Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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mercredi 29 mars 2017

Début d’un retour des coptes dans le Nord Sinaï et démenti de l’Evêque copte orthodoxe d’al Arish concernant de nouvelles attaque

EGYPTE - Début d’un retour des coptes dans le Nord Sinaï et démenti de l’Evêque copte orthodoxe d’al Arish concernant de nouvelles attaque contre des prêtres
 
Al Arish (Agence Fides) – Un certain nombre de familles coptes ayant fui en février le Nord du Sinaï et en particulier la ville d’al-Arish, chef-lieu du gouvernorat, après la série de violences et d’assassinats s’étant abattue sur la communauté chrétienne locale commence à retourner chez elles. Hier, Dimanche 26 mars, la nouvelle du début d’un contre exode des chrétiens du Nord Sinaï a été confirmé par l’Evêque copte orthodoxe d’al-Arish et du Sinaï du Nord, C. Kosman. L’Evêque a également indiqué qu’à al-Arish, des Messes sont célébrées chaque jour et que les prêtres se déplacent librement en ville, bien que bénéficiant de la protection assurée par les forces de sécurité. Il a démenti les rumeurs – ayant circulé ces jours derniers sur Internet – d’une présumée « chasse aux prêtres » mise en œuvre par des groupes terroristes dans le chef-lieu du gouvernorat, confirmant que la situation générale relative à la sécurité commence à se normaliser.
Selon des sources locales, plus de 300 familles chrétiennes avaient quitté précipitamment al-Arish en février, après la série de sept homicides s’étant abattue à compter de fin janvier sur les chrétiens coptes dans le Sinaï du Nord (voir Fides 23, 24 et 27/02/2017). La majorité des évacués avait trouvé refuge dans la ville d’Ismaïlia, à 120 Km à l’est du Caire. Au cours de ces semaines, ont été également enregistrées des prises de position significatives d’institutions islamiques à propos de la nouvelle spirale de violence s’étant abattue sur les coptes égyptiens. La Maison de la fatwa, organisme égyptien présidé par le grand mufti d’Egypte et chargé de diffuser des lignes directrices et de résoudre doutes et controverses sur l’application des préceptes coraniques, a diffusé un communiqué visant à condamner la série d’homicides, soulignant que la campagne orchestrée par des groupes djihadistes à l’encontre des chrétiens autochtones vise explicitement à saboter l’unité nationale. Les porte-parole d’al-Nur, parti salafiste ultraconservateur, avaient, eux aussi, exprimé publiquement leur condamnation des meurtres ciblés de chrétiens coptes ayant eu lieu dans le nord du Sinaï, réaffirmant qu’ils allaient « à l’encontre des enseignements de l’islam ».
Le Sinaï du Nord est, depuis des années, l’épicentre des opérations violentes perpétrées par des groupes djihadistes contre l’armée, les forces de police et la population civile.
Lorsque la série d’assassinats de chrétiens dans le Sinaï du Nord avait déjà commencé, de soi-disant affiliés égyptiens du prétendu « Etat islamique » avaient diffusé un message vidéo dans lequel ils revendiquaient la nouvelle campagne de violences ciblées contre les coptes, qualifiés par les djihadistes de « proie préférée ». Le message en question exaltait la figure d’Abu Abdullah al-Masri, le jeune responsable de l’attentat suicide du 11 décembre dernier contre l’église de Botrosiya, sise à l’intérieur du complexe d’édifices ecclésiastiques adjacent à la Cathédrale copte orthodoxe du Caire, qui avait fait 29 morts. (GV) (Agence Fides 27/03/2017

jeudi 18 août 2016

Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-coptes-egyptiens-voient-progresser-les-idees-de-Daech-2016-08-18-1200782995





 La communauté copte de Haute-Égypte vit avec la menace grandissante de Daech, à mesure que les idées de l’organisation djihadiste se répandent dans la région.
Dans ce contexte tendu, une association chrétienne tente de venir en aide aux populations les plus isolées et démunies.
Un petit groupe de trois personnes se fraye un chemin dans les ruelles en terre battue de Fikryah. Chemises impeccables pour les messieurs, petite blouse et lunettes de soleil pour madame : leur allure détonne dans ce village situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Al-Minya, où les familles s’entassent dans des taudis souvent réduits à une pièce.
Bénévoles pour l’association chrétienne « The Sheperd and the Mother of Light », Amir Ramzi, qui dirige les opérations ce jour-là, et ses deux associés rendent visite aux coptes de la commune.

