Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 3 septembre 2015

INTERRELIGIEUX : Le défi évangélique du dialogue avec l’islam | Lire pour croire…

INTERRELIGIEUX : Le défi évangélique du dialogue avec l'islam | Lire pour croire…

INTERRELIGIEUX : Le défi évangélique du dialogue avec l'islam

borrmansCe livre aborde des questions cruciales pour le dialogue islamo-chrétien, en faisant le choix de la compréhension plutôt que de la confrontation 

Chrétiens et musulmans. Proches et lointains

de Maurice Borrmans

Médiaspaul,  2015, 150 p. 16 €

« Le présent livret, écrit dans son introduction le P. Borrmanns, spécialiste reconnu de l'islam et grand promoteur du dialogue islamo-chrétien dans son introduction,voudrait être une modeste pièce à verser au dossier du dialogue culturel et spirituel entre les disciples du Christ et les fidèles du Coran. »
Pour ce faire, il a regroupé cinq de ses contributions parues dans diverses revues théologiques  au cours de la dernière décennie, abordant des questions cruciales et délicates comme la figure de Jésus dans l'islam, l'histoire des relations entre chrétiens et musulmans depuis les origines de l'islam jusqu'à Vatican II (où l'on découvre de part et d'autre, une abondante littérature apologétique et plus ou moins polémique selon les périodes), l'émergence  de la déclaration conciliaire Nostra Aetate sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes qui aborde notamment le rapport avec les musulmans, l'accueil que font les musulmans à l'Évangile de Jésus.

Le « consensus musulman » au sujet de Jésus du Coran

Le livre s'ouvre par une remarquable synthèse sur Jésus vu par les musulmans, que ce soit dans le Coran, l'islam classique ou contemporain ou la mystique musulmane. « Pour mieux répondre aux exigences de vérité que suppose un dialogue authentique, les baptisés ont à connaître  ce qu'est le 'Jésus du Coran' pour les disciples de Muhammad », justifie le P. Borrmans, avant de résumer le « consensus musulman » : « Jésus est tout simplement prophète et messager, honoré et proche de Dieu, signe merveilleux et thaumaturge miséricordieux. Il n'a été ni tué, ni crucifié, mais on ne sait apparemment rien de sa fin ultime. Il est venu proclamer l'unicité de Dieu, il s'est toujours présenté comme 'le Fils de l'Homme' et n' arien prétendu de ce que les chrétiens lui attribuent indûment. »  
Le Jésus de l'islam est très éloigné du Jésus des évangiles… La raison est simple : pour les musulmans, l'Évangile authentique, comme la véritable Torah d'ailleurs, a disparu, « même si des bribes de l'un et de l'autre peuvent se retrouver dans les livres actuellement détenus par les juifs et les chrétiens ». « Pour les musulmans, explique plus encore l'auteur, la Torah, l'Évangile et le Coran sont des livres directement révélés par Dieu, sans qu'y interviennent une quelconque doctrine de l'inspiration et donc d'une collaboration possible entre un auteur divin et un auteur humain. » 

Un « cinquième évangile vivant »

Le P. Borrmans exprime au passage un regret : que cinquante d'efforts de dialogue islamo-chrétien n'ait pas « changé le 'regard' que jette aujourd'hui un milliard de musulmans sur 'Îsâ ibn Maryam' » (Jésus fils de Marie). Et le défi fondamentaliste auquel doivent faire face les penseurs et théologiens musulmans n'est pas très propice sinon à une ouverture, au moins à une curiosité sur ce que les sources chrétiennes disent de Jésus.
Mais le théologien ne dépose pas les armes et ouvre des pistes pour le dialogue, en s'appuyant sur différents documents magistériels. Il veut aussi prendre au sérieux les musulmans qui disent croire à l'Évangile, « dont le Coran nous dit qu'il est un livre et une partie du Livre », et apprécient les vertus que pratiquent les chrétiens. « Si donc l'Évangile chrétien, en ses dimensions historiques et théologiques, échappe à ce que croient les musulmans, il peut cependant les intéresser en ses dimensions sociales et spirituelles », écrit le père blanc qui voit là un appel lancé aux chrétiens à être pour les musulmans une « cinquième évangile vivant », que nul ne pourra contester s'il est vécu « en esprit et en vérité », dans le service de la justice et de la paix.

Espérer en Celui qui a détruit les 'murs de séparation' 

« C'est en un tel sens que la condition du chrétien est bien celle d'un 'défi évangélique', conclut le P. Borrmans.  Ce faisant, le dialogue interreligieux devient 'émulation spirituelle' et on peut alors envisager un passage graduel à une quadruple conversion aux valeurs du Royaume (les béatitudes), aux promesses de Dieu comme Père, à l'appel fascinant de Jésus 'modèle unique' et à la communion fraternelle en l'Eglise 'prémisse du Royaume'. La condition du chrétien est bien celle d'un 'évangile vivant' qui fait mystère et suscite des interrogations chez qui en est le témoin inattendu. » Condition certes « des plus incommodes », notamment à une période où le dialogue s'avère difficile, mais qui plonge les chrétiens au cœur du mystère pascal, les poussant à « mieux vivre leur espérance en Celui qui  déjà détruit les 'murs de séparation' par sa Croix et sa Pâque, et qui leur confie aujourd'hui 'le ministère de  la réconciliation' entre les fils de l'Eglise et les fidèles de l'islam ».
DOMINIQUE GREINER



mercredi 2 septembre 2015

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d’Orient est niée par la Conférence sur les minorités | La-Croix.com - France

