Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 18 mars 2014

UNIS CONTRE TOUS LES ESCLAVAGES,accord entre representants de grandes religions


Cité du Vatican, 17 mars 2014 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse a été présenté le Global Freedom Network, un accord entre représentants de grandes religions destiné à éradiquer avant 2020 les formes modernes d'esclavage comme la traite des êtres humains, réalisé avec le soutien de la Walk Free Foundation. Ont pris part à la conférence de présentation Mgr.Marcelo Sánchez Sorondo, Chancelier de l'Académie pontificale des sciences et de celle des sciences sociales, signataire pour le Pape, le Prof.Mahmoud Axab, Conseiller du Grand Iman de Al-Azahr, signataire pour celui-ci, Sir David John Moxon, Représentant de l'Archevêque de Canterbury, signataire pour l'Eglise anglicane, et Mr.Andrew Forrest, fondateur de la WFF. Cet accord révolutionnaire a donné lieu à une déclaration conjointe contre le fléau que représente de par le monde les nouvelles formes d'esclavage en appelant les autres confessions chrétiennes et les différentes autres religions à lutter de concert: "Il s'agit de crimes contre l'humanité. L'exploitation physique, économique ou sexuelle condamne trente millions de personnes à vivre dans des conditions inhumaines et dégradantes. On ne doit plus tolérer ces violations de la condition humaine mais responsabiliser l'ensemble des peuples. L'indifférence envers les victimes doit cesser et les gouvernants, les croyants et toutes les autres personnes de bonne volonté sont appelés à s'unir dans ce mouvement de lutte contre les esclavages modernes en soutenant le GFN

Brèves politiques - L'Orient-Le Jour-18/3/2014

Brèves politiques

Bassil à Bkerké
Avant d'effectuer sa visite au Vatican, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est rendu hier à Bkerké « pour prendre la bénédiction du patriarche maronite », le cardinal Béchara Raï, avant son départ, a-t-il déclaré à la presse.
Plus tard, le patriarche a reçu l'ambassadrice du Venezuela au Liban, Souad Karam Doueihy.

Les ambassadrices d'Autriche et d'Inde chez Mokbel
Le vice-président du Conseil, Samir Mokbel, a reçu hier l'ambassadrice d'Autriche au Liban, Ursula Fahringer, qui était accompagnée de l'attaché militaire de la chancellerie.
L'entretien a porté sur les relations bilatérales, notamment sur le plan de la coopération dans le domaine militaire, d'autant que l'Autriche participe à la Finul.
Plus tard, M. Mokbel a reçu l'ambassadrice d'Inde, Anita Nayar, pour un entretien qui a également porté sur les relations bilatérales. La diplomate a souligné au cours de l'entretien la disposition de son pays à soutenir et à aider l'armée libanaise.

Une délégation du courant du Futur chez Pharaon
Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a reçu hier une délégation du comité de coordination du courant du Futur, conduite par Bachir Kabbani, pour un entretien qui a porté sur l'actualité locale. M. Pharaon leur a également exposé le plan qu'il envisage pour le développement touristique. M. Pharaon a ensuite reçu une délégation de RJ-Liban, composée de Naji Farah, Selim Abou Zeid, Renata Vera et Anna Choueifa qui l'a informé du voyage qu'il entreprendra à Buenos Aires pour participer aux réunions de l'Union culturelle libanaise dans le monde (ULCM), les 21 et 22 mars.

L'ambassadeur du Koweït reçu par Rifi
Le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a reçu hier l'ambassadeur du Koweït, Abdel Aal Konahi, pour un entretien qui a porté sur les relations bilatérales.



Envoyé de mon Ipad 

Syrie-Grec- Catholique -Trois années de guerre n’ont pas tué l’espérance des chrétiens - Aleteia

Syrie : Trois années de guerre n'ont pas tué l'espérance des chrétiens

18/03/2014

« Nous autres chrétiens vivons dans la peur, l'avenir est incertain, mais nous ne voulons pas quitter notre patrie », a confié Mgr Jean Abdo Arbach, archevêque catholique des Grecs melkites de Homs, Hama et Yabroud, à l'occasion d'une visite à l'AED (Association Aide à l'Eglise en Détresse),  le 12 mars dernier.

Malgré des rapports contraires, assure l'archevêque syrien, environ 20 000 chrétiens de différentes confessions vivent à Homs, une ville située non loin de la frontière avec le nord du Liban. Dans la région autour de Homs, ils seraient environ 200 000.

A Homs et autour de la ville, assure-t-il, « la situation est calme. Les troupes du gouvernement contrôlent presque entièrement la région ».  Les combats se concentraient surtout dans les villes de Hama et Yabroud, sur la route Damas-Homs. Selon les dernières nouvelles, les soldats du régime syrien sont entrés dans Yabroud et contrôleraient totalement la ville. Comme le souligne RFI, La prise de Yabroud par les forces loyalistes est une perte importante pour les rebelles qui voient ainsi disparaître leur axe d'approvisionnement par le Liban.

En réaction à la prise de la ville, le groupe jihadiste syrien, le Front al-Nosra et un autre groupe armé sunnite ont revendiqué un attentat à la voiture piégée dans l'est du Liban, non loin de la frontière avec la Syrie. Quatre personnes ont été tuées.

Néanmoins, de son côté l'Evêque chaldéen d'Alep, Mgr Antoine Audo, qui est aussi le président de Caritas Syrie, veut « croire à la possibilité de la paix ». Trois ans après le début de la crise syrienne, il veut « célébrer un anniversaire d'espérance… malgré la peur, l'inquiétude face aux extrémistes de tout bord, le chômage, la pauvreté et la misère  qui augmentent de jour en jour…nous  pousse au découragement et nous invite inconsciemment à entrer dans le cercle de la violence, dans nos cœurs comme dans nos comportements », souligne-t-il dans un message diffusé par le Secours Catholique en France.

Alors que le pays se détruit et se divise, Caritas Syrie déclare faire l'expérience - « comme chrétiens tout d'abord, et comme Syriens ensuite », souligne Mgr Audo -  d'un nouveau langage, celui de la communion, cherchant à «  regarder la réalité avec objectivité », à « respecter la dignité » des personnes et à « ne pas les classer selon des critères d'appartenance ».
 
« Quand nous cessons de nous regarder nous-mêmes pour défendre nos intérêts, quand nous sortons de nous-mêmes pour accueillir la richesse et la beauté des Églises, nous devenons ensemble de plus en plus chrétiens. De même, Caritas, au service des Syriens et surtout de nos frères, les musulmans de différentes confessions et ethnies, nous fait grandir dans une attitude de vraie citoyenneté », conclut Mgr Audo.
 
La Caritas, qui fait aux besoins immenses d'une population complètement anéantie, y compris au niveau psychologique, est obligée de tenir compte des nouvelles urgences, telles que l'arrêt des activités productives et l'assistance psychosociale. A ce propos, Mgr Audo, dans un entretien à Fides, relève qu' : « au sein des comportements individuels, se multiplient les signaux d'effondrement spirituel et intérieur », qui font planer le risque « d'avoir des générations entières d'enfants et de jeunes dévastées pour toujours par l'expérience qu'elles ont vécue ».
 
Durant leur semaine de formation, les dix premiers jours de mars, à Harissa, au Liban, les dix les opérateurs syriens de la Caritas, ont émis l'espoir de pouvoir prendre cette nouvelle direction liée au travail et à l'assistance psychosociale, avec le soutien de Caritas d'autres pays, comme l'Italie, les Etats-Unis, l'Allemagne et la France.
 
Le conflit, qui a fait plus de 146 000 morts, est entré samedi 15 mars dans sa quatrième année sans issue en vue. D'après l'ONU, 9,3 millions de personnes auraient besoin d'une assistance dans le pays, dont 570.000 blessés. Selon Handicap international, 60% des personnes déplacées sur le territoire  ayant été blessées l'ont été par des armes explosives (Le JDD)
 
 
Envoyé de mon Ipad 

lundi 17 mars 2014

Objet: Alerte Google - Chrétiens d'Orient




Chrétiens d'Orient
Mises à jour quotidiennes 17 mars 2014
ACTUALITÉS
Radio Notre Dame
Antiokia : "c'est riche de nos différences que l'on va pouvoir grandir ensemble dans la foi"
Trois mois éprouvants qui ont pourtant été l'occasion d'un premier contact avec le handicap, mais aussi avec les chrétiens d'Orient. C'est grâce à ...
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Syrie : « Les Chrétiens Vivent Dans La Peur, Mais

Syrie : « Les Chrétiens Vivent Dans La Peur, Mais Ne Veulent Pas Quitter Leur Patrie »
Malgré un avenir incertain, « les chrétiens veulent rester en Syrie », a affirmé Mgr Jean Abdo Arbach, archevêque catholique des Grecs melkites de Homs, Hama et Yabroud, à l'occasion d'une visite à l'AED le 12 mars 2014.

