Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 17 novembre 2017

La visite historique du patriarche maronite en Arabie saoudite


Principale figure chrétienne au Liban, le patriarche maronite Béchara Raï a rendu visite au roi saoudien Salman, les 13 et 14 novembre. C’est la première fois qu’un haut dignitaire catholique faisait escale en Arabie saoudite, répondant à l’invitation inédite du monarque et de la figure montante du royaume : le prince héritier Mohammed bin Salman. Désireux de promouvoir le dialogue islamo-chrétien, le cardinal libanais a effectué ce déplacement officiel dans un contexte très épineux..Peu après l’annonce de sa visite, le Premier ministre libanais Saad Hariri démissionnait… depuis Riyad, où il se trouve toujours.C’est sur fond de crise entre son pays et la monarchie wahhabite que le patriarche maronite a rendu « un vibrant hommage au roi Salman, ainsi qu’au prince héritier Mohammad bin Salman pour l’attention qu’ils portent aux Libanais installés au royaume ».« Dans trois ans, nous célébrerons le centenaire du Grand-Liban. Cet anniversaire signifie surtout que le Liban ne va pas disparaître, un Liban où chrétiens et musulmans continueront de coexister ».La volonté du patriarche Béchara Raï de ne pas politiser sa visite et de prôner la tolérance religieuse a rassuré ses concitoyens qui redoutent la menace d’une guerre. Pour de nombreux Libanais, cette visite exceptionnelle en Arabie saoudite constitue, malgré tout, une avancée notable.
https://oumma.com/visite-historique-patriarche-maronite-arabie-saoudite/
Lire aussi :
https://www.lorientlejour.com/article/1083683/rai-aujourdhui-en-arabie-saoudite-au-nom-de-tous-les-libanais-.html


patriarche maronite
Mises à jour quotidiennes  14 novembre 2017
ACTUALITÉS
Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi et la délégation qui l'accompagne sont arrivés à Riyad, sur la base aérienne du roi Salman, à bord d'un ...
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WEB
Le patriarche maronite, le cardinal... - L'Orient-Le Jour
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, prend l'avion aujourd'hui en fin de journée pour Riyad, où il doit être reçu par le roi Salmane et le...
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Liban
Le Patriarche maronite Béchara Al-Raï s'est fièrement rendu en mai 2014 en Palestine occupée, au mépris absolu de l'opinion et du sentiment d'un ...
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Le patriarche maronite en Arabie
Le patriarche maronite, Mgr Bechara Raï, est arrivé lundi à Ryad pour une visite historique, alors que les relations entre le Liban et l'Arabie saoudite ...
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Le patriarche maronite est arrivé à Riyad
Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi et la délégation qui l'accompagne sont arrivés à Riyad, sur la base aérienne du roi Salmane, à bord ...
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jeudi 16 novembre 2017

Vers une rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Premier Ministre libanais démissionnaire lors de son voyage en Arabie Saoudite


Vers une rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Premier Ministre libanais démissionnaire lors de son voyage en Arabie SaouditeSelon le porte-parole du Patriarcat maronite, la visite du Patriarche se concentrera sur les thèmes du dialogue, du refus du terrorisme et de l'extrémisme et portera également sur la condition des travailleurs libanais résidant en Arabie Saoudite, qui, selon les données du Ministère des Affaires étrangères libanais, seraient au nombre de quelques 300.000.L'invitation officielle à visiter l'Arabie Saoudite et à rencontrer le Roi Salman et le Prince héritier, Mohamed bin Salman, avait été remise au Cardinal par le chargé d'affaires de l'Ambassade saoudienne à Beyrouth, Walid Bukhari, mercredi dernier, 1er novembre (voir Fides 03/11/2017). « La visite en tant que telle – avait déclaré à ce propos à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Camillo Ballin MCCJ, Vicaire apostolique pour l'Arabie septentrionale – pourrait signer le début d'une nouvelle attitude de l'Arabie Saoudite envers les autres religions ». Par le passé, seul le Patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Elias IV, avait visité officiellement l'Arabie Saoudite, en 1975. Le Patriarche d'Antioche des Maronites, qui est également membre du Sacré Collège, pourrait ainsi devenir le premier Cardinal à visiter officiellement l'Arabie Saoudite pour y rencontrer les autorités du pays. Entre temps, la démission du Premier Ministre libanais a accentué la valeur politique et géopolitique de la visite patriarcale. Au Liban, monte la polémique autour des hypothèses selon lesquelles Saad Hariri ne serait pas libre de quitter l'Arabie Saoudite ou se trouverait même en résidence surveillée à Riyad, accusé de connivences avec une présumée tentative de coup d'Etat attribuée aux personnalités saoudiennes incarcérées et politiquement éliminées à la demande du Prince héritier, Mohammed Bin Salman. Selon les déclarations du porte-parole patriarcal, le Patriarche d'Antioche des Maronites transmettra aux fonctionnaires saoudiens le message selon lequel « le Liban ne devrait pas devenir un terrain d'affrontement » entre puissances régionales. Officiellement, le Président Aoun n'a pas accepté la démission du Premier Ministre, Saad Hariri, rendue publique dans le cadre d'une intervention télévisée de ce dernier sur la chaîne Al Arabiya. Le Liban – a ajouté le porte-parole du Patriarcat maronite, exprimant la pensée du Patriarche – « doit se tenir en dehors des conflits et des axes régionaux et chercher à être une oasis de paix, de stabilité et de dialogue, dans laquelle différentes cultures et religions coexistent et interagissent au sein de la société civile ». (GV) (Agence Fides 10/11/2017)JoseT KhoreichCopyright © Google 1999 – 2017Vibrant hommage Une première historique Différences de religions et de cultures

