Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 21 novembre 2017

Ismaël contre Israël Le conflit israélo-arabe depuis ses origines

 le par Patrice Sabater
Ismaël contre Israël
Le conflit israélo-arabe depuis ses origines

La diversité et la complexité des situations au Proche-Orient, et tout particulièrement en Israël, ramènent sans cesse à la question de ce conflit qui ne trouve pas d’issue. La « question palestinienne », et plus récemment le conflit israélo-palestinien, pose de façon récurrente la problématique de « la terre » pour ces deux peuples et ces trois religions. La question ne date pas d’hier. Pour comprendre cet « Orient (si) compliqué » ne faudrait-il pas croiser ces niveaux de lectures pour répondre à cette question ?

Esther BENFREDJ s’y attache en présentant un opus solidement documenté. Une para-critique abondante, des cartes, un glossaire permettent au lecteur de se situer dans le temps et dans l’espace.

L’auteur qui vit au Canada depuis quelques années s’adresse tout particulièrement aux Québécois souverainistes en regrettant leurs prises de position en faveur des Palestiniens, et en critiquant donc la politique intérieure de l’Etat d’Israël. La comparaison et les proximités qui semblent sous tendre sont sans doute un peu hardies ! Le titre du livre porte en lui-même une question, voire une interrogation fondamentale : dans le conflit israélo-palestinien, est-on devant un affrontement bipolaire entre deux peuples ? Entre deux religions ? Le titre semble conférer ce conflit à la seule réalité religieuse entre musulmans et juifs. Le conflit israélo-palestinien est certes bien ancré dans une dimension binaire inconciliable aujourd’hui... Il existe, faut-il le répéter, un troisième acteur permanent dans le conflit,  qui est à percevoir comme un véritable partenaire : le chrétien. Ce conflit pose de façon récurrente la problématique de l’appartenance à une terre pour deux peuples et pour trois religions ! On ne saurait enfermer ce conflit dans une dualité et la seule référence à deux religions. On ne peut considérer le chrétien dehors du Peuple palestinien, mais on ne peut pas non plus l’inclure comme adhérant à la foi musulmane ! Alors, où est donc sa place ? Cette place si singulière ?

L’ouvrage si argumenté soit-il n’offre pas une lecture neutre des faits mais adopte une position bienveillante à l’égard d’Israël. La préface signée de Shmuel TRIGANO adopte la même pente en enfonçant le clou là où se situe le débat depuis 1948. Nous sommes ici dans la posture. Selon l’universitaire de Nanterre, cet ouvrage « constitue de façon objective la généalogie du conflit au Proche-Orient ». Les termes employés dans les premières phrases de la préface sont forts. Il s’agira, ici, de « redécouvrir (dit-il) cette histoire (qui) malmène dans ses tréfonds les conventions ».

Le livre ne manque pas de pertinence. Il souligne, assurément, des vérités incontournables qu’il est nécessaire de prendre en compte. Néanmoins, on aurait préféré davantage de neutralité ou de distance… pour présenter les faits. Ils sont souvent têtus, et demandent effectivement une bonne part de distanciation. Le dossier est ici, en grande partie, à charge… Esther BENFREDJdénonce la lecture communément admise qu’Israël est « étranger » à cette « arabe ». Cela relèverait, selon elle, du mythe. Comment alors comprendre que ces mythes fondateurs puissent être décisifs dans la recomposition d’un paysage politique ? Comment lire les imaginaires qui sont attachés à cette Terre ? Selon l’auteur, les fondateurs de l’Etat d’Israël ne sont pas venus spolier les propriétaires palestiniens, et encore moins un Etat arabo-palestinien légitimement constitué. Israël serait-il alors ce lieu « donné » par l’Occident à tous ces juifs marqués par la Shoah comme manifestation d’un regret ou de remords pour ne pas avoir parlé, pour ne pas avoir su les protéger et les défendre ? La Création de l’Etat d’Israël, sous couvert de promesses des uns et des autres et de la volonté de mettre en exergue un mythe national juif, est-elle une réponse à Auschwitz ? Cette tragédie instrumentalisée solde-t-elle les comptes du deuxième conflit mondial ? La percée de l’idéologie sioniste fait éclore le nationalisme palestinien et le besoin de relire son Histoire marquée par le drame de la Nakba (1948). Le sionisme de Théodore Herzl infligerait-il à l’Occident l’obligation de se constituer à la fois témoin, protagoniste fautif et coupable de ce qui s’est passé entre les deux grandes guerres mondiales ? Et une fois encore, Shmuel TRIGANO vient marquer de son autorité que « l’Etat d’Israël est aussi « ancien » que les Etats arabes. Il est né de la même tourmente, de la même histoire, aussi légitime et légal qu’eux, peuple en majorité par des Juifs originaires de ce monde-là, qui s’y sont regroupés dans le cadre d’un grand échange de population… ». Et de dire encore : « Quand on voit, par exemple, dans la création de l’Etat d’Israël une forme de compensation de la Shoah (que l’Occident aurait injustement fait « payer » à des Palestiniens innocents), on méconnait l’histoire juive et, en l’occurrence, l’histoire de monde arabo-musulman (où vivait la majorité de la population du nouvel Etat d’Israël) qui, par ailleurs, ne ressemble en rien à la version « post-colonialiste » complaisante que l’on voudrait accrédite  occidentaleQuand on ne se focalise plus sur la perspective occidentale, l’état des choses originel s’impose… ».