Mgr Abdo Arbach explique : « Nous autres chrétiens vivons dans la peur, l'avenir est incertain, mais nous ne voulons pas quitter notre patrie. » Malgré des rapports contraires, assure l'archevêque syrien âgé de 61 ans, environ 20 000 chrétiens de différentes confessions vivent à Homs, une ville située non loin de la frontière avec le nord du Liban. Dans la région autour de Homs, ils seraient environ 200 000. Selon les dires de l'archevêque catholique grec, beaucoup de croyants, dont des fidèles melkites catholiques grecs, catholiques syriaques, maronites, orthodoxes grecs et orthodoxes, seraient entre-temps retournés dans la ville de Homs. « À Homs même et autour de la ville, la situation est calme. Les troupes du gouvernement contrôlent presque entièrement la région, tandis que les rebelles ont la haute main dans quatre à cinq districts de la ville. Les combats se poursuivent surtout encore dans les villes de Yabroud et Hama », relate Mgr Abdo Arbach, qui veut-lui-même rester à Homs.
Nord de la Syrie : chrétiens soumis à la loi islamique
Pour lui, des nouvelles inquiétantes viendraient du nord de la Syrie, contrôlé par les rebelles. Selon ses informations, les chrétiens y seraient obligés de se plier à certaines règles. Mgr Abdo Arbach poursuit : « Premièrement, c'est la loi islamique qui doit y être appliquée, deuxièmement, tous les symboles chrétiens visibles en public doivent y être détruits, et troisièmement, les chrétiens voulant rester dans leur pays devront payer une taxe spéciale à l'avenir. »
En présence de M. Johannes von Heereman, président du comité exécutif de l'AED, l'archevêque a remercié l'œuvre de son soutien : « L'Aide à l'Église en détresse a énormément contribué à ce que nous puissions soutenir régulièrement de nombreuses familles, des paroisses et des prêtres. Pour tous les fidèles, il est important que leurs prêtres et leur évêque supportent la souffrance et persistent à rester, comme tous les autres. »

Source:http://www.chretiensdorient.com/article-syrie-les-chretiens-vivent-dans-la-peur-mais-ne-veulent-pas-quitter-leur-patrie-122981723.html


Envoyé de mon Ipad

Syrie - archevêque catholique des Grecs melkites de Homs- Les Chrétiens Vivent Dans La Peur, Mais

Syrie : « Les Chrétiens Vivent Dans La Peur, Mais Ne Veulent Pas Quitter Leur Patrie »
Malgré un avenir incertain, « les chrétiens veulent rester en Syrie », a affirmé Mgr Jean Abdo Arbach, archevêque catholique des Grecs melkites de Homs, Hama et Yabroud, à l'occasion d'une visite à l'AED le 12 mars 2014.

Syrie : Mgr Antoine Audo, Sj. "Croire À La Possibilité de la Paix "

Alors que trois années viennent de s'écouler depuis le début de la crise syrienne, le Président de Caritas Syrie, Mgr Antoine Audo, veut célébrer « un anniversaire d'espérance ». Il souligne la mobilisation constante de son organisation, soutenue par tout le réseau Caritas.
Nous sommes au seuil de la quatrième année de ce que l'on appelle désormais la crise syrienne. Nous est-il permis de parler d'anniversaire, mot que nous utilisons d'habitude pour célébrer surtout des moments de joie et des souvenirs heureux ? Et pourtant cette guerre qui nous encercle de l'intérieur et de l'extérieur de la Syrie, est un lieu paradoxal qui nous pousse aussi bien à la réflexion qu'à l'agir !
Je voudrais saisir cette occasion pour vous adresser un message au nom de Caritas, pour partager avec vous nos peines et nos joies, vous remercier et vous prier de chercher à bien comprendre ce qui se passe en Syrie, et de croire toujours à la possibilité de la réconciliation et de la paix.
Depuis trois ans, nous sommes en plein dans une guerre provoquée au niveau local, comme au niveau régional et international, par des intérêts confessionnels, économiques et stratégiques, qui détruit un pays et fait couler des fleuves de sang. La peur, l'inquiétude face aux extrémistes de tout bord, le chômage, la pauvreté et la misère augmentent de jour en jour : tout nous pousse au découragement et nous invite inconsciemment à entrer dans le cercle de la violence, dans nos cœurs comme dans nos comportements.
Appelés à une communion
Et pourtant, à Caritas Syrie, avec quelque 200 employés et volontaires, au service d'à peu près 300 000 personnes, et 50 000 familles, nous faisons une expérience quotidienne qui nous fait traverser les violences autrement.
À Caritas, alors que la Syrie se détruit et se divise, nous faisons l'expérience, comme chrétiens tout d'abord, et comme Syriens ensuite, d'être appelés à entrer dans un processus de communion et d'engagement. Alors que règne dans le pays un langage univoque qui génère une volonté de puissance, à Caritas, avec les jeunes au service des pauvres et des déplacés, et avec tous ceux à qui nous offrons notre assistance humanitaire, nous apprenons un nouveau langage.
Dans nos projets, nous cherchons à regarder la réalité avec objectivité, et dans notre façon d'aborder les personnes, nous cherchons à respecter leur dignité et à ne pas les classer selon des critères d'appartenance, quelle que soit cette dernière.
Célébrer un anniversaire d'espérance
Nous pou vons dire qu'au seuil de la quatrième année de la guerre syrienne, à Caritas Syrie, nous voulons célébrer effectivement un anniversaire d'espérance: nous sommes en train de vivre en tant que chrétiens appartenant à différentes Églises, une expérience de communion.
Quand nous cessons de nous regarder nous-mêmes pour défendre nos intérêts, quand nous sortons de nous-mêmes pour accueillir la richesse et la beauté des Églises, nous devenons ensemble de plus en plus chrétiens. De même, Caritas, au service des Syriens et surtout de nos frères, les musulmans de différentes confessions et ethnies, nous fait grandir dans une attitude de vraie citoyenneté.
Merci à nos partenaires de Caritas qui soutiennent et accompagnent au jour le jour notre combat pour construire une société de fraternité et de respect mutuel.
Mgr Antoine Audo, Président de Caritas Syrie
Source : Caritas France, 14 mars 2014




Envoyé de mon Ipad

dimanche 16 mars 2014

Syrie : 3 ans de guerre civile, plus de 146 000 morts - Le Point


Syrie : 3 ans de guerre civile, plus de 146 000 morts

Photo d'illustration.
Le conflit en Syrie, qui a fait plus de 146 000 morts, entre samedi dans sa quatrième année sans issue en vue, le président Assad restant accroché au pouvoir tandis que l'opposition profondément divisée perd du terrain. Signe que le régime n'est pas prêt à la réconciliation, le Parlement syrien a voté vendredi une loi qui ouvre la voie à une réélection de Bachar el-Assad, en excluant de facto l'opposition en exil de la prochaine présidentielle. Les États-Unis ont réagi vendredi en exprimant leur "dégoût" face à la tenue prochaine d'une élection présidentielle en Syrie dans laquelle le président Assad a mis toutes les chances de son côté.
Après 14 ans au pouvoir, Bachar el-Assad n'a pas encore officiellement annoncé son intention de briguer un troisième mandat, mais il a affirmé en janvier à l'AFP qu'il y avait de "fortes chances" qu'il le fasse.
Aucune date n'a été annoncée pour le scrutin, mais les électeurs doivent être convoqués entre 60 et 90 jours avant la fin du mandat de Bachar el-Assad le 17 juillet. L'élection se tiendra dans un pays saigné à blanc par la guerre civile, rongé par une crise humanitaire inouïe, et dont l'économie est à genoux.

"Entre famine et reddition"

Le soulèvement est né quelques semaines après le renversement des dictateurs tunisiens et égyptiens, par des rassemblements pacifiques les 15 et 16 mars 2011 pour protester contre l'arrestation de jeunes accusés d'avoir tagué des graffiti anti-régime. Face à l'impitoyable répression, il s'est militarisé à partir de l'été, jusqu'à devenir une guerre totale en février 2012 avec le bombardement de Homs (centre).
En trois ans, plus de 146 000 personnes sont mortes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, et plus de neuf millions de personnes ont dû quitter leur domicile, soit la plus importante population de déplacés au monde, selon l'ONU. Au moins un million d'enfants sont privés d'aide humanitaire, selon l'Unicef, et plus de 250 000 Syriens sont assiégés, selon l'ONU, réduits à choisir "entre famine et reddition".
Depuis le printemps 2013 et après une série de reculs, le régime est passé à la contre-attaque avec l'appui décisif du mouvement chiite libanais Hezbollah ainsi que de combattants chiites irakiens enrôlés par les troupes d'élite iraniennes. L'opposition contrôle plus de territoires, mais le régime tient sous sa coupe les régions les plus densément peuplées. Dernier succès en date pour le gouvernement : l'armée a pénétré vendredi à Yabroud, une ville rebelle clé proche de la frontière libanaise, selon une source militaire syrienne.

Impasse sur le plan diplomatique

Le régime a repris du terrain face à une rébellion déchirée et gangrénée par des groupes djihadistes. Une guerre sans merci oppose depuis janvier 2014 les rebelles en majorité islamistes et la branche officielle d'al-Qaida en Syrie, le Front al-Nosra, aux impitoyables jihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), dont la brutalité et la volonté d'hégémonie ont attisé la haine de leurs anciens frères d'armes. Mais aucun des protagonistes - ni le régime soutenu sans faille par la Russie et l'Iran, ni l'opposition armée par deux acteurs rivaux, l'Arabie saoudite et le Qatar - ne semble avoir les moyens de l'emporter militairement.
"Les luttes intestines entre rebelles ont permis à Assad de regagner des territoires, mais ces avancées ne suffisent pas à faire basculer la situation et lui permettre de reprendre tout le pays", souligne Aron Lund, rédacteur en chef du site web Syria in Crisis.
Sur le front diplomatique, c'est également l'impasse. L'échec des négociations de Genève en janvier et février, qui ont pour la première fois en trois ans de conflit mis face à face des représentants du régime et de l'opposition, a sonné le glas des espoirs diplomatiques, malgré les dénégations des chancelleries occidentales. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souhaité vendredi que Moscou et Téhéran fassent pression sur Damas pour une reprise de ces négociations de paix. Mais le départ du président syrien, réclamé par les Occidentaux au début du conflit, n'est clairement pas à l'ordre du jour.

