Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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jeudi 12 mai 2016

À Homs, dans le quartier chrétien ravagé par la guerre


À Homs, dans le quartier chrétien ravagé par la guerre

La Croix -François d’Alançon (à Homs, Syrie), le 11/05/2016 à 11h28 
L’effondrement de l’économie de la ville et l’absence de solution politique empêchent un véritable mouvement de reconstruction du vieux quartier de Homs, en Syrie.

Environ 1 300 familles, dont 800 à 900 familles chrétiennes, seraient de retour dans la vieille ville. Bustan al-Diwan, au cœur de la vieille ville de Homs. Des ouvriers s’affairent à reconstruire un pan de mur dans le jardin de la résidence des jésuites, devant la tombe du père Frans van der Lugt, enlevé le 7 avril 2014 par des hommes armés, avant d’être battu et exécuté de deux balles dans la tête. Dans les bâtiments qui jouxtent la bibliothèque, trois groupes d’enfants suivent les cours de soutien scolaire, assurés chaque jour par une équipe de professeurs. « Depuis six mois, nous sommes en plein chantier pour réparer les dommages causés par les deux obus tombés sur la terrasse et notre centre de formation a repris ses activités », commente le père Michel Daoud.
Tout près, sur la place centrale du quartier al-Hamadiyeh, la communauté orthodoxe a organisé lundi 9 mai un concert pour célébrer le deuxième anniversaire de la fin du siège. « C’était un vendredi, le 9 mai 2014, se souvient le père Zurhri Kazaal, curé de l’église orthodoxe Notre-Dame-de-la-Sainte-Ceinture. Deux jours après le déploiement de l’armée, nous avons célébré la messe dans notre église très sévèrement touchée. »

50 000 chrétiens en 2011, 77 en 2014

À la suite d’un accord entre le gouvernement et les rebelles, près de 2 000 personnes, dont environ 1 800 combattants, avaient été évacués après deux ans de siège. Des habitants du quartier revenus inspecter leurs maisons avaient alors découvert l’ampleur des destructions, dans la fumée des incendies allumés par les rebelles avant leur départ : façades trouées, murs éventrés, vitrines éclatées, murs criblés de balles, rues encombrées de remblais, de décombres et de ferrailles calcinées.
Environ 50 000 chrétiens, répartis entre huit communautés différentes, vivaient dans la vieille ville de Homs avant le début de la guerre en 2011. Ils n’étaient plus que 77 en 2014, à survivre au milieu des ruines, épuisés par deux ans de siège, de bombardements intenses et de disette. Le père Frans van der Lugt refusait de les abandonner. Deux ans plus tard, les combattants ont disparu mais la majorité des familles qui vivaient ici ne sont toujours pas revenues. Même dans une région relativement stable comme celle de Homs, l’effondrement de l’économie et l’absence de solution politique empêchent un véritable mouvement de reconstruction. « Tout le monde est pauvre maintenant,souligne le père Michel Naaman, curé de la cathédrale syriaque catholique.Ceux qui avaient un peu d’argent, surtout les hommes, sont partis. La population trinque mais la prolongation du conflit profite à beaucoup de gens des deux côtés. »

Des rénovations au compte-gouttes

L’ancienne tour de l’Horloge, point focal des manifestations en 2011, a été restaurée. Le Programme de développement des Nations unies (Pnud) a financé l’évacuation de 70 000 tonnes de débris et aidé au retour de quelques artisans et commerçants. Les églises soutiennent les familles désireuses de revenir. L’électricité et l’eau ont été restaurées mais, le soir, les rues restent silencieuses. Environ 1 300 familles dont 800 à 900 familles chrétiennes seraient revenues dans la vieille ville.
Milad Jamal, 36 ans, a rouvert son restaurant Al Bostan, plaque tournante de la communauté chrétienne avant le début des « événements ». « Nous étions les derniers à fermer et nous avons été les premiers à ouvrir, dit-il, regard triste, assis au milieu de quelques rares clients. Plus de la moitié des chrétiens sont partis, déplacés à l’intérieur du pays ou réfugiés à l’étranger. Ceux qui ont trouvé un logement et du travail ne reviendront sans doute pas. Les gens ont peur d’investir quand ils entendent chaque jour des mauvaises nouvelles. »
À Khalidiya, le quartier majoritairement sunnite, toujours sans eau et sans électricité, les échafaudages autour de la coupole nouvellement réparée de la mosquée Khalid ibn al-Walid sont le seul signe de rénovation.