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d'Orient est niée par la Conférence sur les minorités | La-Croix.com - France

Pour la Chredo, la spécificité des chrétiens d'Orient est niée par la Conférence sur les minorités

La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo) a regretté mercredi 2 septembre que la conférence sur les minorités victimes de violences au Moyen-Orient organisée mardi 8 septembre à Paris, où elle sera présente comme observateur, « nie la spécificité des chrétiens d'Orient », victimes selon elle d'un « génocide ».
Une soixantaine d'États seront représentés lors de cette réunion présidée par la France et la Jordanie, de même que de nombreuses ONG et toutes les grandes agences de l'ONU.
« Celle conférence est un acte politique important, dans le contexte de persécution et d'accélération de l'exode des chrétiens d'Orient qui ne sont plus que 3 % alors qu'ils représentaient dans les années 1950 entre 15 et 20 % des populations » de la région, affirme dans un communiqué la Chredo, un collectif de religieux et d'ONG confessionnelles ou laïques. Mais la coordination basée à Paris estime que « cette conférence sacrifie au "politiquement correct" au détriment de la réalité du terrain, puisque son libellé, "les victimes des violences ethniques et religieuses", ne vise pas explicitement le génocide des chrétiens ». « Leur spécificité est niée puisqu'ils sont présentés comme des "victimes" parmi d'autres de simples "violences" et pas de crimes contre l'humanité ou de génocide », poursuit la Chredo.
Le collectif juge en outre que « la Turquie n'a pas sa place à la conférence de Paris », qui selon lui servira à ce pays « de tribune pour se dédouaner et regagner une crédibilité internationale alors qu'elle continue son double jeu » à l'égard de mouvements djihadistes, dont Daech.

Une manifestation prévue le 7 septembre devant l'ambassade de Turquie

La Chredo a d'ailleurs appelé à une manifestation la veille, lundi 7 septembre, devant l'ambassade de Turquie à Paris.
S'adressant le 27 mars au Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait estimé que la communauté internationale devait tout faire pour permettre le retour chez elles des minorités du Moyen-Orient fuyant les groupes djihadistes.
» Lire aussi : Laurent Fabius : « La protection des chrétiens d'Orient est une tradition pour la France »
Il avait évoqué le sort non seulement des chrétiens d'Orient, mais aussi des Yézidis du Kurdistan irakien ou des Kurdes de Kobané (Syrie).
Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre environ 1,4 million en 1987. Pour Laurent Fabius, c'est la conséquence d'une « entreprise barbare d'éradication ethnique et religieuse ».



Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social - L'Orient-Le Jour

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social - L'Orient-Le Jour

Congrès annuel des écoles catholiques sous le signe du service social

« L'homme est la route de l'Église. » Cette phrase-clé du concile Vatican II a été reprise hier par le patriarche maronite, Béchara Raï, à l'ouverture du congrès annuel du secrétariat des écoles catholiques, au Collège des Apôtres (Raouda).
Le congrès se tient sous le signe du « sens du service social » que l'école catholique s'est engagée à nourrir dans l'esprit de tous ses élèves, conformément à une orientation de l'Éducation nationale dont l'application est restée jusqu'à présent minimale.
Dans son intervention, le patriarche a demandé au gouvernement « d'appuyer et de protéger » l'école privée, et en particulier l'école catholique, affirmant que « l'école demeure la seule institution représentant un signe d'espérance pour le peuple libanais ». « Le droit à une éducation consiste à permettre aux parents de choisir pour leurs enfants l'école qu'ils considèrent la plus appropriée », a relevé le patriarche. « L'école catholique construit la civilisation de l'amour (...) et elle continuera de le faire en dépit des difficultés financières qu'elle rencontre, principalement dues à la crise politique qui a paralysé les institutions constitutionnelles », a jugé le patriarche.
« L'aspiration des manifestants, c'est d'être gouvernés par de véritables hommes d'État. C'est aujourd'hui un besoin fondamental, pour faire face à une pratique politique déviante dont les mobiles sont de servir les intérêts des personnes et des groupes, ainsi que des stratégies politiques et économiques, fût-ce en fomentant des guerres et en utilisant pour le faire des groupes terroristes, en assurant une couverture à leurs violences et à leur terrorisme. »
Lettre morte
Le secrétaire général des écoles catholiques, le P. Boutros Azar et Mgr Camille Zeidan, président de la commission épiscopale pour les écoles catholiques, ont également pris la parole au cours de cette première journée du congrès, qui sera suivie d'une seconde aujourd'hui, répartie en ateliers. Le P. Boutros Arar devait en particulier réclamer le paiement des contributions de l'État au financement des écoles gratuites, qui accuse un retard de trois ans, et noter que « les lois relatives à l'enseignement gratuit et obligatoire demeurent lettre morte » au Liban. Se voulant réaliste, Mgr Zeidan devait affirmer, pour sa part, que « l'école catholique fait face à d'immenses et graves défis, et a profondément conscience qu'elle ne peut accomplir que peu de choses. Ce qui ne l'empêche pas de chercher à vouloir rester fidèle à sa vocation et à ses racines ».

Baroud et Bahia Hariri à Bkerké
Le patriarche Raï a, par ailleurs, reçu hier à Bkerké l'ancien ministre de l'Intérieur Ziyad Baroud ainsi que la députée Bahia Hariri. Cette dernière lui a remis un échantillon de la première pièce d'une piastre frappée après la déclaration du Grand-Liban.