Le conflit israélo-palestinien ne fait que raviver cette quête de sens, cette volonté de demeurer là où l’Histoire ou les histoires ont mis chacun d’entre eux, juifs ou palestiniens.

Cet essai ne peut laisser le lecteur insensible. Sa lecture sera facilitée si l’on tient pour vraie et définitive la thèse proposée ici. Dans le cas contraire, il nourrira sans doute plus de crispation. Chacun au terme de ces 251 pages se fera une idée du fondé de ce qui est proposé par l’auteur. La discussion est irrémédiablement ouverte…

Patrice Sabater, cm
Novembre 2017


Esther BENFREDJIsmaël contre Israël. Le conflit israélo-arabe depuis ses originesEd. DDB, Paris 2017. 251 pages. 18,90 €
http://www.chretiensdorient.com/2017/11/recension-du-livre-ismael-contre-israel-le-conflit-israelo-arabe-depuis-ses-origines-editions-ddb.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_push

lundi 20 novembre 2017

LIBAN - Appui des chefs des Eglises présentes au Liban au Chef de l’Etat

LIBAN - Appui des chefs des Eglises présentes au Liban au Chef de l’Etat
 
Beyrouth (Agence Fides) – Dans le cadre du délicat moment politique que traverse le Liban après la démission annoncée du Premier Ministre, Saad Hariri, en date du 4 novembre, alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite (voir Fides 04, 06, 09 et 10/11/2017), les chefs des Eglises chrétiennes présentes au Liban continuent à fournir des signaux explicites de soutien au Président Michel Aoun, en sa qualité de garant de l’unité nationale, mise à l’épreuve par de nouveaux vents de crise. Ces jours derniers, le Patriarche d’Antioche des syro catholiques, S.B. Ignace Youssef III Younan, a rendu public un message d’appui et de solidarité au Chef de l’Etat libanais, dans lequel il a également exprimé sa satisfaction pour la sagesse et la compétence démontrées par le Président face à une crise qui pouvait mener de nouveau la nation au bord du gouffre. Les initiatives du Président Aoun – a souligné le Patriarche dans son message – ont « protégé la solidarité nationale et empêché que la Patrie ne glisse vers un destin inconnu », fondant sur un authentique principe de citoyenneté la sauvegarde de la paix civile. « Il est bien connu – indique à l’Agence Fides le Père Rouphael Zgheib, prêtre maronite et Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires au Liban – que le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, avant de partir pour son important voyage en Arabie Saoudite, où il a ensuite rencontré également le Premier Ministre, S. Hariri, a rendu visite au Président Aoun pour se confronter avec lui et montrer sa concordance de vues avec la plus haute charge de l’Etat. On perçoit clairement que le Patriarche d’Antioche des Maronites appuie le Président Aoun dans cette crise. Cependant, cet appui, en cette phase, arrive de tout le pays, des chrétiens comme des musulmans : ils appuient le Président et estiment que sa position sage a épargné de nombreux problèmes au Liban. Le Général Michel Aoun n’a jamais accepté la démission annoncé du Premier Ministre, S. Hariri, lequel a déclaré son intention de revenir au Liban mercredi prochain.
Ces jours derniers, même les résultats d’un sondage réalisé en août – soit bien avant la phase critique ayant culminé au travers de la démission annoncée du Premier Ministre – présentés sur le site Internet du Washington Institute for Near East Policy par l’analyste David Pollock avaient attesté que près de la moitié des chrétiens libanais se reconnaissaient pleinement dans la ligne politique du Président maronite Michel Aoun et dans son attitude consistant à considérer le parti chiite Hezbollah comme un partenaire et un « acteur positif » sur le scénario libanais au cours de cette phase de l’histoire du pays. (GV) (Agence Fides 20/11/2017)