Des localités encore assiégées près de Homs

Drôle de guerre au bord de l’Oronte. Dans les avenues de la ville moderne, la vie continue en dépit de tout dans les avenues encombrées de voitures et de piétons avec les snacks, magasins de vêtements, bijouteries et pâtisseries. En même temps, pas très loin, quelques milliers d’insurgés sont retranchés à Al-Waer, un quartier de 75 000 habitants à l’est de la ville, encerclé depuis trois ans par les forces gouvernementales.
Même situation à Al Rostan et Talliseh, deux localités assiégées au nord de Homs, sans compter cinq villages autour de Kfar Laha à l’est. Le 5 mai, un double attentat-suicide revendiqué par Daech a tué au moins 10 civils à Mukhrarram, une localité à majorité alaouite à l’est de la ville. « Tout le monde reste prudent parce qu’à tout moment, une mauvaise surprise est possible, lâche Milad Jamal. Notre pays, notre quartier et notre maison sont ici mais on ne peut toujours pas se sentir tranquille. »
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La trêve prolongée jusqu’au mercredi 11 mai minuit à Alep
La trêve, ou « régime du silence », selon l’expression du gouvernement de Damas, entre régime et rebelles à Alep, a été prolongée une nouvelle fois de 48 heures, soit jusqu’au 11 mai minuit.
C’est la deuxième fois que la trêve temporaire, instaurée jeudi 5 mai sous l’impulsion des États-Unis et de la Russie, est prolongée dans la ville divisée entre secteur gouvernemental et secteur rebelle. Moscou, allié de Damas, et Washington, qui soutient l’opposition, se sont engagés à « redoubler d’efforts » et ont détaillé leurs engagements pour faire respecter la trêve et relancer le processus de paix. La Russie et les États-Unis, qui coprésident le groupe de soutien international à la Syrie (GISS, 17 pays), pilotent le dossier et le contrôle du cessez-le-feu, instauré sous leur impulsion le 27 février. Depuis que celui-ci avait volé en éclats, fin avril à Alep, 300 personnes ont été tuées.

François d’Alançon (à Homs, Syrie)
http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/A-Homs-dans-le-quartier-chretien-ravage-par-la-guerre-2016-05-11-1200759275

mardi 3 mai 2016

Les évêques catholiques d’Alep lancent un appel « aux consciences »





Les évêques catholiques d’Alep lancent un appel « aux consciences »
Ne pas se laisser « gagner par la tristesse »
Heures tragiques
 Fides et AFP, le 02/05/2016
Dans un message adressé à leurs fidèles, les évêques catholiques de la ville syrienne
 d’Alep, qui a vécu ces jours derniers un des pires épisodes depuis le début du 
conflit, affirment unir leurs souffrances à la Passion du Christ, « pour la paix en 
Syrie ».
« Nous sommes fils de la Résurrection, fils de l’Espérance, et nous croyons 
fermement que ces souffrances ne seront pas en vain : suivant l’exemple des
 saints et des martyrs, nous les unissons à la Passion du Christ, afin qu’elles 
deviennent des souffrances sanctifiées et sanctifiantes, pour la paix en Syrie 
et le salut de notre ville ».
Ainsi les évêques catholiques d’Alep s’adressent-ils à leurs fidèles, alors que 
la ville est sous le feu du gouvernement et des rebelles après une trêve de 
quelques semaines.
Dans ce texte, repris par l’agence vaticane Fides le 2 mai, les évêques lancent
 un appel « aux consciences de ceux qui projettent et exécutent cette guerre ». 
« Cela suffit ! Pour l’amour de Dieu et par miséricorde pour les hommes », 
affirment-ils, évoquant le « cri du sang des enfants et des martyrs qui monte 
vers Dieu » et « les larmes des mères en deuil ».
Les responsables catholiques d’Alep invitent les fidèles à ne pas se laisser 
« gagner par la tristesse et le désespoir ». Ils affirmant que la participation au
 « mystère du Salut » est la raison la plus importante pour laquelle ils restent 
à Alep.
Dans ce message, Mgr Denys Antoine Chahda, archevêque syro-catholique, 
Mgr Jean Clément Jeanbart, évêque melkite, Mgr Joseph Tobji, évêque maronite, 
Mgr Boutros Marayati, évêque arménien, et Mgr Antoine Audo, évêque chaldéen,
 ainsi que le franciscain Georges Abou Khazen OFM, vicaire apostolique pour 
les catholiques de rite latin, renouvellent la consécration d’Alep « au cœur 
immaculé de Marie ».
Malgré les protestations internationales, de nouveaux raids aériens ont visé
 lundi 2 mai avant l’aube la ville syrienne d’Alep, meurtrie par plusieurs jours
 de bombardements qui ont fait plus de 250 victimes parmi les civils, dont une 
cinquantaine d’enfants.
Depuis le 22 avril, l’aviation du régime a mené de nombreux raids – environ
 260 – pour reprendre aux rebelles les secteurs est de la ville. Alep, deuxième
 ville du pays après Damas, est coupée en deux depuis 2012.
Après une journée calme dimanche dans les secteurs Est, les raids aériens 
ont repris après minuit, selon un correspondant de l'AFP sur place. Plusieurs
 quartiers ont été pris pour cibles. Les rebelles ont pour leur part bombardé à 
l'artillerie lourde dimanche soir les secteurs ouest de la ville tuant trois civils 
dont un enfant, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

