Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 27 mars 2014

PROGRAMME DU VOYAGE EN TERRE SAINTE

Cité du Vatican, 27 mars 2014 (VIS). Voici le programme du voyage que le Pape accomplira en Terre Sainte en mai prochain:

Le 24 mai, l'avion papal est attendu à Amman (Jordanie) à 13 h locales.

Après la cérémonie d'accueil, le Saint-Père rendra visite au Roi et à la Reine, avant de s'adresser aux corps constitués.

A 16 h il célébrera une messe au Stadium de la capitale, avant de se rendre sur le site attribué au baptême du Seigneur et d'y rencontrer des réfugiés et de jeunes handicapés en l'église latine de Béthanie.

Le lendemain dimanche, le Pape quittera la Jordanie pour gagner en hélicoptère Bethléem, où il sera accueilli par le Président palestinien, avec lequel il aura un entretien. Là aussi il s'adressera aux autorités palestiniennes avant de célébrer la messe sur l'esplanade de la Nativité.

Après le Regina Coeli et le déjeuner au couvent franciscain, il visitera en privé le sanctuaire de la Nativité.

En début d'aprés-midi il rendra visite aux enfants de deux camps de réfugiés, puis prendra congé à 16 h

Un hélicoptère le conduira à Tel Aviv. Il prononcera un discours à son arrivée en Israël, avant de gagner Jérusalem, où il s'entretiendra d'abord avec le Patriarche oecuménique de Constantinople, avec qui il signera une déclaration commune.

A 19 h le Pape présidera en la Basilique du St.Sépulcre une rencontre oecuménique pour célébrer le cinquantenaire de celle entre Athénagoras et Paul VI.

Après quoi il dînera au patriarcat latin avec l'épiscopat régional.

Le 26 au matin il se rendra à l'Esplanade des mosquées où il s'entretiendra avec le Grand Mufti de Jérusalem, avant de se rendre au Mur occidental puis au Mont Herzl pour un dépôt de gerbe.

A 10 h suivra la visite au mémorial de Yad Vashen (discours) puis aux deux Grands Rabbins d'Israël et enfin au Président de l'Etat d'Israël (discours).

A 13 h le Saint-Père s'entretiendra en privé avec le Premier Ministre au Notre Dame Jerusalem Center.

Après le déjeuner il fera une visite privée au Patriarche oecuménique au Mont des Oliviers, puis y rencontrera les prêtres, religieux et séminaristes en l'église du Gethsémanie, et les évêques de Terre Sainte au Cénacle (homélie).

Après quoi, vers 19 h 30', il regagnera en hélicoptère Tel Aviv pour la cérémonie de congé.

L'avion papal sera attendu à Rome vers 23 h heure locale.

MARIE DANS LE DIALOGUE AVEC L'ISLAM


MARIE DANS LE DIALOGUE AVEC L'ISLAM

Cité du Vatican, 26 mars 2014 (VIS). A l'occasion de la VIII Rencontre de prière islamo-chrétienne, qui s'est tenue hier à Beyrouth (Liban), organisée par l'Amicale des anciens élèves de l'Université St.Joseph et du Collège Notre-Dame de Jamhour, le Saint-Père a délégué le Secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux. Voici les passage principaux de l'intervention du P.Miguel Angel Ayuso Guixot:

"Chaque année, le 25 mars, musulmans et chrétiens du Liban, se rassemblent autour de Marie. Cette rencontre est si importante que le gouvernement libanais a décidé, en 2010, de proclamer à cette date une fête Nationale islamo-chrétienne. C'est véritablement là un exemple de la longue cohabitation entre musulmans et chrétiens qui marque depuis toujours l'histoire du Liban, au milieu de tant de difficultés, et qui constitue aussi un témoignage pour tant d'autres peuples... Depuis le Concile Vatican II, l'Eglise catholique reconnaît que les musulmans honorent la Mère virginale de Jésus, qu'ils invoquent parfois avec piété... Marie est mentionnée plusieurs fois dans le Coran et le respect qu'on lui porte est si évident que, lorsqu'elle est nommée dans l'islam, on ajoute: Que la paix soit sur elle. Les chrétiens s'associent volontiers à cette invocation. Je voudrais aussi mentionner les sanctuaires consacrés à Marie où se rendent ensemble musulmans et chrétiens. Comment ne pas rappeler le sanctuaire de Notre-Dame du Liban à Harissa! La dévotion, qui crée des sentiments d'amitié, est un phénomène ouvert à tous et toutes. Les expériences culturelles que nos communautés peuvent partager encouragent la collaboration, la solidarité, la reconnaissance mutuelle comme filles et fils d'un Dieu unique appartenant à la même famille humaine. C'est donc avec estime que l'Eglise s'adresse aux musulmans. Avec eux, au cours de ces 50 années, elle a cherché à bâtir un dialogue d'amitié et de respect mutuel".

Rappelant que le Conseil pontifical est chargé de favoriser et régler les rapports avec les membres et les groupes des religions non-chrétiennes, comme avec ceux qui, d'une manière ou d'une autre, sont dotés d'un sens religieux, l'envoyé papal a précisé que son dicastère "cherche aussi à établir des relations régulières avec des institutions et des organisations musulmanes de manière à favoriser la connaissance et la confiance mutuelles, l'amitié et, là où cela est possible, la collaboration. De fait, il existe des accords avec plusieurs institutions musulmanes en vue d'assurer la possibilité de rencontres régulières, en fonction de programmes et de modalités agréés par les deux parties... Concernant la méthodologie du dialogue inter-religieux, et donc du dialogue islamo-chrétien, il faut rappeler que le dialogue est une communication à double voie. Le dialogue consiste à parler et à écouter, à donner et à recevoir en vue d'un développement et d'un enrichissement mutuels. Il est fondé sur le témoignage de sa propre foi et, à la fois, sur une ouverture à la religion de l'autre. Il ne s'agit pas de trahir la mission de l'Eglise, et encore moins d'une nouvelle méthode de conversion au christianisme. Dans le document Dialogue et Annonce (1991)... quatre formules de dialogue inter-religieux sont mises en évidence: Le dialogue de vie, le dialogue des œuvres, le dialogue des échanges théologiques et le dialogue de l'expérience religieuse. Ces quatre formules disent qu'il ne s'agit pas d'une activité réservée qu'&agrav e; des spécialistes... Dans l'exhortation apostolique Marialis Cultus (1974)...Marie est présentée comme la vierge qui écoute, la Vierge priante, celle qui console et encourage les disciples rassemblés avec elle dans le Cénacle au début de l'Eglise naissante, la vierge en dialogue avec Dieu... Mais elle est aussi l'image d'un modèle de dialogue de recherche lorsque, s'adressant à l'ange Gabriel, elle demande comment cela est-il possible? Marie, modèle pour les musulmans et pour les chrétiens, est aussi modèle de dialogue, car elle enseigne à croire, à ne pas se refermer sur des certitudes acquises mais, bien plus, à s'ouvrir aux autres et à demeurer disponible".

LE PAPE CONFIE LES LIBANAIS A MARIE

Cité du Vatican, 26 mars 2014 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir un télégramme aux participants à la Journée de prière et de réflexion islamo-chrétienne de Jamhour, qui a été lu hier par le Nonce au Liban: En la fête de l'Annonciation, fête nationale, il salue les anciens élèves de l'Université St.Joseph et du Collège de Jamhour, et se réjouit "de voir chrétiens et musulmans unis par la dévotion à la Vierge Marie. Le sanctuaire de Notre-Dame du Liban, à Harissa, est un lieu béni où tous peuvent venir l'invoquer". Le Pape François veut redire les paroles prononcées par Jean-Paul II lors de sa visite de 1997: Avec vous, je confie à Notre-Dame du Liban tous les fils et les filles de ce pays. O Vierge très sainte, accorde à ce peuple d'antique origine mais toujours jeune, de rester le digne héritier de son illustre histoire et de bâtir avec dynamisme son avenir dans le dialogue entre tous, le respect mutuel des groupes différents, la concorde fraternelle! Le Pape encourage, chrétiens et musulmans, à travailler ensemble à la paix et au bien commun, à contribuer ainsi au développement intégral des personnes et à l'édification de la société. Il confie tous les habitants du Liban à l'intercession maternelle de la Marie, reine de la paix et protectrice du Liban".


Envoyé de mon Ipad 

Soutien de Mgr Aillet pour SOS Chrétiens d’Orient | Riposte-catholique

SOS chrétiens d'Orient est une association qui oeuvre à la réalisation de projets concrets promouvant la fraternité avec les chrétiens d'Orient.  Après avoir passé les fêtes de Noël auprès des chrétiens syriens, l'association SOS Chrétiens d'Orient lance son nouveau convoi : Pâques en Irak, afin d'apporter soutien et présence à des communautés qui n'ont cessé de souffrir depuis des décennies. Mgr Aillet vient de leur témoigner son soutien .
Lire la suite: 


Envoyé de mon Ipad 

Fwd: Le Veilleur de Ninive


Le Veilleur de Ninive



L'Eglise arménienne d'Alep bombardée et le dôme détruit.

Posted: 25 Mar 2014 08:41 PM PDT

Alep - Mardi 25 mars - 4h30 (heure locale) - Des roquettes se sont abattues en grand nombre sur la région d4'Alep de Nor Kyough, entraînant des dégâts considérables, notamment la destruction du Dôme de l'Eglise de la Sainte-Trinité des arméniens-catholiques, également connue sous le nom de Zvartnots.

Eglise arménienne de la Sainte-Trinité
Les attaques ont aussi causé des dommages dans les immeubles et les habitations autour de l'Église. Un jeune homme et une femme, une mère et son enfant furent grièvement blessés. Aucun décès n'aurait été rapporté. 

