Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 15 novembre 2015

Des dirigeants chrétiens et musulmans du monde entier s’expriment | La-Croix.com - Actualité

Des dirigeants chrétiens et musulmans du monde entier s'expriment | La-Croix.com - Actualité

Des dirigeants chrétiens et musulmans du monde entier s'expriment

Le secrétaire général de l'Organisation de   coopération islamique (OIC) Iyad b...

Le secrétaire général de l'Organisation de coopération islamique (OIC) Iyad bin Amin Madani (G), lors d'un comité extraordinaire sur la lutte contre le terrorisme le 15 février 2015, à Djeddah, port d'Arabie saoudite sur les bords de la mer rouge.

Chefs religieux musulmans : s'unir contre le terrorisme

Les personnalités musulmanes dans le monde ont fermement condamné les attentats commis à Paris, vendredi 13 novembre.

Au Caire, les propos du grand imam de la mosquée Al-Azhar, prestigieuse institution de l'islam sunnite, ont été retransmis samedi par la télévision égyptienne. Il y appelait « le monde entier à s'unir pour faire face à ce monstre ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a lui aussi « vivement condamné un crime abominable commis contre des civils innocents » et appelé à ce que tous les efforts soient menés afin de « combattre le terrorisme ».

Dimanche 15 novembre, l'Organisation de coopération islamique (OCI, 57 États membres) a « énergiquement condamné ces attentats odieux » dont les auteurs « tentent de nuire aux valeurs humaines universelles, y compris celles de la liberté et de l'égalité, constamment défendues par la France ». Son secrétaire général, le Saoudien Iyad Madani, a lancé « un appel urgent » à « engager une action commune et soutenue dans une lutte sans merci contre le fléau du terrorisme, devenu l'ennemi principal de l'humanité tout entière ».

Le grand mufti de Bosnie, pays européen où les musulmans représentent 40 % de la population, a affirmé samedi que les attentats de Paris étaient « un péché contre Dieu » et que leurs auteurs ne représentaient pas l'islam et les musulmans. « Le terrorisme ne peut aucunement être justifié, ni du point de vue moral, ni religieux, ni politique », a martelé Husein Kavazovic.

> Lire :Le pape dénonce comme « un blasphème » l'utilisation du nom de Dieu pour justifier la violence

Voix catholiques  : condoléances, prière

De très nombreuses voix dans l'Église catholique se sont fait entendre dans le monde, exprimant la compassion, la prière et les appels à ne pas répondre à la haine par la haine.

En Europe, les cardinaux Vincent Nichols (Westminster, Angleterre), Reinhard Marx (Munich, Allemagne) ont adressé des messages au cardinal André Vingt-Trois, tandis que le Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) et la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece), ont exprimé leur solidarité avec le peuple français au nom des 33 conférences épiscopales européennes.

« Il est crucial pour l'Europe de présenter un front uni face à la menace terroriste, de la même façon qu'elle doit être unie et donc forte dans sa politique étrangère et de défense » écrit le P.Patrick H. Daly, secrétaire général de la Comece.

De Syrie, pays éprouvé par plus de quatre années de guerre civile, est venu le message de Mgr Georges Abou Khazen, vicaire apostolique des catholiques latins d'Alep en Syrie, interrogé par l'agence vaticane Fides : « Le peuple syrien comprend très bien la situation d'angoisse dans laquelle, aujourd'hui, se trouvent les citoyens européens ». « Depuis des années, nous subissons des massacres et nous vivons dans la terreur (...) dans l'indifférence de la communauté internationale », a affirmé l'évêque franciscain qui espère la réalisation d'une « unité forte et authentique pour lutter contre le terrorisme ».

Lire aussi :En France, les appels à prier et à rester unis des responsables religieux

En Asie, le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, qui présidait à Manille un rassemblement de 10 000 représentants des communautés de base, a fait prier « pour les victimes de la violence » à Paris et dans les autres pays. Une initiative également prise par le cardinal Oswald Gracias (Bombay, Inde), qui présidait un congrès eucharistique. À Bombay, des attentats commis par des islamistes en 2008 avaient fait 173 morts.