M.M avec Fides et AFP

lundi 8 février 2016

/SYRIE - Transformation de trois villages chrétiens de la vallée du Khabur en camps d’entraînement pour des milices kurdes



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 8 février 2016 09:16:46 UTC+

ASIE/SYRIE - Transformation de trois villages chrétiens de la vallée du Khabur en camps d'entraînement pour des milices kurdes

Hassake (Agence Fides) – Les milices kurdes des Unités de protection populaire (YPG) ont installé trois camps d'entraînement dans autant de villages de la vallée du Khabur, précédemment habités par des chrétiens assyriens ayant fui en masse leurs maisons en février dernier, face à l'offensive des djihadistes du prétendu « Etat islamique ». Selon des sources appartenant à la communauté assyrienne, le plus grand camp d'entraînement a été installé dans le village de Tel Nasri. Les miliciens kurdes, entraînés par des militaires russes, ont occupé les maisons abandonnées par les chrétiens. Seules 4 ou 5 des 180 familles chrétiennes de Tel Nasri étaient retournées dans leurs habitations après que les djihadistes du prétendu « Etat islamique » se soient retirés de la vallée du Khabur.
Les milices de l'YPG représentent le bras armé de l'Union démocratique kurde (PYD), le parti kurde constituant la branche syrienne du PKK. Les responsables de l'YPG ont affirmé que les villages seront occupés seulement pour la durée nécessaire à l'entraînement mais, au sein de la communauté assyrienne locale, prévaut l'impression que cette promesse ne sera pas tenue à court terme. (GV) (Agence Fides 06/02/2016)

mardi 15 septembre 2015

ASIE/SYRIE - Quatre chrétiens parmi les victimes des attentats djihadistes perpétrés à Hassakè


Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 septembre 2015 13:43:26 UTC+

ASIE/SYRIE - Quatre chrétiens parmi les victimes des attentats djihadistes perpétrés à Hassakè
Hassakè (Agence Fides) – Quatre chrétiens font partie de la vingtaine de victimes provoquée par deux attentats suicides perpétrés le 14 septembre à Hassaké, dans la province de Jézirah, au nord-est du pays. C'est ce que confirment des sources locales de l'Eglise syro-catholique contactées par l'Agence Fides. Les victimes chrétiennes appartenaient toutes à une même famille. Les deux attentats terroristes, revendiqués par le prétendu « Etat islamique », ont été perpétrés en ayant recours à des voitures piégées dans deux zones de la ville. Dans un cas, l'objectif de l'action terroriste était le quartier général des milices kurdes, qui s'opposent dans la région aux miliciens du prétendu « Etat islamique ». Le second attentat a été en revanche perpétré dans une zone contrôlée par l'armée syrienne.
Hassakè avait subi une attaque massive de la part des miliciens du prétendu « Etat islamique » à la fin du mois de juin. A cette occasion, l'offensive djihadiste avait provoqué également la fuite de milliers de chrétiens, en grande partie revenus chez eux après la reconquête de la ville de la part des milices kurdes et de l'armée syrienne. Les deux attentats d'hier confirment que, dans certains quartiers et faubourgs de la ville, sont encore présents des groupes djihadistes, prêts à soutenir de l'intérieur de nouveaux assauts du prétendu « Etat islamique » contre la ville. (GV) (Agence Fides 15/09/2015)

vendredi 4 septembre 2015

L'émigration des chrétiens de Syrie blesse Gregoire III LahamRadio Vatican

L'émigration des chrétiens de Syrie blesse Gregoire III LahamRadio Vatican

L'émigration des chrétiens de Syrie blesse Gregoire III Laham


Le patriarche Gregoire III Laham en mars dernier - EPA
(RV) Le patriarche de l'Église grecque-melkite en Syrie, Mgr Gregoire III Laham, s'inquiète devant l'exode de nombreux jeunes chrétiens. Dans une lettre envoyée à l'Aide à l'Église en Détresse, le patriarche ne mâche pas ses mots. Pour lui, l'exode est si grave qu'il met sérieusement en question l'avenir de l'Église en Syrie.
« La vague presque générale d'émigration des jeunes, en particulier de Syrie, mais aussi du Liban et d'Irak, me brise le cœur, me blesse profondément et me porte un coup fatal, écrit-il. Compte tenu de ce tsunami d'émigration, quel avenir reste-t-il à l'Église ? Qu'adviendra-t-il de notre patrie ? Qu'adviendra-t-il de nos paroisses et de nos institutions ? »
Reconnaissant les nombreux problèmes de la vie en Syrie, minée depuis plus de quatre ans par une terrible guerre civile, Mgr Laham implore les jeunes de rester : « Malgré toutes vos souffrances, restez ! Soyez patients ! N'émigrez pas ! Restez pour l'Église, pour votre patrie, pour la Syrie et son avenir ! Restez ! » exhorte-t-il.
Dans sa lettre ouverte, le Patriarche rappelle également d'autres périodes de persécutions, comme la révolution de 1860 en Syrie, qui avait causé le meurtre de milliers de chrétiens et la destruction de nombreuses églises dans la vieille ville de Damas, tout en précisant : « Nos ancêtres ont subi de grandes difficultés, mais ils ont été patients, c'est pourquoi l'Église s'est maintenue, le christianisme a perduré et le nombre de chrétiens a même augmenté après 1860. »
Selon l'AED, au moins 450.000 des quelque 1.170.000 chrétiens qui vivaient en Syrie avant 2011 sont désormais des déplacés intérieurs ou bien vivent comme réfugiés à l'étranger. 