Une des roquettes est tombée sur une maison possédée par une famille arménienne, causant un incendie. Des unités de volontaires arméniens se sont précipitées sur les lieux pour tenter d'éteindre le feux, avant que les équipes de pompiers n'interviennent. 

La dernière attaque a causé des dégâts considérables, sans compter l'impact psychologique sur les habitants. 

Elle a suivi de plusieurs jours, l'opération menée, par des hommes armés liés à Al-Qaïda, contre la population de la ville de Kessab à la frontière turque, qui a abouti à la mort de 80 personnes et à l'évacuation de plus de 600 familles forcées de se réfugier autour de Lattaquié.

mercredi 26 mars 2014

Raï réclame l’élection d'un nouveau président "le plus vite possible" - L'Orient-Le Jour

25/3/2014-Rae réclame l'élection d'un nouveau président "le plus vite possible"

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a assuré mardi qu'il soutenait tous les Libanais bien qu'ils soient divisés et dialoguait avec toutes les parties sans prise de position préalable. "Je ne suis pas avec une partie politique contre une autre", a-t-il assuré lors d'une interview diffusée sur la chaîne LBC.

Le chef de l'Église maronite a en outre souligné la nécessité d'élire "un nouveau président qui nous unit et qui sait communiquer avec tous les protagonistes". "Il ne me revient pas de proposer le nom du président, c'est aux partis politiques et aux Libanais de trouver le candidat convenable", a-t-il ajouté.

Selon Mgr Raï, le nouveau président doit être acceptable sur la scène locale et au niveau de sa communauté (maronite) mais avoir aussi un rôle sur la scène régionale. Son rôle, selon lui, consiste à "tenir le Liban à l'écart de la guerre en Syrie et de toutes les autres crises et à ne pas lier le sort du pays à celui des autres".

Le patriarche maronite a appelé le président du Parlement Nabih Berry à convoquer, lundi prochain, une séance pour élire le nouveau président. "L'Assemblée doit se réunir le plus vite possible afin d'éviter le vide à la présidence. Il ne faut pas attendre le dernier jour du délai constitutionnel", a-t-il insisté.



Envoyé de mon Ipad 

Liban: chrétiens et musulmans ensemble, pour la paix et le bien commun


Liban: chrétiens et musulmans ensemble, pour la paix et le bien commun
Message pour la rencontre de Jamhour

Anita Bourdin

ROME, 25 mars 2014 (Zenit.org) - Le pape François encourage les Libanais, chrétiens et musulmans, « à travailler ensemble à la paix et au bien commun, contribuant ainsi au développement intégral des personnes et à l'édification de la société ».

Le pape a en effet adressé un message, signé par son Secrétaire d'Etat, le cardinal Pietro Parolin, à l'occasion de la journée de prière et de réflexion de Jamhour, en la fête de l'Annonciation, le 25 mars, férié au Liban depuis 2010.

Le père Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire – numéro deux - du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a participé à cette rencontre organisée par l'Association amicale des Anciens élèves du collège de l'Université Saint-Joseph et du Collège Notre-Dame de Jamhour.

Le Saint-Père, dit le télégramme publié par Radio Vatican, « se réjouit de voir chrétiens et musulmans unis par la dévotion à la Vierge Marie ». Le sanctuaire de Notre-Dame du Liban, à Harissa, a-t-il rappelé, est un lieu béni où tous peuvent venir l'invoquer. 

« Informé de la journée de prière et de réflexion qui se déroule à Jamhour en la fête de l'Annonciation, Sa Sainteté le Pape François salue cordialement les anciens élèves du Collège de l'Université Saint-Joseph et du Collège de Jamhour », dit le télégramme.

Le pape « se réjouit de voir chrétiens et musulmans unis par la dévotion à la Vierge Marie. Le sanctuaire de Notre-Dame du Liban, à Harissa, est un lieu béni où tous peuvent venir l'invoquer ».

Il rappelle « les paroles du bienheureux Jean-Paul II lors de sa visite dans votre pays : «Avec vous, je confie à Notre-Dame du Liban tous les fils et les filles du pays… O Vierge très sainte, accorde à ce peuple d'antique origine mais toujours jeune, de rester le digne héritier de son illustre histoire et de bâtir avec dynamisme son avenir dans le dialogue entre tous, le respect mutuel des groupes différents, la concorde fraternelle!» (11 mai 1997) ».

« Le Pape vous encourage, chrétiens et musulmans, à travailler ensemble à la paix et au bien commun, contribuant ainsi au développement intégral des personnes et à l'édification de la société. Le Saint-Père vous confie tous, ainsi que tous les habitants du Liban, à l'intercession maternelle de la Vierge Marie, Reine de la paix, Protectrice du Liban. Que Dieu bénisse le Liban et tous ses habitants ! », conclut le télégramme.

80 morts à Kessab en Syrie et les églises profanées


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Posted: 25 Mar 2014 02:06 PM PDT

Kessab (Syrie) - le 25 Mars 2014 - Le village de Kessab en Syrie, peuplé d'arméniens était, durant trois jours, la cible d'attaques brutales à travers la frontière syro-turque, par des bandes armées affiliées à Al-Qaïda. Ces attaques auraient coûté la vie à 80 personnes et auraient poussé la population civile de la zone à fuir vers des collines voisines pour aller chercher refuge dans les villes de Lattaquié et Basit.

Dans une déclaration écrite, le Comité national arménien a condamné les attaques et le rôle actif de la Turquie complice des groupes extrémistes dans leurs attaques ciblées contre la population minoritaire chrétienne et en Syrie. « Durant des mois, nous avons mis en garde la communauté internationale de la menace imminente des combattants étrangers extrémistes contre les minorités chrétiennes en Syrie » note la déclaration de l'ANC.

Ces attaques brutales et spontanées contre la ville de Kessab et les villages des alentours tous peuplées d'Arméniens, sont les derniers exemples de cette violence, activement encouragée par la Turquie voisine. « Nous appelons les Etats qui peuvent avoir une influence sur le conflit syrien d'utiliser tous les moyens en leur possession, pour faire cesser ces attaques contre la population civile pacifique de Kessab et leur permettre de retourner dans leurs foyers en toute sécurité. »

« Au cours des cent dernières années, c'est la troisième fois que les Arméniens sont forcés de quitter Kessab et dans les trois cas, la Turquie est l'agresseur ou du côté des agresseurs ».

Selon les rapports de presse, l'incursion armée a commencé le vendredi 21 Mars 2014 à 05h45 par une attaque de rebelles liés à Al-Qaïda, le Front al-Nousra, Sham al-Islam et Ansar al-Sham, qui ont traversé la frontière turque pour attaquer la population civile arménienne de Kessab.

Les assaillants se sont immédiatement emparés de deux postes de garde donnant sur Kessab et d'une colline stratégique connue sous le nom d'Observatoire 45 et par la suite du point frontière avec la Turquie

Les francs-tireurs ont visé la population civile et lancé des attaques au mortier sur la ville et les villages environnants.

Selon des témoins oculaires, les assaillants ont franchi la frontière turque avec la Syrie en traversant au vu et au su, la caserne militaire turque. Selon les rapports des médias turcs, les assaillants portaient sur leur dos leurs blessés pour les faire traiter en Turquie dans la ville de Yayladagi.

Quelques 670 familles arméniennes, la majorité de la population de Kessab, furent évacuées par la direction de la communauté arménienne locale, vers des zones plus sûres dans les villes voisines de Basit et Lattaquié. Dix à quinze familles qui avaient des membres trop âgés pour se déplacer, étaient incapables de quitter et ont choisi de rester dans leurs maisons.

Des témoins oculaires et les médias d'Etat rapportaient que le samedi 22 Mars, les troupes syriennes ont lancé une contre-offensive pour tenter de récupérer le point de passage frontalier ; Cependant, le dimanche 23 Mars, les groupes extrémistes entraient une nouvelle fois dans la ville de Kessab prenant le reste des familles arméniennes en otage, profanant trois églises de la communauté arménienne de la ville et pillant des résidences locales, occupant la ville et les villages environnants.

Située à l'angle nord-ouest de la Syrie, près de la frontière avec la Turquie, Kessab avait jusqu'à une période très récente, échappé aux grandes batailles du conflit syrien. La population arménienne locale avait augmenté dans les années récentes, la ville servant de refuge aux populations fuyant les villes déchirées de Yacoubyié, Rakka et Alep.

Moniales de Maaloula: remerciements رئيسة دير معلولا: ضابط لبناني طلب مني شكر الاسد وأمير قطر

رئيسة دير معلولا: ضابط لبناني طلب مني شكر الاسد وأمير قطر

نفت الأم بيلاجيا سياف رئيسة دير معلولا السوري الأنباء عن إقامة جبرية فرضت عليهن بعد تصريحات أشدن فيها بجهود أمير قطر وحسن معاملة جبهة النصرة.

وأوضحت سياف لصحيفة "الشرق الأوسط" أن الراهبات يمارسن حياتهن بشكل طبيعي بانتظار أن تصبح الظروف الأمنية مواتية ليعدن إلى ديرهن في مدينة معلولا.

واشارت سياف الى ان التصريحات التي أعلنتها قبيل عملية التبادل "جاءت بطلب من عميد في جهاز أمن الدولة اللبناني، واضافت: "قال لي قبل الوصول إلى النقطة الحدودية التي جرت فيها مراسم الاستقبال: عليك أن تقدمي الشكر لكل من الرئيس بشار الأسد وأمير قطر الشيخ تميم بن خليفة آل ثاني، إضافة إلى المدير العام للأمن العام اللواء عباس إبراهيم. وقد نفذت ذلك، معتقدة أن هذا الأمر يأتي بالتنسيق مع الحكومة السورية".

وأضافت سياف: :"قدموا لي بعد ذلك كيسا عليه صورة (سيدة حريصا) (السيدة مريم العذراء) فيه صلبان، قالوا لي إنه من اللواء عباس إبراهيم. وطلب منا وضعها على صدورنا".