« J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants »

« On vient faire l’état des lieux de leurs besoins, souvent des médicaments ou un peu d’argent pour réparer des choses dans la maison, et on leur apporte un soutien psychologique et religieux. Nos efforts se concentrent particulièrement en Haute-Égypte car la population copte y est en grande précarité et parce qu’elle est plus qu’ailleurs victime de discriminations et de violences », explique Amir Ramzi, par ailleurs juge au Caire.
Ils arrivent dans une pièce carrelée en sous-sol, minuscule et sans fenêtre. C’est là que vivent la trentenaire Sohag, son mari, sa mère et leurs deux enfants qui accueillent le groupe. Le père, handicapé, ne travaille pas. Sohag refuse de chercher un emploi : « J’ai peur que l’on m’agresse si je sors seule ! », explique-t-elle.
À Fikryah, sa famille est l’une des rares à appartenir à la communauté copte, et elle ne se sent pas en sécurité : « J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants ou qu’on nous chasse d’ici », pleure-t-elle.

« La région a une longue histoire avec les violences sectaires »

Amir Ramzi engage une prière pour communier avec ses hôtes, tandis que, dans le baraquement voisin, le Coran est poussé à fond sur la radio : « Ils le font exprès pour nous importuner », glisse Gigi, l’une des bénévoles.
Sohag et sa famille font partie des 35 à 40 % de chrétiens vivant dans le gouvernorat d’Al-Minya en Haute-Égypte, région dont la majorité musulmane est largement islamiste et régulièrement impliquée dans des violences sectaires depuis des décennies. Depuis la mi-mai, ces attaques ont connu une hausse inquiétante. Sept incidents très violents y ont été recensés : incendies volontaires, rixes et meurtres…
L’évêque Makarios d’Al-Minya, qui reçoit dans une grande paroisse cossue, rappelle que « la région a une longue histoire avec les violences sectaires. Elles sont généralement provoquées par des relations amoureuses entre chrétiens et musulmans ou par la suspicion de la communauté musulmane que des églises sont construites en secret dans des maisons ».

L’influence de Daech

« La plupart des musulmans sont des gens bons, insiste Brahim, un jeune paroissien aux côtés du religieux, austère sous son turban noir brillant. Mais les leaders fanatiques parviennent à réunir des foules importantes avec lesquelles les choses peuvent s’envenimer rapidement. »
En juillet, lorsque la fille d’un paroissien a été retrouvée gravement blessée par un homme se revendiquant de Daech au sud d’Assiout, les rangs chrétiens se sont affolés. « L’homme a dit : je suis de Daech, je vais vous juger comme Daech le fait », rapporte Eshak Ibrahim, chercheur spécialiste de la minorité copte à l’Egyptian Initiative for Personal Rights.
La revendication a d’autant plus inquiété qu’en février 2015 Daech en Libye avait décapité 21 coptes égyptiens, originaires d’Al-Our, près d’Al-Minya, assurant vouloir « exterminer l’église infidèle égyptienne ».