L’Institut du monde arabe raconte l’histoire agitée des chrétiens d’Orient

ParisL’IMA chahute les esprits en présentant une exposition éclairante, à la fois historique, culturelle et cultuelle

Image: DR/COURTESY DE L’ARTISTE/IMA

Ils sont Arabes, mais ils sont aussi chrétiens, et leurs jours sont peut-être comptés. Au début du XXe siècle, les croyants en Jésus Christ installés de l’Euphrate au Nil formaient 20% de la population du Moyen-Orient. Ils en constituent aujourd’hui 3%, pas plus. Leur répartition est bien sûr inégale: si le Liban compte plus de 35% de fidèles de Jésus et l’Égypte 9%, la Syrie et la Jordanie en dénombrent entre 2,5 et 6%, la Terre Sainte (Israël et Palestine) et l’Irak, moins de 2,5%. Partout, l’hémorragie n’est pas près de tarir et l’ampleur de leur fuite loin de leurs terres d’origine préoccupe historiens, théologiens et démographes, même si dire que c’est alarmant n’est pas toujours bien reçu.
Il fallait donc une certaine dose de courage à l’Institut du monde arabe (IMA) de Paris pour monter sa grande exposition actuelle, Chrétiens d’Orient. 2000 ans d’histoire, dont le succès ne faiblit pas depuis l’ouverture. Jack Lang, dans la préface du catalogue, rappelle qu’«en ces temps de feu et de sang, le très vieux peuple des Arabes chrétiens fut l’un des acteurs de la modernité de cet oublieux berceau au sein duquel il peine aujourd’hui à conserver sa place».
Fait remarquable, la manifestation aborde tous les aspects de la problématique du christianisme oriental: historique, culturelle et cultuelle. 330 objets sont répartis en quatre parties. La première aborde la naissance et le développement de la foi chrétienne en Orient, du Ier au VIe siècle. On voit qu’en 200 ans, elle fuse comme l’encre sur la soie et gagne tout le pourtour méditerranéen. L’Égypte et la Syrie sont les plus acquises à ce culte débutant. En 303, sous l’empereur Dioclétien, les persécutions atteignent leur paroxysme. Loin de décourager les fidèles, elles renforcent encore leur croyance à travers le culte des martyrs. Dès 313, Constantin décide qu’il n’y aura plus, dans tout l’Empire romain, qu’une seule religion, le christianisme.
Pour l’anecdote, figure dans cette section de l’exposition une ravissante intaille de jaspe héliotrope d’époque romaine, réutilisée sous Byzance et portant un décor gravé, qui a été prêtée à l’IMA par le Musée d’art et d’histoire. Le MAH a fourni notamment une amulette égyptienne d’époque copte en verre vert et une main votive tenant une croix en bronze, ainsi qu’une coupe byzantine en argent martelé.
La 2e partie de l’exposition traite du devenir des Églises orientales après la conquête arabe, entre le VIIe et le XIVe siècles. Sous le couvert de leur statut dhimmis (protégés), les chrétiens conservent pouvoir, richesse et influence, même si leur nombre commence à décroître.
Les Églises orientales entre Orient et Occident font l’objet de la 3e partie. Les fidèles du Christ prospèrent grâce à l’unification de la Méditerranée sous le manteau ottoman. Pèlerinages et échanges commerciaux avec les ports européens enrichissent melkites, maronites et Arméniens. L’histoire de l’art brille du renouveau de l’icône. Une lettre étonnante de Soliman le Magnifique à François Ier figure dans l’exposition; elle accorde, en 1528, protection aux chrétiens. La 4e partie passe en revue renoncements, exils et massacres: en Syrie, en 1860; en 1915, c’est le génocide des Arméniens par les Turcs. Elle raconte la difficulté d’être chrétien dans le monde arabe d’aujourd’hui. Des artistes photographes expriment en images la diversité de leur quotidien. Une exposition remarquable à voir et à méditer.
«Chrétiens d’Orient. 2000 ans d’histoire», Institut du monde arabe, Élodie Bouffard et Raphaëlle Ziadé commissaires, jusqu’au 14 janvier 2018. Infos: www.imarabe.org (TDG)