Les Églises libanaises se rencontrent, en pleine crise politiqueRadio Vatican

Les Églises libanaises se rencontrent, en pleine crise politiqueRadio Vatican

Les Églises libanaises se rencontrent, en pleine crise politique


Lors de la manifestation anti-gouvernement du 29 août, dans les rues de Beyrouth - AP
(RV) Entretien - Un sommet religieux islamo-chrétien se tiendra dans dix jours au Liban. Les responsables des communautés religieuses chrétiennes et musulmanes veulent unir leurs forces pour mettre fin à la crise institutionnelle qui paralyse le Pays du Cèdre.
Pour le politologue libanais Ziad Majed, professeur de science politique à l'université américaine de Paris, interrogé par Cyprien Viet, compte tenu de l'instabilité régionale le Liban n'est pas mûr pour une révolution et un changement total de système. Il a surtout besoin d'un assainissement des pratiques des responsables politiques.

La pression s'est encore accrue sur le gouvernement libanais au lendemain de la plus grande manifestation jamais organisée par la société civile qui lui a donné jusqu'à mardi soir pour trouver une issue à la crise actuelle. En raison des divisions politiques, le Parlement a prolongé à deux reprises son propre mandat depuis les élections de 2009. Les députés se montrent également incapables d'élire un président de la République, poste vacant depuis mai 2014. Aucune véritable réforme n'a été entreprise depuis la fin de la guerre civile en 1990.
Le sommet islamo-chrétien qui aurait dû s'ouvrir ce lundi a été reporté après une décision commune des chefs spirituels des différentes communautés. Les musulmans ont préféré laisser les Églises se rencontrer d'abord entre elles parce que la présidentielle a une importance particulière pour les chrétiens. Réunis au siège du patriarcat maronite près de Beyrouth, les participants au sommet chrétien ont affirmé dans un communiqué la nécessité que le gouvernement reste en place.
Lors de cette réunion présidée par le patriarche maronite Béchara Rai, les participants se sont par ailleurs prononcés en faveur de l'adoption de la part des autorités d'une feuille de route avec comme priorité l'élection d'un président de la République qui ensuite formera un nouveau gouvernement.
Alors que la crise du ramassage des ordures qui empoisonne la vie des Beyrouthins depuis un mois, la classe dirigeant libanaise est jugée très largement corrompue et incompétente. Les affaires de corruption et le manque de services de base comme l'électricité et l'eau cristallisent la colère. Les chefs spirituels chrétiens ont indiqué soutenir les demandes des manifestants, mais ils ont estimé que recourir à la rue était dangereux alors que le feu menace le Liban. (Avec L'Orient-le Jour/Le Point)



Priorité à l’élection d’un président, affirme le sommet chrétien de Bkerké - L'Orient-Le Jour

Priorité à l'élection d'un président, affirme le sommet chrétien de Bkerké - L'Orient-Le Jour