Le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York a qualifié les attentats de « crimes indicibles et horribles », en rappelant la triste expérience des New-Yorkais lors des attentats contre les tours jumelles du World Trade Center le 11 septembre 2001.

Dr Justin Welby : « Vaincre le cours démoniaque du terrorisme »

Moins de trois heures après les attentats, le primat de l'Église d'Angleterre, Justin Welby, exprimait une vive émotion : « La douleur qui touche Paris est bouleversante, et le mal en ceux qui ont conçu et commis les atrocités est au-delà des mots (...). La France est profondément blessée, mais elle surmontera l'épreuve avec le courage et la force dont elle a toujours fait preuve ».

L'archevêque de Cantorbéry revient à plusieurs reprises dans son message sur le « mal », apportant la terreur, et identifie la nécessité d'un « combat global et générationnel contre un culte du mal qui choisit la mort et la peur (...), pour vaincre le cours démoniaque du terrorisme ».

Églises orthodoxes

C'est par un bref message à François Hollande que le patriarche de Moscou s'est exprimé samedi 14 novembre. Pour le patriarche Kirill, « le mal du terrorisme » doit être combattu par « une volonté ferme, surmontant les désaccords existant actuellement et mobilisant les pays et les nations ».

Les primats de nombreuses Églises orthodoxes ont également manifesté leurs condoléances, notamment le patriarche Daniel de Roumanie, le patriarche Irénée de Serbie, le métropolite Tikhon, primat de l'Église orthodoxe en Amérique (OCA), l'archevêque Jérôme d'Athènes.

Le Conseil œcuménique des Églises  : ne pas oublier les réfugiés

Le Conseil œcuménique des Églises (COE), réuni à Bossey (Suisse), appelle au rassemblement de « la famille humaine » et condamne « la violence au nom de la religion, synonyme de violence envers la religion ». Il invite à l'affronter « en faisant respecter les valeurs de la démocratie, de l'interculturalité que le terrorisme veut attaquer ».

Il met aussi en garde contre le risque d'oublier les réfugiés qui affluent sur le sol européen : «Ne laissons pas ces événements flétrir notre attention et notre hospitalité à l'égard de celles et ceux qui fuient la violence et l'oppression. »



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Syrie , Mgr Jean-Abdo Arbach- " Nous sommes fatigués, chrétiens et musulmans ensemble " La-Croix

« Nous sommes fatigués, chrétiens et musulmans ensemble » | La-Croix.com - Monde

« Nous sommes fatigués, chrétiens et musulmans ensemble »

À Homs, vous subissez la guerre depuis plus de quatre ans. Au lendemain de votre arrivée en France, c'est la ville de Paris qui est frappée. Que ressentez-vous ?

Mgr Jean-Abdo Arbach : Que ce soit à Beyrouth [où un attentat a fait 43 morts jeudi 12 novembre – NDLR], à Paris ou en Irak, tout acte terroriste est un acte contre l'humanité, dans lequel beaucoup de victimes innocentes perdent la vie. Il faut chercher à identifier qui a commis les attentats, puis analyser la situation pour agir politiquement et au niveau international. Dans mon diocèse et dans toute la Syrie, nous sommes très fatigués, chrétiens et musulmans ensemble. Quel est notre avenir ? Nous n'avons pas de perspective.

Qu'avez-vous dit aux communautés rencontrées dans le diocèse de Fréjus-Toulon ?

Mgr J.-A. H. : Je dis que nous devons nous tenir ensemble dans la prière. Nous sommes une seule Église. L'union du peuple des croyants est vitale. Alors nous pourrons avoir une espérance pour le futur, si Dieu le veut.

Quelle action avez-vous à Homs ?

Mgr J.-A. H. : J'ai trois priorités. D'abord apporter une aide humanitaire, dans la mesure de ce qui est possible. Ensuite, éduquer les jeunes : il faut tenter de maintenir des écoles ouvertes, et d'en ouvrir quand d'autres ont dû fermer à cause de la guerre. Enfin, nous travaillons au lien avec les familles. Toutes sont en souffrance, en attente de consolation, de repos. Nous devons être proches les uns des autres.