Créé: 19.11.2017, 15h23
https://www.tdg.ch/culture/L-Institut-du-monde-arabe-raconte-lhistoire-agitee-des-chretiens-dOrient/story/15824248

vendredi 17 novembre 2017

EGYPTE - Peine de mort pour le meurtrier du prêtre copte, dans l’attente de son approbation de la part du grand mufti

EGYPTE - Peine de mort pour le meurtrier du prêtre copte, dans l’attente de son approbation de la part du grand mufti
 
Le Caire (Agence Fides) – Le Tribunal pénal du Caire nord a condamné à mort Ahmed Said al-Sonbati, le jeune qui, le 13 octobre dernier, avait agressé et tué à coups de poing et d’arme blanche le prêtre copte Samaan Shehata dans une rue de la périphérie de la capitale égyptienne (voir Fides 16/10/2017). Le 15 novembre – indiquent les moyens de communication égyptiens – la documentation du procès a été déposée au bureau du grand mufti d’Egypte, qui devra confirmer la légitimité de la décision du point de vue de la doctrine juridique islamique. La décision finale sera émise le 18 janvier prochain.
Au cours du procès, le meurtrier a confessé avoir prémédité l’homicide et avoir étudié les mouvements du prêtre avant de l’agresser et de l’assassiner. Le Père Shehata a été agressé par son meurtrier alors qu’il se trouvait en voiture en compagnie d’un autre prêtre. Le meurtrier l’a contraint à descendre de la voiture puis s’est acharné sur lui à coups de poings et de couteaux, provoquant sa mort.
Après l’homicide, certaines versions données par les moyens de communication égyptiens avaient présenté l’assassin comme une personne souffrant de troubles mentaux. Des représentants de l’Eglise copte orthodoxe, comme l’Evêque copte orthodoxe de Beba, al Fashn et Samasta, Stephanos, avaient réfuté avec force cette thème, qui visait à présenter le meurtre comme un acte violent commis par un fou. Avant le procès, une expertise médicale a attesté que l’assassin ne présente aucun trouble mental et qu’il était pleinement conscient lorsqu’il a commis son geste.
Le prêtre copte Samaan Shehata, marié et père de trois enfants, appartenant à un Diocèse copte orthodoxe de Haute Egypte, se trouvait au Caire pour recueillir des fonds au profit des pauvres de sa région d’origine. Après l’homicide, l’Evêque copte orthodoxe Raphaël, Secrétaire du Saint Synode de l’Eglise copte orthodoxe, a diffusé un communiqué dans lequel, entre autres choses, il déplorait le fait que, par le passé, de nombreux criminels et terroristes ayant perpétré des crimes contre des chrétiens n’aient été condamnés à aucune peine, certains ayant même été relâchés après leur arrestation. Une telle anomalie – avait souligné l’Evêque copte orthodoxe – contribue à répandre l’idée selon laquelle les crimes commis contre des citoyens chrétiens restent souvent impunis. (GV) (Agence Fides 16/11/2017)