Priorité à l'élection d'un président, affirme le sommet chrétien de Bkerké

C'est finalement un sommet religieux chrétien et non pas islamo-chrétien qui s'est tenu hier à Bkerké sous la présidence du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Le patriarcat maronite n'a donné aucune précision au sujet des raisons qui ont induit ce changement. Le sommet islamo-chrétien a été reporté mais sans qu'une nouvelle date ne soit fixée.
À l'issue de leurs délibérations, les prélats chrétiens ont fait paraître un communiqué dont lecture a été donnée par M. Harès Chéhab, membre de la commission nationale de dialogue islamo-chrétien. Le ton est donné dès les premières lignes, avec une insistance particulière sur l'élection d'un président. « Les chefs des communautés chrétiennes appellent l'ensemble des courants politiques à se dépêcher d'adopter une feuille de route qui commence par l'élection d'un chef de l'État, conformément aux règles constitutionnelles, souligne le communiqué. Cette élection est prioritaire et fondamentale dans la mesure où elle concerne tous les Libanais, toutes appartenances communautaires confondues. Les chefs spirituels placent le Parlement devant ses responsabilités historiques et constitutionnelles, et demandent à tous ses membres de se rendre place de l'Étoile afin d'élire un président », indique le communiqué qui précise que la formation d'un nouveau gouvernement « à même de pouvoir régler l'ensemble des problèmes politiques, socio-économiques et constitutionnels, et d'élaborer une nouvelle loi électorale, doit suivre la présidentielle ».
Dans le même temps, les prélats ont affirmé que « le gouvernement actuel doit rester en place ». « Il ne faut pas qu'il chute ou qu'il démissionne, tant que le vide persiste à la tête de l'État, relèvent les chefs spirituels chrétiens. Il faut soutenir ce que le chef du gouvernement et son équipe entreprennent en collaboration avec le président de la Chambre, Nabih Berry, pour accélérer l'élection d'un président. Cette élection est une revendication sur laquelle insistent les chefs des communautés ici présents parce qu'elle constitue une échéance nationale qui préserve les principes de la justice et de l'équité, lesquels sont à la base du partenariat national », ont-ils souligné.
Des garde-fous constitutionnels
S'arrêtant sur « la crise politique sans précédent et la détérioration de la situation économique », qu'ils ont attribuées à la vacance présidentielle, « laquelle a provoqué la paralysie de toutes les autres institutions et constitué une violation de la République », les prélats chrétiens ont jugé « indispensable, une fois cette crise réglée, d'établir un nouveau mécanisme et des garde-fous constitutionnels susceptibles d'empêcher une répétition de cette malheureuse expérience ». Ils ont mis en relief sur ce plan « l'importance d'une coopération entre les différents dirigeants et forces politiques en vue d'un retour à l'entente et pour que les divergences restent dans un cadre démocratique ». Selon eux, ces deux facteurs sont « nécessaires pour préserver la stabilité qui est primordiale pour nous et pour notre environnement arabe ». Dans ce cadre, les chefs religieux chrétiens ont appelé la communauté internationale à mettre fin à « la guerre, la violence, au terrorisme et aux opérations d'épuration religieuse pratiquées en Syrie, en Irak, au Yémen et en Palestine ». Ils ont souligné la nécessité d'œuvrer pour une solution politique dans ces pays.
Les chefs spirituels chrétiens ont en outre commenté les manifestations populaires organisées contre la classe politique. Ils les ont approuvées, mais avec quelques réserves. Tout en exprimant leur attachement au droit d'expression « pratiqué suivant les règles en vigueur », ils ont estimé que « le recours à la rue recèle des dangers, surtout lorsque les tensions sont exacerbées et que les flammes qui entourent le Liban risquent d'ébranler sa stabilité ». S'adressant indirectement aux protestataires, les chefs religieux ont souligné la nécessité d'une « lecture saine des priorités, qui doit être accompagnée d'une échelle de mesures à prendre pour faire face aux événements et aux revendications socio-économiques et sécuritaires ». Les responsables religieux ont qualifié d' « expression démocratique » les pressions exercées par la rue sur le gouvernement, mais ils ont fait part de leur opposition aux actes de violence qui ont ponctué les manifestations ainsi qu'au blocage de la vie publique.
Les prélats ont dans le même temps mis en garde contre « l'infiltration de fauteurs de troubles parmi les manifestants pacifiques », avant de dénoncer les actes de violence et de vandalisme au centre-ville de Beyrouth, appelant à sanctionner leurs auteurs. Ils ont aussi relevé le ras-le-bol populaire face à « l'impuissance de la classe dirigeante à assurer les services les plus élémentaires indispensables à une vie digne ».
En conclusion, les chefs spirituels ont invité les chrétiens à « faire primer le dialogue et la fraternité », et « faire passer l'intérêt national avant les intérêts privés, pour éviter que le Liban ne plonge dans l'inconnu et pour lui éviter les drames qui se déroulent autour de nous et qui inquiètent la population ».

Les participants aux assises chrétiennes
Voici la liste des personnalités qui étaient présentes à la réunion des chefs spirituels chrétiens, qui s'est tenue à Bkerké en présence des membres de la commission nationale de dialogue islamo-chrétien : NNSS, les patriarches maronite, Béchara Raï, grec-orthodoxe, Youhanna X Yazigi, arménien-orthodoxe, Aram 1er, grec-catholique, Grégoire III Lahham, syriaque-catholique, Ignace III Younan, le pasteur Sélim Sahyoun, président du Conseil supérieur évangélique au Liban et en Syrie, Mgr Georges Saliba, représentant le patriarche syriaque-orthodoxe, Ignace Efram II, Mgr Patrick Mouradian, représentant le patriarche arménien-catholique, Grégoire Pierre XX, le vicaire apostolique latin, Mgr Boulos Dahdah, le chef de l'Église chaldéenne au Liban, Mgr Michel Kassarji, le métropolite Élias Audi, l'archimandrite Roueiss Orchelimi, représentant l'Église copte-orthodoxe, le corévêque Yatroun Coliana, représentant l'Église assyrienne, ainsi que plusieurs évêques et les membres de la commission nationale de dialogue islamo-chrétien, Harès Chéhab, Camille Menassa, Jean Salmanian et Michel Abs.
Le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, a été également convié au sommet.



L’évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie | La-Croix.com - France

L'évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie | La-Croix.com - France

L'évêque de Toulon à la rencontre des chrétiens de Syrie

Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon (Var) est le premier évêque français à s'être rendu en Syrie depuis le début de la guerre qui ravage le pays, au cours d'un voyage du 23 au 29 août, organisé avec le diocèse grec-catholique de Homs et le Patriarcat grec-mekite de Damas.
Accompagné d'une délégation de 5 personnes (Gilles Rebêche, diacre permanent et responsable de la Diaconie du diocèse de Fréjus-Toulon, Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Église en détresse, deux laïcs du diocèse de Toulon, dont l'un est engagé dans l'accueil des migrants syriens, et un journaliste), Mgr Rey entendait donner une suite à l'initiative Christian bells qui a permis, samedi 15 août, que les cloches de 76 diocèses sonnent en solidarité avec le sort tragique des chrétiens d'Orient.