mercredi 2 septembre 2015

L’évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie | La-Croix.com - France

L'évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie | La-Croix.com - France

L'évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie

Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon (Var) est le premier évêque français à s'être rendu en Syrie depuis le début de la guerre qui ravage le pays, au cours d'un voyage du 23 au 29 août, organisé avec le diocèse grec-catholique de Homs et le Patriarcat grec-mekite de Damas.
Accompagné d'une délégation de 5 personnes (Gilles Rebêche, diacre permanent et responsable de la Diaconie du diocèse de Fréjus-Toulon, Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Église en détresse, deux laïcs du diocèse de Toulon, dont l'un est engagé dans l'accueil des migrants syriens, et un journaliste), Mgr Rey entendait donner une suite à l'initiative Christian bells qui a permis, samedi 15 août, que les cloches de 76 diocèses sonnent en solidarité avec le sort tragique des chrétiens d'Orient.

« Rentrer en contact avec différents évêques syriens »

« Ce voyage a permis de rentrer en contact avec différents évêques syriens, et de manifester de manière tangible notre fraternité et notre communion spirituelle avec ces chrétiens », explique Mgr Rey. L'évêque de Toulon s'est rendu sur place en lien avec la nonciature apostolique en Syrie et les évêques locaux. « Nous avons suivi un parcours sécurisé en convoi, nous rendant dans les lieux où régulièrement les évêques de Syrie se retrouvent, raconte-t-il. Nous n'avions pas reçu de mises en garde de sécurité particulière, et nous sommes calés sur ceux qui œuvrent là-bas quotidiennement, notamment les jeunes volontaires de l'association SOS Chrétiens d'Orient. » La délégation française s'est notamment rendue à Maaloula, ville qui fut plusieurs mois aux mains des rebelles islamistes, à Homs, dont plusieurs quartiers ont été totalement ravagés, et à Yabroud.
» Lire aussi : Les chrétiens de Syrie veulent croire à l'avenir de Maaloula
L'évêque de Toulon s'est dit marqué par le témoignage de parents chrétiens de Maaloula dont les enfants ont été fusillés sous les yeux, et par celui laissé par le P. Frans van der Lugt, jésuite néerlandais, assassiné à Homs à l'âge de 75 ans alors qu'il œuvrait à l'unité des différentes communautés. « C'est un drame qui dépasse largement la persécution des chrétiens, ajoute-t-il. Des musulmans ont dû partir, des mosquées ont été détruites. »« À Yabroud, nous avons vu des icônes mutilées par des islamistes, remarque pour sa part Gilles Rebêche. Mais c'est le Hezbollah qui les a libérés. On ne peut pas arriver là-bas avec des idées toutes faites. » Pour le diacre toulonnais, une des merveilles de la Syrie est la cohabitation religieuse : « Les personnes rencontrées nous suppliaient : "Surtout, ne dites pas que c'est une guerre de religion !". Il n'y a pas d'antagonisme entre l'aide aux chrétiens d'Orient et le dialogue avec les musulmans. »

« Aux périphéries des malheurs du monde »

Chez les personnes rencontrées « aux périphéries des malheurs du monde », Mgr Rey a vu parfois une « magnifique résilience », avec « des gens qui acceptent de continuer, de ne pas baisser les bras ». « Nous avons aussi vu des jeunes nous demandant de les aider à quitter le pays, car ils n'y voient pas d'avenir », ajoute Gilles Rebêche.
Un jumelage entre le diocèse de Toulon et celui de Homs a été annoncé, et sera concrétisé en novembre, à l'occasion d'une visite dans le Var de Mgr Jean-Abdo Arbach, évêque grec-melkites de Homs. « Ce jumelage prendra la forme d'une solidarité dans la prière et de dons matériels, précise Mgr Rey. Mais on ne pourra pas envisager de choses trop délicates en matière de sécurité. »