Les négociations de paix torpillées

Jeudi, le Parlement a approuvé une loi électorale qui permet théoriquement, pour la première fois depuis des décennies, à plusieurs candidats de se présenter, en vertu de la Constitution de 2012.
Si ce texte abolit la suprématie du parti Baas au pouvoir depuis un demi-siècle, il empêche de fait les figures de l'opposition en exil de se présenter, car tout candidat doit "avoir vécu en Syrie pendant une période de 10 ans de manière continue au moment de présenter sa candidature".
Le médiateur international Lakhdar Brahimi a jugé que l'organisation unilatérale par le régime d'une présidentielle torpillerait les négociations de paix, s'attirant vendredi les critiques du pouvoir qui l'a accusé d'avoir "outrepassé" son rôle.


Envoyé de mon Ipad 

samedi 15 mars 2014

L'orthodoxie à l'aube d'une nouvelle ère ? - Orthodoxie - La Vie-11-3-2014


L'orthodoxie à l'aube d'une nouvelle ère ?

Le monde orthodoxe l'attendait depuis au moins cinquante ans. On avait même fini par le rebaptiser « l'arlésienne de l'orthodoxie ». Les primats des Eglises orthodoxes réunis en synaxe la semaine dernière à Istanbul, ont annoncé la tenue d'un concile panorthodoxe, c'est-à-dire réunissant toutes les Eglises orthodoxes autocéphales qui se reconnaissent comme tel entre elles (14 Eglises), à Istanbul, à la Pentecôte 2016 en la cathédrale Sainte-Irène.
L'événement serait historique car, pour mémoire, le dernier des 7 conciles œcuméniques reconnus par les Eglises orthodoxes est le Deuxième concile de Nicée qui s'est tenu en 787. Cette décision a été annoncée dans un communiqué signé par les principaux chefs d'Eglises orthodoxes, Bartholomée de Constantinople, Théodore d'Alexandrie, Théophile de Jérusalem, Cyrille de Moscou, Irénée de Serbie, Daniel de Roumanie, Néophyte de Bulgarie, Elie de Géorgie, Chrysostome de Chypre, Hiéronyme d'Athènes,  Sawa de Varsovie et Anastase de Tirana. Soient 12 des 13 Eglises autocéphales présentes ou représentées. La délégation du Patriarcat d'Antioche (le Patriarche Jean X d'Antioche n'ayant pas pu prendre part à la Synaxe pour raison de santé) a en effet quitté la table samedi, estimant que la question du Qatar (le territoire relève de la juridiction canonique du patriarcat d'Antioche mais le patriarcat de Jérusalem a décidé d'y nommer un évêque en lui donnant le titre d'archevêque du Qatar) n'avait pas été traitée.

Témoigner pour le monde contemporain

Le « saint et grand synode de l'Eglise orthodoxe » répond à deux facteurs : le premier, conjoncturel, qui est l'élan actuel d'unité rencontré dans la sphère orthodoxe et, l'autre, prospectif, la volonté pour l'Eglise orthodoxe d'actualiser et de renouveler son témoignage dans le monde contemporain. « Cette synaxe des primats est une occasion bénie pour nous de renforcer notre unité dans la communion et la coopération, ont ainsi déclaré les primats dans leur communiqué. Nous affirmons notre engagement à l'importance primordiale de la synodalité de l'unité de l'Eglise. Nous affirmons les paroles de saint Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople, que "le nom de l'Eglise signifie l'unité et de la concorde et non de division." » Ainsi, parmi les thèmes qui devraient être débattus, on trouve des sujets délicats pour les Eglises orthodoxes : les autonomies, l'autocéphalie, l'avenir de la diaspora orthodoxe, les relations avec les autres Églises, les questions éthiques et sociales, le calendrier liturgique et la primauté.

L'orthodoxie en quête de consensus

La tenue de ce Concile souhaité par Athénagoras en 1961 n'était pas gagnée. Le patriarcat de Moscou avait ainsi été accusé par les métropolites de Prousse et de Chalcédoine (du patriarcat de Constantinople) d'être hostile à la convocation d'un Concile. Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou avait récusé ces accusations tout en jugeant néanmoins les méthodes préparatoires employées « peu efficaces » : « Pour intensifier le processus préconciliaire, avait-il affirmé, il me semble qu'il faudrait mettre en place un organe panorthodoxe efficace, capable de mener les choses à bien. Si l'objectif est si important, il ne faut pas attendre plusieurs années pour les réunions de préparation, mais se réunir, disons, sur une base mensuelle. »
La synaxe a visiblement pris acte de ces critiques et convenu que le travail préparatoire au Synode devrait être intensifié. « Ce qui est nouveau, explique Carol Saba, responsable de communication de l'Assemblée des évêques orthodoxes en France (AEOF), c'est déjà l'annonce d'une date, 2016, et un lieu, Constantinople, pour la tenue du Concile. Mais ce qui est aussi novateur, c'est la mise en place d'une architecture de préparation et d'organisation du Concile et de la représentation des Eglises. »
Un comité inter-orthodoxe spécial travaillera de septembre 2014 à Pâques de 2015. Ce travail sera suivi d'une conférence panorthodoxe pré-synodale convoquée au premier semestre de 2015. Et toutes les décisions seront prises, que ce soit dans les étapes préparatoires ou bien lors de la tenue du Concile, par consensus. Le « Saint et Grand Synode de l'Eglise orthodoxe » sera convoqué par le patriarche œcuménique de Constantinople en 2016, « à moins que quelque chose d'inattendu se produise », précise le communiqué des primats.

L'épine dans le Concile : la situation du Patriarcat d'Antioche

En effet, le départ de la délégation patriarcale du Patriarcat d'Antioche vers la fin de la synaxe et son refus de signer le communiqué final a jeté un froid. « En dépit du différend qui existe déjà depuis un an, le Patriarcat d'Antioche a tenu à être présent à la Synaxe et ses représentants ont participé à tous ses travaux, voire à la rédaction de la déclaration finale. Mais la situation relative au Qatar aurait dû être traitée par les primats en assemblée plénière au moment de la synaxe », regrette Carol Saba.
Ainsi, ce n'est pas juste une question de conflit "territorial" entre le Patriarcat d'Antioche et celui de Jérusalem. « Elle met en cause l'ordre canonique des juridictions entre les Eglises orthodoxes défini dans le cadre des conciles œcuméniques alors que c'est par le respect mutuel de ces canons que s'exprime aussi l'unité de l'Eglise orthodoxe et que fonctionne son ecclésiologie de communion, poursuit Carol Saba. La synaxe a acté le principe du consensus et non de la majorité (qualifiée ou pas) dans le processus de préparation du Concile panorthodoxe et dans la mécanique de prise de décision lors du Concile. Cela signifie que toutes les Eglises devraient participer aux préparatifs et chacune d'elles, même la plus petite, aura un droit de véto sur les décisions qui devront être prises par consensus, à l'unanimité. »
Donc, rien ne pourra se faire sans le patriarcat d'Antioche, ce qui met aujourd'hui tout le monde devant leur responsabilité pour « trouver une issue favorable à la situation du Qatar acceptable pour le Patriarcat d'Antioche qui est le premier concerné par cette question. »
Quant à l'épineuse question des contours de la primauté d'honneur du patriarcat de Constantinople qui semble faire débat entre l'Eglise de Constantinople et celle de Moscou, elle semblerait avoir connu quelques avancées pendant la synaxe. « La dominante dans l'orthodoxie est la collégialité et non pas la primauté, analyse Carol Saba. L'orthodoxie reconnaît au patriarche Œcuménique de Constantinople une primauté d'honneur qui implique une diaconie de service sur le plan panorthodoxe mais pas une primauté au sens juridique du terme ou bien une quelconque forme de juridiction universelle sur l'orthodoxie. Ainsi, là aussi, s'il y a des divergences qui pourraient s'exprimer sur ce que peut faire ou ne pas faire le primat d'honneur de l'orthodoxie au nom de l'ensemble de l'Eglise orthodoxe, c'est peut être une question qui, in fine, s'ajoutera aux thèmes qu'abordera le Concile qui en déterminera définitivement le contours par consensus de l'ensemble des Eglises orthodoxes.».
Et si le Concile était retardé ? Quand on leur pose la question, les orthodoxes citent le patriarche Athénagoras : « Ce qui m'importe davantage que la tenue du saint et grand concile panorthodoxe, est que les orthodoxes apprennent à travailler ensemble pour préparer sa tenue. »


Envoyé de mon Ipad 

Ensemble contre la traite des êtres humains


Ensemble contre la traite des êtres humains

Un accord sera signé au Vatican par des représentants des Eglises anglicane et catholique, et de l'université sunnite d'Al-Azhar pour lutter contre « les formes modernes d'esclavage et le trafic de personnes ». Le protocole d'accord, sous le titre de "Global Freedom Network", a été négocié avec le plein appui du Pape François, de l'archevêque de Cantorbéry et du grand imam d'Al-Azhar, sous les auspices d'une fondation privée, la "Walk Free Foundation". Il sera présenté lundi au Vatican.

Du côté du Saint-Siège, le prélat argentin, Marcelo Sanchez Sorondo, qui dirige les Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, a eu un rôle essentiel. Il signera l'accord au nom de l'Eglise. A l'automne, Mgr Sanchez Sorondo avait organisé un séminaire de travail au Vatican en présence d'experts internationaux pour voir quelles ripostes concrètes pouvaient apporter l'Eglise et d'autres institutions aux réseaux de traite d'êtres humains.