ووصفت سياف الظروف التي صاحبت عملية التبادل بـ"الصعبة جدا"، مشيرة إلى العرقلة التي حصلت في اللحظة الأخيرة، حيث طلب رئيس المجموعة المعارضة التي كانت تقتادنا، الإفراج عن عائلة أحد قياديي تنظيم "القاعدة" من السجون السورية.

وحين احتج أحد الضباط اللبنانيين على هذا الطلب، قال له قائد المجموعة: "اذهب إذن واذبح العائلة وأنا سأفجر الراهبات.. ليتدخل لاحقا الوسيط القطري ويعمل على إيجاد مخرج للمسألة".


Envoyé de mon Ipad 

mardi 25 mars 2014

Fête nationale dédiée au dialogue islamo-chrétien au Liban | La-Croix.com

25/3/2014-

Mardi 25 mars à 17 heures, la chapelle du collège jésuite Notre-Dame de Jamhour accueille la 8e veillée de prière inter-religieuse « Ensemble autour de Marie ». En présence du P. Miguel Ayuso, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, porteur d'un message du pape, et devant un prestigieux parterre de responsables politiques, civils et religieux, textes, chants, témoignages et psalmodies issues des différentes traditions religieuses libanaises se succéderont. Accompagné de quatre jeunes de différentes confessions qui l'ont aidé à sauver ce qui pouvait l'être, le P. Ibrahim Surouj, propriétaire de la bibliothèque Saeh incendiée par des vandales à Tripoli en janvier, viendra ainsi redire l'importance de « l'unité » entre Libanais.


Veillée de prière interreligieuse « Ensemble autour de Marie » 
au collège jésuite Notre-Dame de Jamhour en 2009

Ampleur

Depuis 2010, l'Annonciation, fête chrétienne célébrée le 25 mars, est devenue fête nationale au Liban, dédiée au dialogue islamo-chrétien. Pour avoir « plus d'impact sur les citoyens », le conseil des ministres a même décidé qu'elle serait « chômée ». D'année en année, l'événement gagne en ampleur. Désormais, toute la semaine, expositions, concerts et conférences se succèdent autour du thème de la rencontre.

Lundi 24 mars, un calicot représentant l'icône de l'Annonciation, encadrée à gauche par un extrait du Coran et à droite par le récit de l'Évangile de Luc, a été déployé sur la façade de l'Université libanaise, seul établissement universitaire public dans le pays. Devant 600 étudiants de toutes confessions, majoritairement musulmans, son recteur, chiite, a, dans son discours, repris la formule de Jean-Paul II sur le « Liban, pays message » et souligné l'importance de Marie dans l'islam. « Il a dit également qu'il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures, et que les musulmans attendent le messie qui viendra à la fin des temps pour unir l'humanité entière », résume avec enthousiasme Nagy El Khoury.

Une nouvelle culture

Le secrétaire général de l'Amicale des anciens élèves du collège jésuite de Jamhour est, avec son ami sunnite Mohammad Nokari, l'initiateur en 2007 de cette « rencontre spirituelle autour de la Vierge Marie ». « Nous lançons une nouvelle culture », assure-t-il, en multipliant les exemples, comme cette rencontre organisée dimanche à Saïda, grande ville sunnite du Sud du pays, au cours de laquelle « l'évêque grec-catholique local a pu rencontrer le mufti sunnite, le mufti chiite devant tous les responsables politiques locaux, Hezbollah compris »…

Désormais, la manifestation déborde largement des frontières de la capitale. Des associations partenaires comme le « Forum global des religions et de l'humanité », dont l'objectif est de promouvoir la diversité au sein de la société civile libanaise, participent à l'organisation d'« événements périphériques » dans tous les pays, en lien avec des associations locales. « Au Sud, au Nord, dans la Bekaa comme au Mont-Liban, des concerts, des conférences sont prévus », souligne l'une de ses fondatrices, Bassma Abdel-Khalek.

« Dans un contexte politique et sécuritaire fragile, alors que nous devons faire face aux défis de l'extrémisme, du refus du dialogue, nous voulons rappeler qu'il existe toujours un espace pour la rencontre humaine, au-delà des divergences politiques ou religieuses », précise la jeune femme, âgée de 27 ans. « L'Annonciation est au départ une fête chrétienne mais porteuse de valeurs, comme la fraternité, la bonté, qui nous réunissent. La présidente de notre ONG le redira ce soir à Jamhour : l'unité des Libanais est indispensable si nous voulons construire un pays meilleur dans lequel les nouvelles générations trouveront la paix ».

Anne-Bénédicte Hoffner


Envoyé de mon Ipad 

Assir s'en prend à l'armée libanaise dans une vidéo, la première depuis juin - L'Orient-Le Jour

23/32014-Assir s'en prend à l'armée libanaise dans une vidéo, la première depuis juin

Le cheikh salafiste Ahmed el-Assir est apparu dans une vidéo pour la première fois depuis plus de neuf mois. Le clip, long de 19 minutes, a été diffusé sur YouTube et partagé sur le compte du cheikh salafiste sur Twitter. Dans la vidéo, cheikh Assir accuse les forces du 14 et du 8 Mars d'avoir voulu "son élimination".

Le dignitaire sunnite est toujours recherché depuis les affrontements meurtriers qui ont opposé ses partisans à l'armée libanaise à Abra-Saida, au Liban-Sud. Lors de ces incidents survenus en juin dernier, 18 soldats et 11 hommes armés avaient été tués.

"Nous n'avons plus le choix que de nous révolter et d'appeler au changement, affirme cheikh Assir dans l'enregistrement vidéo. J'aurais très bien pu être tué dans le massacre de Abra, comme les autres martyrs, mais le destin en a voulu autrement".
Dans son message, le cheikh salafiste s'en prend à l'armée libanaise, l'accusant d'être un "outil" aux mains des Iraniens "et de leurs acolytes libanais" (le Hezbollah et le mouvement Amal, ndlr). "Dans les années 80, lorsque l'armée a tenté d'entrer dans la banlieue sud de Beyrouth, les soldats ont été accusés de servir les intérêts de l'occupant israélien et ont été accueillis par les armes, rappelle cheikh Assir. Ensuite, dans les années 90, les leaders chrétiens ont qualifié l'armée d'armée de l'occupation syrienne. Aujourd'hui, poursuit le dignitaire sunnite, tout le monde sait que le Liban est sous le contrôle total des Iraniens et de leurs acolytes libanais, et l'armée est l'une des institutions les plus influencées par cette mainmise."
Cheikh Assir a par ailleurs exhorté les soldats de confession sunnite à quitter l'institution militaire. "Avez-vous pu faire quoique ce soit pour changer la donne?, demande-t-il. Qu'avez-vous fait pour éviter les attaques contre Saïda, Ersal, Tripoli et Beyrouth?"

Vêtu d'une galabiyeh (robe masculine orientale) et la tête coiffée d'un foulard, il s'en est pris violemment aux chiites en affirmant qu'il lui était impossible de "vivre avec eux sauf s'il leur casse d'abord la tête".

La date de l'enregistrement n'est pas indiquée mais elle doit être récente, car il fait allusion aux déclarations des députés lors du vote de confiance du gouvernement qui a eu lieu cette semaine.

Cet enregistrement vidéo intervient après une rumeur faisant état de la mort de cheikh Assir à la suite de la prise de la ville rebelle syrienne de Yabroud par l'armée syrienne, appuyée par le Hezbollah.

Fin février, le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, avait requis la peine de mort contre le cheikh salafiste et 56 autres personnes impliquées dans les affrontements meurtriers contre l'armée à Abra-Saida. Parmi les personnes contre lesquelles la peine de mort avait été requise figure  l'ex-crooner devenu islamiste, Fadel Chaker. Le cheikh est accusé "d'avoir formé des groupes armés qui ont attaqué une institution de l'Etat, l'armée, d'avoir tué des officiers et des soldats et d'avoir été en possession de matières explosives et d'armes légères et lourdes utilisées contre l'armée", selon l'acte d'accusation.

Depuis qu'il est en fuite, cheikh Assir a diffusé plusieurs enregistrements audio et tweeté de nouvelles critiques contre le Hezbollah.

Le 23 février dernier, le cheikh salafiste a appelé le Hezbollah à retirer ses combattants de Syrie et à" mettre un terme à ses crimes".
Le 19 janvier, il avait appelé les ulémas et politiciens sunnites à "dire la vérité sur les crimes commis par le Hezbollah contre nous, que ce soit directement ou à travers ses outils, notamment l'armée libanaise". Sur son compte Twitter, Ahmad el-Assir avait encore écrit : "Même si nous n'avons pas, à l'instar du Hezbollah, une organisation armée soutenue par des parties étrangères, cela ne justifie pas la soumission à sa tyrannie. Cela ne le rendra que plus arrogant".

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Envoyé de mon Ipad 

tayyar.org - Lebanon News -الثوار في سورية وطقوس المسلّحين تخريب للكنائس (Pictures)

Les révolutionnaires syriens et les rites de destruction des eglises .

Pour lire en arabe et voir les photos clicker sur le lien :
http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/syria-yabroud-pb-870019474.htm


Envoyé de mon Ipad

Telegrame du Pape- DECES DU PATRIARCHE SYRO-ORTHODOXE


DECES DU PATRIARCHE SYRO-ORTHODOXE

Cité du Vatican, 24 mars 2014 (VIS). Le Pape a fait parvenir au Patriarcat syro-orthodoxe d'Antioche (Damas) une télégramme de condoléances à la suite du décès vendredi dernier à 80 ans du Patriarche, SS Mar Ignatius Zakka I Iwas. Il y affirme que la chrétienté vient de perdre une autorité extraordinaire, sage et courageuse, qui a guidée son Eglise en des temps difficiles. Témoin des conflits qui affligent la région, hier en Irak, aujourd'hui en Syrie, le défunt a été un homme de dialogue entre les religions. Dans sa jeunesse, il fut observateur au Concile Vatican II, ce qui favorisa les efforts de rapprochement entre l'Eglise syriaque et l'Eglise catholique.