La visite historique du patriarche maronite en Arabie saoudite


Principale figure chrétienne au Liban, le patriarche maronite Béchara Raï a rendu visite au roi saoudien Salman, les 13 et 14 novembre. C’est la première fois qu’un haut dignitaire catholique faisait escale en Arabie saoudite, répondant à l’invitation inédite du monarque et de la figure montante du royaume : le prince héritier Mohammed bin Salman. Désireux de promouvoir le dialogue islamo-chrétien, le cardinal libanais a effectué ce déplacement officiel dans un contexte très épineux..Peu après l’annonce de sa visite, le Premier ministre libanais Saad Hariri démissionnait… depuis Riyad, où il se trouve toujours.C’est sur fond de crise entre son pays et la monarchie wahhabite que le patriarche maronite a rendu « un vibrant hommage au roi Salman, ainsi qu’au prince héritier Mohammad bin Salman pour l’attention qu’ils portent aux Libanais installés au royaume ».« Dans trois ans, nous célébrerons le centenaire du Grand-Liban. Cet anniversaire signifie surtout que le Liban ne va pas disparaître, un Liban où chrétiens et musulmans continueront de coexister ».La volonté du patriarche Béchara Raï de ne pas politiser sa visite et de prôner la tolérance religieuse a rassuré ses concitoyens qui redoutent la menace d’une guerre. Pour de nombreux Libanais, cette visite exceptionnelle en Arabie saoudite constitue, malgré tout, une avancée notable.
https://oumma.com/visite-historique-patriarche-maronite-arabie-saoudite/
Lire aussi :
https://www.lorientlejour.com/article/1083683/rai-aujourdhui-en-arabie-saoudite-au-nom-de-tous-les-libanais-.html


patriarche maronite
Mises à jour quotidiennes  14 novembre 2017
ACTUALITÉS
Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi et la délégation qui l'accompagne sont arrivés à Riyad, sur la base aérienne du roi Salman, à bord d'un ...
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WEB
Le patriarche maronite, le cardinal... - L'Orient-Le Jour
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, prend l'avion aujourd'hui en fin de journée pour Riyad, où il doit être reçu par le roi Salmane et le...
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Liban
Le Patriarche maronite Béchara Al-Raï s'est fièrement rendu en mai 2014 en Palestine occupée, au mépris absolu de l'opinion et du sentiment d'un ...
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Le patriarche maronite en Arabie
Le patriarche maronite, Mgr Bechara Raï, est arrivé lundi à Ryad pour une visite historique, alors que les relations entre le Liban et l'Arabie saoudite ...
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Le patriarche maronite est arrivé à Riyad
Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi et la délégation qui l'accompagne sont arrivés à Riyad, sur la base aérienne du roi Salmane, à bord ...
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jeudi 16 novembre 2017

Vers une rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Premier Ministre libanais démissionnaire lors de son voyage en Arabie Saoudite


Vers une rencontre entre le Patriarche d’Antioche des Maronites et le Premier Ministre libanais démissionnaire lors de son voyage en Arabie SaouditeSelon le porte-parole du Patriarcat maronite, la visite du Patriarche se concentrera sur les thèmes du dialogue, du refus du terrorisme et de l'extrémisme et portera également sur la condition des travailleurs libanais résidant en Arabie Saoudite, qui, selon les données du Ministère des Affaires étrangères libanais, seraient au nombre de quelques 300.000.L'invitation officielle à visiter l'Arabie Saoudite et à rencontrer le Roi Salman et le Prince héritier, Mohamed bin Salman, avait été remise au Cardinal par le chargé d'affaires de l'Ambassade saoudienne à Beyrouth, Walid Bukhari, mercredi dernier, 1er novembre (voir Fides 03/11/2017). « La visite en tant que telle – avait déclaré à ce propos à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Camillo Ballin MCCJ, Vicaire apostolique pour l'Arabie septentrionale – pourrait signer le début d'une nouvelle attitude de l'Arabie Saoudite envers les autres religions ». Par le passé, seul le Patriarche grec orthodoxe d'Antioche, Elias IV, avait visité officiellement l'Arabie Saoudite, en 1975. Le Patriarche d'Antioche des Maronites, qui est également membre du Sacré Collège, pourrait ainsi devenir le premier Cardinal à visiter officiellement l'Arabie Saoudite pour y rencontrer les autorités du pays. Entre temps, la démission du Premier Ministre libanais a accentué la valeur politique et géopolitique de la visite patriarcale. Au Liban, monte la polémique autour des hypothèses selon lesquelles Saad Hariri ne serait pas libre de quitter l'Arabie Saoudite ou se trouverait même en résidence surveillée à Riyad, accusé de connivences avec une présumée tentative de coup d'Etat attribuée aux personnalités saoudiennes incarcérées et politiquement éliminées à la demande du Prince héritier, Mohammed Bin Salman. Selon les déclarations du porte-parole patriarcal, le Patriarche d'Antioche des Maronites transmettra aux fonctionnaires saoudiens le message selon lequel « le Liban ne devrait pas devenir un terrain d'affrontement » entre puissances régionales. Officiellement, le Président Aoun n'a pas accepté la démission du Premier Ministre, Saad Hariri, rendue publique dans le cadre d'une intervention télévisée de ce dernier sur la chaîne Al Arabiya. Le Liban – a ajouté le porte-parole du Patriarcat maronite, exprimant la pensée du Patriarche – « doit se tenir en dehors des conflits et des axes régionaux et chercher à être une oasis de paix, de stabilité et de dialogue, dans laquelle différentes cultures et religions coexistent et interagissent au sein de la société civile ». (GV) (Agence Fides 10/11/2017)JoseT KhoreichCopyright © Google 1999 – 2017Vibrant hommage Une première historique Différences de religions et de cultures