Des dérives extrémistes

Déjà massivement présent dans le Nord du Sinaï, Daech affirmait quelques mois plus tard être passé de l’autre côté du Nil, dans le désert occidental. « Les coptes redoutent de les voir s’implanter ici. Ils voient ce qui se passe chez nos voisins, leur vie n’est pas encore menacée, mais ils ont peur », reconnaît Eshak Ibrahim.
Ashraf Al Sharif, spécialiste des mouvements terroristes, se veut toutefois rassurant sur la menace que l’organisation fait peser sur les coptes : « Des éléments parviennent à entrer régulièrement en Égypte en passant par la frontière libyenne, mais ils n’ont pas de véritables positions de ce côté du pays », assure-t-il.
Mais plus que des combattants venus de Libye, c’est la propagation de l’idéologie de Daech au sein de la population musulmane, déjà séduite par les dérives extrémistes, qui est réelle. « Elle prend de l’ampleur chez beaucoup d’Égyptiens qui partagent leur vision, même si très peu le disent et sont actifs par peur des autorités. Mais les idées sont là », assure Eshak Ibrahim.

Les coptes veulent rester soudés derrière Mohamed Morsi

Il y a deux ans, une branche de Daech aurait tenté de se former à Assiout, sans que cela se confirme sur le terrain. « Les habitants sont coincés entre des mouvements proches de Daech et ceux qui ont plutôt une idéologie révolutionnaire islamiste, originaire de la nouvelle branche violente des Frères musulmans après la scission informelle du mouvement », note le spécialiste, qui met en garde contre les risques de confusion.
« Le pouvoir fait le maximum pour sécuriser la zone, particulièrement la frontière libyenne. Tout est mis en œuvre pour que Daech ne s’implante pas durablement dans le pays », rassure l’évêque Makarios.
Les coptes, important soutien de l’ex-maréchal Al Sissi, à l’origine du coup d’État qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, veulent rester soudés derrière leur président. Quitte à s’approprier une propagande en contradiction avec leurs inquiétudes.
-----------------------------------------

repères

Les violences envers les chrétiens en Égypte

L’Égypte compte une population de 91 millions d’habitants, dont environ 8 % de chrétiens.
Al-Minya, située à 265 km au sud du Caire et à 145 km au nord d’Assouan, est l’un des départements les plus peuplés de chrétiens. Ils représentent de 35 à 40 % de la population copte du pays.
Après le coup d’État du 3 juillet 2013 durant lequel le maréchal Sissi a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, la Haute-Égypte et Al-Minya avaient connu de nombreux meurtres, pillages, rixes et incendies d’églises et de biens appartenant à des chrétiens.
En 2016, dix incidents graves ont été recensés à Al-Minya. Et le 30 juin, date anniversaire des manifestations qui avaient poussé le maréchal Sissi à intervenir, le P. Rafael Moussa, prêtre de l’église d’Al-Arish (Nord du Sinaï), a été assassiné par la branche égyptienne de Daech.
Le Parlement égyptien examine en ce moment deux lois en faveur des chrétiens : un assouplissement de la législation sur la construction des églises (l’Égypte en compte 2 000, l’Église estime qu’il en faudrait le double) et la suppression de la mention de la religion sur les pièces d’identité.
Jenna Le Bras (correspondante, dans la Région d’Al-Minya, en Égypte)


Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech

http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-coptes-egyptiens-voient-progresser-les-idees-de-Daech-2016-08-18-1200782995





 La communauté copte de Haute-Égypte vit avec la menace grandissante de Daech, à mesure que les idées de l’organisation djihadiste se répandent dans la région.
Dans ce contexte tendu, une association chrétienne tente de venir en aide aux populations les plus isolées et démunies.
Un petit groupe de trois personnes se fraye un chemin dans les ruelles en terre battue de Fikryah. Chemises impeccables pour les messieurs, petite blouse et lunettes de soleil pour madame : leur allure détonne dans ce village situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Al-Minya, où les familles s’entassent dans des taudis souvent réduits à une pièce.
Bénévoles pour l’association chrétienne « The Sheperd and the Mother of Light », Amir Ramzi, qui dirige les opérations ce jour-là, et ses deux associés rendent visite aux coptes de la commune.