Lutte contre la traite, priorité du Pape

François a condamné plusieurs fois « le grave délit contre l'humanité qu'est la traite des femmes, des enfants, des immigrés, forme d'esclavage la plus répandue » de ce début du XXIème siècle. Cette lutte est l'une de ses priorités.

Le religieux sunnite Mahmoud Azab représentant le grand imam d'Al-Azhar, le père anglican David John Moxon pour l'archevêque de Cantorbéry Justin Welby, et Andrew Forrest, homme d'affaires australien et philanthrope, fondateur de la "Walk Free Foundation" seront présents lundi au Vatican. Al-Azhar manifeste ainsi une nouvelle fois sa volonté de rapprochement avec le Saint-Siège. (avec AFP)


Envoyé de mon Ipad 

Réfugiés syriens : Sleiman presse la communauté internationale d’aider le Liban - L'Orient-Le Jour


14/3/2014-Réfugiés syriens : Sleiman presse la communauté internationale d'aider le Liban

Le dossier des réfugiés syriens a été au centre du sommet que le président Michel Sleiman et son homologue finlandais, Sauli Niniistö, ont tenu hier au palais de Baabda, au deuxième jour de la visite de ce dernier au Liban.
Après un tête-à-tête qui a également porté sur les relations bilatérales et les moyens de les consolider, ainsi que sur l'actualité régionale, notamment la guerre en Syrie et son impact sur le Liban, MM. Sleiman et Niniistö ont coprésidé une réunion élargie des deux délégations officielles libanaise et finlandaise.
Le chef de l'État devait d'emblée remercier son homologue pour la mission du contingent finlandais et pour tous les services qu'il offre à la population du Liban-Sud. Les discussions ont ensuite porté sur le dossier des réfugiés syriens. M. Niniistö a souligné dans ce cadre la disposition de son pays à aider le Liban à le gérer et à participer aux travaux du Groupe international de soutien au Liban. Les deux parties ont exprimé l'espoir d'une solution politique en Syrie, permettant le retour de toutes les populations déplacées.
Plus tard, le président finlandais est revenu sur cette question au cours de la conférence de presse conjointe qu'il a tenue avec M. Sleiman, en précisant que son pays souhaite « aider le Liban au maximum ». « Nous sommes, comme vous, préoccupés par la situation en Syrie et nous espérons que la paix y sera rétablie très prochainement. Nous comprenons que le fait d'accueillir un très grand nombre de réfugiés dans un pays qui compte 4 millions d'habitants représente un défi extrêmement difficile, qu'aucun État ne peut relever ou n'a jamais relevé. C'est pour cette raison que nous étions heureux d'avoir eu la possibilité de participer à la réunion de Paris », a-t-il dit.
À son tour, M. Sleiman a expliqué à la presse que son hôte lui a fait part de sa volonté d'accueillir une partie des réfugiés syriens au Liban. « Le chiffre proposé n'est pas énorme, en comparaison avec leur nombre au Liban, mais le geste finlandais est indicateur d'une volonté internationale de partage des responsabilités », a-t-il déclaré.
Le président a insisté sur l'importance d'une solution politique en Syrie dans la mesure où elle favoriserait le retour des réfugiés. « Le Liban ne peut plus accueillir davantage de réfugiés. Il a déjà un problème avec les Palestiniens et se trouve dans l'impossibilité de supporter ne serait-ce que quelques milliers supplémentaires. Une solution politique en Syrie permettrait le retour des réfugiés qui seraient installés dans des zones sûres dans ce pays », a insisté M. Sleiman, en affirmant avoir exposé à son hôte les principes adoptés lors de la conférence de Genève, le 30 septembre 2013. « Nous nous sommes entendus dans ce cadre sur l'importance d'une consolidation du dialogue, de la participation de toutes les composantes sociétales des États pluralistes à la vie politique et à la gestion des affaires publiques et de la poursuite du dialogue des cultures face aux courants de pensée unique et au fondamentalisme qui n'a aucune tolérance pour l'autre », a poursuivi M. Sleiman, qui, en réponse à une question, a exclu une opération militaire israélienne contre le Liban « parce que le pays n'est plus livré à lui-même et parce que la Finul et l'armée peuvent faire face à toute agression ».
M. Sleiman a ensuite donné un déjeuner en l'honneur de son hôte qui a eu par la suite des entretiens avec le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre, Tammam Salam.


Envoyé de mon Ipad 

Réunion au Liban de la conférence épiscopale grecque-catholique de Syrie - L'Orient-Le Jour


14/3/2014-Réunion au Liban de la conférence épiscopale grecque-catholique de Syrie

Empêchée de se tenir en Syrie, en raison des difficultés de transports internes, la conférence épiscopale de l'Église grecque-catholique en Syrie s'est tenue mecredi au siège du patriarcat de Raboué (Liban), et a appelé à un cessez-le-feu, à un règlement pacifique et rapide du conflit et à la poursuite de la conférence de Genève.
« Nous voulons une Syrie unifiée, libre, démocratique et pluraliste, ou tous jouissent des droits de la citoyenneté, ou tous vivent une vie de dignité pour toutes les composantes du tissu social et communautaire syrien », assure le communiqué final publié hier matin.
La conférence s'est réunie sous la présidence du patriarche Grégorios III, en présence du patriarche des syriaques-catholiques Ignace Youssef III Younan et du nonce apostolique en Syrie, Mario Zenari, ainsi que de tous les évêques membres.
À l'issue de ses travaux, qui se sont limités à un seul jour, la conférence épiscopale a publié un communiqué dans lequel, pour commencer, elle a repris à son compte les paroles du préambule de la Constitution Gaudium et Spes (1965) : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. »
Dans son communiqué, la conférence affirme ensuite qu'elle « porte le deuil des martyrs et prie pour les malades, les blessés et les handicapés, les sinistrés et les marginalisés, qu'elle se souvient des otages et des disparus, et plus particulièrement des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, ainsi que des prêtres Michel Kayyal et Ishac Mahfouz, ainsi que d'un grand nombre de paroissiens ».
La conférence rejette ensuite « toutes les formes d'extrémismes, de stigmatisation religieuse (takfir), de meurtre, de criminalité et de chantage, et toutes les agressions contre l'homme et les édifices ». Elle dénonce en outre « toutes les atteintes aux lieux de culte, églises et mosquées, et en particulier contre les églises de la communauté grecque-catholique ».
« Plus de cent églises relevant de toutes les communautés ont été endommagées ou détruites à ce jour », précise-t-elle.
La conférence épiscopale se déclare en outre « solidaire de la Syrie, gouvernement et peuple » et affirme qu'elle appuie « tous les efforts déployés pour un règlement pacifique et rapide du conflit, notamment à travers la conférence de Genève ».
« Nous voulons une Syrie unifiée, libre, démocratique et pluraliste, où tous jouissent des droits de la citoyenneté, où tous vivent une vie de dignité pour toutes les composantes du tissu social et communautaire syrien », assure le communiqué.
À l'occasion du grand carême, la conférence « invite à la prière et au jeûne, ainsi qu'à la solidarité envers les populations déplacées, à l'intérieur de la Syrie ou à l'étranger ». Elle se dit résolue à ne se laisser entraîner « ni au désespoir, ni à l'abattement, ni à la peur, en dépit de la grandeur de l'épreuve et du drame qui s'aggrave de jour en jour ». « Elle entend bien la voix du pape et sa prière pour la Syrie l'invitant à ne pas perdre le courage de la prière et à ne pas laisser la flamme de l'espérance s'éteindre dans les cœurs », indique le texte.
La conférence appelle ensuite tous les Syriens à « œuvrer par tous les moyens, localement, régionalement et internationalement, pour un cessez-le-feu, l'ouverture du dialogue, la réconciliation et la reconstruction ».
Enfin, après avoir formulé ses vœux au pape, à l'occasion du premier anniversaire de son élection (13 mars), la conférence invoque le secours et l'intercession de la Vierge, Notre-Dame de Damas, et Notre–Dame de Sayednaya.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 14 mars 2014

ÉDITO : Le Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour l’Arabie saoudite... - OLJ » Chrétiens de la Méditerranée