Syrie : Destruction et assassinats financés par des puissances étrangères | Mondialisation

Syrie : Destruction et assassinats financés par des puissances étrangères


Mesdames et Messieurs,

J'aimerais commencer par remercier la « Société Russe Orthodoxe de Palestine » de nous avoir invités à participer à cette importante réunion.

Nous venons d'arriver de Syrie. Cette Syrie prouvée subir la mort, la destruction, et un assassinat pur et simple dans toutes ses villes, tous ses villages, et toutes ses régions.

Personne ne veut que cette guerre absurde prenne fin.

Tous pleurent et se lamentent devant la souffrance quotidienne du peuple syrien. Mais que font-ils ? Rien !

Je dirai très franchement que, concernant la crise syrienne, l'approche de l'Organisation des Nations Unies, et particulièrement de la Commission des droits de l'homme à Genève, contribuent à aggraver la catastrophe que nous vivons.

Les guerres menées à l'intérieur de la Syrie sont décrites comme un conflit entre les forces de l'État et les forces de l'opposition.

Ce n'est pas vrai !

La guerre qui frappe aujourd'hui mon pays est une guerre entre la société civile syrienne et des groupes terroristes islamistes. Ces terroristes sont soutenus et financés par divers pays étrangers, et plus particulièrement par l'Arabie Saoudite.

L'Arabie saoudite a reconnu que ces groupes appartiennent à des organisations terroristes. Mais, en même temps, elle continue à les entrainer et à les financer dans le but de détruire la Syrie.

L'ASL [Armée Syrienne Libre] n'est plus opérationnelle et n'est plus de mise. Ce à quoi nous avons à faire relève du rôle joué par des groupes terroristes islamistes.

Hier nous avons tendu la main à Yabroud. Encore une ville syrienne détruite ! Près de quatre cents jeunes gens veulent changer de camp et passer de combattants « contre » le gouvernement à des combattants « avec » le gouvernement [c'est-à-dire : rejoindre les forces gouvernementales].

DAECH [une organisation terroriste = EIIL] gouverne la ville de Raqqa par l'épée et le feu. Une jeune fille y a été exécutée, juste parce qu'elle avait un compte sur Facebook. Ses églises sont devenues les quartiers généraux de DAECH. Sa population est obligée de prier cinq fois par jour, et des équipes féminines sont chargées de fouetter les filles non-voilées dans ses rues.

Deir el-Zor est gouvernée par le groupe terroriste Jabhat Al-Nosra. Des civils attachés aux valeurs laïques, sont exécutés juste parce qu'ils pensent devoir maintenir une structure sociale séculaire. Son église a été détruite, comme à Raqqa.

Qui sont les chefs de DAECH et d'Al-Nosra ? Des Qataris, des Saoudiens, des Tchétchènes, des Afghans, et même des Chinois !

Est-ce que ces terroristes sont venus répandre la démocratie et les droits de l'Homme en Syrie ? Non !

Le problème est avec la dite « Communauté internationale ». Ils ne veulent pas voir la vérité. Ils croient toujours au concept nommé « Armée syrienne libre ».

Notre position est la suivante :

Quelle est la relation entre la démocratie et la jeune fille qui a été tuée parce qu'elle avait un compte sur Facebook ?

Quelle est la relation entre les droits humains et la destruction des églises, des synagogues, [et des mosquées] ?

Quelle est la relation entre la liberté et la destruction de Ma'loula, dernière ville araméenne encore habitée au monde ?

Ces questions attendent des réponses. Nous appelons Madame Navi Pillay à nous les donner.

En résumé, il n'y a pas de projet [de l'opposition] pour installer la démocratie en Syrie. Il n'y a qu'une seule trame narrative : établissement d'un califat islamique dans le seul pays laïc du Moyen-Orient, pour ramener le peuple au Moyen Âge et à l'ère des ténèbres.

Le terrorisme islamiste a tué un de mes amis laïcs à Girod, ville contrôlée par ces forces des ténèbres. Il s'appelait Yamen Bjbj. Il était Dentiste. Ils m'ont envoyé la photo de son corps décapité, sa tête reposant dans le sable près de lui. Pourquoi ? Parce qu'il distribuait mes livres dans cette ville.

Le Dentiste Ramez Uraby, un autre de mes amis, a été enlevé pour la même raison. Ils ont pris l'habitude de m'appeler pour que je puisse entendre sa voix pendant qu'ils le torturent.

Personne ne veut voir ou entendre la vérité.

Avez-vous entendu parler du massacre de « Adra » ? Je ne le pense pas.

Adra est une ville située au nord de Damas. C'est une  ville symbole pour la Syrie. Une nouvelle ville construite pour les travailleurs. Elle est représentative de la diversité des groupes constitutifs de la société syrienne.

Cette ville paisible a été envahie par les forces du terrorisme islamiste le 1er décembre de l'année dernière. En ce XXIème siècle, elle a connu des massacres sans précédent.

Des centaines de Syriens ont été tués, juste parce qu'ils étaient Chiites, Alawites, Ismaéliens, Druzes, ou Chrétiens.

Des centaines de Syriens sunnites ont été tués parce qu'ils étaient des fonctionnaires de l'État syrien.

Nombre de femmes ont été traînées, nues, sur le sol enneigé.

Nombre de têtes coupées ont été accrochées aux arbres.

Nombre de personnes ont été jetées vivantes dans la fournaise de la boulangerie de la ville, rappelant l'Holocauste et les nazis.

Qu'avez-vous fait Madame Navi Pillay, pour libérer les milliers de détenus dans la prison d'al-Tawbah à Douma ?

Qu'avez-vous fait Madame Navi Pillay, pour mettre fin à cette tragédie du XXIème  siècle dont le monde entier a été témoin?

Qu'avez-vous fait pour les habitants de Adra devenus des sans-abris et qui errent désormais dans les rues de Damas?

Et qu'avez-vous fait pour libérer les femmes et les enfants enlevés de leurs villages du Nord de Lattaquié par les terroristes islamistes ? Des femmes et des enfants emmenés après que les terroristes aient tué les hommes du village.

Qu'avez-vous fait Madame Navi Pillay pour permettre à ces simples paysans de retrouver leurs villages ?

Oui ! Parce qu'ils sont Alaouites, et que les Alaouites n'ont rien à voir avec les intérêts des états du pétrole et du gaz [les États du Golfe] et, qu'en plus, la communauté internationale ne veut rien entendre de leur détresse !

Même les Ismaéliens qui étaient des maîtres de l'opposition en Syrie, sont aujourd'hui exposés à une forme de génocide, simplement parce qu'ils sont ismaéliens. Ils ont subi la pire espèce de génocide à Adra. Ils ont souffert d'une attaque terroriste qui a entraîné la mort de personnes innocentes à  Alcavat. Et ce fut aussi le cas à Tal Aldoura et à Salamieh.

Les Ismaéliens sont une petite minorité en Syrie et dans le monde islamique. Ils n'ont donc pas pu trouver qui les soutenir au niveau des organisations internationales, lesquelles organisations n'ont pas le temps de suivre ou même de prendre acte du fait qu'ils sont entrain d'être exterminés par des groupes terroristes islamistes.

La situation des Chrétiens n'est guère meilleure que celle des autres minorités. Ainsi, la ville de « Sadad », ville dont les habitants sont majoritairement des Chrétiens de rite syriaque, a été attaquée l'été dernier par des milices du terrorisme islamiste. Ils ont commis des meurtres, des viols et ont détruit la ville avant de la quitter.

Ils ont aussi attaqué Ma'loula. Là aussi, ils se sont livrés à des actes de viols et ont détruit, en grande partie, ce qui représentait le caractère historique de cette petite ville.

Pour quelle raison? Parce que ces deux villes sont chrétiennes.

Ils ont également occupé les villes chrétiennes de la campagne d'Idlib.

Est-il besoin de vous rappeler qu'ils sont responsables de la destruction des quartiers chrétiens de la ville de Homs et du bombardement quotidien, au mortier, des quartiers chrétiens de Damas ?

Récemment, ont circulé des rapports concernant une soi-disant «politique de la faim » menée par l'Etat syrien. Mais avez-vous entendu parler de ce qu'est devenue la nourriture dépêchée par le Gouvernement vers le camp de réfugiés de Yarmouk ? Avez-vous entendu parler de l'institution Al-Adalah de la ville de Douma gouvernée par des groupes armés contrôlant un vaste magasin d'alimentation y compris des stocks de viande congelée ; lequel magasin a été attaqué et entièrement volé par des personnes [affamées], malgré leur souffrance et le fait qu'ils étaient des cibles des groupes terroristes ?

La solution est la démocratie.

Les élections présidentielles sont pour bientôt. Laissons le peuple décider sous supervision internationale garantissant la neutralité du scrutin.

Mère Agnès-Mariam de la Croix

15/03/2014

Discours publié par M. le Professeur Michel Chossudovsky sous le titre : 

Syria : Destruction and Murder Funded by Foreign Forces

http://www.globalresearch.ca/syria-destruction-and-murder-funded-by-foreign-forces-mother-agnes-mariam/5373684

Agnès-Mariam de la CroixSyria: Destruction and Murder Funded by Foreign Forces: Mother Agnes Mariam Challenges the UNHRC, publié le 16 mars 2014

Traduit par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca



Envoyé de mon Ipad 

Pourquoi vouloir distinguer les chrétiens palestiniens des musulmans ? - Aleteia

Pourquoi vouloir distinguer les chrétiens palestiniens des musulmans ? - Aleteia

24/03/14

"Nous avons beaucoup en commun avec les chrétiens. Ils sont nos alliés naturels, un contrepoids aux musulmans qui veulent détruire le pays de l'intérieur", avait  déclaré le parrain de ce projet de loi, Yariv Levin, membre de la Knesset.