« J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants »

« On vient faire l’état des lieux de leurs besoins, souvent des médicaments ou un peu d’argent pour réparer des choses dans la maison, et on leur apporte un soutien psychologique et religieux. Nos efforts se concentrent particulièrement en Haute-Égypte car la population copte y est en grande précarité et parce qu’elle est plus qu’ailleurs victime de discriminations et de violences », explique Amir Ramzi, par ailleurs juge au Caire.
Ils arrivent dans une pièce carrelée en sous-sol, minuscule et sans fenêtre. C’est là que vivent la trentenaire Sohag, son mari, sa mère et leurs deux enfants qui accueillent le groupe. Le père, handicapé, ne travaille pas. Sohag refuse de chercher un emploi : « J’ai peur que l’on m’agresse si je sors seule ! », explique-t-elle.
À Fikryah, sa famille est l’une des rares à appartenir à la communauté copte, et elle ne se sent pas en sécurité : « J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants ou qu’on nous chasse d’ici », pleure-t-elle.

« La région a une longue histoire avec les violences sectaires »

Amir Ramzi engage une prière pour communier avec ses hôtes, tandis que, dans le baraquement voisin, le Coran est poussé à fond sur la radio : « Ils le font exprès pour nous importuner », glisse Gigi, l’une des bénévoles.
Sohag et sa famille font partie des 35 à 40 % de chrétiens vivant dans le gouvernorat d’Al-Minya en Haute-Égypte, région dont la majorité musulmane est largement islamiste et régulièrement impliquée dans des violences sectaires depuis des décennies. Depuis la mi-mai, ces attaques ont connu une hausse inquiétante. Sept incidents très violents y ont été recensés : incendies volontaires, rixes et meurtres…
L’évêque Makarios d’Al-Minya, qui reçoit dans une grande paroisse cossue, rappelle que « la région a une longue histoire avec les violences sectaires. Elles sont généralement provoquées par des relations amoureuses entre chrétiens et musulmans ou par la suspicion de la communauté musulmane que des églises sont construites en secret dans des maisons ».

L’influence de Daech

« La plupart des musulmans sont des gens bons, insiste Brahim, un jeune paroissien aux côtés du religieux, austère sous son turban noir brillant. Mais les leaders fanatiques parviennent à réunir des foules importantes avec lesquelles les choses peuvent s’envenimer rapidement. »
En juillet, lorsque la fille d’un paroissien a été retrouvée gravement blessée par un homme se revendiquant de Daech au sud d’Assiout, les rangs chrétiens se sont affolés. « L’homme a dit : je suis de Daech, je vais vous juger comme Daech le fait », rapporte Eshak Ibrahim, chercheur spécialiste de la minorité copte à l’Egyptian Initiative for Personal Rights.
La revendication a d’autant plus inquiété qu’en février 2015 Daech en Libye avait décapité 21 coptes égyptiens, originaires d’Al-Our, près d’Al-Minya, assurant vouloir « exterminer l’église infidèle égyptienne ».

Des dérives extrémistes

Déjà massivement présent dans le Nord du Sinaï, Daech affirmait quelques mois plus tard être passé de l’autre côté du Nil, dans le désert occidental. « Les coptes redoutent de les voir s’implanter ici. Ils voient ce qui se passe chez nos voisins, leur vie n’est pas encore menacée, mais ils ont peur », reconnaît Eshak Ibrahim.
Ashraf Al Sharif, spécialiste des mouvements terroristes, se veut toutefois rassurant sur la menace que l’organisation fait peser sur les coptes : « Des éléments parviennent à entrer régulièrement en Égypte en passant par la frontière libyenne, mais ils n’ont pas de véritables positions de ce côté du pays », assure-t-il.
Mais plus que des combattants venus de Libye, c’est la propagation de l’idéologie de Daech au sein de la population musulmane, déjà séduite par les dérives extrémistes, qui est réelle. « Elle prend de l’ampleur chez beaucoup d’Égyptiens qui partagent leur vision, même si très peu le disent et sont actifs par peur des autorités. Mais les idées sont là », assure Eshak Ibrahim.