LIBAN - Vers une rencontre entre le Patriarche d'Antioche des Maronites et le Premier Ministre libanais démissionnaire lors de son voyage en Arabie Saoudite Bkerkè (Agence Fides) – Le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, se rendra en Arabie Saoudite, répondant ainsi à l'invitation des autorités locales et pourra rencontrer à cette occasion le Premier Ministre libanais démissionnaire, Saad Hariri, qui a rendu publique sa décision le 4 novembre alors qu'il se trouvait à Riyad. Les sources officielles du Patriarcat maronite ont confirmé que la visite patriarcale devrait avoir lieu la semaine prochaine, probablement le 13 novembre. La confirmation de la visite est arrivée après la rencontre entre le Patriarche et le Président libanais, Michel Aoun, intervenue au Palais présidentiel dans l'après-midi du 9 novembre. Au cours de leur entretien, le Chef de l'Etat et le Patriarche d'Antioche des Maronites ont confirmé leurs intentions communes visant à garantir l'unité nationale et à empêcher que le Liban ne soit emporté par le repositionnement des axes de force régionaux qui opposent l'Arabie Saoudite à l'Iran.


Le patriarche maronite en Arabie saoudite au nom du dialogue interreligieux
Le cardinal libanais Béchara Raï effectue une visite officielle à Riyad les 13
 et 14 novembre, afin de promouvoir le dialogue islamo-chrétien. Ce
 déplacement intervient dans un contexte de grave crise entre l’Arabie 
saoudite et le Liban.
Dialogue interreligieux ?
Marie Malzac


