alep ont été enlevés dans la zone comprise entre la ville syrienne et la frontière turque. Depuis lors, aucun groupe n'a revendiqué leur enlèvement. Autour de ce cas, ont filtré à plusieurs reprises des rumeurs et annonces de nouveauté qui se sont révélées par la suite peu fondées. Six mois après l'enlèvement (voir Fides 30/10/2013), le Chef de la Sécurité générale libanaise, le GCA Abbas Ibrahim, avait affirmé que le lieu où étaient détenus les deux Métropolites enlevés avait été identifié et qu'avaient commencé « des contacts indirects » avec les ravisseurs pour obtenir leur libération. Ces révélations n'ont cependant pas été suivies de faits concrets. (GV) (Agence Fides 19/04/2016