Le texte approuvé par le Parlement israélien élargit la Commission nationale sur l'égalité des chances dans l'emploi de cinq à dix membres, accordant des sièges distincts à des représentants des travailleurs chrétiens et musulmans de la communauté arabe israélienne. (cf. Aleteia)

Un objet de controverse chez les chrétiens

La Commission Justice et Paix ainsi que le Conseil des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte ont fait savoir leur mécontentement par le biais d'un communiqué publié sur le site du Patriarcat latin de Jérusalem: "Nous, Chefs de l'Eglise catholique en Israël, nous tenons à préciser que ce n'est ni le droit ni le devoir des autorités civiles israéliennes de nous dire qui nous sommes […] Nous ne voyons pas de contradiction dans cette identité ainsi définie : arabes chrétiens palestiniens et également citoyens de l'Etat d'Israël".

"Les habitants de cette terre, juifs, chrétiens, musulmans et druzes, ont vécu ici depuis des siècles sous différents gouvernements", précise le communiqué.

Et de conclure: "Si la Knesset travaille au bien des citoyens d'Israël, elle se doit de fournir tous les efforts nécessaires pour adopter des lois qui mettent fin aux discriminations, qu'elles soient à l'encontre des juifs, des arabes, des chrétiens, des musulmans ou des druzes […] Israéliens et palestiniens, chrétiens, musulmans et druzes, peuvent vivre ensemble dans le respect mutuel et la dignité, et travailler ensemble à la construction d'un avenir meilleur".

Toutefois, comme le souligne également le communiqué, certains chrétiens perçoivent d'un bon oeil une telle réforme, y voyant le signe de la reconnaissance de leur spécificité, souvent mise à mal dans les territoires à majorité musulmane du Moyen-Orient.

Deux jours après l'adoption du projet de loi israélien, les jihadistes de l'EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant) ont par exemple annoncé une série de mesures prises à l'encontre des chrétiens de la ville syrienne de Raqa (que le groupe contrôle), les contraignant notamment au versement d'une taxe, et leur interdisant désormais de laisser apparaître une croix ou une Bible, ou de célébrer leurs rites en dehors de l'église. Les chrétiens n'ont en outre pas le droit de rénover leurs lieux de culte.

La situation des chrétiens d'Orient demeure particulièrement précaire dans l'ensemble, et la volonté commune de ces derniers d'assurer la protection de leur liberté religieuse peut conduire à certaines divergences quant à la façon de procéder.

Un colloque international sur le thème "Chrétiens d'Orient: quel avenir ?" se tiendra à Lyon du 26 au 29 mars prochain. La rencontre a pour objectif d'apporter des réponses aux principaux enjeux actuels, à la lumière de la situation des chrétiens d'Orient ces 30 dernières années. 

ST

 

sources: Patriarcat Latin de Jérusalem , Le Figaro



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 23 mars 2014

Conférence de dialogue : Raï appelle les responsables à répondre favorablement à l'invitation de Sleiman - L'Orient-Le Jour

23/3/2014- Conférence de dialogue : Raï appelle les responsables à répondre favorablement à l'invitation de Sleiman

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a présidé dimanche une messe solennelle à l'occasion du centenaire de Sainte Rafqa, au couvent Saint Joseph, à Jrabta, en présence notamment du chef de l'État, Michel Sleiman.

Lors de son homélie, Mgr Raï a appelé les responsables politiques à répondre favorablement à l'invitation de M. Sleiman à reprendre la conférence du dialogue, le 31 mars.

Le patriarche a par ailleurs dénoncé la tentative d'enlèvement, samedi soir sur la route d'Iyaat dans le caza de Baalbeck, de l'évêque maronite de Baalbeck et de Deir el-Ahmar, Mgr Semaan Atallah. Il a appelé à "éradiquer le phénomène des rapts car les condamnations et les mots de sympathie ne suffisent plus".



Envoyé de mon Ipad 

مجموعة أحمد صبحي جعفر تقف وراء محاولة خطف المطران tentative d'enlevement de Mgr Atallah

مجموعة أحمد صبحي جعفر تقف وراء محاولة خطف المطران عطاالله

كشفت معلومات أمنية للـMTV عن تورط مجموعة"أحمد صبحي جعفر" بمحاولة خطف راعي أبرشية بعلبك – دير الأحمر المارونية المطران سمعان عطاالله على طريق إيعات – قضاء بعلبك.

وجعفر الملقّب بـ"أبو أسعد" هو قائد مجموعة مؤلفة من"مختار حرب جعفر، شفيق زعيتر، علي حمدان جعفر، محمد دوري، حسين وعلي عباس جعفر وسوري من عائلة شعيب".

وعلم أن هذه المجموعة مسؤولة عن معظم عمليات الخطف مقابل فدية مالية والتي تحصل في منطقة بعلبك -الهرمل.
المصدر:
محاولة خطف المطران سمعان عطاالله على طريق إيعات

أقدم مجهولون يستقلون سيارة رباعية الدفع على اعترض موكب راعي أبرشية بعلبك - دير الاحمر المطران سمعان عطالله على طريق إيعات - دير الأحمر في محاولة لخطفه. وفور وصول الموكب عند حاجز للجيش اللبناني فرّ المسلحون الى جهة مجهولة. 

وعمدﺃﻫﺎﻟﻲ ﺑﻠﺪﺓ ﺩﻳﺮ ﺍﻷﺣﻤﺮ على قرع ﺃﺟﺮﺍﺱ ﻛﻨﺎﺋﺲ ﺍﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﺍﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺤﺎﻭﻟﺔ ﺧﻄﻒ ﺍﻟﻤﻄﺮﺍن ﻋﻄﺎلله.
وفي وقت لاحق أعطى المطران عطاللله تصريحا لقناة المستقبل وقال "من الممكن ان تكون الدولة مغلوب على امرها بالفعل نحن نشعر معهم لانهم يضحون كثيرا لكن الفلتان كبير".



Envoyé de mon Ipad 

Tentative d'enlèvement de Mgr Simon Atallah arveque. Aronite de Baalbeck محاولة خطف المطران سمعان عطاالله على طريق إيعات - النهار

محاولة خطف المطران سمعان عطاالله على طريق إيعات

22 آذار 2014 الساعة 22:33

حاول مجهولون يستقلون سيارة رباعية الدفع على اعتراض موكب راعي أبرشية بعلبك - دير الاحمر المطران سمعان عطالله على طريق إيعات - دير الأحمر في محاولة لخطفه. وفور وصول الموكب عند حاجز للجيش اللبناني فرّ المسلحون الى جهة مجهولة.  وفي التفاصيل، أن سيارتين رباعيتي الدفع  لاحقتا سيارة عطاالله ثم حاولتا اعتراضه، لكن سائقه تابع سيره بأقصى سرعة، في اتجاه حاجز للجيش عند مدخل شليفا - دير الأحمر، ما دفع المطاردين إلى الفرار عبر طريق ترابية في السهل قبل الحاجز.

وعمد ﺃﻫﺎﻟﻲ ﺑﻠﺪﺓ ﺩﻳﺮ ﺍﻷﺣﻤﺮ على قرع ﺃﺟﺮﺍﺱ ﻛﻨﺎﺋﺲ ﺍﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﺍﺣﺘﺠﺎﺟﺎ ﻋﻠﻰ ﻣﺤﺎﻭﻟﺔ ﺧﻄﻒ ﺍﻟﻤﻄﺮﺍن ﻋﻄﺎلله. وتوافدت الحشود الى المطرانية لتهنئة المطران عطالله الذي اكد ان "الله حمانا اليوم". وأشار الى أن الحادثة ليس لها منحى طائفي، مؤكداً أن الخاطفين لا يميزون بين شيخ او مطران او طفل. واضاف ان الجميع يواجه موجة لا تريد السلام لهذا الوطن. وامل ان يكون هذا العمل حافزاً لتحريك ضمائر المسؤولين. 

واتصلالبطريرك ما بشارة بطرس الراعي مهنئاً المطران عطالله  بسلامته، كما وتلقى اتصالات تهنئة من رئيس مجلس النواب نبيه بري، ومن عدد من النواب والوزراء. 

من جهته، دان مفتي بعلبك الهرمل الشيخ بكر الرفاعي محاولة الخطف، واشار الى ان "من يقوم بهذه الأمور سوف يؤدي إلى فتنة اسلامية إسلامية أو إسلامية مسيحية، لذا على الدولة أن تقوم بواجباتها والقاء القبض على الفاعلين والذين يقدمون صورة سيئة عن بعلبك وأهلها".



Envoyé de mon Ipad 

samedi 22 mars 2014

Soudan du sud : un besoin urgent "de solidarité et d'amour


Appel de Mgr Taban

Anne Kurian

ROME, 21 mars 2014 (Zenit.org) - La population du Soudan du sud est « dans la misère » et a « un besoin urgent de solidarité et d'amour », déclare Mgr Taban.

Contraint à se réfugier dans un séminaire catholique de Juba, Mgr Roko Taban, administrateur apostolique de Malakal au Soudan du sud, s'inquiète auprès de L'Aide à l'Église en détresse anglophone (ACN) des conséquences des violents combats entre l'armée du président Salva Kiir et la coalition rebelle.

Le diocèse de Malakal comprend des territoires des trois États les plus affectés par les violences : le Haut-Nil, l'Unité et Jonglei.