ÉDITO : LE LIBAN N'EST PAS AUJOURD'HUI UNE PRIORITÉ POUR L'ARABIE SAOUDITE… – OLJ

À la veille de la visite du président américain Barack Obama à Riyad prévue le 22 mars, les diplomates arabes et occidentaux en poste à Beyrouth ont les yeux fixés sur le royaume wahhabite pour tenter de comprendre ce qui s'y passe. Certains d'entre eux ont le sentiment que derrière le calme de façade, les orages grondent et l'inquiétude devient palpable, tant le royaume est sur la sellette. Mais en raison de l'absence de transparence, il est difficile d'obtenir des informations crédibles et précises sur les coulisses du pouvoir saoudien. La mise à l'écart du chef des services de renseignements du royaume et ancien homme fort, l'émir Bandar ben Sultan, ainsi que la guerre désormais ouverte entre l'Arabie et le Qatar ne sont que les signes visibles d'un malaise de plus en plus profond.
Selon un spécialiste du royaume, ce dernier traverse actuellement une des plus graves crises depuis sa création, due à une inquiétude quasiment existentielle. Cette inquiétude est motivée par plusieurs facteurs : d'une part, le fait que le pouvoir se fait vieux et le grand nombre d'émirs au sein de la famille royale favorise les guerres de clans pour la succession. D'autre part, la montée en flèche des Frères musulmans, une confrérie islamique qui partage les thèses wahhabites en matière de religion musulmane, mais est en plus structurée, tout en ayant désormais l'expérience du pouvoir dans certains pays de la région et en restant rodée à la clandestinité. Cette confrérie est la seule formation musulmane sunnite en mesure de concurrencer les wahhabites sur le plan de la légitimité islamique et, par conséquent, son développement en Arabie est une menace réelle pour le pouvoir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants du royaume ont quasiment déclaré « une guerre douce » aux Frères musulmans et à l'émirat du Qatar accusé de continuer à les protéger et à les financer. Le troisième facteur qui provoque l'inquiétude des dirigeants wahhabites est la guerre en Syrie et l'échec du pari sur une chute du régime syrien, qui aurait permis l'installation d'un nouveau régime sous la coupe de l'Arabie. Le spécialiste du royaume précise, à ce sujet, que les dirigeants wahhabites craignent que la chute devenue imminente de Yabroud ne soit pour le pouvoir saoudien ce que la chute de Qousseir a été pour l'émirat du Qatar. On se souvient en effet que la chute de cette zone stratégique autour de Homs et d'une partie de la frontière du Liban a coûté au Qatar son émir et son Premier ministre, rapidement remplacés par le fils de l'ancien émir et une nouvelle équipe. C'est donc en partie dans ce but que le pouvoir en Arabie a procédé à la mise à l'écart de l'émir Bandar, dont le plan de renverser le régime syrien en préparant un assaut contre la capitale par la Ghouta orientale et par Deraa a échoué, au moment où les États-Unis ont renoncé à lancer des frappes contre la Syrie.
Le pouvoir saoudien a ainsi désigné l'émir Mohammad ben Nayef pour remplacer Bandar, et cette décision est essentiellement destinée à satisfaire les Américains qui considèrent cet émir comme un interlocuteur acceptable, notamment en raison de ses positions hostiles à el-Qaëda, à la suite d'un attentat qui l'avait visé il y a quelques années.
Le quatrième facteur d'inquiétude pour le royaume d'Arabie est le rapprochement entre l'Iran et les États-Unis, qui l'a totalement pris de court et qui lui a soudain montré qu'en réalité, il n'est pas un partenaire dont les Américains tiennent compte quand ils décident de la politique à suivre.
Bien entendu, l'administration américaine a multiplié par la suite les signes de considération envers les dirigeants de l'Arabie dans une tentative de calmer leur colère et leur déception, mais l'inquiétude des Saoudiens persiste. D'ailleurs, dans certains milieux diplomatiques arabes, on est convaincu que la prochaine visite d'Obama à Riyad est en façade destinée à montrer la considération que les États-Unis portent au roi Abdallah, mais dans le fond, elle serait destinée à préparer la succession du roi et à éviter au royaume une guerre de succession fatale, surtout dans le contexte de l'éveil des forces islamiques dans l'ensemble du monde arabe et le retour éventuel des jihadistes envoyés en Syrie dans leur pays, l'Arabie. C'est d'ailleurs là le dernier facteur qui provoque l'inquiétude des Saoudiens. Car, en dépit du décret royal qui punit de prison les jihadistes qui reviennent au royaume, ce dossier risque de provoquer des remous internes qu'il sera difficile de gérer.
Au sujet de la succession, il faut rappeler que le roi actuel Abdallah souhaite favoriser l'accession au trône de son fils Meteeb, désigné récemment chef de la garde royale, alors que les Américains lui préfèrent l'émir Mohammad ben Nayef qui a d'ailleurs été reçu récemment (en février) à Washington par Obama lui-même et par les principaux responsables au sein de l'administration américaine…
Les dirigeants du royaume ont donc actuellement plusieurs dossiers à gérer en même temps : la Syrie d'abord, où les possibilités d'une victoire militaire sur les forces du régime s'amenuisent, en dépit des fonds et des combattants envoyés sur place, l'Iran et son influence grandissante dans la région et, enfin, les Frères musulmans et la mise au ban du Qatar, qui ne fait pas l'unanimité au sein du Conseil de coopération du Golfe, puisque le sultanat d'Oman a refusé de prendre des mesures contre Doha, alors que le Koweït a préféré se tenir à l'écart.
La suprématie de l'Arabie saoudite sur les pays du Golfe et dans le monde arabo-musulman est donc mise en cause et rejaillit sur l'ensemble de la région. Dans ce contexte, il est clair que, pour le royaume, la situation interne libanaise n'est plus une priorité…
Scarlett Haddad
Orient Le Jour


Envoyé de mon Ipad 

La destruction du patrimoine culturel préchrétien, chrétien et islamique de la Syrie dépouille les gens d’un puissant héritage, alimente la haine et hypothèque toute tentative de réconciliation


123/32014-La destruction du patrimoine culturel préchrétien, chrétien et islamique de la Syrie dépouille les gens d'un puissant héritage, alimente la haine et hypothèque toute tentative de réconciliation


LA DESTRUCTION DU PATRIMOINE CULTUREL PRÉCHRÉTIEN, CHRÉTIEN ET ISLAMIQUE DE LA SYRIE DÉPOUILLE LES GENS D'UN PUISSANT HÉRITAGE,
ALIMENTE LA HAINE ET HYPOTHÈQUE TOUTE TENTATIVE DE RÉCONCILIATION

On trouvera ci-après la déclaration intitulée « Halte à la destruction du patrimoine culturel syrien » qu'ont publiée le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Irina Bokova, et le Représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue des États arabes pour la Syrie, M. Lakhdar Brahimi:

Tandis que le peuple syrien continue de subir des souffrances et des pertes incalculables, le riche patrimoine culturel du pays est mis en lambeaux.

Les sites du patrimoine mondial ont été gravement, parfois irrémédiablement, endommagés.  Quatre sont utilisés à des fins militaires ou ont été transformés en champs de bataille: Palmyre, le Crac des Chevaliers, l'église de Saint Siméon dans les villages antiques du nord de la Syrie, et la ville d'Alep (dont la citadelle).

Les sites archéologiques font l'objet d'un pillage systématique et le trafic de biens culturels a atteint des proportions sans précédent.

Selon certaines informations alarmantes, le patrimoine syrien est délibérément pris pour cible pour des raisons idéologiques.  Les œuvres d'art représentant des êtres humains sont détruites par des groupes extrémistes déterminés à faire disparaître ces traces uniques de la riche diversité culturelle de la Syrie.

Pas une seule strate de la culture syrienne —préchrétienne, chrétienne, islamique— n'est épargnée.

La destruction d'un patrimoine aussi précieux porte gravement atteinte à l'identité et à l'histoire du peuple syrien et de l'humanité toute entière et sape pour longtemps les fondements de la société.  La protection du patrimoine culturel, matériel comme immatériel, est indissociable de la protection des vies humaines et devrait faire partie intégrante de l'action humanitaire et des efforts de consolidation de la paix.

Aussi lançons-nous ensemble l'appel suivant:

Nous appelons toutes les parties à mettre immédiatement fin à la destruction du patrimoine syrien et à préserver la riche mosaïque sociale de la Syrie et son patrimoine culturel en protégeant les sites du patrimoine mondial qui s'y trouvent, conformément à la résolution 2139 (2014) adoptée le 22 février 2014 par le Conseil de sécurité.

Nous condamnons l'utilisation des sites culturels à des fins militaires et appelons toutes les parties au conflit à respecter les obligations mises à leur charge par le droit international, en particulier la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé signée à La Haye en 1954 ainsi que le droit international humanitaire coutumier.

Nous appelons tous les pays et tous les groupements professionnels intervenant dans les domaines des douanes, du commerce et du marché de l'art, mais aussi les particuliers et les touristes, à se méfier des objets d'art syriens, qui sont susceptibles d'avoir été volés, à vérifier l'origine des biens culturels qui pourraient avoir été importés, exportés ou offerts à la vente illégalement, et à adhérer à la Convention de l'UNESCO concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels signée en 1970.

Il faut que la sauvegarde du patrimoine culturel de la Syrie s'inscrive dans l'action que nous menons pour mettre fin à la violence et avancer vers la paix. La destruction des vestiges du passé dépouille les générations futures d'un puissant héritage, accroît la haine et le désespoir et hypothèque toute tentative de réconciliation.  Il est temps de mettre un coup d'arrêt à ces destructions, de construire la paix et de protéger notre patrimoine commun.

*   ***   *


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 13 mars 2014

-Elargissement des moniales de Maaloula-الإفراج عن راهبات معلولا

Elargissement des moniales de Maaloula . Regardez cette vidéo sur YouTube :

http://youtu.be/3llLIklWK9s


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Du Liban-Sud, Sleiman plaide de nouveau en faveur d’une stratégie de défense - L'Orient-Le Jour


Du Liban-Sud, Sleiman plaide de nouveau en faveur d'une stratégie de défense

À l'occasion de la visite du président finlandais, Sauli Niniistö, au Liban, le chef de l'État, Michel Sleiman, a effectué une tournée au Liban-Sud qu'il a entamée au quartier général de la Finul où il a été accueilli par le commandant en chef de la force internationale, le général Paolo Serra, et qui l'a conduit à la caserne de Tyr puis au siège du contingent finlandais, dans la village de Tiri. Il était accompagné du vice-président du Conseil, Samir Mokbel, et de l'ancien ministre Marwan Charbel, son conseiller pour les affaires de sécurité.
C'est devant les militaires libanais à la caserne de Tyr que M. Sleiman a souligné l'importance d'un rééquipement de l'armée et du rôle que celle-ci assume à l'échelle nationale. Il a rappelé dans le détail toutes les démarches qu'il a entreprises depuis son accession à la tête de l'État puis à la faveur de la réunion du Groupe international d'appui au Liban, à New York, pour arracher aux États amis, notamment l'Arabie saoudite, un engagement financier en faveur du réarmement des forces régulières « pour donner à celles-ci la possibilité d'accomplir leurs missions tel que les Libanais, dont les membres de la Résistance, le souhaitent pour qu'ils puissent s'adonner à leurs activités et rentrer chez eux du moment que la troupe possède les armes qu'il faut ».