LIBAN - Vers une rencontre entre le Patriarche d'Antioche des Maronites et le Premier Ministre libanais démissionnaire lors de son voyage en Arabie Saoudite Bkerkè (Agence Fides) – Le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, se rendra en Arabie Saoudite, répondant ainsi à l'invitation des autorités locales et pourra rencontrer à cette occasion le Premier Ministre libanais démissionnaire, Saad Hariri, qui a rendu publique sa décision le 4 novembre alors qu'il se trouvait à Riyad. Les sources officielles du Patriarcat maronite ont confirmé que la visite patriarcale devrait avoir lieu la semaine prochaine, probablement le 13 novembre. La confirmation de la visite est arrivée après la rencontre entre le Patriarche et le Président libanais, Michel Aoun, intervenue au Palais présidentiel dans l'après-midi du 9 novembre. Au cours de leur entretien, le Chef de l'Etat et le Patriarche d'Antioche des Maronites ont confirmé leurs intentions communes visant à garantir l'unité nationale et à empêcher que le Liban ne soit emporté par le repositionnement des axes de force régionaux qui opposent l'Arabie Saoudite à l'Iran.


Le patriarche maronite en Arabie saoudite au nom du dialogue interreligieux
Le cardinal libanais Béchara Raï effectue une visite officielle à Riyad les 13
 et 14 novembre, afin de promouvoir le dialogue islamo-chrétien. Ce
 déplacement intervient dans un contexte de grave crise entre l’Arabie 
saoudite et le Liban.
Dialogue interreligieux ?
Marie Malzac


