Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 26 janvier 2013

Lettre de solidarité du patriarche Fouad Twal pour la Syrie souffrante

« Il existe sûrement une issue de sortie »

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - « A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude » : c'est ce qu'écrit Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, dans une lettre de solidarité pour la Syrie souffrante publiée au nom de l'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) le 24 janvier.

Un message rempli de compassion qui est aussi un appel vibrant à « cesser toute violence » et un appel « à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif » car « il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts ».

« Le drame des uns et des autres est immense et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation », écrit le patriarche : « notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes ».

Lettre de solidarité du Patriarche Fouad Twal

A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude pour l'infatigable témoignage de charité et de sollicitude fraternelle au milieu de la désolation et de circonstances si difficiles.

Nous sommes conscients que la Syrie et ses habitants vivent en ce moment tragique le drame de la Croix qui peut trouver une lumière seulement dans la Croix et la Passion de notre Seigneur. Notre voix s'élève en mémoire des défunts et pour la défense des vivants, de ceux qui continuent à rester sur leur terre et à tant de ces réfugiés qui ont tout perdu et ont dû quitter leur pays. Le drame des uns et des autres est immense – un drame que j'ai pu ressentir aussi de près lors de ma récente visite pastorale à Mafraq au nord de la Jordanie – et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation. Notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes.

Notre appel à cesser toute violence, et à s'armer au contraire de miséricorde, de pitié et de compassion envers nos chers frères syriens souffrants, se joint à celui du Saint Père. Benoît XVI continue à demander, et nous avec lui, de prier pour la paix afin que "dans les différents conflits hélas en acte, cessent les massacres des civils sans défense, que soit mis fin à tout violence, et que l'on trouve le courage du dialogue et de la négociation."

Je lance un appel à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif. Parce qu'il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts.

Que la Très Sainte Vierge Marie intercède auprès de son Fils pour ces intentions.

+ Fouad Twal, Patriarche latin,

Moyen Orient: les chrétiens appelés à travailler ensemble,rappelle le Pape



La commission catholique-orthodoxe reçue par le pape

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - Au Moyen Orient, spécialement, les chrétiens sont appelés à travailler ensemble, pour un "avenir de justice et de paix durable" a rappelé le pape Benoît XVI aux membres de la Commisson catholique-orthodoxe.

Le pape a en effet reçu les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et les Eglises orthodoxes orientales, ce 25 janvier 2013, au Vatican.

La commission, qui célèbre cette année ses 10 ans, a été fondée en janvier 2003, à l'initiative des autorités ecclésiales de la famille des Eglises orthodoxes orientales et du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.

La réunion entendait entre autres « explorer plus en profondeur la communion et la communication qui existait entre les Eglises dans les cinq premiers siècles de l'histoire chrétienne ».

« Beaucoup d'entre vous viennent de régions où les chrétiens, en tant que personnes et communautés, font face à des épreuves douloureuses et à des difficultés qui sont une source de profonde préoccupation pour nous tous », leur a dit Benoît XVI.

Le pape a donc tenu à transmettre à « tous les fidèles du Moyen-Orient » sa « proximité spirituelle » et sa « prière pour que cette terre, si importante dans le plan de salut de Dieu, puisse être amenée, à travers le dialogue constructif et la coopération, vers un avenir de justice et de paix durable ».

Il a encouragé tous les chrétiens à « travailler ensemble dans l'acceptation et la confiance mutuelle, au service de la cause de la paix et de la justice, dans la fidélité à la volonté du Seigneur ».

Il s'agit notamment de « grandir dans la communion et témoigner devant le monde de la vérité salvifique de l'Évangile », a-t-il ajouté, encourageant « le développement d'un dialogue théologique » entre catholiques et orthodoxes.

Le pape a également souhaité que « l'exemple et l'intercession des innombrables martyrs et saints qui au cours des siècles ont été des témoins courageux du Christ dans toutes nos Eglises, soutiennent et renforcent chacun d'entre nous afin de relever les défis du temps présent avec confiance et espoir en l'avenir que le Seigneur ouvre devant nous ».

Benoît XVI a rendu hommage par ailleurs à des personnalités proches de la Commission, décédées en 2012 : Shenouda III, pape copte orthodoxe d'Alexandrie et patriarche du Siège de Saint-Marc, Abbouna Paulos, patriarche de l'Église éthiopienne orthodoxe Tewahedo, et Mgr Jules Mikhael Al-Jamil, procurateur du patriarcat syro-catholique à Rome.

Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

25/1/2013
Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya
Les habitants du village de Lassa, dans le caza de Jbeil, ont bloqué, vendredi pendant une heure et demi, la route de Mayrouba-Faraya dans les deux sens pour protester contre l'assassinat, jeudi, de deux habitants du village lors d'une dispute dans la région de Wata el-Joz, dans le Kesrouan, a rapporté la chaîne de télévision MTV.
Deux personnes ont été tuées jeudi lorsqu'un accident de la route a dégénéré en dispute entre Ghassan Saïfeddine et son fils Hadi (originaires du village de Lassa, ndlr) d'une part, et Anthony Khalil de l'autre. Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), Anthony Khalil a tiré sur Ghassan et Hadi lorsque ces derniers ont brandi des bâtons. Les deux hommes sont morts sur le champ. Les policiers se sont rendus immédiatement sur les lieux, ont ouvert une enquête et sont à la recherche de l'assaillant.

L'ancien ministre Farid Haykal el-Kazen a dénoncé le blocage de la route et appelé les forces de sécurité à la rouvrir "comme elles ont fait jeudi, lors de la visite de cheikh Assir à Kfardebian".





Envoyé de mon iPad jtk

Liban : Les islamistes détenus à Roumieh acceptent de livrer des assassins présumés | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Le cheikh Nabil Rahim, chargé de négocier avec les islamistes détenus à la prison de Roumieh, a annoncé vendredi que ces derniers ont accepté de remettre aux autorités les accusés dans le meurtre du prisonnier palestinien Ghassan al-Kandakli. 

"Les négociations étaient positives, il s'agissait d'un malentendu. Les prisonniers nous ont assuré être prêts à coopérer avec les autorités", a affirmé le cheikh lors d'un point de presse devant la prison de Roumieh.
Et d'ajouter : "Les prisonniers nous ont assuré qu'ils ne sont pas responsables du décès du prisonnier en question. Ils seront demain à la disposition de la justice pour les interrogatoires".

 Ghassan el-Kandakli a été retrouvé mort dans sa cellule le 22 janvier dernier. Dans un premier temps, des médias locaux avaient annoncé qu'il s'était suicidé, mais le quotidien as-Safir a révélé quelques jours plus tard qu'il avait été battu à mort par des prisonniers membres du groupuscule extrémiste Fateh el-Islam.

 Jeudi, l'armée libanaise avait menacé de lancer l'assaut contre le bâtiment B de Roumieh, contrôlé par les islamistes de Fateh el-Islam, si ces derniers ne remettaient pas aux autorités les détenus accusés du meurtre d'el-Kandakli.

Envoyé de mon iPad jtk

Les fondamemtalismes au Moyen Orient, conference de presse au CCI



"الأصوليات في الشرق الأوسط"
ندوة في المركز الكاثوليكي للإعلام

جل الديب, 25 يناير 2013 (زينيت) - عقدت ظهر اليوم ندوة صحفية في المركز الكاثوليكي للإعلام، بدعوة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام، حول الإرشاد الرسولي: الكنيسة في الشرق الأوسط، تحت عنوان: "الأصوليات في الشرق الأوسط"، شارك فيها مدير المركز الكاثوليكي للإعلام ، رئيس جامعة القديس يوسف، ومدير مركز الدراسات المسيحية الإسلامية في جامعة البلمند .....

مداخلة البروفسور سليم دكاش :

"ما جاء في الإرشاد الرسوليّ لم يكن سوى تأكيد لما قاله قداسته في السابق وقبل أيّام من زيارته إلى لبنان "إنّ الأصوليّة هي دومًا تزيّيفٌ وتحريف للدين"، معتبرًا أنّ الأصوليّة هي خطر يداهم الكنيسة وجميع الأديان داعيًا الجميع إلى نوع من "التطهّر الذانيّ" وإلى إنارة الضمائر وتربيتها للوصول إلى الحوار فالمعالجة والسلام".