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samedi 14 novembre 2015

"Si vous êtes chrétiens libanais, vous allez probablement être décapités", lance Jeb Bush - M. K. - L'Orient-Le Jour

"Si vous êtes chrétiens libanais, vous allez probablement être décapités", lance Jeb Bush - M. K. - L'Orient-Le Jour

"Si vous êtes chrétiens libanais, vous allez probablement être décapités", lance Jeb Bush

Il n'y a pas que Donald Trump, dans le camp des candidats républicains à la présidentielle américaine, pour faire des déclarations à l'emporte-pièce, très souvent infondées. Jeb Bush, lui aussi, s'est prêté à l'exercice, en estimant que les chrétiens au Liban, en Syrie et en Irak, vont probablement être décapités, dans des propos rapportés notamment par le Daily Mail.

Cet ancien gouverneur de Floride (1999-2007), âgé de 62 ans, s'est aventuré sur le terrain de la politique étrangère, précisément le Moyen-Orient, un domaine souvent méconnu par les candidats de son propre camp. En septembre dernier, M. Trump avait critiqué un journaliste de radio lui ayant posé, selon lui, des questions "piège" sur les forces spéciales iraniennes, le Hezbollah, le Hamas et al-Nosra.

Commentant le conflit en Syrie, lors d'un débat entre candidats républicains dans le Wisconsin, le 10 novembre, Jeb Bush, fils et frère de deux anciens présidents, respectivement George H. W. Bush et George W. Bush, a d'abord critiqué les bombardements aux barils bourrés d'explosifs, largués par les forces du régime du président Bachar el-Assad. Il a ensuite dénoncé la situation des chrétiens dans la région. "Si vous êtes chrétiens, au Liban, en Syrie et en Irak, vous allez probablement être décapités. Et si vous êtes un islamiste +modéré+, vous n'allez pas survivre non plus", estime-t-il, en allusion aux exactions commises par le groupe jihadiste Etat islamique, qui décapite souvent ses victimes. "Nous devons jouer un rôle, au niveau de cette situation", a finalement lancé l'héritier de la dynastie Bush.

Ses propos, qui sont pour le moins inexacts en ce qui concerne le Liban, n'ont pas tardé a faire le tour du web du pays. De nombreux blogueurs ont raillé le candidat républicain, lui rappelant qu'au Liban, pas un seul chrétien n'a été décapité par les jihadistes jusqu'à ce jour. "Quelqu'un veut nous décapiter. Si seulement je savais qui c'est. Pourriez-vous m'en dire davantage, M. Bush", ironise le blog A Separate State of Mind. "Jeb, nous savons que vous ne faites que perpétuer la tradition de la famille Bush, en ne connaissant rien du Moyen-Orient (...)", constate pour sa part le site Beirut.com. Le bloggeur Nagib, a pour sa part appelé sur son blog le candidat républicain, "Jadbé Bush", (Jadbé voulant dire "idiot", en dialecte libanais). Enfin, le journaliste du New York Times, Liam Stack, a trouvé bon de rappeler à M. Bush, sur sa page Twitter, que le président de la République libanaise est un chrétien.

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SYRIE - Déclaration du Vicaire apostolique d’Alep pour les fidèles de rite latin à propos des attentats d’hier à Paris



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Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 14 novembre 2015 13:58:47 UTC+2
ASIE/SYRIE - Déclaration du Vicaire apostolique d'Alep pour les fidèles de rite latin à propos des attentats d'hier à Paris