samedi 29 août 2015

Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre



Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+3
Destinataire: francaishtml@list.zenit.org
Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre
L'évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon se rend auprès des chrétiens de Syrie. Il leur promet une « prière fervente » et une aide matérielle.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon, a entamé sa visite de deux jours dans l'éparchie de Homs, avec laquelle il s'apprête à jumeler son diocèse. C'est la première fois depuis le début de la guerre qu'un évêque français se rend auprès des chrétiens de Syrie, annonce le quotidien libanais L'Orient-Le Jour ce jeudi 27 août.
« Je suis venu ici pour vous dire face à face notre volonté et notre désir de communion spirituelle à vos souffrances », a dit Mgr Rey devant la cathédrale de Yabroud, petite ville de 60 000 habitants attaquée par des groupes terroristes en 2013.
« Vous êtes placés au pied de la croix du Christ, et c'est là où se vérifie la foi la plus authentique. Votre fidélité dans la foi, à travers l'épreuve, nous encourage, nous réveille et nous fortifie », a poursuivi Mgr Rey, auteur de l'initiative qui fit sonner, le 15 août dernier à travers la France, les cloches des églises, appelant les fidèles à prier pour les chrétiens d'Orient.
« Sa présence est un véritable réconfort parce que l'on se sent parfois abandonné. Il faut du courage pour venir jusqu'à nous », a dit une jeune mère de quatre enfants obligée de fuir sa maison pendant un an en raison de la présence des djihadistes dans le quartier. « Nous sommes rentrés, nous avons reconstruit notre maison et nous avons besoin de ce message de soutien et de paix pour continuer à espérer pour la Syrie », a-t-elle ajouté.
L'évêque français a promis une « prière fervente », mais il a également promis une aide matérielle. « Nous allons transmettre votre message, faire connaître aux Français votre souffrance, mais nous allons également vous aider concrètement », a-t-il dit. « Nous avons déjà accueilli des familles venues d'Irak ou de Syrie, mais nous voulons aider celles qui ont l'immense courage de rester sur place », a ajouté Mgr Rey.
L'évêque français a rencontré le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III Laham à Maaloula, petit village majoritairement chrétien attaqué par des terroristes en septembre 2013. « Nous constatons dans ces églises de Maaloula le mystère de l'iniquité dont parle saint Paul, a dit le patriarche. Avec votre présence, nous touchons au mystère de la Résurrection. Merci de nous aider à reconstruire les églises de pierre, mais merci surtout d'être le signe de l'existence de l'Église de chair, au cœur de la souffrance. »
Durant ce voyage, Mgr Rey a eu l'occasion de remercier les bénévoles de l'association française SOS Chrétiens d'Orient qui l'avaient aidé dans la préparation de sa visite, et qui aident à la reconstruction d'églises, d'écoles et de maisons depuis

jeudi 27 août 2015

ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 26 août 2015 13:52:33 UTC+3
ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville
Damas (Agence Fides) – Au cours de la journée du 23 août, « une pluie de mortiers s'abattent sur le quartier dont deux obus sur le toit de l'église » (maronite). C'est ce qu'indique l'Archevêque maronite de Damas, S.Exc. Mgr Samir Nassar, dans un appel sous forme de communiqué parvenu à l'Agence Fides. Il précise que les tirs d'artillerie ont provoqué la mort de neuf civils et blessé 47 personnes outre à endommager son église ainsi que celle de la Paroisse catholique de rite latin voisine. « Une partie de la guerre en Syrie consiste a vivre sous les bombardements aveugles. Un genre de roulette russe » ajoute l'Archevêque, indiquant par ailleurs que « les survivants disent (à leurs morts) : vous avez de la chance de ne plus voir et vivre ce cruel drame sans fin. Vous ne verrez plus vos enfants, vos amis et vos voisins souffrir et mourir dans la violence aveugle et l'intolérance meurtrière sans pouvoir les sauver ni les aider ni comprendre pourquoi ». « Les survivants en terrent les morts sans pouvoir soigner les blessés faute de moyens et de compétence... Ils s'enfoncent dans la prière silencieuse devant les reliques des martyrs, semences de la Foi ». (GV) (Agence Fides 26/08/2015)

samedi 22 août 2015

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican
21/8/2015-Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père Hilal

Bulldozer en train de détruire le monastère - AP
(RV) Entretien - C'est une nouvelle tragédie pour les chrétiens de Syrie : des membres de l'Etat islamique ont détruit un monastère dans la ville d'Al-Qaryatayn, au-sud-est de Homs et au nord-ouest de Damas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, le monastère de Mar Elian, construit il y a 1500 ans, a été rasé à coup de bulldozer comme on peut le voir sur une vidéo des islamistes mise en ligne sur internet. On estime qu'environ 1400 syriaques orthodoxes et 400 catholiques assyriens vivaient à Al-Qaryatain avant de tomber aux mains de l'EI.
Le père jésuite Ziad Hilal, qui est basé à Homs, connait bien ce monastère. Ce prêtre syrien évoque, depuis Londres où il est actuellement en études, son attachement au monastère de Mar Elian et ses inquiétudes face à la présence des djihadistes dans la région de Homs. Il est interrogé par Cyprien Viet