تابع"موضوع الأصوليّة في الإرشاد الرسوليّ توقف على نقاط ثلاث:

في المجال الأول "الدوافع التي دَعت قداسته إلى الحديث عن الأصوليّة في الإرشاد، الإشارة إلى المأساة والاضطرابات التي تعيشها تلك "الأرض المباركة والشعوب التي تسكنها (...) وإلى جانب الواقع المأزوم، وبالرغم من انعدام الاستقرار، الحوار بين الأديان بين اليهوديّة والمسيحيّة وبين الإسلام والمسيحيّة هو واقع حيويّ حدّده وبوضوح دستور الكنيسة العقائديّ نور الأمم والإعلان بشأن علاقات الكنيسة مع الديانات غير المسيحيّة، هذا الحوار يرمي إلى أن يكتشف المؤمنون في إطار الديانات الثلاث التوحيديّة الشهادة الجميلة للصفاء والمودّة بين أبناء إبراهيم".

تابع:"والأرشاد واقعي في نظرته إلى العلاقات بين المسلمين والمسيحيّين، فمن ناحية هناك تقليد من العلاقات اليوميّة الجيّدة حيث تفاعل ويتفاعل المسيحيّون مع المسلمين إلاّ أنّ الاختلافات العقائديّة شكّلت "للأسف ذريعة لدى هذا الطرف أو ذاك ليبرّر باسم الدين ممارسات التعصُّب والتميّيز والتهميش وحتّى الاضطهاد. وهكذا فإنّ العلاقات بين المسلمين والمسيحيّين واليهود هي سريعة العطب وإنّ الأصوليّة العنيفة تهدّد هذه العلاقات في الصميم وفي ظلّ تناميّ العنف ونبذ الآخر".

أضاف: "ومن الأسباب التي دَعت الإرشاد إلى نقض الأصوليّة العنيفة، هي تلك النزعة الموجودة عبر التاريخ أن يعامل المسيحيّون كمواطنين أو كمؤمنين من درجة ثانية، فننسى أنّ المسيحيّين هم من أهل البيت وأنّهم كانوا من روّاد النهضة العربيّة الذين حافظوا على التراث العربيّ والإسلاميّ. كما "أنّ المسيحيّين لديهم إحساس خاصّ وعميق لكرامة الشخص البشريّ والحريّة الدينيّة الناجمة عنها وباقي الحقوق الأساسيّة أيضًا. وهذه الحقوق ليست حقوقًا مسيحيّة للإنسان بل إنّها حقوق جميع الناس من دون تفريق".

تابع: "ويعلن الإرشاد أنّ الحريّة الدينيّة هي تاج كلّ الحريّات وهي حقّ مقدّس وغير كامل للتفاوض أكانت حريّة الممارسة أم حريّة الضمير في اختيارالإنسان العاقل لدينه، وذلك من دون أنّ يعرّض حياته وحريّته الشخصيّة للخطر ومن دون إكراه في الدين وهو يتّخذ أشكالاً متعدّدة وخطيرة على الأصعدة الشخصيّة والاجتماعيّة والثقافيّة والإداريّة والسياسيّة، وهذه الحريّة هي أبعد من التسامح المحدود في التطبيق".

أضاف: "يختم الإرشاد سلسلة الأسباب التي تدعو إلى ترك الأصوليّات العنيفة، حيث إنّ منطقة الشرق الأوسط بمسلميها ومسيحيّيها واليهود فيها عليها أنّ تظهر للعالم بأن العيش معًا ليس أمرًا مثاليًّا وإنّ انعدام الثقة والأحكام المسبقة ليست أمرًا حتميًّا (28). والحوار الإسلاميّ المسيحيّ في غناه وحدوده هو أداةٌ من شأنه تعزيز ثقافة العيش المشترك وخدمة الخير العامّ والمساهمة في بناء كلّ شخص وفي بناء المجتمع". و"يشجّع الإرشاد مجهود أهل الحوار على مواصلة عمل السلام هذا مدركين ضرورة دعم كلّ ما من شأنه التعزيز للجهد وتنمية المعرفة. ولا شكّ أنّ الأصوليّين بوجه عامّ يرفضون فكرة الحوار وممارسته وبالتالي يهدّدونه ويهدّدون المشاركين فيه".