Alep (Agence Fides) – « Nous sommes profondément touchés et désolés. Nous exprimons nos condoléances et notre solidarité aux victimes des massacres de Paris et à toute l'Europe. Le terrorisme constitue une idéologie qui n'épargne personne. Le peuple syrien comprend très bien la situation d'angoisse dans laquelle, aujourd'hui, se trouvent les citoyens européens. Ici, depuis des années, nous subissons des massacres et nous vivons dans la terreur. C'est pourquoi il faut retrouver l'unité et surtout arrêter de fournir financements, armes et entraînement à des groupes terroristes qui opèrent au Proche-Orient et maintenant aussi en Europe » : c'est ainsi que S.Exc. Mgr Georges Abou Khazen,Vicaire apostolique d'Alep des latins, s'exprime pour l'Agence Fides, en commentant les massacres de Paris où différents attentats terroristes, revendiqués par le prétendu « Etat islamique » ont fait plus de 127 morts et 200 blessés.
Mgr Georges Abou Khazen remarque : « Le terrorisme est un monstre qui ne se contrôle pas, une idéologie de mort qui ne respecte rien ni personne, qui tue toujours et partout. En Syrie, nous le connaissons bien parce que, depuis des années, nous souffrons suite à des attaques terroristes qui ont fait des milliers de réfugiés. Tout cela a eu lieu dans l'indifférence de la communauté internationale. Aujourd'hui, après le massacre de Paris, il faut trouver une unité forte et authentique pour lutter contre le terrorisme. Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, les groupes terroristes comme le prétendu « Etat islamique », sont financés, armés et entraînés par les grandes puissances pour de purs intérêts économiques et politiques. Qui les soutient ? C'est un thème que le Pape a, lui aussi, soulevé, tout en n'étant pas écouté ».
C'est pourquoi, selon l'Evêque, « la réponse politique à apporter consiste dans l'arrêt de tout appui à ces groupes, promoteurs de mort, qui se servent d'une idéologie religieuse comme d'un bouclier ». Au plan religieux et spirituel, conclut-il, « en tant que chrétiens, nous pouvons seulement regarder au Jubilé de la Miséricorde et prier afin que le Seigneur envoie Son Esprit de miséricorde dans les cœurs et les esprits des hommes ». (PA) (Agence Fides14/11/2015)

vendredi 13 novembre 2015

Church in Iraq Protests Law That Would Force Children to Become Muslims | Aleteia.org

Church in Iraq Protests Law That Would Force Children to Become Muslims | Aleteia.org

Church in Iraq Protests Law That Would Force Children to Become Muslims

The Patriarch of the Chaldean Catholic Church is calling on Iraq's president to reject a law that would in effect forcibly convert non-Muslim children to Islam.

Patriarch Louis Raphael I Sako of Baghdad said that the legislation, part of a new national identity card law approved by the Iraqi parliament on Oct. 27, would "oblige children under 18 to automatically embrace the Muslim religion," even if only one parent decides to convert to Islam.

This week, Christians and other non-Muslims joined a protest at the Chaldean Church of Saint George in Baghdad, while hundreds of religious minorities protested outside the headquarters of the UN mission in Erbil.

According to Ankawa.com, the Baghdad protest, which was convened Tuesday by Patriarch Sako, was attended by several members of the Iraqi Parliament. The Patriarch said that if the Iraqi Parliament does not amend the law, he would take the matter up with international courts that protect human rights, starting with the UN High Commissioner for Human Rights. Ankawa.com reported:

The new law forces children from minority faiths to become Muslims if their father converts to Islam or their mother marries a Muslim. A number of religious minorities – including Christians, Yazidis, Mandeans and Bahais – tried without success to modify the proposal so that it read: "minors will keep their current religion until the completion of 18 years of age, then they have the right to choose their religion."

After the law was passed parliamentarians from minority religions walked out of the chamber in protest.

The Patriarch wrote in a Nov. 6 statement: "We want to assert the principle that the child should keep their religious affiliation, so that he or she can freely decide their faith, according to belief, when they come of age. After all, religion is a matter which concerns only the relationship between God and man, and should not be bound by any obligations. Parliamentarians would do well to worry about an individual become a good citizen, and not meddle in his or her religious faith."

He pointed out that such a legal provision violates articles of the Iraqi constitution that protect citizens from discrimination. It also contradicts the teachings of the Quran, which says that there can be no pressure in religion, he said.

According to the Assyrian International News Agency, Patriarch Sako met with Iraqi President Fouad Masoum on Nov. 6, and Masoum acknowledged the new law's constitutional violations. He promised to work to find an acceptable solution.