Après la destruction du monastère et l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les terroristes, l'Œuvre d'Orient publie une déclaration du patriarche syriaque catholique. Mgr Younan interpelle l'Occident face à des « aberrations commises par des barbares qui se réclament d'Allah et de la religion de la miséricorde »



vendredi 21 août 2015

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde
21/8/2015-Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech
Daech a détruit un monastère syriaque catholique du Ve siècle dans le centre de la Syrie, a rapporté vendredi 21 août l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
« L'EI a détruit hier (jeudi) le monastère de Saint-Elian à al-Qaryataïne », localité de la province de Homs capturée par les djihadistes le 5 août. « Au moyen de bulldozers, ils ont détruit le monastère sous prétexte que les gens y adoraient un (autre) dieu que Dieu », a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire.
Le patriarche syrien-catholique Ignace Youssef III Younan a publié une déclaration vendredi 21 août, s'alarmant des « horreurs à n'en plus finir » commises par Daech. « Le prêtre qui desservait (le monastère de Saint-Elian, NDLR), le P. Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah !, écrit-il. J'essaie de communiquer avec notre administrateur du diocèse de Homs, car nous craignons pour les dizaines de familles prises en otage, mais sans succès ! »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite ? »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite, quand tout le monde est au courant des horreurs commises par ces barbares ?, poursuit le patriarche. Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ?… Est-ce ça la démocratie ? En somme, nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre comme c'est le cas au Liban ».
Daech a posté sur Internet des photos du monastère et celles de bulldozers opérant des destructions de parties du lieu. Le monastère, qui porte le nom d'un saint de Homs martyrisé par les Romains pour avoir refusé d'abandonner le christianisme, était un lieu de pèlerinage et de dialogue entre les religions à al-Qaryataïne, elle-même symbole de coexistence entre chrétiens et musulmans.
Le jour de la capture d'al-Qaryataïne, Daech a enlevé au moins 230 personnes, dont des dizaines de chrétiens. Selon l'Observatoire, 48 d'entre elles ont été relâchées et 110 ont été conduites vers le bastion de Daech à Raqqa (nord). Le sort des 70 autres reste inconnu.
En mai, un prêtre syriaque catholique du monastère, le P. Jacques Mourad, avait été enlevé par trois hommes masqués, au lendemain de la prise par Daech de la ville antique de Palmyre, proche de cette localité.
» Lire aussi : En Syrie, la communauté locale se mobilise pour la libération du P. Mourad



vendredi 27 décembre 2013

Alep : Pour la Nativité du Christ, les rebelles offrent un cadeau infernal aux chrétiens d'Alep.


Alep - le 25 décembre 2013 - Une journée encore plus infernale a traversé Alep, le 25 décembre 2013, le jour où les alépins devaient faire mémoire de la Nativité du Très Adoré Seigneur Jésus-Christ. Les quartiers chrétiens étaient la cible d'une pluie de roquettes. Heureusement que les célébrations de la Fête de la Nativité s'étaient déroulées à l'avance, le dimanche dernier 22 décembre, afin éviter l'exécution des menaces proférées par lestakfiristes.

Ce jour-là, 25 décembre, les Églises étaient plutôt vides. Les tracts distribués par les extrémistes avaient fait pshitt…Mais le bilan est tout de même lourd autour des Églises ; les roquettes hawn projetées sur les zones résidentielles ont fait du mal, beaucoup de mal, mais peut-être pas autant que ne le souhaitaient les rebelles.

Plus d'une quarantaine de roquettes seraient tombées dans la journée.  Revoyons le fil de la journée, quartier par quartier : 

- Souleymanieh et 'Awjat al-Jab : 8 roquettes dont plus d'une, tombées sur l'Eglise Saint Georges faisant uniquement des dégâts matériels.

Al-Midane : 8 roquettes.

'Aziziyyeh : 1 roquette.

Al-Jamiliyyeh : 5 roquettes tombées dans la zone définie par la descente al-Ram, la rue Baron, de la place  Saadallah Al-Jabiri et le jardin public.

- Quartier dit du Téléphone al-Hawai et Jabrieh : 3 roquettes tombées à quelques mètres de l'Eglise Saint-Dimitri durant la liturgie. Les quelques fidèles présents furent pris de panique et durent laisser l'Eglise précipitamment. Deux roquettes sont arrivées sur l'Eglise latine Saint-Antoine de Padoue qui se trouve dans le même quartier.

Dès les premières chutes de roquettes, on dénombrait trois victimes et une dizaine de blessés. 

Par ailleurs des affrontements se sont déroulés près de l'Eglise Saint-Vartan à Sulaymanieh ; des tirs de blindés ont été entendus dans la soirée ; un jeune syrien d'origine arménienne, Ara Aramian a été tué. Il était élève en secondaire ainsi qu'un autre citoyen, le dénommé Ani Davidian.

Envoyé de mon Ipad 

mercredi 25 décembre 2013

patrimoine chretien

23 décembre, 23:06  

Syrie : les islamistes vendent via Internet des reliques chrétiennes pillées

Syrie : les islamistes vendent via Internet des reliques chrétiennes pillées

Par La Voix de la Russie | La ville chrétienne syrienne de Maaloula reste encore sous le contrôle des islamistes. Il y a deux semaines, ces derniers ont pris en otage 12 nonnes, qui sont encore retenues dans la ville voisine de Yabroud. En même temps, des offres d'antiquités dans la ville de Maaloula ont été publiées sur Internet. C'est ainsi que les militants de Jabhat al-Nosra gagnent leur vie.