Officiellement, le patriarche maronite Béchara Raï, principale figure chrétienne du Liban,
 est en Arabie saoudite pour parler dialogue interreligieux. Mais le contexte local donne 
une teinte particulièrement à sa visite historique de deux jours dans la capitale du Royaume
wahhabite.
En effet, peu après l’annonce de ce déplacement inédit, le premier d’un responsable 
catholique de ce niveau dans ce pays ultra-conservateur, le premier ministre libanais
 Saad Hariri démissionnait… depuis Riyad. Depuis, il s’y trouve toujours.
Le cardinal Raï, arrivé le 13 novembre en fin de journée en Arabie saoudite, s’est d’abord
 rendu à l’ambassade du Liban où l’attendaient les membres de la communauté libanaise à
 Riyad. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le patriarche maronite a rendu « un
 vibrant hommage au roi Salmane ben Abdel Aziz, ainsi qu’au prince héritier Mohammad 
ben Salmane pour l’attention qu’ils portent aux Libanais installés au royaume », rapporte
 le quotidien libanais francophone L’Orient le Jour, alors qu’une importance délégation 
médiatique accompagne le cardinal dans son voyage.
Ce discours a été l’occasion d’insister sur le sens de ce déplacement, la promotion du pluralisme
 religieux et culturel. « Le Liban est une mosaïque et non pas une fusion où tout s’emmêle », 
a-t-il dit. « Dans trois ans, nous célébrerons le centenaire du Grand-Liban. Cet anniversaire
 signifie surtout que le Liban ne va pas disparaître, un Liban où chrétiens et musulmans 
continueront de coexister », a soutenu le patriarche.
Pas de politique donc dans son discours devant les Libanais de Riyad. Cependant, dans une 
conversation avec la presse, le cardinal Raï « a indirectement affirmé soutenir l’appel du
 premier ministre démissionnaire, Saad Hariri, à une application rigoureuse de la politique de
 distanciation, affirmant cependant souhaiter (qu’il) regagne Beyrouth pour en discuter de vive
 voix », toujours selon le quotidien libanais.
Le lendemain, mardi 14 novembre, le roi Salmane a reçu le patriarche maronite, une première 
historique en Arabie saoudite qui intervient notamment au moment où Riyad accentue la 
pression sur le Liban pour tenter d’isoler le Hezbollah, une formation chiite membre du 
gouvernement libanais et considérée comme étant dans l’orbite de l’Iran.
Selon un communiqué de l’agence de presse saoudienne SPA, le cardinal Raï et le roi Salmane 
ont insisté lors de leur rencontre sur « l’importance des différentes religions et cultures dans la 
concrétisation du pardon et du rejet de la violence, de l’extrémisme et du terrorisme, de même
 que l’instauration de la sécurité et la paix pour les peuples de la région et du monde ».
Le patriarche a également été reçu par le prince héritier Mohmmad ben Salmane et s’est 
entretenu avec l’émir de Riyad, Fayçal ben Bandar ben Abdel Aziz, qui a offert un déjeuner 
en l’honneur du chef de l’Église maronite. « La visite du patriarche Béchara Raï souligne
 l’approche du royaume en faveur de la coexistence pacifique, de la proximité et de l’ouverture
 à toutes les parties de la population arabe », a écrit sur Twitter le ministre saoudien chargé des 
Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhan.
L’une des principales conséquences de cette visite pourrait être la fondation d’un Centre
 international permanent de dialogue interreligieux. Instrumentalisation stratégique ou
 signe d’une inflexion du pouvoir saoudien ? De nombreux Libanais espéraient que le
 patriarche pourrait évoquer la question de la liberté de culte dans le Royaume, où la
construction

 d’églises et l’exercice de membres du clergé autre que musulman sont formellement
interdits. Mais il est difficile de savoir officiellement si ce sujet aura été abordé dans les
 discussions.
Reste que cette visite s’inscrit dans le cadre de gestes « d’ouverture » envoyés depuis quelque
 temps par Riyad, capitale d’un pays où l’islam pratiqué est parmi les plus rigoristes au
monde. Le cardinal Raï sait certainement à quoi s’en tenir mais ne peut refuser les mains
tendues, dans un contexte régional délicat.
Le patriarche maronite a également eu l’occasion de s’entretenir, à huis clos, avec Saad Hariri,
 qui se trouve toujours à Riyad et devrait revenir au Liban « dans deux jours », selon le 
premier ministre. Le cardinal Raï s’est dit « convaincu » par les raisons avancées de sa 
démission, alors que les observateurs estiment que l’Arabie saoudite a forcé la main au chef du
 gouvernement libanais.



, le 

الراعي سلّم باسيل رسالة إلى عون.. واتّصل بالحريري

الراعي سلّم باسيل رسالة إلى عون.. واتّصل بالحريري

استقبل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي في مقر اقامته في المعهد الماروني - روما، بعد ظهر اليوم، وزير الخارجية والمغتربين جبران باسيل، وأفاد بيان لمكتب الاعلام في الصرح البطريركي في بكركي، بأن "خلوة قد عقدت وعرضت آخر التطورات في ظل زيارة غبطته الى المملكة العربية السعودية، التي حملت عناوين كبرى الى جانب كونها حققت تقاربا ضروريا واساسيا في هذه المرحلة الدقيقة بين لبنان والمملكة، فضلا عن ارساء حوار يؤسس لانفتاح اوسع وتعاون بين الاديان والثقافات. 

كما تطرق البحث الى نتائج لقاءات غبطته مع جلالة الملك وسمو ولي العهد ومع دولة الرئيس سعد الحريري، الذي اكد لغبطته العودة القريبة الى لبنان. وكان توافق على ان الامور الوطنية والسياسية لن تستقيم الا بعودة الرئيس الحريري الى لبنان، مع التنويه بوحدة الموقف اللبناني حيال المطالبة بالعودة".


وفي ختام اللقاء سلم الراعي لباسيل رسالة الى رئيس الجمهورية العماد ميشال عون.