Les coptes veulent rester soudés derrière Mohamed Morsi

Il y a deux ans, une branche de Daech aurait tenté de se former à Assiout, sans que cela se confirme sur le terrain. « Les habitants sont coincés entre des mouvements proches de Daech et ceux qui ont plutôt une idéologie révolutionnaire islamiste, originaire de la nouvelle branche violente des Frères musulmans après la scission informelle du mouvement », note le spécialiste, qui met en garde contre les risques de confusion.
« Le pouvoir fait le maximum pour sécuriser la zone, particulièrement la frontière libyenne. Tout est mis en œuvre pour que Daech ne s’implante pas durablement dans le pays », rassure l’évêque Makarios.
Les coptes, important soutien de l’ex-maréchal Al Sissi, à l’origine du coup d’État qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, veulent rester soudés derrière leur président. Quitte à s’approprier une propagande en contradiction avec leurs inquiétudes.
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repères

Les violences envers les chrétiens en Égypte

L’Égypte compte une population de 91 millions d’habitants, dont environ 8 % de chrétiens.
Al-Minya, située à 265 km au sud du Caire et à 145 km au nord d’Assouan, est l’un des départements les plus peuplés de chrétiens. Ils représentent de 35 à 40 % de la population copte du pays.
Après le coup d’État du 3 juillet 2013 durant lequel le maréchal Sissi a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, la Haute-Égypte et Al-Minya avaient connu de nombreux meurtres, pillages, rixes et incendies d’églises et de biens appartenant à des chrétiens.
En 2016, dix incidents graves ont été recensés à Al-Minya. Et le 30 juin, date anniversaire des manifestations qui avaient poussé le maréchal Sissi à intervenir, le P. Rafael Moussa, prêtre de l’église d’Al-Arish (Nord du Sinaï), a été assassiné par la branche égyptienne de Daech.
Le Parlement égyptien examine en ce moment deux lois en faveur des chrétiens : un assouplissement de la législation sur la construction des églises (l’Égypte en compte 2 000, l’Église estime qu’il en faudrait le double) et la suppression de la mention de la religion sur les pièces d’identité.
Jenna Le Bras (correspondante, dans la Région d’Al-Minya, en Égypte)


lundi 8 février 2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 8 février 2016 13:56:01 UTC+

AFRIQUE/EGYPTE - Disparition d'une jeune copte de 18 ans et manifestations contre la plaie des enlèvements ciblés visant les chrétiens
Minya (Agence Fides) – Plus de 150 chrétiens coptes ont participé à un sit-in organisé hier soir, 7 février, devant le siège de l'administration provincial de Minya, afin de sensibiliser les autorités et lkkes forces de police au cas d'une jeune copte de 18 ans, disparue depuis quelques jours. Les membres de la famille de la jeune fille, résidant dans la ville de Samalot, sont convaincus qu'elle a été enlevée. La jeune fille avait depuis peu obtenu un équivalent de baccalauréat technique et il n'existe aucune raison pour penser à un éloignement volontaire de sa part.
Les enlèvements ciblés de chrétiens continuent à représenter une plaie pour la communauté copte dans de nombreuses zones d'Egypte. Déjà, différents appels ont été adressés par des organisations chrétiennes aux autorités égyptiennes, y compris au Président Abdel Fattah al-Sisi, afin que soient prises des mesures adéquates pour lutter contre ce phénomène (voir Fides 08/07/2014). Il s'agit habituellement d'enlèvements éclair suivis de demandes de rançons calibrées sur les possibilités économiques des familles des personnes enlevées. Mais, dans différents cas, les enlèvements se sont conclus par la mort des otages. (GV) (Agence Fides 08/02/2016

jeudi 10 octobre 2013

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?
Dans un rapport publié mercredi 9 octobre, Amnesty International accuse les autorités égyptiennes d’avoir manqué à leur devoir de protection de la minorité copte.
lire la suite :
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Quelle-est-la-responsabilite-des-autorites-egyptiennes-dans-les-violences-contre-les-coptes-2013-10-09-1037705

samedi 26 janvier 2013

Egypte : un nouveau Patriarche pour les coptes-catholiques - Le blog de Père Patrice Sabater