Officiellement, le patriarche maronite Béchara Raï, principale figure chrétienne du Liban,
 est en Arabie saoudite pour parler dialogue interreligieux. Mais le contexte local donne 
une teinte particulièrement à sa visite historique de deux jours dans la capitale du Royaume
wahhabite.
En effet, peu après l’annonce de ce déplacement inédit, le premier d’un responsable 
catholique de ce niveau dans ce pays ultra-conservateur, le premier ministre libanais
 Saad Hariri démissionnait… depuis Riyad. Depuis, il s’y trouve toujours.
Le cardinal Raï, arrivé le 13 novembre en fin de journée en Arabie saoudite, s’est d’abord
 rendu à l’ambassade du Liban où l’attendaient les membres de la communauté libanaise à
 Riyad. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le patriarche maronite a rendu « un
 vibrant hommage au roi Salmane ben Abdel Aziz, ainsi qu’au prince héritier Mohammad 
ben Salmane pour l’attention qu’ils portent aux Libanais installés au royaume », rapporte
 le quotidien libanais francophone L’Orient le Jour, alors qu’une importance délégation 
médiatique accompagne le cardinal dans son voyage.
Ce discours a été l’occasion d’insister sur le sens de ce déplacement, la promotion du pluralisme
 religieux et culturel. « Le Liban est une mosaïque et non pas une fusion où tout s’emmêle », 
a-t-il dit. « Dans trois ans, nous célébrerons le centenaire du Grand-Liban. Cet anniversaire
 signifie surtout que le Liban ne va pas disparaître, un Liban où chrétiens et musulmans 
continueront de coexister », a soutenu le patriarche.
Pas de politique donc dans son discours devant les Libanais de Riyad. Cependant, dans une 
conversation avec la presse, le cardinal Raï « a indirectement affirmé soutenir l’appel du
 premier ministre démissionnaire, Saad Hariri, à une application rigoureuse de la politique de
 distanciation, affirmant cependant souhaiter (qu’il) regagne Beyrouth pour en discuter de vive
 voix », toujours selon le quotidien libanais.
Le lendemain, mardi 14 novembre, le roi Salmane a reçu le patriarche maronite, une première 
historique en Arabie saoudite qui intervient notamment au moment où Riyad accentue la 
pression sur le Liban pour tenter d’isoler le Hezbollah, une formation chiite membre du 
gouvernement libanais et considérée comme étant dans l’orbite de l’Iran.
Selon un communiqué de l’agence de presse saoudienne SPA, le cardinal Raï et le roi Salmane 
ont insisté lors de leur rencontre sur « l’importance des différentes religions et cultures dans la 
concrétisation du pardon et du rejet de la violence, de l’extrémisme et du terrorisme, de même
 que l’instauration de la sécurité et la paix pour les peuples de la région et du monde ».
Le patriarche a également été reçu par le prince héritier Mohmmad ben Salmane et s’est 
entretenu avec l’émir de Riyad, Fayçal ben Bandar ben Abdel Aziz, qui a offert un déjeuner 
en l’honneur du chef de l’Église maronite. « La visite du patriarche Béchara Raï souligne
 l’approche du royaume en faveur de la coexistence pacifique, de la proximité et de l’ouverture
 à toutes les parties de la population arabe », a écrit sur Twitter le ministre saoudien chargé des 
Affaires du Golfe, Thamer al-Sabhan.
L’une des principales conséquences de cette visite pourrait être la fondation d’un Centre
 international permanent de dialogue interreligieux. Instrumentalisation stratégique ou
 signe d’une inflexion du pouvoir saoudien ? De nombreux Libanais espéraient que le
 patriarche pourrait évoquer la question de la liberté de culte dans le Royaume, où la
construction

 d’églises et l’exercice de membres du clergé autre que musulman sont formellement
interdits. Mais il est difficile de savoir officiellement si ce sujet aura été abordé dans les
 discussions.
Reste que cette visite s’inscrit dans le cadre de gestes « d’ouverture » envoyés depuis quelque
 temps par Riyad, capitale d’un pays où l’islam pratiqué est parmi les plus rigoristes au
monde. Le cardinal Raï sait certainement à quoi s’en tenir mais ne peut refuser les mains
tendues, dans un contexte régional délicat.
Le patriarche maronite a également eu l’occasion de s’entretenir, à huis clos, avec Saad Hariri,
 qui se trouve toujours à Riyad et devrait revenir au Liban « dans deux jours », selon le 
premier ministre. Le cardinal Raï s’est dit « convaincu » par les raisons avancées de sa 
démission, alors que les observateurs estiment que l’Arabie saoudite a forcé la main au chef du
 gouvernement libanais.



, le 

الراعي سلّم باسيل رسالة إلى عون.. واتّصل بالحريري

الراعي سلّم باسيل رسالة إلى عون.. واتّصل بالحريري

استقبل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي في مقر اقامته في المعهد الماروني - روما، بعد ظهر اليوم، وزير الخارجية والمغتربين جبران باسيل، وأفاد بيان لمكتب الاعلام في الصرح البطريركي في بكركي، بأن "خلوة قد عقدت وعرضت آخر التطورات في ظل زيارة غبطته الى المملكة العربية السعودية، التي حملت عناوين كبرى الى جانب كونها حققت تقاربا ضروريا واساسيا في هذه المرحلة الدقيقة بين لبنان والمملكة، فضلا عن ارساء حوار يؤسس لانفتاح اوسع وتعاون بين الاديان والثقافات. 

كما تطرق البحث الى نتائج لقاءات غبطته مع جلالة الملك وسمو ولي العهد ومع دولة الرئيس سعد الحريري، الذي اكد لغبطته العودة القريبة الى لبنان. وكان توافق على ان الامور الوطنية والسياسية لن تستقيم الا بعودة الرئيس الحريري الى لبنان، مع التنويه بوحدة الموقف اللبناني حيال المطالبة بالعودة".


وفي ختام اللقاء سلم الراعي لباسيل رسالة الى رئيس الجمهورية العماد ميشال عون.