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jeudi 12 novembre 2015

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l’Europe avec « leur foi et leur taux de natalité » | La-Nouvelle-Gazette-Française

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l'Europe avec « leur foi et leur taux de natalité » | La-Nouvelle-Gazette-Française

Mgr Boutros Rai, patriarche maronite : les musulmans veulent conquérir l'Europe avec « leur foi et leur taux de natalité »

patriarche boutros raiDans une interview au magazine italien Famiglia Cristiana, le patriarche maronite d'Antioche, le cardinal Béchara Boutros Rai, a dit que l'Islam avait une stratégie claire à deux voies pour prendre le pouvoir en Europe: la religion et la procréation.
Le cardinal a déclaré que «les musulmans voient les chrétiens comme faibles» et croient que « la conquête de l'Islam sera facile parce qu'ils pensent que les chrétiens n'ont pas d'enfants et pratiquent à peine leur foi. Malheureusement, les musulmans prennent leur foi plus au sérieux que la plupart des chrétiens et sont donc en train de gagner du terrain pour cette raison ». Le patriarche a expliqué que «la pratique de leur foi est essentiel et cruciale pour les musulmans. En Arabie saoudite, ils vont le vendredi prier, même s'ils ont besoin d'une canne. Ils connaissent le Coran par cœur et souvent le citent en parlant. La même chose n'est pas vraie pour les chrétiens qui ne font pas allusion à la Bible ou aux enseignements de l'Église « . « Les musulmans croient que la volonté de Dieu est la procréation et que le mariage est institué pour cela ». «Ils pensent que le nombre leur donne un avantage. Les chrétiens par contre se marient à peine et ont peu d'enfants « , a-t-il ajouté. Le cardinal a également averti « que les musulmans identifient tout ce qui vient de l'Occident comme chrétien. Toutes les politiques occidentales sont des politiques chrétiennes, c'est une nouvelle croisade. Ils disent que le christianisme et l'empire d'Occident continuent les croisades «
Dans le même temps, Mgr Rai a critiqué ouvertement la solution inefficace de l'Union européenne face à la crise de l'immigration, faisant valoir que la seule façon de mettre fin au chaos est l'arrêt de l'Etat islamique (AE) en Irak et la Syrie. Le cardinal, âgé de 75 ans, est patriarche maronite de l'ancienne ville d'Antioche, où le christianisme a des racines profondes et anciennes. Il a rappelé que le conflit en cours mené par l'État islamique oblige les chrétiens et les musulmans modérés à émigrer de la Terre Sainte : « Il est inutile pour l'Europe de lutter pour l'accueil des réfugiés sans aborder les causes profondes de la migration du Moyen-Orient: le conflit armé. La première chose à faire pour protéger les chrétiens au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre en Syrie, Irak, Yémen et Palestine. Chaque état européen lutte avec l'autre sur le nombre de réfugiés qui sera admis, mais ils ne font rien pour mettre fin au conflit. Le Moyen-Orient est vide et on laisse le terrain ouvert aux organisations terroristes et fondamentalistes. Pour quelque raison, les États ne parlent pas de cela. L'Europe évoque l'accueil des réfugiés, certains en voudraient 10.000, un autre prendra 3.000 personnes, mais cela ne nous aide pas. L'Europe a besoin de se concentrer sur la cause de la migration, la guerre. Ils doivent fermer le robinet et faire en sorte que les musulmans et les chrétiens retournent à leurs terres « . « Le Moyen-Orient sans chrétiens n'a pas d'identité», poursuit le cardinal. « Ceci est l'endroit de toute révélation divine. C'est l'endroit où Jésus a pris chair, est mort et ressuscité. C'est ici que l'Église est née et a commencé à proclamer l'Évangile au monde « . Mgr Rai a également noté que «les chrétiens du Moyen-Orient souffrent parce qu'ils sont considérés comme une simple minorité. Nous sommes ici depuis 2.000 ans, 600 ans avant l'arrivée de l'Islam.  » « Maintenant que l'Europe discute comment préserver son identité, il est urgent que nous le faisions aussi », a conclu le cardinal.