« Rentrer en contact avec différents évêques syriens »

« Ce voyage a permis de rentrer en contact avec différents évêques syriens, et de manifester de manière tangible notre fraternité et notre communion spirituelle avec ces chrétiens », explique Mgr Rey. L'évêque de Toulon s'est rendu sur place en lien avec la nonciature apostolique en Syrie et les évêques locaux. « Nous avons suivi un parcours sécurisé en convoi, nous rendant dans les lieux où régulièrement les évêques de Syrie se retrouvent, raconte-t-il. Nous n'avions pas reçu de mises en garde de sécurité particulière, et nous sommes calés sur ceux qui œuvrent là-bas quotidiennement, notamment les jeunes volontaires de l'association SOS Chrétiens d'Orient. » La délégation française s'est notamment rendue à Maaloula, ville qui fut plusieurs mois aux mains des rebelles islamistes, à Homs, dont plusieurs quartiers ont été totalement ravagés, et à Yabroud.
» Lire aussi : Les chrétiens de Syrie veulent croire à l'avenir de Maaloula
L'évêque de Toulon s'est dit marqué par le témoignage de parents chrétiens de Maaloula dont les enfants ont été fusillés sous les yeux, et par celui laissé par le P. Frans van der Lugt, jésuite néerlandais, assassiné à Homs à l'âge de 75 ans alors qu'il œuvrait à l'unité des différentes communautés. « C'est un drame qui dépasse largement la persécution des chrétiens, ajoute-t-il. Des musulmans ont dû partir, des mosquées ont été détruites. »« À Yabroud, nous avons vu des icônes mutilées par des islamistes, remarque pour sa part Gilles Rebêche. Mais c'est le Hezbollah qui les a libérés. On ne peut pas arriver là-bas avec des idées toutes faites. » Pour le diacre toulonnais, une des merveilles de la Syrie est la cohabitation religieuse : « Les personnes rencontrées nous suppliaient : "Surtout, ne dites pas que c'est une guerre de religion !". Il n'y a pas d'antagonisme entre l'aide aux chrétiens d'Orient et le dialogue avec les musulmans. »

« Aux périphéries des malheurs du monde »

Chez les personnes rencontrées « aux périphéries des malheurs du monde », Mgr Rey a vu parfois une « magnifique résilience », avec « des gens qui acceptent de continuer, de ne pas baisser les bras ». « Nous avons aussi vu des jeunes nous demandant de les aider à quitter le pays, car ils n'y voient pas d'avenir », ajoute Gilles Rebêche.
Un jumelage entre le diocèse de Toulon et celui de Homs a été annoncé, et sera concrétisé en novembre, à l'occasion d'une visite dans le Var de Mgr Jean-Abdo Arbach, évêque grec-melkites de Homs. « Ce jumelage prendra la forme d'une solidarité dans la prière et de dons matériels, précise Mgr Rey. Mais on ne pourra pas envisager de choses trop délicates en matière de sécurité. »



lundi 31 août 2015

ASIE/LIBAN - Vers un sommet islamo-chrétien pour surmonter la crise institutionnelle



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 31 août 2015 10:09:28 UTC+3
ASIE/LIBAN - Vers un sommet islamo-chrétien pour surmonter la crise institutionnelle
Beyrouth (Agence Fides) – Un sommet religieux islamo-chrétien se tiendra lundi prochain au siège patriarcal maronite de Bkerké. Le but de la rencontre – indiquent les sources libanaises consultées par l'Agence Fides – est de manifester et de faire peser la convergence des responsables des différentes communautés religieuses, chrétiennes et musulmans, en ce qui concerne l'urgence partagée de mettre fin à la paralysie institutionnelle qui immobilise le pays, une situation dramatique rendue désormais insoutenable par l'afflux énorme de réfugiés syriens sur le territoire libanais et par l'explosion de nouvelles tensions sociales qui secouent le pays et qui verront encore aujourd'hui l'indignation populaire se manifester dans les rues.
Ces jours-ci, pour tenter de vérifier les voies praticables pour résoudre la crise institutionnelle, le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, rencontre l'un après l'autre les responsables politiques libanais dans le cadre de colloques longs et intenses, privés de comptes-rendus et de communiqués officiels. Le 28 août, le Patriarche a eu deux heures d'entretien avec le Général Michel Aoun, responsable du Courant patriotique libre, la formation politique alliée des chiites du Hezbollah. Des sources médiatiques libanaises indiquent qu'au cours de la fin de cette semaine, sont prévues des rencontres entre le Patriarche et d'autres responsables politiques chrétiens, tels qu'Amin Gemayel, Sleiman Frangiè et Samir Geagea. Entre temps, la presse libanaise souligne que les manifestations et les protestations de rue de ces dernières semaines expriment le mécontentement convergent de la « base populaire » des différentes blocs politiques par rapport au « clientélisme confessionnel » qui conditionne les mécanismes politiques désormais incapables de répondre aux urgences nationales et régionales et de faire face aux risques croissants d'une déstabilisation générale du système libanais. (GV) (Agence Fides 29/08/2015)

Raï : Seule l’élection d’un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

Raï : Seule l'élection d'un président permettra de sortir de la crise

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé que « la situation tragique » dans laquelle se trouve le Liban est due à « la mentalité consommatrice, matérialiste, politique et morale » qui prévaut. « Une mentalité qui l'emporte sur l'édification de l'État fort à travers ses institutions constitutionnelles et publiques », a-t-il ajouté, dans son homélie du dimanche.
Selon le patriarche, « ce sont les objectifs personnels, matérialistes et politiques qui entravent l'élection d'un président de la République depuis un an et cinq mois », qui paralysent « l'activité de la Chambre » et « menacent de paralyser le gouvernement ». Ce sont ces mêmes objectifs qui permettent de « couvrir les crimes, le chaos sécuritaire et la corruption », de « prendre à la légère la vie et la sécurité des citoyens » et de les « priver de leurs droits les plus élémentaires ».
C'est pour toutes ces raisons que des manifestations populaires « justes » se sont déroulées au Liban et dans les capitales des pays où se trouvent des Libanais.
« Il est inacceptable de diluer leurs revendications ou de les dévier de leur objectif principal », a-t-il ajouté, soulignant que le peuple demande à avoir des « hommes d'État qui pratiquent une politique noble basée sur la vérité, la justice, le détachement et le dévouement pour assurer le bien public dans ses dimensions économique, sanitaire et sécuritaire ». Pour atteindre cet objectif toutefois, « il faudrait commencer par élire un président de la République dans les plus brefs délais, selon les principes constitutionnels », a conclu Mgr Raï.



Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915 - L'Orient-Le Jour

Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915 - L'Orient-Le Jour

30/8/2015-

Liban : béatification d'un prélat syro-catholique tué par les Ottomans en 1915

Un évêque syro-catholique, Mgr Flavien Michel Melki, a été béatifié samedi au Liban, un siècle après avoir été décapité en raison de sa foi par les Ottomans dans la foulée des massacres de 1915.

Le 8 août, le pape François avait officiellement reconnu comme "martyr" de l'Eglise ce prélat né au 19e siècle dans ce qui est devenu la Turquie actuelle et qui a tué pour avoir refusé de renoncé à sa foi.

Cette béatification intervient plus de quatre mois après l'évocation pour la première fois par le pape du terme "génocide" pour qualifier le massacre des Arméniens il y a 100 ans, provoquant la fureur de la Turquie qui a toujours récusé ce qualificatif.

La cérémonie de béatification s'est tenue dans le monastère Notre Dame de Charfé situé à Harissa, un site de pèlerinage chrétien au nord de Beyrouth.

Selon le site d'informations religieuses ACI, après avoir été nommé prêtre de l'Eglise syriaque catholique, Mgr Melki a vu son église saccagée et brûlée durant les massacres de 1895, et sa mère assassinée. Il est alors nommé évêque de Mardin et Gazarta, l'actuelle Cizre dans le sud-est de la Turquie.

Lorsque les massacres contre les minorités arméniennes, assyriennes et grecques commencent à l'initiative des autorités ottomanes, l'évêque refuse de fuir alors que ses amis musulmans le pressent de le faire, explique le site.  Il est arrêté le 28 août aux côtés de l'évêque chaldéen Jacques Abraham, et les deux religieux sont exhortés à se convertir à l'islam. Ils refusent: Mgr Abraham est tué d'un coup de fusil tandis que Mgr Melki est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité.

Selon ACI, il s'agit du deuxième évêque reconnu martyr "in odium fidei" ("en haine de la foi", c'est-à-dire par un non-chrétien, ndlr). La béatification permet d'autoriser le culte d'une personne localement. Elle peut précéder l'étape de la canonisation quand le bienheureux est recommandé au culte de toute l'Eglise.

La Turquie nie catégoriquement que l'Empire ottoman ait organisé le massacre systématique de sa population arménienne et récuse le terme de "génocide" repris par l'Arménie, de nombreux historiens et une vingtaine de pays.



samedi 29 août 2015

Liban : un bienheureux pour "nos frères humiliés"


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+
Liban : un bienheureux pour "nos frères humiliés"
Le cardinal Angelo Amato participera à la cérémonie de béatification de Mgr Flavien Michel Melki, martyr syro-catholique du génocide assyrien.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
La béatification de Mgr Flavien Michel Melki est « un message du pape François à tous les chrétiens, en particulier à ceux qui sont persécutés au Moyen-Orient, pour continuer à espérer dans le Seigneur et avoir la foi solide », a dit le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Il participera  à la cérémonie de béatification de l'évêque syro-catholique, samedi prochain 29 août, à Harissa, au Liban, annonce Radio Vatican.
« C'est un don pour sensibiliser le monde à la valeur humaine et chrétienne de ce héros du Christ… et donner du courage et de l'espoir aux frères humiliés et offensés par les oppresseurs d'aujourd'hui », a déclaré Mgr Amato.
Il a parlé de Mgr Flavien Michel Melki martyrisé il y a cent ans, durant les persécutions de l'Empire ottoman, à la lumière des nouvelles persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient. « Aujourd'hui, comme il y a cent ans, l'obscurité est tombée dans de nombreux pays de l'ancienne civilisation chrétienne, a-t-il dit. Les fidèles sont discriminés, persécutés, expulsés, tués ».
C'est pourquoi la béatification de Mgr Flavien Michel Melki est si importante aujourd'hui. « Les chrétiens au Moyen-Orient ont besoin de la solidarité, de la prière et de notre présence concrète », a souligné Mgr Amato.
Flavien Michel Melki est né en 1858 dans un petit village près de Mardin (Turquie) dans une famille appartenant à l'Église monophysite syrienne orthodoxe (également appelée jacobite). Envoyé à l'âge de 10 ans au monastère de Zaafarane, résidence du Patriarcat orthodoxe, pour ses études, il y est resté pendant 10 ans. À 20 ans, il a été ordonné diacre et est devenu bibliothécaire du monastère. Pendant ce temps, il a pris la décision d'adhérer au catholicisme. À 21 ans, malgré l'opposition de ses parents et les pressions des moines du monastère, il choisit le catholicisme en se rendant immédiatement au Liban, au Patriarcat catholique, pour continuer sa formation et devenir prêtre.
Après son ordination, le 13 mai 1883, Flavien Michel Melki a été nommé professeur du séminaire de Mardin et missionnaire dans les villages orthodoxes syriens et russes pour aider les familles catholiques qui vivaient dans ces endroits. Ensuite, il a été nommé vicaire patriarcal et plus tard évêque de Djezireh, région syrienne à la frontière entre l'Irak et la Turquie. Son activité sacerdotale a été centrée sur la formation des prêtres qui avaient quitté le jacobinisme, la réparation de nombreuses églises détruites et la construction de nouvelles.
Son martyre, qui eut lieu le 29 août 1915 à Djezireh-ibn-Omar en Turquie, est inscrit dans un contexte de persécutions musulmanes qui avaient provoqué l'extermination des Arméniens et le massacre des autres minorités chrétiennes. Lors de son arrestation, un de ses amis musulmans nommé Osman lui offrit la chance de se sauver, mais Mgr Flavien Michel Melki refusa en disant que cela s'opposait à sa foi et à son « devoir de berger ».
Mgr Flavien Michel a été tué et son corps a été jeté comme ceux des autres fidèles dans les eaux de la rivière Tigre.

Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 27 août 2015 20:17:16 UTC+3
Destinataire: francaishtml@list.zenit.org
Syrie : le premier évêque français depuis le début de la guerre
L'évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon se rend auprès des chrétiens de Syrie. Il leur promet une « prière fervente » et une aide matérielle.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse français de Fréjus-Toulon, a entamé sa visite de deux jours dans l'éparchie de Homs, avec laquelle il s'apprête à jumeler son diocèse. C'est la première fois depuis le début de la guerre qu'un évêque français se rend auprès des chrétiens de Syrie, annonce le quotidien libanais L'Orient-Le Jour ce jeudi 27 août.
« Je suis venu ici pour vous dire face à face notre volonté et notre désir de communion spirituelle à vos souffrances », a dit Mgr Rey devant la cathédrale de Yabroud, petite ville de 60 000 habitants attaquée par des groupes terroristes en 2013.
« Vous êtes placés au pied de la croix du Christ, et c'est là où se vérifie la foi la plus authentique. Votre fidélité dans la foi, à travers l'épreuve, nous encourage, nous réveille et nous fortifie », a poursuivi Mgr Rey, auteur de l'initiative qui fit sonner, le 15 août dernier à travers la France, les cloches des églises, appelant les fidèles à prier pour les chrétiens d'Orient.
« Sa présence est un véritable réconfort parce que l'on se sent parfois abandonné. Il faut du courage pour venir jusqu'à nous », a dit une jeune mère de quatre enfants obligée de fuir sa maison pendant un an en raison de la présence des djihadistes dans le quartier. « Nous sommes rentrés, nous avons reconstruit notre maison et nous avons besoin de ce message de soutien et de paix pour continuer à espérer pour la Syrie », a-t-elle ajouté.
L'évêque français a promis une « prière fervente », mais il a également promis une aide matérielle. « Nous allons transmettre votre message, faire connaître aux Français votre souffrance, mais nous allons également vous aider concrètement », a-t-il dit. « Nous avons déjà accueilli des familles venues d'Irak ou de Syrie, mais nous voulons aider celles qui ont l'immense courage de rester sur place », a ajouté Mgr Rey.
L'évêque français a rencontré le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III Laham à Maaloula, petit village majoritairement chrétien attaqué par des terroristes en septembre 2013. « Nous constatons dans ces églises de Maaloula le mystère de l'iniquité dont parle saint Paul, a dit le patriarche. Avec votre présence, nous touchons au mystère de la Résurrection. Merci de nous aider à reconstruire les églises de pierre, mais merci surtout d'être le signe de l'existence de l'Église de chair, au cœur de la souffrance. »
Durant ce voyage, Mgr Rey a eu l'occasion de remercier les bénévoles de l'association française SOS Chrétiens d'Orient qui l'avaient aidé dans la préparation de sa visite, et qui aident à la reconstruction d'églises, d'écoles et de maisons depuis

jeudi 27 août 2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015-

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »



Chretiens d'Orient- Actualités


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Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 27 août 2015 12:03:15 UTC


Chrétiens d'Orient
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ASIE/SYRIE - Projection d’un documentaire de la télévision syrienne concernant le Génocide assyrien

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 27 août 2015 14:19:47 UTC+3

ASIE/SYRIE - Projection d'un documentaire de la télévision syrienne concernant le Génocide assyrien en présence du Patriarche syro-orthodoxe
Damas (Agence Fides) – Un documentaire préparé par la télévision d'Etat syrienne sur Sayfo, le Génocide assyrien, a été présenté en avant-première lors d'une projection sur invitation à laquelle a participé également le Patriarche syro-orthodoxe Ignace Ephrem II. Le reportage, qui concerne les massacres subis en 1915 par les communautés assyriennes, chaldéennes et syriaques sur le territoire de l'Empire ottoman à l'instigation des Jeunes Turcs, contient également les témoignages enregistrés de quelques survivants des massacres planifiés de 1915. La projection, qui a eu lieu au Théâtre de l'Opéra de Damas, s'est achevée par un concert du Chœur patriarcal Saint Ephrem, qui a exécuté son répertoire de chants traditionnels syriaques Le Patriarche Ignace Ephrem II, dans une intervention tenue au cours de la manifestation, a remercié le Ministère des Affaires sociales – qui patronnait l'événement – et a relié les persécutions de 1915 aux tribulations que connaissent aujourd' hui les communautés chrétiennes du Proche-Orient, dévasté par les conflits sectaires alimentés également par des intérêts d'ordre géopolitique. (GV) (Agence Fides 27/08/2015)