L'Eglise copte catholique a un nouveau Patriarche

 Il s'agit de S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, 57 ans, jusqu'ici Evêque de l'Eparchie de Minya. Le Synode des Evêques coptes catholiques, qui s'était réuni au Caire du 12 au 16 janvier, a accueilli la renonciation pour motifs de santé présentée par S.B. le Cardinal Antonios Naguib et, après une journée de retraite spirituelle, a procédé à l'élection de son successeur, qui a ensuite reçu l'Ecclesiastica Communio accordée par Benoît XVI. Patriarche-copte-catholique-SB-Ibrahim-Isaac-Sidrak.jpg

S.B. Ibrahim Isaac Sidrak est né le 19 août 1955 à Beni-Cliker, dans l'Eparchie d'Assiout. Il a étudié la philosophie et la théologie au Grand Séminaire Maadi, au Caire, recevant l'ordination sacerdotale en février 1980. Il a poursuivi ses études à l'Université pontificale grégorienne, obtenant en 1988 une Licence en Théologie dogmatique. Il a été Professeur de Théologie dogmatique puis – de 1990 à 2000 – Recteur du Grand Séminaire Maadi du Caire. Il a également exercé les fonctions de Directeur du Bureau catéchétique de Sakakini, devenant en 2002 Curé de la Cathédrale copte catholique du Caire. En septembre de cette même année, le Synode copte catholique l'a élu Evêque de l'Eparchie de Minya. Dans ce cas également, S.B. Sidrak avait succédé à S.B. Antonios Naguib. Il a été ordonné Evêque le 15 novembre 2002.

L'intronisation du nouveau patriarche se déroulera le 12 mars 2013.

Le Père Andrzej Halemba, responsable des projets au Proche-Orient pour l'AED a évoqué le nouveau patriarche comme un « visionnaire ». « Je le connais comme étant un évêque dynamique, qui pense à l'avenir et voudrait le forger. C'est un bon organisateur. Dans les nouveaux lotissements construits sur le territoire de son diocèse, il s'est par exemple fortement impliqué pour qu'y soient prévus des espaces pour une infrastructure de l'Église. Outre la construction d'églises, il s'engage aussi en faveur de projets sociaux, par exemple pour des jeunes filles en difficultés. Nous avons tout autant soutenu

ses activités sociales que la formation de ses jeunes séminaristes. » (Source/AED)


Voir aussi le Documentaire sur:

http://www.chretiensdelamediterranee.com/article-egypte-entretien-avec-le-nouveau-patriarche-d-alexandrie-des-coptes-catholiques-je-travaillerai-114544058.html


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samedi 3 décembre 2011

Chrétiens d'Orient : comment les aider sans les singulariser


   
 
OLJ/Agences | 03/12/2011

Une église copte en Egypte.
Une église copte en Egypte.
Papier d'angle Des religieux prédisent "un avenir noir" et même affirment craindre un "génocide" des chrétiens.