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mardi 10 novembre 2015

« Nous en appelons avec François pour l’arrêt de la guerre et l’instauration d’une paix régionale juste, globale et permanente », plaide Raï - L'Orient-Le Jour

« Nous en appelons avec François pour l'arrêt de la guerre et l'instauration d'une paix régionale juste, globale et permanente », plaide Raï - L'Orient-Le Jour

« Nous en appelons avec François pour l'arrêt de la guerre et l'instauration d'une paix régionale juste, globale et permanente », plaide Raï

« La coopération pastorale entre les Églises orientales catholiques au Liban. » C'est sur ce thème d'actualité, compte tenu des circonstances, que se tient la 49e session ordinaire de l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban. Présidée par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, celle-ci s'est ouverte hier, à Bkerké, en présence notamment des patriarches grec-catholique Grégoire III, syriaque-catholique Youssef II Younan et arménien-catholique Grégoire Bedros XX Ghabroyan. Elle se poursuivra jusqu'à samedi et se conclura par la publication d'un communiqué final.
« L'union fait la force, la complémentarité des efforts permet de servir de plus grands ensembles géographiques et humains, et peut servir de modèle pour l'action de la société civile », a souligné en ouverture des travaux le patriarche maronite, qui a établi les grands axes de la réflexion synodale.

Questions nationales
Comme il le fait d'habitude, le patriarche a profité de l'occasion pour aborder les grandes questions d'importance nationale qui se posent en ce moment au Liban.
« Il est de notre devoir d'Église d'en appeler toujours à la Constitution et au pacte, ainsi qu'à l'élection d'un président de la République, afin de relancer les activités parlementaires, l'exécutif et les institutions publiques », a-t-il affirmé.
« Le Parlement doit se limiter à prendre des dispositions techniques, a ajouté le patriarche, avalisant ainsi la réunion législative des 12-13 novembre, et dans l'impossibilité qu'il est d'avoir une activité législative normale, voter les lois financières qui sont exigées par la communauté internationale depuis cinq ans. »
Au passage, le chef de l'Église maronite a précisé qu'il « déplore » la manière avec laquelle les blocs parlementaires traitent des questions nationales essentielles, et comment « les intérêts particuliers et communautaires prévalent sur l'intérêt général ».
En ce qui concerne l'insistance de certains blocs parlementaires à voir la loi électorale inscrite à l'ordre du jour des séances législatives des 12-13 novembre, le patriarche a jugé « qu'il n'y a aucune raison pour compliquer les choses », sachant par ailleurs que « la promulgation d'une loi par le Parlement exige le contreseing du chef de l'État » (articles 51 et 56 de la Constitution).Par ailleurs, le patriarche a pris fait et cause pour le projet de loi sur la récupération de la nationalité par les émigrés, relevant qu'il n'est pas à confondre avec le thème de l'acquisition de la nationalité, qui doit faire l'objet d'une loi indépendante.
Sur le plan régional, le patriarche a affirmé : « Nous élevons la voix avec le pape François pour demander aux gouvernants du monde arabe et du monde d'arrêter la guerre qui ravage nos pays, et pour trouver des solutions pacifiques et politiques afin d'y instaurer une paix juste, globale et permanente. »


(Lire aussi : Durcissement de certaines positions et flou artistique du CPL et du courant du Futur)

Quatre têtes de chapitre
Pour en revenir à la session, elle examinera quatre têtes de chapitre : les orientations définies par le synode sur la famille qui vient de se tenir au Vatican (4-25 octobre) ; le Jubilé de la miséricorde qui s'ouvre le 8 décembre prochain ; l'enseignement officiel de l'Église et les pratiques de piété ; le motu proprio du pape sur la réforme des règles canoniques dans les procès pour annulation du mariage.
La session de l'Apecl écoutera, sur ce thème, les explications de monsignor Pio VitoPinto, doyen du tribunal de la Rote domaine, qui explicitera pour ses auditeurs les intentions du Saint-Père et les objectifs recherchés.
À ces grands sujets s'ajoutera en particulier l'examen des activités et de la situation de Caritas-Liban, à la lumière de l'extension de situations de pauvreté au Liban et de l'afflux de plus d'un million et demi de réfugiés.
Sensible aux conditions de vie de plus en plus difficiles des Libanais, le patriarche a affirmé que « les Églises ne doivent pas se contenter de la pastorale sociale de Caritas, mais aller au-delà, et proposer les services de ses institutions éducatives, hospitalières et sociales ».
L'Apecl va également examiner le projet de « cité des médias » conçu par Télé-Lumière.