الى ذلك، أجرى الراعي بعد مغادرته الرياض، اتصالا هاتفيا بالرئيس الحريري أكدا فيه على "التواصل بانتظار العودة السريعة الى لبنان، من اجل عودة الحياة السياسية الطبيعية اليه".


وفي روما، تلقى الراعي اتصالا هاتفيا من امين سر حاضرة الفاتيكان الكاردينال بيترو بارولين ومن رئيس مجمع الكنائس الشرقية الكردينال ليوناردو ساندري

لوكالة الوطنية للاعلام 
2017 -تشرين الثاني -15   


http://www.lebanondebate.com/news/358108?utm_source=Karim&utm_campaign=7a30ab0ba9-EMAIL_CAMPAIGN_2017_11_15&utm_medium=email&utm_term=0_7cd68eedd8-7a30ab0ba9-197616569

   "زيارة البطريرك الماروني، الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي، ستكون أوّل الغيث في رسْم مشهدٍ جديد لن يخلو من المفاجآت الـ ما فوق سياسية، كالإعلان عن عزْم المملكة ترميم كنيسة أثَرية تمّ اكتشافها وتعود لنحو 900 عام، على أن تكون هديّة رمزيّة لحوارٍ إسلامي - مسيحي واعِد يعيد تصويب البوصلة".
الراي الكويتية 
http://www.lebanondebate.com/news/357838?utm_source=Karim&utm_campaign=57f31f01e0-EMAIL_CAMPAIGN_2017_11_14&utm_medium=email&utm_term=0_7cd68eedd8-57f31f01e0-197616569

ARABIE SAOUDITE - Vers l’ouverture du premier centre de dialogue interreligieux en Arabie Saoudite après la visite du Patriarche d’Antioche des Maronites

ARABIE SAOUDITE - Vers l’ouverture du premier centre de dialogue interreligieux en Arabie Saoudite après la visite du Patriarche d’Antioche des Maronites


Riyad (Agence Fides) – L’un des fruits concrets de la brève mais importante visite accomplie en Arabie Saoudite par le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, pourrait être l’autorisation de la part de la monarchie saoudienne de créer sur le territoire du royaume un Centre international permanent pour le dialogue interreligieux. Le nouvel organisme – indiquent à Fides des sources libanaises qui n’ont pas encore rencontré de confirmation officielle – pourrait être accueilli sur le site d’une antique église vieille de 900 ans et reportée à la lumière, laquelle serait restaurée de fonds en comble dans ce but.

Les sources officielles saoudiennes ne confirment pas les indiscrétions relatives au futur Centre pour le dialogue interreligieux mais ont amplement couvert la visite en Arabie du Patriarche d’Antioche des Maronites, mettant l’emphase sur l’événement et le présentant comme une confirmation de l’intention de la monarchie saoudienne de s’ouvrir au dialogue avec d’autres réalités et communautés religieuses.
Le 14 novembre, lors de sa courte visite à Riyad, le Cardinal Rai, a rencontré notamment le Roi Salman Bin Abdulaziz et le Prince héritier, Mohammed Bin Salman, actuel homme fort du régime saoudien. Dans les communiqués émis par les agences officielles, la visite du Patriarche d’Antioche des Maronites a été présentée comme un signe des « relations fraternelles entre le Royaume et le Liban » et comme une confirmation du « rôle important des différentes religions et cultures pour promouvoir la tolérance et endiguer la violence ».
Au cours de sa visite, le Cardinal a rencontré également le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, qui a annoncé le 4 novembre, sa démission, alors qu’il se trouvait à Riyad. Le Patriarche d’Antioche des Maronites a déclaré être « convaincu » par les motifs qui ont poussé S. Hariri à sa décision. Ce dernier a déclaré de son côté son intention de retourner au Liban dans les prochains jours alors que sa famille restera dans la capitale saoudienne. On rappellera que le Premier Ministre possède la double nationalité libanais et saoudienne. Entre temps, le Chef de l’Etat libanais, Michel Aoun, a affirmé considérer Saad Hariri de facto comme prisonnier des saoudiens. « Rien ne justifie que Saad Hariri ne soit pas rentré depuis 12 jours. Nous le considérons donc comme en captivité et détenu, ce qui est contraire à la Convention de Vienne » peut-on lire dans un message Tweeter émis par ce même Michel Aoun le 15 novembre. (GV) (Agence Fides 15/11/2017)