« Nous sommes dans la misère »

« Nous avons tout perdu. Nos maisons et nos églises ont été détruites et saccagées […] La population a besoin de riz, de maïs, de haricots, d'huile. Nous sommes au bord de la famine et c'est ce qui va arriver si l'on n'envoie pas immédiatement des convois de denrées alimentaires », rapporte l'évêque.

Mgr Taban alerte aussi sur les problèmes sanitaires : le manque d'eau potable ayant poussé des soudanais à boire de l'eau du Nil blanc, la population est « de plus en plus atteinte de diarrhée et de malaria, mais malheureusement personne n'a accès aux traitements médicaux parce que tous les hôpitaux et pharmacies ont été détruits ou saccagés au cours des attaques ».

Il lance une invitation à la prière : « Nous avons un besoin urgent de solidarité et d'amour. Nous sommes dans la misère. Je vous en prie, souvenez-vous de nous dans vos prières ».

Une dévastation inégalée

L'ACN rappelle que les combats ont commencé le 15 décembre 2013 et, d'après les données des Nations-Unies, ils auraient déjà causé des milliers de morts et contraint au moins 900.000 personnes à abandonner leurs habitations.

Malgré le cessez-le-feu du 25 janvier dernier entre gouvernement et rebelles, les violences se poursuivent. Le conflit, né pour des motifs politiques, assume de plus en plus une connotation ethnique.

Pour Mgr Taban, la « dévastation » actuelle a atteint des proportions inégalées, pire encore que pendant la seconde guerre civile soudanaise, qui a duré de 1983 à 2005. Tous les prêtres diocésains et les religieuses ont été contraints de fuir à Juba : « Mes prêtres ont dû laisser toutes leurs affaires et maintenant ils n'ont même plus de missels ni d'ornements liturgiques », déplore-t-il.

À Addis Abeba, la troisième phase des négociations pour la paix entre le gouvernement et les rebelles a commencée hier, 20 mars 2014.

Avec Hélène Ginabat pour la traduction

Le pape François à Jérusalem: nouveautés d'un pèlerinage historique



L'impact oecuménique de la rencontre à la basilique de la Résurrection

Luca Marcolivio

ROME, 21 mars 2014 (Zenit.org) - Renata Salvarani, professeur d'histoire du christianisme, experte dans les questions concernant la Terre sainte, est professeur d'histoire du christianisme et d'histoire médiévale à l'Université européenne de Rome, elle explique les implications du prochain voyage du pape : les communautés chrétiennes ne se sont pas rencontrées en Terre sainte depuis le Concile de 325.

Elle souligne que ce sera un "pèlerinage", et il aura des répercussions, en particulier sur le dialogue œcuménique.

Selon elle, le voyage du pape François en Terre sainte, prévu les 24-26 mai prochains, ne devrait pas avoir d'implications politiques particulières, même s'il ne faut pas en sous-évaluer les conséquences.

Zenit - Professeur Salvarani, par rapport aux pèlerinages en Terre sainte de ses prédécesseurs, quelles sont les nouveautés du voyage à Jérusalem du pape François ?

Prof. Renata Salvarani – Le pape François a souligné tout de suite que ce voyage serait un pèlerinage : c'est donc la clé de lecture de tout ce qui s'y passera. L'esprit de cette visite sera le même que pour celles de Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI. Ce qui change, c'est simplement la personnalité du pape et la manière dont il est perçu par rapport à ses prédécesseurs : et c'est là que pourront se trouver des éléments de nouveauté. Le sens de ce voyage est celui d'un retour au lieu d'où tout est parti et à ce Saint Sépulcre qui est le cœur des voyages des quatre papes. L'autre motif, lui aussi explicité directement par le pape Bergoglio, est le cinquantième anniversaire de la visite de Paul VI à Jérusalem et de sa rencontre avec le patriarche Athénagoras. La priorité de ce voyage est l'œcuménisme et la rencontre avec d'autres frères chrétiens. Ce qui est significatif, c'est que cette rencontre se passera non pas tant avec des paroles que comme une occasion de prier ensemble, dans ce lieu qui, pour les chrétiens, n'est pas une tombe vide mais le lieu de la résurrection de Jésus-Christ. Le donné historique de ce pèlerinage est le fait que, à ce jour, les représentants de toutes les Églises ont adhéré.

Quelle est la portée œcuménique de ce pèlerinage ?

Les communautés chrétiennes de Jérusalem sont nombreuses : outre la communauté catholique et les communautés orthodoxes, il ne faut pas oublier les Églises « non chalcédoniennes », les coptes, les Éthiopiens, les Arméniens. Elles sont toutes présentes depuis toujours dans ce contexte. Ce ne sera donc pas un dialogue à deux, mais avec toutes les composantes chrétiennes qui n'ont jamais quitté Jérusalem. En ce qui concerne les diverses appartenances dans l'oecumène chrétienne et les distinctions entre communautés chrétiennes, on note la disparition d'une communauté encore répandue au Moyen-âge, les Nubiens, qui ont été effacés par l'islamisation de la Nubie et du Soudan. Toutes les autres communautés chrétiennes existent encore et, malgré les persécutions, elles tiennent à être présentes à Jérusalem. Le fait qu'un pape se rende au Saint-Sépulcre pour les rencontrer toutes est vraiment significatif : c'est la première fois dans l'histoire, depuis l'époque de Constantin, et donc du Concile de 325. N'oublions pas que c'est cette année-là que fut inaugurée la grande construction constantinienne autour du Saint-Sépulcre et, déjà à cette occasion, le Concile fut une rencontre que nous pourrions définir aujourd'hui comme « œcuménique, ou encore de réconciliation avec la principale hérésie de l'époque, l'arianisme. Cette année-là, en effet, le prêtre Arius fut invité à Jérusalem et c'est là qu'il a été ré-accueilli au sein de la communauté chrétienne.

N'est-il pas significatif que le pape rencontre à nouveau Bartholomaios, premier patriarche de Constantinople à avoir été présent à la messe d'inauguration d'un pontificat, il y a un an, le 19 mars 2013 ?

Ce sont des gestes significatifs. Surtout en ce qui concerne l'Église de Constantinople et le monde orthodoxe, les différences d'ordre doctrinal sont très marginales et concernent surtout la sensibilité et la culture. Les différences sont plutôt de type ecclésiologique. Les gestes ont un poids : cette prière ensemble est certainement remarquable et je pense qu'elle sera perçue avec force, plus que toute parole ou théorie.

Le Saint-Sépulcre - pour les Orientaux, basilique de la Résurrection - est un symbole de la coexistence, aussi précaire que miraculeuse, des différentes Églises chrétiennes dans la Ville sainte: quel est l'état actuel des relations œcuméniques dans ce lieu saint?

Les communautés chrétiennes présentes à Jérusalem sont nombreuses et souvent hétérogènes mais, il faut le dire, elles coexistent. Il est vrai que beaucoup de choses peuvent susciter diverses impressions ou scandaliser les pèlerins occidentaux, mais toutes les communautés vivent ensemble et officient ensemble. Elles ont trouvé un modus vivendi à partir du statu quo qui consiste en un accord jamais écrit, en vigueur à l'époque ottomane et, en particulier, depuis 1800. Sur la base de cet accord, a été déterminé un critère plutôt rigide de rotation et de division des temps et des espaces, des chapelles et des dévotions, pour les offices et les célébrations de chacun. C'est une manière d'être ensemble bien qu'étant divisés, ce qui, en fin de compte, est un scandale si nous pensons aux paroles de Jésus dans l'Évangile de Jean (Jn 17,20-26) et à l'unité qui devrait être à la base de toute l'oecumène. Le paradoxe du Saint-Sépulcre est aussi celui-ci : être ensemble en maintenant toutes les divisions et tous les écarts, parfois en s'opposant de façon  très vive.

Le pape arrivera à Jérusalem accompagné d'un représentant juif et d'un musulman: le dialogue interreligieux aura aussi un rôle important dans ce voyage ?

Il est encore tôt pour en dire quelque chose. N'oublions pas que Jean-Paul II avait déjà participé à une rencontre interreligieuse. La différence d'approche tient à ce que le pape François part accompagné de ces deux fidèles de « credo » différents, et donc, il y a sans aucun doute une composante de dialogue interreligieux. Toutefois, le voyage durera très peu de temps et il ne semble pas qu'il y ait beaucoup d'espace pour ce second aspect. L'objectif principal du voyage a un caractère œcuménique.

Quels effets le voyage pourra-t-il avoir sur la situation politique au Moyen-Orient ?

Lire cet événement comme un pèlerinage de foi et le situer dans une perspective œcuménique, selon ce qu'a dit le pape lui-même, n'est pas réducteur, au contraire. Les effets sur le plan politique seront une conséquence : si les chrétiens de la région savent retrouver des formes de communion, leur poids augmentera ainsi que leur capacité de résister aux persécutions. Ce n'est pas le hasard si beaucoup des divisions actuelles ont été fomentées au long des siècles, avant par les arabes et ensuite par l'empire ottoman : diviser pour régner. La répartition des espaces à l'intérieur du Saint-Sépulcre est elle-même consécutive à la conquête de Jérusalem par Saladin. C'est lui qui en a chassé tous les chrétiens et qui a ensuite « concédé », de fois en fois, par des tractations séparées, une chapelle aux Éthiopiens, un espace aux Grecs, un autre aux Arméniens, un autre aux Géorgiens… Il est aussi significatif que cette rencontre se tienne à Jérusalem, le seul pays du Moyen-Orient où le nombre des chrétiens est en augmentation : d'après des données publiées fin 2013, au cours de l'année écoulée, ils sont passés de 158.000 à 161.000.