Malgré les combats, les explosions et l'enlèvement des nonnes, les cloches continuent de sonner à Maaloula.
C'est le seul symbole subsistant de paix dans la petite ville. Au début de décembre, Maaloula a été à nouveau occupée par les islamistes et les rebelles du groupe Jabhat al-Nosra. Malgré les promesses de ne pas nuire aux civils et de conserver les lieux saints, les islamistes ont pris en otage 12 religieuses, qu'ils continuent de retenir dans la ville voisine de Yabroud.
Il y a quelques jours, le journal libanais Al-Akhbar a rapporté que des croix anciennes, des objets religieux et des statues originaires de Maaloula ont été mis en vente sur Internet. Des intermédiaires qui agissent au nom des militants de Jabhat al-Nosra sont à la recherche d'acheteurs aisés, intéressés par ces reliques. Les pillages d'objets religieux depuis les églises chrétiennes se poursuivent en Syrie depuis 3 ans. Les grands musées du monde ont constitué une « liste rouge » des objets syriens qui pourraient apparaître sur le marché de l'art mondial.
« Tous les objets transportables sont soumis à certains risques », explique Sheila Canby, directrice des expositions de l'art islamique au Metropolitan Museum of Art. « Et surtout de petits objets, notamment des décorations en verre et en émail ».
L'UNESCO a été mise au courant des pillages qui ont lieu à Maaloula et l'ancienne ville de Palmyre. En outre, des pillages se produisent dans des dizaines de musées syriens. En septembre le secrétaire général de l'UNESCO Irina Irina Bokova a discuté de cette question avec Lakhdar Brahimi, l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie. Bokova a souligné que le monde doit prendre des mesures efficaces pour sauver le patrimoine syrien avant qu'il ne soit trop tard.
« Il n'est pas question de choisir entre régler la crise humanitaire ou défendre le patrimoine syrien », a indiqué Bokova. « Ce n'est pas une question de choix. La protection du patrimoine historique permettra d'éviter une catastrophe humanitaire en Syrie. »
Alors que les hauts fonctionnaires de l'ONU et les ministres de la culture discutent de la situation alarmante en Syrie, des icônes d'une valeur inestimable, des statues et des croix anciennes sont sorties de Maaloula. Les monastères de la Sainte-Thècle et de Saints Serge et Bacchus sont constamment bombardés. L'intégralité des dommages causés au patrimoine chrétien en Syrie pourra être estimée une fois que les tirs dans la région cesseront. T

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L'intégralité des dommages causés au patrimoine chrétien en Syrie pourra être estimée une fois que les tirs dans la région cesseront. Rédaction en ...
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JTK

mardi 24 décembre 2013

Soeur Hatun a parlé avec 218 chrétiennes violées et torturées par les islamistes : Observatoire de l'islamisation


24/12/2013- Soeur Hatun a parlé avec 218 chrétiennes violées et torturées par les islamistes

dogan.jpgUn témoignage exceptionnel de Hatun Dogan, soeur orthodoxe turque, qui tint une conférence à Vienne le 10 décembre dernier sur la réalité des Chrétiens en Turquie, Irak et Syrie.
Des discriminations officielles dans le système scolaire turc aux persécutions en Irak, où on apprend que le sang des Chrétiens collecté lors de sacrifices est revendu en Arabie Saoudite afin que les islamistes se lavent les mains avec du sang sacrifié pour Allah...
Voir sa biographie Wikipedia