vendredi 10 novembre 2017

LIBAN - Rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Président libanais

LIBAN - Rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Président libanais
 
Beyrouth (Agence Fides) – Alors que l’ensemble du système institutionnel libanais est secoué par la démission du Premier Ministre sunnite, Saad Hariri, le Président libanais, Michel Aoun, reçoit aujourd’hui au Palais présidentiel de Baabda le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai. De cette rencontre – indiquent des sources locales contactées par l’Agence Fides – pourraient émerger des signaux utiles à définir les contours d’une crise caractérisée par de nombreuses zones d’ombre et également à comprendre si sera confirmée, reportée ou annulée la visite annoncée que le Patriarche s’apprêtait à effectuer en Arabie Saoudite à l’invitation des autorités de ce pays.
A propos de l’annulation ou non de la visite circulent différentes hypothèses dont certaines semblent politiquement orientées. Jusqu’ici, le voyage annoncé n’a été officiellement ni confirmé ni exclu par le Patriarche d’Antioche des Maronites. Certains moyens de communication libanais ont diffusé des indiscrétions selon lesquelles le Président Aoun aurait souhaité un report du voyage à Ryad du Cardinal jusqu’au terme de la crise politique déclenchée par la démission surprise de Saad Hariri alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite. D’autres personnages, reçus au cours de ces dernières heures au siège patriarcal, tel que l’Ambassadeur des Etats-Unis, Elizabeth Richard, et le député Nadim Gemayel, ont en revanche réaffirmé que l’opportunité historique représentée par ce voyage du Patriarche d’Antioche des Maronites ne devait pas être écartée.
Entre temps, le Président Aoun, recevant l’accord de différents représentants politiques et institutionnels ainsi que du mufti de la République libanaise, le cheick Abdel Latif Derian, a choisi de rejeter la démission du Premier Ministre jusqu’à son retour au Liban. Hier soir, l’avion de Saad Hariri est arrivé à Beyrouth avec à son bord seulement des membres de son équipe. Dans les couloirs du pouvoir libanais circulent des indiscrétions non vérifiées selon lesquelles Saad Hariri serait retenu en Arabie Saoudite parce que soupçonné de connivences avec une présumée tentative de coup d’Etat attribuée aux personnalités saoudiennes récemment incarcérées et politiquement éliminées à la demande du Prince héritier, Mohammed Bin Salman. Selon ces mêmes rumeurs, la France chercherait une médiation avec l’Arabie Saoudite pour garantir à Saad Hariri la possibilité de s’exiler en France. (GV) (Agence Fides 09/11/2017)

mercredi 8 novembre 2017

La visite du patriarche maronite en Arabie saoudite pourrait être compromise

Le cardinal libanais Béchara Raï, patriarche des maronites, a annoncé jeudi 2 novembre son intention de se rendre très prochainement en Arabie saoudite, à l’invitation des autorités, désireuses d’envoyer des signaux d’ouverture à l’Occident.

La démission deux jours plus tard du premier ministre libanais depuis Riyad pourrait toutefois remettre en question ce déplacement.
Annoncée le 2 novembre, la visite exceptionnelle du patriarche maronite Béchara Raï en Arabie saoudite est aujourd’hui en suspens, après l’annonce surprise, deux jours plus tard, de la démission du premier ministre libanais Saad Hariri depuis Riyad, capitale saoudienne.

> À lire : Le Liban rattrapé par la confrontation entre l’Iran et l’Arabie saoudite

Dans une longue interview accordée à la chaîne nationale libanaise LBC, le cardinal Raï, principale figure chrétienne du pays du Cèdre, avait indiqué qu’il comptait se rendre « dans deux semaines » en Arabie saoudite. Il répondait ainsi à l’invitation inédite du roi saoudien Salmane et du prince héritier, Mohammed Ben Salmane.
« Le patriarche Raï réfléchit actuellement, en accord avec le président de la République, Michel Aoun (chrétien, NDLR.) au maintien ou non de cette visite », a indiqué à La Croix Walid Ghayad, responsable de la communication et du protocole à Bkerké, le Patriarcat maronite. « Il est clair que les récents événements sont de nature à la remettre en cause, mais rien n’est sûr à ce stade », a-t-il encore affirmé. Une réponse, assortie d’une date éventuelle pour cette visite d’une journée, pourrait être communiquée vendredi 10 ou samedi 11 novembre.