الى ذلك، أجرى الراعي بعد مغادرته الرياض، اتصالا هاتفيا بالرئيس الحريري أكدا فيه على "التواصل بانتظار العودة السريعة الى لبنان، من اجل عودة الحياة السياسية الطبيعية اليه".


وفي روما، تلقى الراعي اتصالا هاتفيا من امين سر حاضرة الفاتيكان الكاردينال بيترو بارولين ومن رئيس مجمع الكنائس الشرقية الكردينال ليوناردو ساندري

لوكالة الوطنية للاعلام 
2017 -تشرين الثاني -15   


http://www.lebanondebate.com/news/358108?utm_source=Karim&utm_campaign=7a30ab0ba9-EMAIL_CAMPAIGN_2017_11_15&utm_medium=email&utm_term=0_7cd68eedd8-7a30ab0ba9-197616569

   "زيارة البطريرك الماروني، الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي، ستكون أوّل الغيث في رسْم مشهدٍ جديد لن يخلو من المفاجآت الـ ما فوق سياسية، كالإعلان عن عزْم المملكة ترميم كنيسة أثَرية تمّ اكتشافها وتعود لنحو 900 عام، على أن تكون هديّة رمزيّة لحوارٍ إسلامي - مسيحي واعِد يعيد تصويب البوصلة".
الراي الكويتية 
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ARABIE SAOUDITE - Vers l’ouverture du premier centre de dialogue interreligieux en Arabie Saoudite après la visite du Patriarche d’Antioche des Maronites

ARABIE SAOUDITE - Vers l’ouverture du premier centre de dialogue interreligieux en Arabie Saoudite après la visite du Patriarche d’Antioche des Maronites


Riyad (Agence Fides) – L’un des fruits concrets de la brève mais importante visite accomplie en Arabie Saoudite par le Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai, pourrait être l’autorisation de la part de la monarchie saoudienne de créer sur le territoire du royaume un Centre international permanent pour le dialogue interreligieux. Le nouvel organisme – indiquent à Fides des sources libanaises qui n’ont pas encore rencontré de confirmation officielle – pourrait être accueilli sur le site d’une antique église vieille de 900 ans et reportée à la lumière, laquelle serait restaurée de fonds en comble dans ce but.

Les sources officielles saoudiennes ne confirment pas les indiscrétions relatives au futur Centre pour le dialogue interreligieux mais ont amplement couvert la visite en Arabie du Patriarche d’Antioche des Maronites, mettant l’emphase sur l’événement et le présentant comme une confirmation de l’intention de la monarchie saoudienne de s’ouvrir au dialogue avec d’autres réalités et communautés religieuses.
Le 14 novembre, lors de sa courte visite à Riyad, le Cardinal Rai, a rencontré notamment le Roi Salman Bin Abdulaziz et le Prince héritier, Mohammed Bin Salman, actuel homme fort du régime saoudien. Dans les communiqués émis par les agences officielles, la visite du Patriarche d’Antioche des Maronites a été présentée comme un signe des « relations fraternelles entre le Royaume et le Liban » et comme une confirmation du « rôle important des différentes religions et cultures pour promouvoir la tolérance et endiguer la violence ».
Au cours de sa visite, le Cardinal a rencontré également le Premier Ministre libanais, Saad Hariri, qui a annoncé le 4 novembre, sa démission, alors qu’il se trouvait à Riyad. Le Patriarche d’Antioche des Maronites a déclaré être « convaincu » par les motifs qui ont poussé S. Hariri à sa décision. Ce dernier a déclaré de son côté son intention de retourner au Liban dans les prochains jours alors que sa famille restera dans la capitale saoudienne. On rappellera que le Premier Ministre possède la double nationalité libanais et saoudienne. Entre temps, le Chef de l’Etat libanais, Michel Aoun, a affirmé considérer Saad Hariri de facto comme prisonnier des saoudiens. « Rien ne justifie que Saad Hariri ne soit pas rentré depuis 12 jours. Nous le considérons donc comme en captivité et détenu, ce qui est contraire à la Convention de Vienne » peut-on lire dans un message Tweeter émis par ce même Michel Aoun le 15 novembre. (GV) (Agence Fides 15/11/2017)