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 11 octobre 2013

Les deux archeveques d'Alep vers la liberation

المطرانان الى الحرية
عباس الصباغ- النهار-
11 تشرين الأول 2013
لم تهدأ حركة المدير العام للامن العام اللواء عباس ابرهيم منذ ايام لبلوغ نهاية سعيدة لواحدة من اغرب قضايا الخطف منذ سنوات، واثمرت جهوده وعوداً جدية جداً هذه المرة باطلاق المخطوفين التسعة في اعزاز والمطرانين في حلب ضمن صفقة متوازية تتضمن ايضاً اطلاق الطيارين التركيين مراد اكبينار ومراد اقجا.
كل المؤشرات تدل على قرب انهاء معاناة المخطوفين واهاليهم، والتي بدأت في 22 ايار من العام الفائت لن يكملوا شهرهم الـ17. وليست مناشدة اهالي المخطوفين عبر "النهار" الجهة الخاطفة في اعزاز اصدار تسجيل يظهر الزوار التسعة للاطمئنان الى سلامتهم، ومناشدة خاطفي الطيارين التركيين توزيع تسجيل مماثل كبادرة حسن نية، الا احدى الدلالات على قرب انهاء ملف المخطوفين. وعلمت "النهار" ان اهالي المخطوفين بدأوا بتحضير صور ضخمة للواء ابرهيم مذيلة بعبارة "رجل يوم قلّت فيه الرجال"، لرفعها يوم وصول المخطوفين الى المطار وكشفوا ان ساعة الاحتفال باطلاق احبائهم قد دنت وان الوعود هذه المرة جدية، هذا ما اكده وزير الداخلية والبلديات مروان شربل لـ"النهار". واضاف: "نحن نقترب من النهاية السعيدة لملف المخطوفين، وخصوصاً ان التفاؤل اليوم اكثر من اي وقت مضى، ولن نحدد موعدا لاطلاق المخطوفين وان كنا متفائلين كثيراً".
المطرانان الى الحرية
وستشمل صفقة التبادل بين مخطوفي اعزاز التسعة والسجينات في دمشق (128 سجينة) اطلاق الطيارين في لبنان، والمطرانين يازجي وابرهيم المخطوفين منذ نيسان الفائت في حلب، وان يكن الامر سيتم بشكل منفصل وعلمت "النهار" ان ابرهيم نقل هذه الاجواء الايجابية امس الى البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة، بطرس الراعي، وتقاطعت هذه الاشارات مع معلومات خاصة لـ"النهار" ان المطرانين سيشاركان في مؤتمر في 25 من الحالي في عاصمة ليشتنشتاين، مما يعني ان المعلومات عن اطلاقهما قبل هذا التاريخ مؤكدة. من جهة اخرى، وبحسب المعلومات المتوافرة عن المفاوضات لاطلاق المخطوفين ان اللمسات الأخيرة توضع على الترتيبات بعدما وافقت دمشق على تلبية مطالب الجانب اللبناني والتي نقلها اللواء ابرهيم، وتكمن في اطلاق 128 سجينة بعدما تراجعت دمشق عن رفضها ادراج السجينة طل الملوحي ضمن اللائحة الاولى، علماً إنها مسجونة بتهمة التواصل مع جهة استخباراتية غربية قبل بدء الاحداث في سوريا في آذار 2011.وأوضح دانيال شعيب شقيق المخطوف عباس شعيب لـ"النهار" ان "موافقة دمشق جاءت بعد طلب اللواء ابرهيم وبالتالي بات اطلاق ذوينا قاب قوسين او ادنى"، مؤكدًا أنّ "الصفقة التي يتم العمل على إبرامها، تشمل كذلك إطلاق الطيار التركي ومساعده" اللذين خطفا على طريق المطار فجر عيد الفطر في التاسع من آب الفائت".
قضية المخطوفين في اعزاز كانت محط تكهنات كثيرة، وخلال الاشهر الفائتة ضرب اكثر من موعد لاطلاقهم ويأمل الاهالي ان تكون هذه الوعود اليوم الأكثر جدية بعد تدخل أكثر من وسيط، بينهم التركي والقطري والالماني، وتبقى الأمور بخواتيمها ما لم يدخل طرف ثالث على خط المفاوضات ويعرقلها مجددا، مع توارد أنباء عن إطلاقهم على دفعات.


jeudi 6 juin 2013

Nouvelles au cours de la Semaine Sainte


Les catholiques de Syrie ont célébré Pâques dans la tristesse dimanche, certains dans des zones complètement dévastées par les violences comme à Al-Ghassaniyé dans le nord du pays, a constaté une journaliste de l'AFP.http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=807818

mercredi 24 avril 2013

Syrie: passage des métropolites d'Alep d'un groupe à l'autre?


Démentie la nouvelle de la libération
Anita Bourdin
ROME, 24 avril 2013 (Zenit.org) - Les nouvelles diffusées cet après-midi de la libération des deux métropolites orthodoxes d'Alep reçoit ce soir un démenti.
Selon une source proche des éparchies orthodoxes, la nouvelle de la libération annoncée de source syriaque "est partie à un moment positif des tractations". Mais elles ont pris ensuite un tour moins positif. On parlerait maintenant d'un "passage des otages d'un groupe à l'autre", avec des exigences plus dures.
Les guillemets et le conditionnel ne sont pas inutiles, les nouvelles venant d'une zone balayée par différents groupes, parfois difficiles à identifier.
Au moment où nous mettions cette nouvelle en ligne nous apprenons que les deux patriarches des Eglises orthodoxes ont lancé un appel en faveur des deux métropolites, ce qui confirme qu'ils n''ont pas rejoint leurs communautés (http://www.balamandmonastery.org.lb/index.php/news/344-bayan-apr-23).
Il s'agit du métropolite d'Alep pour les Grecs orthodoxes, Mgr Boulos (Paul) Yazigi, et du métropolite d'Alep pour les Syriaques orthodoxes, Mgr Gregorios Youhanna Ibrahim.
Mgr Ibrahim s'était rendu en voiture dans une zone tenue par les rebelles pour ramener Mgr Yazigi.
Leur voiture a été interceptée dans les environs d'Alep, par un groupe armé qui les a enlevés et tué le chauffeur.
Le pape François a lancé un appel ce mardi matin poru leur libération, pour uen solution à la crise humanitaire, un engagement pour la paix et la réconciliation en Syrie.