> À lire : Saad Hariri, premier ministre et adversaire du Hezbollah

Pour l’heure, le cardinal Raï participe à la rencontre annuelle des patriarches orientaux au Liban. L’instabilité suscitée par le départ de Saad Hariri sera certainement au menu des discussions.
Inquiétudes quant à la déstabilisation du Liban
Dimanche 5 novembre, le patriarche maronite s’était d’ailleurs inquiété, dans une homélie dont des extraits ont été relayés par le quotidien libanais L’Orient Le Jour, d’un « plan de déstabilisation visant le pays ».
La démission du premier ministre marque, de fait, le regain de vigueur de la guerre d’influence que se livrent l’Arabie et l’Iran sur le sol libanais. Au Liban, le pouvoir est subtilement réparti entre chiites, sunnites et chrétiens, les trois principales communautés nationales. Les chiites sont sous protection iranienne et les sunnites évoluent à l’ombre de l’Arabie saoudite. Le retrait du principal chef sunnite d’un gouvernement d’union nationale composée il y a à peine un an représente donc un risque pour l’équilibre politique local… et régional.
Au moment de l’annonce de la visite du cardinal Raï, celle-ci avait été interprétée par les observateurs comme un signal d’ouverture envoyé par les Saoudiens, désireux de donner des gages à l’Occident. Le fils du roi a par ailleurs récemment manifesté son souhait de réformer l’islam dans le pays, l’un des plus rigoristes au monde.

> À lire : Le prince héritier d’Arabie saoudite veut revenir à un « islam modéré »

« Cette visite pourrait marquer le début d’une nouvelle attitude de l’Arabie saoudite envers les autres religions », avait confirmé peu après à l’agence vaticane Fides le vicaire apostolique pour l’Arabie septentrionale, Mgr Camillo Ballin.
Mais derrière la diplomatie et les déclarations bienveillantes, les responsables catholiques ne sont pas dupes de la situation dans le royaume ultra-conservateur, où le 1,5 million de chrétiens résidant sur place – pour la plupart des Indiens ou Philippins – n’ont pas le droit de pratiquer leur culte de façon publique et où toute construction d’église est interdite. Le clergé d’autres religions que l’islam ne peut entrer dans le pays pour y exercer un ministère, et doit donc disposer d’une couverture. Le « prosélytisme » est formellement proscrit.

Voyages à la rencontre de la diaspora

Si la visite du patriarche avait effectivement lieu, ce serait le premier voyage officiel d’un responsable chrétien de ce niveau depuis les années 1970. À ce jour en effet, seuls deux patriarches grecs-orthodoxes ont effectué une visite en Arabie saoudite, la dernière remontant à 1975. Il s’agirait donc de la première visite d’un cardinal, alors même que Riyad n’entretient pas de rapports diplomatiques avec le Saint-Siège. Toutefois, en 2007, le roi Abdallah ben Abdulaziz Al Saud avait été reçu au Vatican par Benoît XVI.

> À lire : Au Liban, la foi montagneuse des maronites

Le patriarche Raï effectue de nombreux voyages à la rencontre de la diaspora libanaise dans le monde. De nombreux Libanais sont expatriés en Arabie saoudite, notamment chrétiens.
En 2013, il s’était rendu au Qatar, voisin ennemi de l’Arabie. En 2014, à l’occasion de la visite du pape François en Terre Sainte, il avait effectué une visite hautement controversée à Jérusalem et en Israël, à la rencontre des Libanais ayant quitté leur pays lors de la guerre de 2000 entre les deux voisins, qui n’entretiennent aucune relation diplomatique et sont toujours officiellement en conflit. Il était ainsi devenu le premier patriarche maronite à fouler le sol israélien depuis la naissance de l’État hébreu, en 1948.

> À lire : Le patriarche maronite en Terre Sainte, un voyage inédit dénoncé par le Hezbollah

Au cours de sa visite en Arabie saoudite, le patriarche Raï a indiqué qu’il prévoyait d’évoquer avec les responsables saoudiens la question de la possibilité, pour les chrétiens libanais, de se rendre en Terre Sainte. Actuellement, la loi libanaise le leur interdit.
Marie Malzac

https://africa.la-croix.com/visite-patriarche-maronite-arabie-saoudite-pourrait-etre-compromise/

lundi 6 novembre 2017

ACTUALITÉS _ Patriarche Maronite


Ce sera « une visite d'un jour » et elle aura lieu « dans deux semaines ». Ce sont les seuls détails fournis par le patriarche maronite, le cardinal ...
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Les évêques maronites du Liban, à l'issue de leur réunion mensuelle au siège du patriarcat maronite à Bkerké, ont appelé une nouvelle fois, mercredi ...
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En 2014, c'était une visite pastorale du patriarche maronite Béchara Raï en Terre Sainte qui avait suscité de vifs débats. Cette visite qui l'avait conduit ...
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WEB
New York - Le patriarche maronite inaugure une chapelle dédiée à Saint Charbel
Le samedi 28 octobre 2017, le cardinal Bechara Boutros Raï, patriarche maronite, a inauguré une chapelle dédiée à Saint Charbel à la cathédrale ...