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient | La-Croix.com - Rome

26/8/2015

Une série de conférences internationales en faveur des minorités persécutées au Moyen-Orient

La France, elle aussi, a prévu de tenir à Paris une grande Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques.
Le conseil pontifical Cor Unum, chargé de la solidarité, a invité les organisations caritatives catholiques à Rome le 17 septembre « pour évaluer ce qui doit être fait pour améliorer l'aide apportée aux personnes persécutées ». C'est ce qu'indique le site Rome Reports, s'appuyant sur une interview du P. Giampetro Dal Toso, secrétaire de ce dicastère.
Outre les organismes de bienfaisance, devraient aussi être présents certains nonces apostoliques, ainsi que des représentants orthodoxes de Syrie et du Liban et des membres de l'Organisation des Nations unies.
 « Il est très décevant de voir que l'aspect humain de cette crise n'est pas la priorité mais plutôt les considérations politiques, regrette le P. Dal Toso. La politique et l'action militaire sont les sujets de discussion. Il est important de rappeler au monde que, derrière cette guerre, il y a des gens qui souffrent. Les chiffres sont renversants et alarmants. »
Le conseil pontifical a notamment décidé d'affecter les dons récoltés dans le pavillon du Saint-Siège de l'exposition universelle de Milan, à l'éducation des enfants en provenance de Syrie et de l'Irak réfugiés en Jordanie.

Mobilisation populaire

 « La paix est toujours possible ». Tel sera le titre d'une autre conférence, organisée cette fois par la Communauté de Sant'Egidio. Elle se tiendra du 6 et 8 septembre à Tirana, en Albanie. « Nous assistons depuis plusieurs années désormais à des guerres que personne ne semble avoir la force ou la volonté d'arrêter, comme celle en cours en Syrie. Si la communauté internationale ne parvient pas même à imposer une trêve humanitaire, une mobilisation populaire est nécessaire », estime l'organisation.
Sur la proposition de la Communauté de Sant'Egidio, avec les Églises catholiques et orthodoxe d'Albanie, cette rencontre internationale aura pour thème « La paix est toujours possible – Religions et cultures en dialogue ». Un événement conçu dans l'« esprit d'Assise » – la première prière pour la paix voulue par Jean-Paul II en 1986 dans la ville de saint François –, pour montrer « la force pacifique des religions qui s'oppose à la violence par des propositions concrètes et réalisables ».
Pendant trois jours, dans dix tables rondes, se succéderont les plus importants responsables religieux d'Europe et de la Méditerranée, d'Asie et d'Afrique, ainsi que des représentants du monde de la culture et des institutions, indique la communauté sur son site Internet.
Le patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier  Sako, y sera présent, ainsi que Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient.

Conférence sur les chrétiens d'Orient

Tous deux rejoindront mardi 8 septembre au matin une autre grande conférence « sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques », organisée cette fois par la France à Paris.
 « Les musulmans sont ses premières victimes en Irak, en Syrie, au Koweït, en Libye, mais les minorités sont systématiquement pourchassées et martyrisées. C'est la raison pour laquelle j'ouvrirai dans quelques jours la Conférence sur les chrétiens d'Orient et les victimes religieuses et ethniques, organisée à Paris par Laurent Fabius », a expliqué François Hollande mardi 25 août, dans son discours ouvrant la semaine des ambassadeurs.
Celle-ci fait suite au discours prononcé par le ministre des affaires étrangères le 27 mars 2015, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU « sur les victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ».
 « Je vais parler clair, avait-il déclaré. Au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse. Les musulmans sont par leur nombre les premières victimes des djihado-terroristes mais les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yézidies, les turkmènes, les kurdes, les shabaks – tous sont menacés par ce que j'appellerai le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. »



ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 26 août 2015 13:52:33 UTC+3
ASIE/SYRIE - Témoignage de l'Archevêque maronite de Damas après les tirs de mortier sur deux églises de la ville
Damas (Agence Fides) – Au cours de la journée du 23 août, « une pluie de mortiers s'abattent sur le quartier dont deux obus sur le toit de l'église » (maronite). C'est ce qu'indique l'Archevêque maronite de Damas, S.Exc. Mgr Samir Nassar, dans un appel sous forme de communiqué parvenu à l'Agence Fides. Il précise que les tirs d'artillerie ont provoqué la mort de neuf civils et blessé 47 personnes outre à endommager son église ainsi que celle de la Paroisse catholique de rite latin voisine. « Une partie de la guerre en Syrie consiste a vivre sous les bombardements aveugles. Un genre de roulette russe » ajoute l'Archevêque, indiquant par ailleurs que « les survivants disent (à leurs morts) : vous avez de la chance de ne plus voir et vivre ce cruel drame sans fin. Vous ne verrez plus vos enfants, vos amis et vos voisins souffrir et mourir dans la violence aveugle et l'intolérance meurtrière sans pouvoir les sauver ni les aider ni comprendre pourquoi ». « Les survivants en terrent les morts sans pouvoir soigner les blessés faute de moyens et de compétence... Ils s'enfoncent dans la prière silencieuse devant les reliques des martyrs, semences de la Foi ». (GV) (Agence Fides 26/08/2015)