La poussée islamiste dans le monde arabe est un facteur d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient et leurs soutiens occidentaux sont partagés entre le désir de les défendre ouvertement et celui d'éviter de les singulariser.
La difficulté de prévoir l'issue de la phase transitoire actuelle a été soulignée au long d'un colloque, organisé jeudi et vendredi par le Centre culturel français de Rome.
En Egypte, en Tunisie, en Libye, au Maroc, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'islamisme est en progression, et les menaces salafistes incitent des chrétiens à émigrer.
Dans l'assistance, des religieux, notamment libanais, ont pris la parole pour prédire "un avenir noir" et, même craindre, pour l'un d'entre eux, un "génocide" des chrétiens.
Alors que 30 000 à 40 000 coptes ont déjà quitté l’Égypte depuis mars, tous les intervenants ont souligné que le départ des chrétiens sert la cause des islamistes, et appauvrit "la diversité" de la région.
Un départ massif "serait une catastrophe", selon Mgr Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux qui a appelé les communautés présentes avant l'apparition de l'islam, à "rester sur place".
"Pour cela, a-t-il conseillé, il faut leur rendre visite, ne pas leur donner l'impression qu'ils sont isolés".
Mgr Tauran a souligné aussi l'importance du dialogue inter-religieux : "dans les conditions très difficiles actuelles, il n'y a que le dialogue qui peut nous sauver".
Cet ancien "ministre des Affaires étrangères" du Vatican a conseillé aux chrétiens d'Orient "de ne pas trop répéter qu'ils sont une minorité". Ils sont "une minorité qui compte", a-t-il dit.
Si le chrétien reste souvent un "citoyen de seconde catégorie", les élites arabes sont très sensibles au rôle des écoles et universités catholiques, où leurs enfants vont souvent étudier, a-t-il observé. Les chrétiens jouent également, selon lui, un rôle reconnu de "facilitateur" dans les crises et de "pont" avec l'Occident.
Une préoccupation majeure naît de l'absence fréquente de statut juridique des chrétiens, selon Mgr Tauran. Même en Jordanie, a-t-il observé, tout se passe bien en raison de la protection du roi, "mais nous n'avons aucune carte, aucun accord en main" si la situation devait basculer.
Pour Joseph Maïla, directeur du pôle religions au Quai d'Orsay, alors que "les révolutions arabes sont nées au nom des valeurs universelles", les déclarations de certains nouveaux dirigeants "ne sont pas rassurantes".
Que peut faire la France, ancienne puissance au Proche-Orient ? Le langage sur la "protection" des chrétiens d'Orient est dépassé, et le ciblage d'une communauté peut être contre-productif: "Nous ne les protégeons pas, nous nous préoccupons d'individus qui sont persécutés pour leurs convictions religieuses", a-t-il dit.
Preuve de la préoccupation de Paris, a-t-il rappelé, la France avait adopté après les attentats antichrétiens de Bagdad (2010) et d'Alexandrie (1er janvier 2011) des positions sans précédent en saisissant le Conseil de sécurité de l'ONU et le Conseil européen. Elle avait considéré qu'une atteinte à la "pluralité" dans une société comme l'Irak pouvait entraîner indirectement une menace pour la sécurité internationale.
A la tête de l'Oeuvre d'Orient, association d'aide aux communautés catholiques du Moyen-Orient, le père Pascal Gollnisch, a invité les Européens, divisés sur l'attitude à adopter face au drame des chrétiens d'Orient, à cesser d'"avoir peur de leur ombre" et d'observer "un silence dommageable".
"Nous ne demandons pas de favoriser les chrétiens, mais de faire respecter certaines règles", a-t-il plaidé, en relevant que "les chrétiens d'Orient portent parfois un regard extrêmement critique" sur les pays occidentaux et leur neutralité au nom de la laïcité.
La chercheuse italienne Anna Bozzo relativise l'isolement des chrétiens: grâce à l'Internet, dit-elle, "ils sont dans le village global. En contact avec les autres chrétiens".
   
  

Réactions des internautes à cet article

- Les chrétiens du Moyen Orient sont confrontés à un avenir noir exactement. Ils n'ont que deux alternatives, ou bien d'abandonner les terres de leurs aïeux ou d'accepter de vivre en moins que seconde classe, avec la crainte de se voir égorger à la première hystérie des extrémistes. Au Liban, il n'en est pas de même, pour le moment du moins. Si il 'ny aurait pas de Dialogue, d'Entente et d'Unité entre toutes les communautés du pays, ou, dans le cas contraire, des cantons, avec gouvernement central, garantis par les pays Arabes et les Nations Unies, l'avenir des chrétiens, ici même aussi, serait, sinon noir, gris et inconnu. Anastase Tsiris

mardi 15 novembre 2011

Aucune réaction de la communauté internationale, l'armée égyptienne noyautée par les islamistes peut continuer à massacrer les Chrétiens. Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH ) égyptien a été créé par décret du Conseil suprême des Forces armée s, c’est-à-dire de la junte militaire actuellement au pouvoir au Caire. Ce CNDH vient de rendre mercredi son rapport de 14...
http://www.islamisation.fr/archive/2011/11/11/l-armee-egyptienne-s-absoud-de-ses-crimes-contre-les-chretie.html