ASIE/ARABIE SAOUDITE - Déclarations du Vicaire apostolique pour l’Arabie septentrionale après l’invitation à Riyad du Patriarche d’Antioche des Maronites

Riyad – Le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, effectuera au cours des prochaines semaines une visite officielle en Arabie Saoudite à l’invitation des autorités du pays. Cela a été confirmé tant par des sources officielles saoudiennes que par celles du Patriarcat maronite, après que des indiscrétions concernant une possible invitation saoudienne faite au Patriarche aient circulé ces jours derniers dans les moyens de communication libanais. « La visite en tant que telle – déclare à ce propos à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Camillo Ballin MCCJ, Vicaire apostolique pour l’Arabie septentrionale – pourrait marquer le début d’une nouvelle attitude de l’Arabie Saoudite envers les autres religions ».
L’invitation officielle à visiter l’Arabie Saoudite a été remise à S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai par Walid Bukhari, Chargé d’Affaires de l’Ambassade saoudienne au Liban, qui a rencontré le Patriarche d’Antioche des Maronite le 1er novembre au siège patriarcal de Bkerké. Au cours de la visite en Arabie Saoudite – a fait savoir le diplomate – le Patriarche rencontrera notamment le Roi Salman et le Prince héritier, Mohamed bin Salman.L’invitation faite à S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai vient se placer dans le cadre de la nouvelle stratégie d’attention que les gouvernants saoudiens mettent en œuvre vis-à-vis du Liban, notamment pour contrecarrer le renforcement des rapports entre ce dernier et l’Iran, promu surtout par le parti chiite Hezbollah. Fin octobre, le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, avait rencontré à Riyad le Prince héritier, Mohamed bin Salman, et Thamer al Sabhan, Sous-secrétaire saoudien chargé des rapports avec les pays du Golfe. Les hommes politiques maronites Samir Geagea –responsable des forces libanaises – et Sami Gemayel – responsable de Kataeb – avaient été reçus quant à eux par ce même prince héritier en septembre.


http://www.news.va/fr/news/asiearabie-saoudite-declarations-du-vicaire-aposto

Le patriarche Raï en Arabie saoudite « dans deux semaines »

OLJ 3-11-2017

Ce sera « une visite d'un jour » et elle aura lieu « dans deux semaines ». Ce sont les seuls détails fournis par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, au sujet de la visite considérée unanimement comme « historique » qu'il doit effectuer en Arabie saoudite, « la première d'un chef religieux chrétien depuis... le Prophète », aux dires d'un historien. Ce ne sera pas, toutefois, la première dans un pays du Golfe. Le patriarche avait déjà effectué une visite officielle au Qatar.
« L'invitation a été transmise oralement » par le chargé d'affaires saoudien, Walid Boukhari, mercredi, a précisé une source informée au siège patriarcal de Bkerké, La date exacte de la visite n'a pas encore été fixée, et son programme, prévisible, n'est pas encore connu. Il va de soi qu'aucune « condition » n'a été posée par les responsables saoudiens à cette visite, a expliqué le chef de l'Église maronite dans un grand entretien accordé en soirée à la LBCI, encore qu'on ne voit pas très bien à quelle « condition » il est fait allusion.
Comme l'a précisé mercredi le diplomate saoudien, cette visite est « inséparable du nouveau cours imprimé au royaume wahhabite par le prince héritier Mohammad ben Salmane », qui a lancé un plan de modernisation à l'horizon 2030, et a commencé à prendre des mesures d'émancipation de la société, notamment des femmes, qui seront autorisées à conduire et à assister aux matches de football dès l'an prochain, sans compter le lancement d'un chantier de construction urbain géant sur la mer Rouge et « le retour à un islam modéré du juste milieu, ouvert sur le monde » qui fera la guerre à tout extrémisme et aura « des relations normales avec les autres religions », comme l'a précisé le prince héritier la semaine dernière.
Le timing de l'invitation est tout à fait remarquable, n'ont pas manqué de confirmer les observateurs, et s'inscrit bien dans le cadre de l'ouverture politique en Arabie saoudite et du come-back diplomatique arabe d'un royaume qui, il y a encore deux ou trois ans, se dédisait et sanctionnait le Liban en le privant d'une aide de 3 milliards de dollars à l'armée, pourtant offerte comme don qu'on ne saurait reprendre.