« À partir de là, il faut comprendre qu'aucune arme n'est interdite aux forces régulières, dont le commandement décide du matériel militaire à choisir, surtout que nous bénéficions d'un financement déterminé », a-t-il ajouté, en soulignant dans le même cadre l'importance de la réunion internationale de soutien à l'armée libanaise qui se tiendra en Italie. « Nous comptons solliciter la diaspora libanaise afin qu'elle use de pressions sur les gouvernements des pays d'accueil pour qu'ils viennent en aide à l'armée », a ajouté le président. Il a aussi rappelé la loi-programme établie juste après son accession au pouvoir pour le financement d'un plan d'armement de la troupe. Il a émis l'espoir que le Parlement se réunira pour l'approuver et que toutes les mesures prises dans le même cadre soient « couronnées par l'adoption d'une stratégie nationale de défense qui, une fois que les forces régulières seront dotées des équipements et du matériel militaire nécessaires, permettra à la Résistance de devenir un instrument de soutien à l'armée si jamais celle-ci aura besoin d'elle ». « Une vision de ce que cette stratégie devrait être a été établie. Elle sera examinée à l'avenir à la conférence nationale de dialogue. C'est ce que j'avais souligné dès le départ dans mon discours d'investiture lorsque j'avais appelé à une stratégie de défense dont la finalité est de tirer profit du potentiel de la Résistance et d'empêcher que ces réalisations ne soient rognées par les conflits politiques », a indiqué le président qui a mis l'accent sur le fait que l'armée bénéficie d'une couverture politique « totale pour agir dans toutes les directions et sans réserves ».

Après avoir rappelé les tentatives politiques de récupération de l'armée, il a insisté sur le fait que celle-ci « ne peut avoir d'allégeance que pour le Liban et pour l'autorité politique unifiée, et non pas pour les groupuscules politiques ». « Vous bénéficiez donc d'une couverture politique totale, mais malheureusement, cette même couverture est assurée à des fauteurs de troubles, qui en bénéficient secrètement des hommes politiques qui affirment pourtant publiquement l'avoir levée », a déploré M. Sleiman, en reprochant à des parties politiques qu'il n'a pas nommées de « ne pas assumer le rôle qu'elles sont censées assumer pour consolider les fondements du pays ».
(Lire aussi : La campagne du Hezbollah contre Sleiman vise à soumettre, d'emblée, le prochain président, l'éclairage de Philippe Abi-Akl)
La présidentielle
Le chef de l'État s'est ensuite arrêté sur les échéances qui attendent le Liban, dont l'adoption d'une déclaration ministérielle qui devrait, selon lui, être approuvée sans tarder. « C'est la responsabilité des hommes politiques, surtout que rien d'important n'empêche cette approbation à partir du moment où une entente s'est formée autour des points fondamentaux du texte et où personne ne s'oppose au vocabulaire employé. Personne n'affirme être contre l'armée, la déclaration de Baabda ou la Résistance. Sur quoi portent alors les divergences ? Sur certaines liaisons et certains pronoms ? Cela n'est pas acceptable. Il faut trouver une formule pour la déclaration ministérielle afin que nous puissions nous attaquer aux questions qui intéressent la population. »

M. Sleiman a ensuite abordé la présidentielle et plaidé en faveur d'un engagement parlementaire pour l'organisation de cette échéance, mettant en garde contre toute tentative de boycotter la séance électorale. Il a estimé que chaque député devrait accomplir son devoir électoral « indépendamment du candidat que son parti politique soutient à la présidence ». « Un député a le droit de se conformer au choix de son parti, mais celui-ci n'a pas le droit de violer la Constitution et de demander au parlementaire de boycotter la réunion », a-t-il dit.

Plus tard, le chef de l'État s'est rendu au siège du contingent finlandais où un accueil officiel lui a été réservé ainsi qu'à son homologue finlandais. MM. Sleiman et Niniistö ont passé en revue un détachement d'une brigade d'honneur, avant de tenir une réunion pour discuter des relations bilatérales et de la mission de la Finul.
Lire aussi
Déclaration ministérielle : tout reste à faire aujourd'hui en Conseil des ministres
Souhaid à « L'OLJ » : Le 14 Mars a imposé au Hezbollah le débat sur ses armes


Envoyé de mon Ipad 

لقاء مسيحيي المشرق يستنكر الصمت والتعتيم الدولي على إعدام سبعة أقباط في ليبيا


ويعبر عن فرحه لإطلاق سراح راهبات معلولا في بيان صحفي صادر عن لقاء مسيحيي المشرق 11/03/2014
القدس, 12 مارس 2014 (زينيت) - عقد لقاء مسيحيي المشرق نهار الاثنين الواقع في 10 أذار 2013 اجتماعه الدوري برئاسة أمينه العام سيادة المطران سمير مظلوم في مقره في مطرانية الكلدان في بعبدا وتداول في امور متنوعة. واثر اللقاء صدر عنه البيان التالي:
أولاً: يعبر اللقاء عن فرحه بتحرير راهبات دير مار تقلا- معلولا المخطوفات منذ حوالي مئة يوم اثر جهود جبّارة نشكر كل من قدّمها، منوهاً بشكل خاص بحرفية وجدية اللواء عباس ابراهيم مدير عام الامن العام اللبناني، الذي واكب الملف من ساعاته الاولى. ان اللقاء الذي يرفض بشكل مطلق أي تعد وأي حجز لحرية أي شخص، والذي يحذّر من استمرار استهداف المسيحيين كرهائن، يأمل ان تتكلّل المفاوضات باطلاق سراح المطرانين يوحنا ابراهيم وبولس اليازجي والأبوين ميشال كيال واسحق محفوظ كذلك المصور اللبناني سمير كسّاب.
ثانيا: دان اللقاء بأشد التعابير الممكنة الجريمة الوحشية التي أفضت الى اختطاف واعدام سبعة مسيحيين أقباط في ليبيا وقد هاله هذا الصمت المريب للمجتمع الدولي الذي لم يعر هذه الجريمة الاهتمام المطلوب. وعبر اللقاء عن وقوفه إلى جانب الكنيسة المصرية وهو يناشد السلطات الليبية والمصرية العمل الجاد من أجل القاء القبض على المجرمين الذين اقترفوا هذا الفعل الارهابي وسوقهم أمام العدالة.
ثالثا: توقف اللقاء أمام الاوضاع المتفاقمة في سوريا وانتشار الأفكار التكفيرية الغريبة عن تقاليد كافة أبناء المجتمع السوري. واعتبر أن فرض الجزية على المسيحيين من سكان مدينة الرقة من قبل بعض المجموعات المسلحة هو عمل مرفوض كونه يخالف الاعلان العالمي لحقوق الانسان ومبدأ المساواة بين المواطنين بغض النظر عن انتمائهم الديني أو العرقي أو السياسي. وطالب اللقاء المرجعيات الاسلامية في مختلف أقطار العالم العربي بفضح هذا التصرف وتجريده من أي شرعية دينية يتستر بها البعض من أجل تبرير مآربه السياسية وممارساته ضد المواطنين الأبرياء.
رابعا: تباحث اللقاء في القانون الذي أقره البرلمان الاسرائيلي والذي ميز بين المسيحيين وسائر الفلسطينيين وأعتبره محاولة مكشوفة لزرع الفتنة بين أبناء الشعب الواحد وضرب الهوية العربية للفلسطينيين. ودعا اللقاء المسيحيين في أراضي ال48 إلى رفض كل محاولات التفرقة التي تقوم بها السلطات الاسرائيلية عملا بمبدأ "فرق تسد" والذي اتخذته اسرائيل نهجا لها منذ تأسيسها بغية تسعير الخلاف بين مختلف مكونات المنطقة.

Moscou salue le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula - L'Orient-Le Jour


Moscow salue le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula

Le ministère russe des Affaires étrangères a salué mardi dans un communiqué le rôle du Liban et du Qatar dans la libération des religieuses de Maaloula. Moscou a dans ce contexte appelé toutes les parties influentes en Syrie à déployer des efforts pour résoudre la crise et œuvrer pour la libération des Syriens et des étrangers enlevés par des groupes armés en Syrie.
La Russie a dans le même temps assuré qu'elle œuvre pour la libération des ressortissants russes enlevés ou illégalement détenus en Syrie, ainsi que pour la libération des deux évêques d'Alep, Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, enlevés au printemps dernier, selon le communiqué.
Les treize religieuses et leurs trois auxiliaires, enlevées par des jihadistes début décembre du monastère de Sainte-Tècle à Maaloula, en Syrie, ont été libérées dans la nuit de dimanche à lundi en échange de 153 prisonnières détenues par le régime de Bachar el-Assad dans la prison de Adra, grâce à une médiation libano-qatarie.