وفي المجال الثاني الإرشاد يدين العلمانيّة بوجهها المتطرّف في إلحادها ولا أخلاقيّاتها وهذا النوع من العلمانيّة يدفع إلى تعزيز الأصوليّة الدينيّة العنيفة، والأصوليّة الدينيّة المدانة هي تلك العنيفة التي تستخدم مختلف الأدوات لإيذاء الآخر في جسده وفكره وروحه والتي تدّعي قيامها على أصول دينيّة فتستخدم الدين لمآربها في الوصول إلى  السلطة والتمكّن فيها عبر التسلّط على الآخر وتصويره كأنّه مصدر شرّ ومهدّد الآخر".

تابع: "الأصوليّة تستغلّ الظروف الاقتصاديّة والساسيّة الصعبة، وهي تستفيد من الاستبداد السياسيّ للأنظمة لكيّ تنمو عبر خطاب يدعو إلى إحلال حكم إلهيّ فكان الحكم المدنيّ السياسيّ". وهي "تحيا في إطار اجتماعيّ يقوم البعض فيه بشرح الدين شرحًا ناقصًا يشدّد على التديّن لا على الإيمان والروحانيّة وتقدير خَلق اللـه أجمعين في كرامتهم وأرزاقهم وأرواحهم".

ورأى أن "التطرّف في نظر الإرشاد يصيب كلّ الجماعات الدينيّة ويرفض التعايش المدنيّ معًا. وهذا التطرّف الأصوليّ يقوم بالتسلّط على ضمير الآخر وعلى الدين بشكلّ إجماليّ، فيتحوّل الدين من عقيدة تساعد الإنسان على النموّ روحيًّا وعلى اكتساب القيم الأساسيّة التي الإنسان بحاجة إليها وهي قيم الثقة بالذات وبالآخر وبالحريّة والمحبّة، كما هو بحاجة إلى الماء والخبز ليبقى على قيد الحياة".

في المجال الثالث عن الخطوات المساعدة لتجاوز الأصوليّة؟ يوجّه الإرشاد نداء ملحًّا لجميع المسؤولين الدينيّين أوّلاً في الإسلام والمسيحيّة واليهوديّة في منطقة الشرق الأوسط إلى أن يعتمدوا مواقف إنسانيّة واجتماعيّة وروحيّة هي نقيض التطرّف الدينيّ العنيف والمحقّر الذات والآخر. إنّها التربية بالمثل وبالمثال أوّلاً ثمّ بالتعليم ثانية القائم على ما تقوله الأديان عن ضرورة نبذ التطرّف وآثاره، خصوصًا وإنّ هذا التطرّف يرتدّ اليوم على صاحبه وعلى دينه إذ يراه الآخر وخصوصًا المراقبون في الإعلام والمجتمع دينًا متطرّفًا لا يستطيع قبول الآخر والعيش معه".

ورأى أن "الإرشاد لا يترّدد في استخدام كلمة جريمة في نعت الأصوليّة العنيفة لأنّها تقوم على استخدام الوحيّ والكتابات المقدّسة أو اسم اللـه لتبرير مصالحها أو سياساتها أو لتبرير العنف. إنّ التطرّف الدينيّ هو اليوم الخطر الأوّل على بقاء الناس في أوطانهم أو الأداة الفاعلة في تهجير الناس من ديارهم".

وختم دكاش "الأصوليّة العنيفة هي ابتعاد عن أصول الدين وأصول الدين هي الرحمة والمحبّة والعدل وقبول التعدّديّة والحريّة وكرامة الشخص البشريّ وتضامن الجماعة. فلنعمل من أجل رفع قيمة الأصول الإيمانيّة والروحانيّة الصحيحةومرتبتها وتحويلها إلى واقع معيوش، لعلَّ في ذلك أيضًا درءٌ لخطر الأصوليّة العنيفة وتخفيفًا من حدّتها وقوّتها".

واختتمت الندوة بمداخلة الأب الدكتور جورج مسّوح جاء فيها :

"لا يقرّ الفقه الإسلاميّ، قديمًا وراهنًا، بالمساواة في الحقوق والواجبات ما بين مواطني الدولة القائمة على الشريعة الإسلاميّة. وهذا الفقه، وإن زعم تبنّيه المواطنة أساسًا للحكم، ما زال يميّز بين المواطنين على أساس دينيّ ومذهبيّ. أمّا حين يتحدّث بعض الفقهاء والمفكرّين الإسلاميّين عن المواطنة، فتراهم يضعون استثناءات أو تحفّظات تشريعيّة على مشاركة غير المسلمين في الدولة الإسلاميّة".