Coopération dans tout le Machrek
Enfin, le patriarche maronite a fait valoir que, « s'agissant de coopération entre les Églises orientales, il n'est pas possible de la limiter au Liban, mais qu'elle doit s'étendre à tout le Machrek ».
« Nous n'y sommes pas présents comme des communautés religieuses minoritaires, mais comme l'Église du Christ une dans la diversité de ses traditions spirituelles, liturgiques, culturelles et historiques », a-t-il souligné.
« Nous sommes le corps mystique du Christ dans ces pays du Machrek dont il nous faut préserver l'existence et dynamiser la mission, et dont nous sommes les citoyens d'origine. Nous voulons y préserver le vivre-ensemble avec les musulmans dans l'égalité, le respect mutuel, la coopération et l'édification de nos patries et de notre identité moyen-orientale. Le Liban a un rôle dynamique à jouer sur ce plan de par sa situation géographique sur la rive est de la Méditerranée, son régime politique et sa longue expérience. »

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lundi 9 novembre 2015

Première visite officielle du nouveau patriarche des syriaques-orthodoxes au Liban - L'Orient-Le Jour

Première visite officielle du nouveau patriarche des syriaques-orthodoxes au Liban - L'Orient-Le Jour

Première visite officielle du nouveau patriarche des syriaques-orthodoxes au Liban

Le patriarche syriaque-orthodoxe Ignace Ephrem II a conclu hier sa première visite officielle au Liban par une messe solennelle en l'église Saint-Ephrem (Sioufi), en présence de représentants de toutes les personnalités officielles libanaises.
Le patriarche était arrivé vendredi au Liban venant de Sadad (Syrie), l'une des plus anciennes villes de présence syriaque d'Orient, menacée par l'avancée des combattants du groupe État islamique. Il avait interrompu une tournée aux États-Unis pour s'y rendre d'urgence.
Venu encourager les fidèles de son Église à rester attachés à l'Orient, le patriarche connaît bien le Liban. Né en 1965 à Kamichli, en Syrie, c'est en effet au couvent de Atchaneh (Metn) qu'il a entamé ses études de théologie, poursuivies en Égypte d'abord, puis en Irlande et en Grande-Bretagne. C'est également à Atchaneh que le synode de son Église l'a choisi pour succéder au patriarche Zakka II Iwas, le 31 mars 2014.
La messe s'est tenue notamment en présence du député Bassem Chab (représentant le président de la Chambre), du ministre Arthur Nazarian (représentant le Premier ministre), des députés Serge Torsarkissian (représentant Saad Hariri), Nadim Gemayel (représentant Amine Gemayel) et Hagop Pakradounian, chef du parti Tachnag, du nonce apostolique et d'une foule de personnalités religieuses et civiles de la communauté.
L'office divin a été l'occasion pour le patriarche d'appeler à l'élection rapide d'un nouveau président de la République au Liban, ainsi que de lancer un appel afin que musulmans et chrétiens libanais « œuvrent dans un esprit de partenariat et de fraternité à sauvegarder le Liban et son unité ».
« La région du Moyen-Orient est chère à nos cœurs. Nous y avons été enracinés et nous y avons grandi, et nous y resterons jusqu'à la fin des temps », a-t-il notamment affirmé dans son homélie.
« Comment pouvons-nous vivre sans voir la présence de Dieu sur chaque visage humain ?
Pourquoi œuvrons-nous à éliminer l'autre, plutôt qu'à l'élever et le sublimer ? » a-t-il encore dit, avant de prier pour que « les droits de l'homme et sa dignité soient respectés ».
Par ailleurs, après avoir félicité l'Église assyrienne pour la libération récente de 37 de ses fidèles pris en otages par Daech et libérés après le paiement de fortes rançons, le patriarche a prié pour le retour des évêques d'Alep, Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Youhanna Ibrahim (syriaque-orthodoxe), enlevés en Syrie depuis 18 mois et dont les traces semblent perdues.