Envoyé de mon Ipad 

II.- Réveil islamo-arabe, entité et neutralité du Liban - L'Orient-Le Jour


II.- Réveil islamo-arabe, entité et neutralité du Liban

Comment le Liban de 1943, qui a toujours représenté un exemple spécifique et original dans un Orient uniforme et unicommunautaire, va-il pouvoir continuer à défendre son entité face à ce réveil islamo-arabe et perdurer malgré toutes les pressions et les secousses qui ont fait suite à la guerre de 1975 et à ses prolongements à ce jour ? Pourra-t-il résister à cette nouvelle vague déferlante et aux options stratégiques en gestation des décideurs internationaux et régionaux ? Comment ses leaders vont-ils agir pour maintenir une cohésion nationale et continuer à respecter les obligations contractuelles qui lient entres eux tous les partenaires de la « sigha », surtout après la création par l'Iran d'une branche armée de la wilayet al-faqih au Liban au travers du Hezbollah, et l'action de mainmise progressive et systématique de ce dernier sur l'État libanais et ses institutions, et plus récemment celle de son intervention militaire directe en Syrie auprès du régime de Bachar el-Assad dans sa guerre intérieure contre son peuple ?
Beaucoup de questions qui malheureusement risquent de rester sans réponses certaines, tout au moins dans un avenir proche. (voir L'Orient-Le Jour du mardi 11 mars 2014).
Mais en tout état de cause, l'Occident se doit, au travers de cette évolution, de corriger ses objectifs et de lire attentivement le mouvement irréversible amorcé par certains peuples d'Orient dans leurs relations indéfectibles avec leur religion et ses implications socioéconomiques. Il lui faut rester vigilant vis-à-vis des choix stratégiques qu'il y adoptera. Entre une homogénéisation communautaire (et non une harmonisation) et le maintien de la pluralité intercommunautaire, le choix le plus facile et le plus pragmatique pour lui irait vers la première option, mais c'est certainement la seconde qui pourrait garantir à moyen et long terme sa stabilité et celle du monde libre.
Le Liban est d'ailleurs l'exemple vivant de ce second choix (jusqu'à maintenant...), sa dilution ou son effondrement éventuels devraient représenter pour l'Occident un signal d'alarme. Ce dernier doit en effet se mobiliser pour le maintenir en vie malgré toutes les tempêtes qui le secouent. D'autant que le Liban du vivre-ensemble tel qu'institué en 1943 a été un des premiers membres constituants et actifs de la Ligue arabe et respecté par tous, malgré et à cause de sa diversité. Les USA, de par leurs responsabilités de leader mondial, devraient – pour ces mêmes raisons et malgré leur alliance avec Israël et ses intérêts géostratégiques régionaux, suivis en cela par l'Union européenne qui, elle aussi, a des intérêts économiques et des relations historiques très anciennes dans la région – veiller à défendre et à garantir l'existence et l'indépendance de cette entité libanaise, sa « sigha » et sa souveraineté nationale, et garantir sa perduration grâce, pourquoi pas, à la reconnaissance de sa neutralité permanente*.
Le respect des grands décideurs du globe pour les spécificités, les moyens et la souveraineté des nations les plus vulnérables, et non leur asservissement, devrait se généraliser, sinon la paix dans le monde serait continuellement en péril. C'est grâce à l'application de ce modèle relationnel que le réveil islamo-arabe, amorcé dans la seconde moitié du siècle dernier, pourrait à la fin de son parcours international devenir lui aussi porteur de paix et de respect pour les autres religions et cultures.
Ce n'est certainement pas sans raison que le pape Jean-Paul II avait qualifié le pays du Cèdre de « terre message ». Il y avait vu en effet un exemple vivant de paix, de tolérance et de cohabitation entre les religions et les cultures. À travers sa grande sagesse, le Saint-Père anticipait, par cette métaphore, les modalités qui devraient régir les relations entre les peuples et les États et la nécessité de cohabiter entre eux de la même façon qu'au Liban, en respectant eux aussi les croyances et les libertés de chacun et surtout ses droits à être différent.
*Ce statut, s'il était agréé, ne saurait en aucun cas remettre en question la position internationale du Liban vis-à-vis d'Israël.


Envoyé de mon Ipad 

Groupes d'auto-défense dans des villages chrétiens au Liban - France Info


Groupes d'auto-défense dans des villages chrétiens au Liban


La frontière syrienne à proximité de Kaa au Liban © Reuters - Mohamed Azakir

ÉDITION SPÉCIALE SYRIE | Au Liban, l'intervention du Hezbollah aux côtés de l'armée de Bachar el-Assad a eu pour conséquence d'augmenter les attentats à la voiture piégée. Ils sont l'œuvre d'organisations qui se revendiquent d'Al Qaïda et qui visent les fiefs du parti chiite comme la banlieue sud de Beyrouth mais aussi la région du Hermel, frontalière de la Syrie. C'est dans cette région que des villages chrétiens ont décidé de se protéger de l'incursion de rebelles djihadistes.

Kaa est le dernier village avant la plaine qui mène jusqu'à la ville syrienne de Qousseir reprise l'an dernier par l'armée de Bachar el-Assad. A l'Est, une chaine de montagnes donne sur la région de Qalamoun, où les troupes syriennes ont lancé une offensive d'envergure depuis quelques semaines. A l'Ouest c'est le Hermel, contrôlé par le Hezbollah, qui se bat avec les soldats de Bachar el-Assad. Kaa est au carrefour de cette région stratégique.
Dans ce village chrétien, où l'on affiche sa neutralité, ce sont moins les bombardements de l'armée syrienne qui raisonnent parfois au loin que les attentats à la voiture piégée qui font peur aux habitants. Pour s'en prémunir, la municipalité a mis en place des patrouilles de surveillance.
Ces patrouilles regroupent une trentaine d'hommes tous volontaires. Ils communiquent entre eux grâce à des talkies-walkies. Certains sont d'anciens militaires qui ont repris du service comme Antoine Risk, caporal retraité de l'armée libanaise.
"On commence à patrouiller à la tombée de la nuit et jusqu'à 6h du matin. Il y a des petites routes qui sillonnent la montagne et on a peur que des voitures n'empruntent ces chemins. On surveille surtout ces passages.  Il arrive qu'on ait des informations comme quoi des voitures piégées pourraient passer par le village. A ce moment-là, nous augmentons les effectifs sur le terrain parce qu'on craint cette éventualité."

Les camps de réfugiés repères de terroristes ?

De par sa situation géographique, la région de Kaa a vu au fil des mois arriver des milliers de réfugiés syriens qui ont développé une haine viscérale contre le régime et ses alliés du Hezbollah. Dispersés dans des camps de fortune, ces réfugiés peuvent être recrutés pour mener des attentats confient à demi-mots les habitants de Kaa.
"On nous dit que l'armée syrienne est en train de bombarder les djihadistes qui se cacheraient dans les montagnes à côté de nous. Nous, on ne les a pas vus directement. Mais il y a beaucoup, beaucoup de syriens au Liban et on ne peut pas savoir si ce sont ou non des terroristes."
Ces patrouilles ressemblent à des milices d'auto-défense même si leurs membres affirment ne pas être armés... Elles viennent épauler les forces libanaises qui tentent d'empêcher l'infiltration de rebelles syriens au Liban. Le pays du Cèdre partage une frontière de plus de 300 kilomètres avec la Syrie. L'armée libanaise a mis en place des barrages militaires dans les régions les plus à risque, mais elle ne peut pas surveiller la totalité de la frontière extrêmement poreuse avec la Syrie comme l'explique cet ancien membre de la municipalité de Kaa.
"Chaque localité où l'Etat n'est pas présent et qui n'est pas sous le contrôle de l'armée libanaise peut être un repère pour les djihadistes et les terroristes."
Une heure après notre reportage une voiture piégée a explosé à quelques kilomètres de Qaa, à l'entrée de la ville de Hermel, bastion du Hezbollah. L'attentat s'est produit à la hauteur d'un barrage de l'armée libanaise. Deux soldats et un civil ont été tués. Il a été revendiqué par le Front al-Nosra au Liban.


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lundi 10 mars 2014

Moyen-Orient - Les religieuses de Maaloula libérées après trois mois de captivité - France 24


Les religieuses de Maaloula libérées après trois mois de captivité


Dernière modification : 10/03/2014

La télévision libanaise Al-Mayadeen a annoncé, dimanche, la libération des religieuses enlevées le 3 décembre 2013 à Maaloula en Syrie. Leur libération a été obtenue en échange de celle de 150 prisonnières détenues par le régime.

Douze religieuses, enlevées dans leur couvent de Maaloula près de Damas, en Syrie, il y a plus de trois mois, ont été libérées, a annoncé dimanche 9 mars la télévision libanaise Al-Mayadeen.
Les 13 religieuses et trois de leurs auxiliaires étaient depuis détenues par le Front al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, à Yabroud, principale localité rebelle près de la frontière avec le Liban.
Cette libération, fruit d'une médiation libanaise et qatarie, a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l'Homme.
État d'extrême fatigue
Elles sont arrivées à Jdaidet Yabous, poste-frontière syrien, après un éprouvant voyage de neuf heures qui les a conduites de Yabroud au Liban, puis de nouveau jusqu'en Syrie.
Selon un journaliste de l'AFP présent à Jdaidet Yabous, les religieuses étaient dans un état d'extrême fatigue, et deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.
"Nous voulons remercier Dieu, qui nous a permis d'être ici aujourd'hui", a déclaré une des religieuses à des journalistes à la frontière syro-libanaise. "Nous remercions le président Bachar al-Assad d'avoir été en contact avec l'Émir du Qatar", a-t-elle ajouté, incluant dans leurs remerciements "l'honnête médiateur Abbas Ibrahim", chef de la Sûreté générale du Liban.
La nonne, qui s'est exprimée assise, a déclaré que les 16 otages avaient été "bien" traitées au cours de leur captivité.
Le Front Al-Nosra "nous donnait tout ce qu'on demandait", et "personne ne nous a importunées", a-t-elle assuré, démentant des rumeurs selon lesquelles les ravisseurs auraient obligé les religieuses à ôter leur croix.