Traduction Hélène Ginabat

vendredi 21 mars 2014

Une firme japonaise va numériser les manuscrits du Vatican | La-Croix.com

Le PDG de NTT Data Corporation, et l'archiviste de la bibliothèque du Vatican Mgr Jean-Louis Brugues, 20 mars 2014

Il y a comme un air de semaine des entreprises au Vatican. Après la venue lundi 17 mars en salle de presse du Saint-Siège du magnat minier australien, Andrew Forrest, pour signer le lancement d'un réseau contre le trafic d'êtres humains, le PDG de la société japonaise NTT Data Corporation, Toshio Iwamoto, a paraphé jeudi 20 mars, devant les journalistes au Vatican, un contrat pour l'archivage numérique de manuscrits de la Bibliothèque apostolique, tandis qu'au même moment, le pape François recevait une importante délégation d'employés de l'entreprise sidérurgique, Aciéries de Terni, avec son dirigeant, pour les 130 ans de cette société italienne.

L'accord pour numériser, durant quatre années, 3 000 œuvres manuscrites de ce qui est surnommée la « bibliothèque des papes », représente une valeur de 18 millions d'euros (soit 6 000 € en moyenne par manuscrit). Il ne s'agit que d'une première phase, indique l'entreprise japonaise, dont le site Internet faisait la Une ce jeudi 20 mars avec ce contrat. NTT Data s'est déjà illustré au Japon dans la numérisation de la bibliothèque du parlement nippon. À Rome, l'objectif à terme est de numériser – et ainsi préserver – les 82 000 manuscrits que compte la Bibliothèque vaticane. L'opération a déjà commencé il y a quelques années par un premier lot de 6 000 manuscrits.

« Rendre disponible cet immense trésor »

Parmi les 3 000 œuvres que NTT Data, forte de sa technologie appelée « Amlad », va numériser figurent une dizaine de manuscrits d'une valeur historique et artistique particulière. « Les manuscrits qui seront numérisés vont de l'Amérique précolombienne à l'Extrême Orient chinois et japonais, transitant par toutes les langues et les cultures qui ont nourri l'Europe », a indiqué Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire du Vatican depuis 2012, justifiant l'opération par la volonté du Saint-Siège « de rendre disponible cet immense trésor qui lui est confié, l'offrant à la libre consultation sur le Web ».

Ce « trésor », selon le site Internet de la Bibliothèque vaticane, comprend également 1,6 million de livres, 8 600 incunables (livres occidentaux imprimés au XVe-XVIe siècles), plus de 300 000 monnaies et médailles, 150 000 dessins et gravures et plus de 150 000 photographies. Une richesse accumulée depuis la fondation de la bibliothèque au XVe siècle, grâce au « pape humaniste », comme Mgr Bruguès a défini Nicolas V.

Recherche japonaise

La Bibliothèque vaticane intéresse le monde entier, Japon compris. En janvier dernier, les archives du Vatican ont découvert 10 000 documents japonais sur papier de riz, appelés « rouleaux de Marega », décrivant la persécution des chrétiens sous l'époque Edo (1603-1867), et qui seront étudiés pendant six ans par des chercheurs japonais en vertu d'un accord entre la Bibliothèque vaticane et le gouvernement japonais.

Le contrat signé avec NTT Data survient au moment où le Saint-Siège applique, par ailleurs, en interne une politique de rigueur sur ses dépenses de fonctionnement, interdisant depuis vendredi 21 février 2014 de financer les heures supplémentaires et gelant les recrutements externes. 

Sébastien Maillard (à Rome)​


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 20 mars 2014

Salim Daccache : « L’identité libanaise est devenue une véritable arche de Noé » - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Salim Daccache : « L'identité libanaise est devenue une véritable arche de Noé »

« L'étudiant, notre raison d'être » est le grand axe autour duquel le P. Salim Daccache, recteur de l'Université Saint-Joseph (USJ), a bâti le discours qu'il a prononcé hier, à l'occasion de la fête patronale de l'université, devant la communauté universitaire et les nombreux amis et hôtes, au campus des sciences et technologies de Mar Roukoz.
Se référant à la charte de l'USJ, le P. Daccache a invité la communauté universitaire à rester fidèle et à agir au service des principes suivants : liberté académique et ouverture spirituelle, refus de la discrimination et de l'exclusion, perspective chrétienne qui fonde nos choix les plus essentiels, engagement pour la tolérance, le vivre-ensemble et le respect mutuel et travail sans relâche pour la participation des étudiants à la vie et à la mission de leur université.
Le recteur a ensuite repris ces principes, un à un, pour les situer dans le contexte actuel. Il l'a fait grâce à des rappels historiques toujours pertinents, une riche analyse des trois temps du « métier d'étudiant » et une réflexion sur le rôle de l'USJ dans l'avènement d'une citoyenneté libanaise rajeunie, rénovée.

Le pluralisme religieux
Dans la partie historique de sa réflexion, le P. Daccache rappelle que l'USJ a choisi de gérer la pluralité religieuse qui l'a marqué dès l'origine par « une politique différentielle libérale » plutôt que par une « politique incluse et prosélyte ». Juifs et musulmans formaient déjà 18 % des étudiants à la veille de la Première Guerre mondiale, précise-t-il.
Il avoue qu'en ce moment, la gestion de cette pluralité fait problème, et que certains membres de l'administration souhaitent imposer un quota à l'inscription des non-chrétiens.
La charte de l'USJ précise toutefois que l'université n'est pas « au service d'une classe ou d'une communauté » et ne considère pas ses étudiants « sur la base d'une appartenance confessionnelle ou idéologique », rappelle-t-il.
Citant le sociologue Edgar Morin, il conclut sur ce point en affirmant que « c'est aux hommes d'orienter le cours de l'histoire vers son but, celui de la rencontre des êtres humains dans un seul creuset car l'humanité a toujours aspiré à l'harmonie et il est bien difficile de revenir en arrière ».

(Lire aussi : « Jeunes Libanais, vous êtes journalistes à « L'OLJ » en 2050... »)

L'activité politique
Au sujet de l'activité politique de l'étudiant, l'université peut tirer des leçons de son histoire, poursuit le recteur. L'exemple remonte « à la commission King-Crane et au grand débat sur le statut politique du Liban, tiraillé entre devenir une wilaya du grand royaume hachémite qui s'étend du Hijaz jusqu'à Beyrouth en passant par Damas, proclamé durant le mois de mars 1920, ou obtenir une autonomie qui le prépare à l'indépendance ».
« Une violente controverse opposa à l'époque Rachid Tabbara à Sélim Takla, deux étudiants de la faculté de droit, à ce sujet, rappelle-t-il La controverse jeta des troubles sur l'ensemble des étudiants et eut des répercussions sur la scène politique. » « L'administration universitaire dut intervenir dans le sens de l'apaisement (...) pour assurer le calme propice aux études », précise le recteur.
Tout en se félicitant que « la faculté de droit soit devenue un foyer du nationalisme libanais » et qu'au fil des années, elle soit demeurée « un solide appui à un Liban libre et indépendant », le P. Daccache n'en pense pas moins que les conseils de mesure, ou de modération, valent aussi pour aujourd'hui.
« C'est dans ce cadre que je voudrais me pencher sur le sens des élections des amicales d'étudiants dans une institution universitaire comme l'USJ, dit-il. (...) Ces élections ne sont-elles pas simplement devenues, malgré la bonne intention d'organiser la journée de la démocratie à l'USJ, une partie des rituels d'une démocratie perdue ne servant qu'à reproduire, sur un campus, le délitement politique du pays et la polarisation communautaire ou politique ? »

Le « métier d'étudiant »
Dans la deuxième partie de son exposé , le P. Daccache aborde le thème du « métier d'étudiant », à partir de la charte et d'autres textes statutaires.
« Comme administration et enseignants, insiste-t-il, notre rôle consiste à aider l'étudiant à être de l'Université Saint-Joseph et non seulement dans les salles et les couloirs de l'université, abandonné parfois à des fauves et à des voleurs d'esprit et de pensée qui peuvent le mener à des déviations irréparables. »

À contre-courant
La troisième partie du discours du P. Daccache est dominée par la question lancinante de la citoyenneté. À contre-courant d'un monde postmoderne suspendu entre « un passé de défaillances et un avenir sans promesses », l'USJ n'est pas « seulement soucieuse » des profils de formation et « d'apprentissage professionnel », affirme-t-il.
« Pour donner à la vie étudiante toute sa place à l'université », le père recteur annonce la constitution d'une commission permanente de la vie étudiante et de l'insertion professionnelle et d'un Haut Conseil des étudiants. Ces forums permettront à tous les problèmes administratifs et académiques, sociaux et politiques ayant trait à la vie des étudiants à l'USJ, des plus sages aux plus fous, d'être soulevés.

La mission politique de l'USJ
Enfin, le P. Daccache s'interroge sur « le rôle que peut ou doit assumer une université libanaise chrétienne et jésuite dans le domaine de la formation de ses étudiants aux valeurs citoyennes et politiques ».
La vision de l' USJ en la matière, affirme le recteur, c'est que « l'université a le devoir d'initier aux valeurs démocratiques et à leur pratique intègre, lucide et pacifique. En deuxième lieu, elle doit aider à la création d'un mouvement estudiantin capable de contribuer activement à la modernisation et à la réforme de la vie politique libanaise. En troisième lieu, elle doit contribuer, par la bonne gestion de la diversité religieuse dans les campus, à la promotion et au renforcement d'un vivre-ensemble libanais, authentique et humanisant, et à une citoyenneté dont la fonction est d'unir les Libanais ».
Le recteur formule le souhait qu'un observatoire interuniversitaire de ces pratiques soit institué. Du reste, s'interroge-t-il, « est-ce que les courants et partis politiques ne sont pas aussi partie prenante dans cette éducation à la citoyenneté ? ».