Responsables civils et religieux
Samedi, le patriarche Ignace Ephrem II avait effectué une tournée des responsables civils et religieux libanais. Il avait été reçu par Nabih Berry et Tammam Salam, ainsi que par les cheikhs Abdellatif Deriane, mufti de la République, Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite, et Naïm Hassan, cheikh Akl de la communauté druze. La journée s'était achevée par un dîner communautaire dans un grand hôtel de Beyrouth. Le chef de l'Église syriaque-orthodoxe avait saisi l'occasion pour faire l'apologie du Liban, qui, en langue syriaque, signifie « cœur de Dieu », avant d'en faire l'éloge comme « pays refuge de tous ceux qui aspirent à la liberté ».
« Nous voulons que ce pays demeure le pays de l'ouverture au monde et de l'ouverture de tout Libanais à son compatriote », a-t-il plaidé, avant de souhaiter que les Libanais sachent « se solidariser et faire leur intérêt, à commencer par l'élection d'un nouveau chef de l'État ».
Après avoir exprimé l'ambition de voir élus ou choisis des députés et des ministres syriaques, le patriarche avait ajouté : « Notre mission en Orient est celle du serviteur, et non celle du maître. Travaillons pour la paix, chrétiens et musulmans de la région. Nous avons vécu ensemble pendant des centaines d'années et n'avons d'autre choix que de vivre ensemble dans l'esprit de famille et de l'amour fraternel mutuel. »
Après sa visite à Dar el-Fatwa, le patriarche Ignace Ephrem II a assuré : « Notre visite ici est plus que protocolaire. Elle vise à consolider les liens de cordialité et d'amour qui existent entre l'Église syriaque et les musulmans, en particulier dans ce quartier (Mousseitbé) qui abrite le siège de l'évêché de Beyrouth où se dresse la plus ancienne église syriaque contemporaine. »
Vendredi, le patriarche avait célébré la messe en l'église Saints-Pierre-et-Paul à Mousseitbé et béni l'une des deux stèles qui y ont été érigées pour commémorer le génocide de 1915 dont les syriaques, avec les Arméniens, les chaldéens et les assyriens ont été les victimes. La seconde a été installée dans l'église Saint-Ephrem.



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SYRIE - Remise en liberté de 37 autres otages assyriens de la vallée du Khabur de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 novembre 2015 10:48:13 UTC+2
ASIE/SYRIE - Remise en liberté de 37 autres otages assyriens de la vallée du Khabur de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »

Hassakè (Agence Fides) – Au moins 37 chrétiens assyriens ont été libérés ce jour par les miliciens du prétendu « Etat islamique » après avoir été pris en otage à compter du 23 février dernier, lorsque les djihadistes les avaient capturés au cours de l'offensive lancée sur les 35 villages assyriens présents le long de la vallée du Khabur, dans la province syrienne nord orientale d'Hassaké. Selon ce qu'indique l'Assyrian Information News Agency, les personnes remises en liberté – 27 femmes et 10 hommes – sont arrivées depuis quelques heures seulement dans la ville de Tel Tamar.
Les chrétiens assyriens de la vallée du Khabur pris en otage par les djihadistes en février dernier étaient plus de 250. Depuis lors, différentes remises en liberté de groupe de prisonniers se sont succédées. Pour le moment, les otages de ce groupe demeurant encore entre les mains des djihadistes du prétendu « Etat islamique » sont au nombre d'au moins 168. Au début du mois d'octobre, sur les sites djihadistes avait été diffusé la vidéo de l'exécution de trois chrétiens assyriens de la vallée du Khabur (voir Fides 08/10/2015). Le document, tourné selon les rituels macabres suivis également dans d'autres cas analogues par la propagande djihadiste, affirmait que les exécutions d'otages auraient continué jusqu'au versement de la somme demandée comme rançon en vue de leur libération. (GV) (Agence Fides 07/11/2015)