Médiation libano-qatarie

Dans le même temps, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a déclaré que 150 prisonnières du régime syrien se trouvaient à bord de quatre bus à la frontière libano-syrienne après avoir été libérées en échange des religieuses.
"Une femme et ses quatre enfants qui étaient emprisonnés ont été libérés les premières et ont atteint Yabroud", a déclaré le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahman, qui a qualifié cette première libération de "geste de bonne volonté" de la part de Damas.
"Actuellement, 149 autres prisonnières se trouvent auprès de l'Agence générale de sûreté libanaise, après avoir été libérées des geôles syriennes, selon l'accord", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les efforts du chef de la Sûreté libanaise, Abbas Ibrahim, pour obtenir la libération des religieuses ont été secondés par le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé samedi au Liban. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en 2013.
Maaloula, qui compte un grand nombre d'églises, est l'un des hauts-lieux du christianisme en Syrie. Il est même hautement symbolique puisqu'il est l'un des rares lieux au monde où est encore parlé l'araméen, la langue de Jésus Christ.
Avec Reuters
Première publication : 09/03/2014


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Les 13 religieuses de Maaloula enfin libérées au Liban - iloubnan.info


10/3/2014-Les 13 religieuses de Maaloula enfin libérées au Liban - iloubnan.info

 Religieuses de Maaloula
L'incertitude a pesé jusqu'au dernier moment sur la libération des sœurs enlevées dans la nuit du 1 au 2 décembre dans leur couvent de Sainte-Thècle, à Maaloula, en Syrie. Elle ont finalement été accueillies tard dans la soirée à la frontière libano-syrienne dans la région de Ersal, par des représentants de la Sûreté générale libanaise.
Le directeur de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, est arrivé, dimanche, à Jdeidat-Yabous, pour y attendre les religieuses orthodoxes, enfin libérées après trois mois de captivité en Syrie. Il a déclaré aux nombreux journalistes présents que les treize religieuses et les trois auxiliaires étaient saines et sauves et qu'elles avaient bien été récupérées à Ersal par des véhicules de la Sûreté générale. Le convoi était formé de 30 véhicules 4x4.

Le processus de leur libération a un temps été interrompu dimanche dans la soirée, laissant craindre une annulation pure et simple de la remise en liberté des seize otages. Selon le général Ibrahim, des changements continus dans les exigences des ravisseurs sont à l'origine des retards.

Le général a également déclaré que la remise en liberté des religieuses s'est faite en contrepartie de la libération de plus de 150 prisonniers anti-régime. Selon lui, aucune rançon n'a été versée. Il a, en outre, assuré que les efforts se poursuivaient dans le but de libérer les deux évêques et le photographe libanais, Samir Kassab ainsi que le journaliste mauritanien qu'il accompagnait, tous enlevés en Syrie.

Les félicitations n'ont pas tardé à se succéder après l'annonce de la récupération des seize otages. L'ancien Premier ministre Nagib Mikati a félicité sur Twitter les religieuses pour leur liberté retrouvée. L'ancien Premier ministre Saad Hariri a également salué cette libération, espérant qu'elle soit bientôt suivie de celle des deux évêques Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi.


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Syrie : les religieuses de Maaloula libérées | La-Croix.com


10/3/2014-Les moniales de Maaloula sur une image tirée de la vidéo qui avait été envoyée le 9 février par leurs ravisseurs.


Les religieuses de la ville syrienne de Maaloula, enlevées le 3 décembre 2013 par des rebelles syriens, ont été enfin libérées dimanche soir 9 mars et remises aux forces de la Sûreté générale qui les attendaient dans la localité de Ersal, au Liban. La remise en liberté des treize religieuses et trois auxiliaires du monastère grec-orthodoxe de Sainte Tecla, à Maaloula, une ville chrétienne proche de Damas, devait avoir lieu plus tôt dans la journée, mais « plusieurs obstacles » avaient retardé leur libération, selon l'Agence nationale d'information (ANI), qui n'a pas donné plus d'informations.

libération de 150 prisonnières détenues par le régime syrien en échange

Les négociations ont été menées par le chef de la Sûreté générale libanaise, le général Abbas Ibrahim, et le chef des renseignements du Qatar, Ghanem al-Kubeissi, arrivé dimanche à Beyrouth. Les deux hommes avaient déjà joué un rôle important dans la libération de pèlerins chiites libanais enlevés par les rebelles dans le nord de la Syrie en octobre 2013.
La libération des religieuses a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 prisonnières détenues par le régime syrien, selon une organisation de défense des droits de l'homme. Les religieuses, de nationalité syrienne et libanaise, doivent se rendre à Damas via le poste-frontière de Masnaa.
Les moniales, qui s'occupaient d'orphelins, avaient été contraintes de quitter leur couvent par un groupe armé qui les avait emmenées vers Yabroud, au nord de Maaloula. Le pape François avait lancé un appel en décembre 2013 aux ravisseurs pour leur libération
S'adressant aux journalistes à la frontière syro-libanaise, l'archevêque Louka al Khouri, patriarche adjoint des grecs-orthodoxes de Syrie, a salué leur libération. « Ce que l'armée syrienne a réalisé à Yabroud a facilité cette évolution », a-t-il dit.

un état d'extrême fatigue

Peu après la disparition des religieuses, des rebelles islamistes avaient annoncé qu'elles étaient leurs « invitées » et que leur libération ne tarderait pas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG proche de l'opposition syrienne, les ravisseurs étaient des membres du Front al Nosra, groupe lié à Al-Qaida.
Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, est un village majoritairement chrétien qui compte un grand nombre d'églises. Il doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques et parlent l'araméen, la langue du Christ.
Selon un journaliste de l'Agence France-Presse qui a vu les religieuses après leur libération, elles sont apparues dans un état d'extrême fatigue. Deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.

une minorité chrétienne prise en tenaille dans la guerre civile en Syrie

 « Nous remercions le président Bachar al-Assad d'avoir été en contact avec l'émir du Qatar (Tamim Bin Hamad al-Thani) », a dit la supérieure, qui a inclus dans ses remerciements « l'honnête médiateur Abbas Ibrahim », chef de la Sûreté générale du Liban.
La minorité chrétienne de Syrie, qui soutient majoritairement le régime de Bachar Al Assad, est prise en tenailles dans la guerre civile. On est toujours sans nouvelles de deux évêques d'Alep, Mgr Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Mgr Yohanna Ibrahim (syrien orthodoxe), enlevés le 22 avril 2013, ainsi que du P. Paolo Dall'Oglio, prêtre jésuite qui a disparu en août 2013 alors qu'il était parti négocier la libération d'otages syriens et occidentaux à Rakka, dans le nord-est.
La Croix


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dimanche 9 mars 2014

Raï apporte un soutien total à Sleiman - L'Orient-Le Jour


8/3/2014-Raï apporte un soutien total à Sleiman

Liban
Le patriarche maronite, Bechara Raï, a affirmé samedi soutenir tout ce qu'entreprend le chef de l'Etat Michel Sleiman pour renforcer l'unité et la stabilité au Liban.
"La présidence de la République est comme le cèdre, plus les tempêtes soufflent fort plus ses racines s'enfoncent dans la terre et renforce sa volonté de défendre la liberté du Liban et son indépendance", a déclaré Mgr Raï à l'issue d'un entretien avec le président à Baabda.
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samedi 8 mars 2014

Raï : Le Liban doit-il être récompensé de cette manière pour avoir ouvert ses frontières ? - L'Orient-Le Jour


7/3/2014- Raï : Le Liban doit-il être récompensé de cette manière pour avoir ouvert ses frontières ?

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a reçu hier à Bkerké les représentants de plusieurs ONG internationales ainsi que le commandant en chef de la Finul, Paolo Sierra.
Devant ses hôtes, le prélat maronite s'est félicité de cette opportunité qui, a-t-il dit, « permet à tous les présents d'entendre l'avis de l'Église, qui est aussi clair que direct, sur un certain nombre de sujets relatifs aux questions locales ».
Mgr Raï a évoqué le mémorandum national rendu public par Bkerké et qui comprend « des vérités ».
Les trois points les plus importants figurant dans ce texte, a-t-il dit, sont « la charte nationale, la coexistence et la formule libanaise sur lesquelles se fonde le régime libanais », insistant sur « la singularité du régime démocratique libanais ».
« Le Liban a été très affecté par la crise syrienne, surtout au lendemain du déplacement de centaines de milliers de Syriens vers son territoire », a relevé le patriarche.
Et de se demander : « Pourquoi le Liban doit-il être victime des guerres qui ont lieu entre les pays tiers ? Doit-il être récompensé de cette manière parce qu'il a refusé de fermer ses portes devant qui que soit ? »
Le patriarche a par ailleurs reçu une délégation formée de plusieurs hauts responsables et diplomates hongrois avec lesquels il a évoqué la situation générale dans la région et celle des chrétiens en particulier, à la lumière notamment des événements en Syrie et leur répercussion sur le Liban.


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