أضاف: "أمّا في ما يتعلّق بوظائف الدولة التي يمكن "أهل الذمّة" أن يشغلوها، فقد ميّز الفقهاء في هذا الشأن بين الوظائف التي يمكن غير المسلمين أن يتولّوها وبين الوظائف التي لا يمكن إلاّ المسلمين أن يتولّوها. يقول القرضاوي في هذا الصدد: "ولأهل الذمّة الحقّ في تولّي وظائف الدولة كالمسلمين. إلاّ ما غلب عليه الصبغة الدينيّة كالإمامة ورئاسة الدولة والقيادة في الجيش، والقضاء بين المسلمين، والولاية على الصدقات ونحو ذلك".

تابع: "وقد ميّز علماء المسلمين بين ما يسمّى "وزارات التنفيذ" و"وزارات التفويض"، فقالوا بجواز تولّي غير المسلمين لوزارات التنفيذ من دون وزارات التفويض. وذلك لأنّ "وزير التنفيذ يُبلَّغ أوامر الإمام ويقوم بتنفيذها (...) بخلاف وزارة التفويض التي يكل فيها الإمام إلى الوزير تدبير الأمور السياسيّة والإداريّة والاقتصاديّة بما يراه".

أضاف: "يعتبر السيّد محمّد حسين فضل الله أنّ الإسلام دين عبادة ودين مدنيّة، وعلى هذا الأساس يعطي الإسلام لغير المسلمين دورًا في مجتمعه، فيقول: "إنّ الجانب المدنيّ في الإسلام يعطي للمسيحيّين حقّ المواطنيّة كما يعطيها للمسلمين مع بعض التحفّظات التشريعيّة التي لن تنال من كرامة أحد".

تابع: "يدافع فضل الله أيضًا عن تعبير "أهل الذمّة" منطلقًا من كون غير المسلمين "أقلّيّة" في الدولة الإسلاميّة وينطبق عليهم ما ينطبق على غيرهم من الأقلّيّات، سياسيّة أو دينيّة، في أيّ دولة من دول العالم. ويعتبر أيضًا أنّ هذا التعبير لا يسيء إلى "إنسانيّة الإنسان بل يحترم إنسانيّته ويضمن له حقوقه". وإذا تساءل المسيحيّون لماذا لا نستطيع الوصول إلى المناصب العليا للقرار؟ فالجواب عند فضل الله موجود: "فأيّة دولة تقوم على فكر معيّن لا يمكن أن تسمح لأيّ شخص لا يؤمن بهذا الفكر من أن يصل إلى مراكز القرار".

تابع: "غير أنّ القرضاوي يصرّ على إعلاء الرابطة الدينيّة على كلّ ما عداها من الروابط. لذلك، يرفض التسامح القائم على "تمييع" الأديان، بدعوى "الوطنيّة أو القوميّة" معتبرًا أنّه لنفاق زائف إعلاء الرابطة الوطنيّة أو القوميّة على الرابطة الدينيّة، أو إعلاء العلمانيّة على الرابطة الدينيّة. ويرفض، تاليًا، التنازل عن دينه أو تركه بدعوى التسامح أو الانفتاح".

أضاف: "ويرفض محمّد الغزالي، بدوره، مفهوم القوميّة إذا تعارض ذلك مع إيمانه بالإسلام. وهو يعتقد أنّ الوحدة الوطنيّة والقوميّة بين المسلمين والمسيحيّين ينبغي ألاّ تقوم على مبدإ الابتعاد عن الإيمان أو باعتماد العلمانيّة، فيقول: "أمّا أنّنا مصريّون فنحن لا ننكر وطننا ولا نجحده، وأمّا أنّ شرط المصريّة الصميمة الانسلاخ من الإسلام فهذا ما نستغربه. "أيّ غضاضة يا قوم، في أن تكون الوحدة الوطنيّة بين متديّنين لا ملحدين".