  •  Le "printemps arabe" n'a pas amélioré le sort des Chrétiens d'Orient. Bien au contraire. En Egypte, les organisations chrétiennes chiffrent à entre 60.000 et 100.000 le nombre de Coptes qui ont quitté le pays depuis le début de la rébellion contre le régime de Moubarak. Les affrontements inter-religieux du mois d'octobre n'ont pas dû contribuer à ralentir les départs.

Cet exode se dirige en priorité vers les Etats-Unis et le Canada. Il s'ajoute à celui qui affecte l'Irak depuis la chute de Saddam Hussein. Le nombre de chrétiens d'Irak était de 1,2 million, il y a sept ans. Ils seraient moins de 500.000 aujourd'hui et continuent de partir.

 http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2011/11/le-printemps-arabe-accelere-le.html

dimanche 14 août 2011

Enième attaque censurée par les médias français...

Enième attaque censurée par les médias français...
Agence AINA- 9 août:
Les musulmans ont attaqué des chrétiens dans le village de Nazlet Faragallah, dans la province méridionale égyptienne de Minya dimanche soir. L'attaque s'est poursuivie jusqu'aux premières heures du matin le lundi 8 août. Un copte a été assassiné et les maisons ont été pillées et incendiées par des musulmans de quatre villages voisins, qui ont commencé leur violence à environ 20 heures, après la rupture de leur jeûne du Ramadan.
http://www.islamisation.fr/archive/2011/08/10/egypte-un-village-copte-attaque-un-mort.html

lundi 9 mai 2011

Samedi 7 mai vers 17 heures, plusieurs centaines de salafistes, des islamistes fondamentalistes, se sont rassemblés devant l’église. « Ils affirmaient qu’une femme, qui s’était convertie à l’islam, y était retenue prisonnière », commence Atef, un habitant chrétien.
« Ensuite la police est venue, ils sont entrés dans l’église et, en ressortant, ils ont dit aux salafistes qu’il n’y avait personne de détenu à l’intérieur, puis ils sont partis, continue un autre jeune copte du quartier. C’est à ce moment-là que des affrontements ont éclaté entre les salafistes et les chrétiens qui voulaient défendre l’église. Des magasins coptes ont été attaqués et pillés. Plusieurs chrétiens ont été tués par balles. »

Partout en orient les attaques contre les chrétiens se sont multipliés, en Irak, à la veille de la Toussaint, un massacre s’était produit dans le cathédral catholique syriaque de Bagdad avec pour résultat 53 personnes morte, dont des enfants, parmi les fidèles présents à la messe.
Il semble donc que nous ayons bel et bien une guerre larvée dans le monde dominée par l’islam à l’encontre des chrétiens, brimades, discrimination sont le lot quotidien de ses non musulmans considérés par l'islamisme radical, comme les complices d'un Occident honni, une sorte de 5eme colonne représentant les croisés.
Cette guerre larvée contre les minorités chrétiennes appelées maronite au Liban, chaldéenne en Irak melkite, coptes en Egypte soit 10% de la population puise sa tradition dans la radicalisation de l’islam, mais aussi dans une longue tradition locale de lois discriminantes, ce sont des citoyens de secondes zones, écartés de la haute administration, de certains secteurs de l’armée et de l’université où toute construction de nouvelle église et d’écoles est quasi impossible et toutes négociations est soumise à l’humiliation et au final à un refus…quasi systématique.