Un nouvel acte de foi
En conclusion, le P. Daccache souligne « l'importance capitale » d'un « nouvel acte de foi en la libanité comme facteur essentiel d'unité et de renouveau de notre attachement au vivre-ensemble ».
Et d'ajouter : « Aujourd'hui, les développements catastrophiques autour de nous et menaçants chez nous, ainsi que les contenus du discours qui plongent les Libanais dans la contradiction sociale et politique et les dressent les uns contre les autres, les uns face aux autres, ont démontré et démontrent que l'identité libanaise n'est pas une simple intention éphémère, mais une véritable conviction d'une large majorité de chez nous, et qu'elle est devenue et devient politiquement aujourd'hui rien moins qu'une "arche de Noé", du point de vue existentiel et social. »
« Il ne suffit plus de proclamer l'adhésion à un État indépendant et fort ou le désir d'un État juste et capable. Il faut oser désormais passer aux actes », ajoute le recteur, invitant les Libanais à ne plus « penser l'État libanais tel qu'il a été géré sous la tutelle syrienne » et à saisir « le momentum actuel d'une politique dont le point de départ et d'arrivée est le Liban et uniquement le Liban ».
Au sujet de l'implication, le P. Daccache insiste sur le fait que « toute implication libanaise en Syrie ne peut être axée, suivant nos convictions académiques et intellectuelles ainsi qu'affectives, que sur la médiation et le dialogue ».
« Si nous sommes vraiment des Libanais (...), nous n'avons pas besoin de la victoire d'un camp sur l'autre pour la monnayer et en faire un atout quantifiable dans notre jeu politique interne », ajoute-t-il, avant d'inviter les responsables à « alléger les souffrances des réfugiés parmi nous dans un cadre règlementaire qui protège tant les Libanais que les Syriens ».


En conclusion, le recteur invite les Libanais à faire évoluer leurs institutions, affirmant : « L'USJ, fidèle à sa mission historique, voit qu'il est de son devoir d'éclairer le chemin que les Libanais doivent traverser et qui mènera les institutions de l'État de la phase consensuelle, mais combien problématique, où elles se trouvent, à l'étape d'un État de droit moderne et de la citoyenneté fondée sur l'égalité, la justice et la liberté. Il faudra aussi s'assurer que les communautés libanaises, sans aucune exception, jouissent des garanties politiques et constitutionnelles quant à leurs droits et leur devenir. C'est une marche et une démarche complexes, qui appellent les Libanais à oser réfléchir ensemble, à faire acte d'intelligence commune. »

Pour mémoire
À l'USJ, les réponses de Ziyad Makhoul

Droits de la femme : les étudiants libanais s'expriment

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Oui, la cohabitation entre les religions est possible


Discours du card. Sandri pour les 10 ans du Message d'Amman

Anne Kurian

ROME, 18 mars 2014 (Zenit.org) - Le cardinal Sandri encourage à « diffuser des exemples d'actes vertueux » pour « assurer que la cohabitation pacifique est possible » entre les religions.

Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, est intervenu lors d'une table ronde en l'honneur des 10 ans du Message d'Amman, à Rome, ce 18 mars 2014.

Le message d'Amman est une déclaration du Roi Abdallah II de Jordanie, invitant à l'unité entre musulmans, en soutenant le véritable Islam et en combattant l'extrémisme.

Le cardinal a fait observer que tous les croyants pouvaient se reconnaître dans la « conscience de se sentir "blessés" par des contextes, des situations et des personnes qui ont pu manifester en paroles ou en gestes, parfois violemment, leur aversion pour la foi ».

Cette blessure « dérive aussi de situations internes à nos communautés respectives », a-t-il ajouté en déplorant ces « contre-témoignages », tout comme le message d'Amman dénonçait le danger représenté par « certains qui affirment appartenir à l'Islam et commettent de terribles actes en son nom » : « Des contradictions de ce genre se constatent amèrement dans toutes les confessions. »

Blessés mais fidèles à l'espérance

Pourtant, si les croyants sont « blessés à l'intérieur et à l'extérieur [de leurs communautés de foi] », ils restent « désireux d'accueillir et de donner l'espérance », a estimé le cardinal qui a témoigné de deux anecdotes de cohabitation religieuse dont il a fait l'expérience lors d'une de ses visites en Irak, en décembre 2012 : « Lors d'une célébration en la cathédrale syro-catholique de Bagdad, deux après l'attentat de 2010, deux hauts représentants locaux de l'Islam sunnite et chiite, étaient présents ensemble ».

Toujours en Irak, à Kirkouk, lors d'une célébration eucharistique, les chrétiens ont exprimé leur solidarité en attendant des explosions, dans une mosquée proche : « C'était touchant de voir l'appréhension de la communauté chrétienne qui priait encore plus intensément le Seigneur pour ceux qui étaient dans la souffrance et l'ombre de la mort à cause de cette violence persistante. »

Le cardinal a rappelé la priorité de la Congrégation pour les Eglises orientales : la « formation », afin que les jeunes de tout le Moyen-orient apprennent « la cohabitation et la collaboration selon les principes du dialogue œcuménique et interreligieux ».

Cet objectif rejoint le message d'Amman, qui plaide pour que les jeunes, « promesse d'avenir », soient protégés « du danger de glisser sur les sentiers de l'ignorance, de la corruption, de la mentalité fermée ».

Oui, la cohabitation est possible

Le cardinal a conclu en faisant observer que ce qui « donne des ailes à l'espérance des habitants de l'Orient et du monde entier » sont « les témoignages d'un travail éducatif constant, compétent et généreux ». C'est pourquoi il a encouragé à « diffuser de tels exemples d'actes vertueux pour assurer que la cohabitation pacifique et constructive est possible ».

Dans cette optique, l'Eglise attend du monde de l'information « qu'il diffuse davantage les lueurs de l'espérance et non seulement ce qui impressionne en négatif et qui recueille un large consensus ». Il s'agit de « rapprocher les parties en conflit plutôt que de rendre plus profond le fossé qui les sépare ».

« Cela est exigé par les enfants et les jeunes juifs, chrétiens et musulmans de Terre Sainte, qui vont à l'école en espérant un avenir lumineux que nous n'avons pas le droit de mépriser », a insisté le cardinal.

mercredi 19 mars 2014

Pour l’Archevêque maronite de Damas, il existe des signaux d’espérance dans un nouveau Carême de guerre | L'Œuvre d'Orient

Pour l'Archevêque maronite de Damas, il existe des signaux d'espérance dans un nouveau Carême de guerre
18/03/2014

Un nouveau Carême vécu en guerre, « ce qui voudra dire violence et douleur » même si « dans les abysses de la souffrance » s'aperçoivent également « des signes miraculeux de lumière et d'espérance »                                 

  1.  Une situation chaotique

Un quatrième carême de guerre  s'annonce dans la douleur et la violence. Genève II pour le moment n'arrange rien. Des nouveaux réfugiés affluent sur nos paroisses dont les moyens caritatifs minimes sont dépassés. Notre action sociale et pastorale axée en priorité sur le soutien des familles sinistrées accuse des limites et grandes faiblesses devant les nombreux défis qu'affronte la famille :

  • 150 000 familles privées du père laissées à la pauvre maman.
  • Deux millions de logements détruits. Ce sont 2 millions de familles sans toit, soit 12 millions de réfugiés dont trois millions accueillis dans les pays voisins,neuf millions sont des déplacés dans leur propre pays.
  • deux millions d'élèves sans écoles.
  • Économie en ruine, monnaie dévaluée de 300 %.
  • Violence grandissante chaque jour, angoisse et amertume.
  • Blocus qui étouffe surtout le petit peuple et le secteur hospitalier et médical.

La liste des souffrances est interminable

2. Peut on tenir la route ?

Les chrétiens de Syrie représentaient 4,5% de la population avant la guerre… Combien seront-ils  après la guerre ?

47 églises fermées, deux prêtres et une religieuse martyrisés,

deux évêques, trois prêtres et 12 religieuses enlevés [désormais délivrées]. Les chrétiens de Syrie partagent une même douleur avec leurs concitoyens.

Comment rassurer ce petit troupeau habité par la peur ? Ces chrétiens qui veillent avec tant de  courage sur la flamme de l'Évangile allumée sur cette antique Terre Biblique, pourraient-ils tenir la route ?

Ce petit troupeau puise dans la Foi de St Paul converti et baptisé à Damas, la force de son témoignage…

Nous célébrons la conversion de St Paul le 25 janvier à la chapelle d'Ananie et le 29 Juin à la chapelle St Paul sur la muraille de la vieille ville qui a vu la fuite de St Paul dans une corbeille ( Acte 9,25) Serons-nous plus courageux que St Paul?

3) Un regard d'espérance

Face au désespoir  et ce bilan infernal, l'Église porte un regard d'Espérance… De cet abîme de souffrance elle voit jaillir  des points lumineux:

a) Un mouvement d'entraide et de solidarité s'exprime spontanément, des familles pauvres ouvrent leur porte aux réfugiés démunis et partagent  ensemble une vie de misère.

b) Des initiatives de dialogue et de réconciliation entre antagonistes se font signaler de plus en plus.

c) Un regain de la Foi dynamise nos petites communautés, l'Évangile retrouve sa place de référence et d'inspiration…

Les fidèles viennent à la messe sous les bombes et accordent beaucoup de temps à la prière et à l'adoration eucharistique.

d) Abondance des vocations sacerdotales, malgré la baisse de la natalité… pour défi à la mort et soif de prêcher la Vie et l'Avenir..

e) Religieux, Religieuses et laïques animent des centres de soutien psychologique auprès des enfants et des jeunes traumatisés par la violence.

f) Mise en place d'une nouvelle stratégie de vie Œucumenique  et de dialogue basé sur l'Enseignement Social de l'Église qui peut concerner tous les groupes sociaux d'un pays en guerre.

g) Élaboration d'une pastorale familiale basée sur l'écoute et l'accompagnement. Sans famille pas d'Eglise.

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