ورأى "بالنسبة لوثيقة الأزهر" (حزيران 2011)، التي أعلنها الدكتور أحمد الطيّب شيخ الأزهر، في شأن مستقبل مصر يلاحظ العديد من الأمور الإيجابيّة التي تتضمّنها. وأهمّ هذه الأمور ما ورد في البند الأوّل عن "دعم تأسيس الدولة الوطنيّة الدستوريّة الديموقراطيّة الحديثة"، القائمة على "دستور ترتضيه الأمّة، يفصل بين سلطات الدولة ومؤسّساتها القانونيّة الحاكمة، ويحدّد إطار الحكم، ويضمن الحقوق والواجبات لكلّ أفرادها على قدم المساواة، بحيث تكون سلطة التشريع فيها لنواب الشعب"، ولكن سرعان ما يشعر القارئ بالتناقض حين تشترط الوثيقة أن تكون سلطة التشريع المنوطة بنواب الشعب متوافقة "مع المفهوم الإسلاميّ الصحيح"، وحين تشترط أيضًا "أن تكون المبادئ الكلّيّة للشريعة الإسلاميّة هي المصدر الأساسيّ للتشريع". وينصّب عبر هذه الوثيقة الأزهر نفسه سلطةً عليا فوق سلطة مجلس النواب".

وتسأل الأب مسوح : "أليس تنصيب الأزهر نفسه مرجعًا على الدولة إنّما هو نوع من أنواع الدولة الدينيّة الكهنوتيّة؟ ألم يقع الأزهر، بذا، في الفخّ الذي يحاول تحذير الناس منه؟

ورأى أن "صحيح أنّ الوثيقة تقرّ "لأتباع الديانات السماويّة الأخرى الاحتكام إلى شرائعهم الدينيّة في قضايا الأحوال الشخصيّة"، غير أنّ هذا لا يكفي للقول بأنّ مواطنة غير المسلمين قد أضحت كاملة بفضل هذا الإقرار. فالمسألة ليست في الأحوال الشخصيّة أو في بناء الكنائس أو في سواها من القضايا، بل في المساواة التامّة في الحقوق والواجبات الفرديّة. وما يؤكّد حذرنا هو رأي الدكتور حسن الشافعي مستشار شيخ الأزهر بالدولة الوطنيّة الديموقراطيّة التي هي، وفق قوله، "دولة الدين الإسلاميّ الرئيسيّ للتشريع (...)".

تابع: "فالجميع يجب أن يدرك أنّ تطبيق الشريعة الإسلاميّة هو ضمان للتعدّديّة وحرّيّة الاعتقاد وممارسة العبادات لأصحاب الديانات السماويّة الأخرى، الذين تكفل لهم الشريعة الإسلاميّة أيضًا الاحتكام إلى شريعتهم فيما يتعلّق بشؤونهم وبالأخصّ في الأحوال الشخصيّة". ليست الشريعة الإسلاميّة هي الضمان للتعدّديّة وحرّيّة الاعتقاد... بل الدولة المدنيّة الحقيقيّة التي تحترم الاعتقادات الدينيّة والتي لا سلطة دينيّة تعلو عليها، هي الدولة المدنيّة التي يعود سلطان التشريع إلى الشعب وحده ممثّلاً بنوابه المنتخبين.

أضاف: "مع ظاهر الإيجابيّات التي تتضمّنها الوثيقة الأزهريّة، ثمّة أفخاخ عديدة قد تؤدّي إلى عكس ظاهرها. وليس التأكيد على مرجعيّة الأزهر، الذي يمكن وضعه في سياق قطع الطريق أمام مرجعيّات سلفيّة أو متشدّدة، سوى تأكيد على مأزق الفكر الإسلاميّ في شأن الدولة المستقبلة. متى ستخرج المؤسّسات الدينيّة من الازدواجيّة في الخطاب، ومن الجمع ما بين أمرين لا يجتمعان؟

وختم بالقول: "المواطنة، وفق الأدبيّات الفقهيّة الإسلاميّة، هي مواطنة ينقصها المشاركة في القرارات التشريعيّة والعسكريّة. وأهمّ عامل يمكن التدليل به على المواطنة الصحيحة والمساواة التامّة بين المواطنين إنّما هو المشاركة في شؤون الدولة كلّها ولا سيّما التشريعيّة والعسكريّة بالإضافة إلى السياسيّة. لذلك، يسعنا القول بأنّ ثمّة ظاهرًا وباطنًا في هذه الأدبيّات، فاصطلاح "المواطنة" ليس سوى "ذمّيّة" كامنة تنتظر الظروف المؤاتية لتصبح واقعًا ملموسًا".