L'invitation dit quelque chose aussi du patriarcat maronite, et du Liban, exception culturelle et politique et « porte » d'un monde arabe qui s'ouvre à la modernité. Elle pourrait même donner a posteriori la clé du sourire que le Premier ministre affichait sur le selfie qui le montre, au retour de son voyage-éclair à Riyad, avec le ministre saoudien chargé des Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhane.
https://www.lorientlejour.com/article/1081896/le-patriarche-rai-en-arabie-saoudite-dans-deux-semaines-.html

Déclarations du Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires après la démission du Premier Ministre libanais

LIBAN - Déclarations du Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires après la démission du Premier Ministre libanais
 
Beyrouth (Agence Fides) – Le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé par surprise sa démission alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite, où il était arrivé la veille dans le cadre de sa seconde visite en l’espace de cinq jours seulement. L’annonce de la démission a été donnée par le responsable sunnite libanais en personne, dans le cadre d’un discours transmis par la chaîne de télévision satellitaire al-Arabiya. Dans son intervention, Saad Hariri a attaqué durement le mouvement chiite libanais Hezbollah – lié à l’Iran – et a indiqué craindre un attentat contre sa vie. « Le bras de l’Iran dans la région sera coupé » a déclaré entre autre Saad Hariri, se référant au Hezbollah.
Nommé Premier Ministre à la fin de 2016, Saad Hariri était à la tête d’un gouvernement d’unité nationale composé de 30 membres dont des composants du Hezbollah.
« En termes politiques – explique à l’Agence Fides le Père Rouphael Zgheib, prêtre maronite et Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires au Liban – la démission de Saad Hariri et les modalités selon lesquelles elle a été communiqué semblent constituer une véritable déclaration de guerre. L’équilibre qui s’était créé au Liban après l’élection du Président Aoun est remis en question. Espérons pour le pays que ne se rouvrent pas les portes du chaos et de la paralysie institutionnelle ». Depuis quelque temps, explique le prêtre, le Parti de Saad Hariri envoyait des signaux d’impatience face à la perspective d’élections législatives respectant l’échéance fixée de mai 2018 alors que le Hezbollah insistait sur la nécessité de respecter cette date. Dans ce sens, la démission improviste pourrait également être liée à un calcul électoral, visant à prendre les distances vis-à-vis du gouvernement d’unité nationale et de se présenter à nouveau comme une force alternative à l’alliance de partis qui comprend également les chiites du Hezbollah. « Tout s’était bloqué autour de Saad Hariri » remarque le Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires – et il ne pouvait plus se mouvoir librement. Sa démission semble constituer une tentative pour sortir d’un angle et se soustraire à je ne sais quelles pressions ».
Au cours de ces derniers jours, avait été rendue publique officiellement l’invitation faite au Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, par le chargé d’affaires de l’Ambassade saoudienne à Beyrouth, Walid Bukhari, à visiter l’Arabie Saoudite (voir Fides 03/11/2017). Cette visite en Arabie Saoudite – avait fait savoir Walid Bukhari – aurait dû avoir lieu dans les prochaines semaines et le Patriarche aurait rencontré dans ce cadre notamment le Roi Salman et le Prince héritier. Mohamed bin Salman. « Maintenant – indique le Père Rouphael Zgheib – les nouveaux développements mettent en danger cette visite. Un voyage du Patriarche en Arabie Saoudite en ce moment risque d’apparaître comme un choix de camp et ceci n’est certainement pas l’intention du Patriarche, qui avait déjà déclaré être disposé à visiter l’Arabie Saoudite pour ouvrir de nouveaux ponts envers tous. Sa principale intention était de nature pastorale et religieuse mais par chez nous, la religion est toujours entremêlée avec la politique. Maintenant, toutes les cartes ont été redistribuées et chacun doit refaire ses calculs ».
Saad Hariri avait été reçu par le Pape François au Vatican le 13 octobre dernier. (GV) (Agence Fides 04/11/2017)