Mis à jour le 09/04/2017 à 13h17
Deuxième explosion à Alexandrie
L’ombre de Daech
Les coptes, victimes de l’islamisme
http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Egypte-nouvel-attentat-sanglant-contre-Eglise-copte-2017-04-09-1200838247
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Le 22 avril 2013, les métropolites syriaque-orthodoxe Jean (Ibrahim) et grec-orthodoxe Paul (Yazigi) d'Alep avaient été enlevés dans leur diocèse. Depuis, il n'y a plus eu de nouvelles des deux évêques, toujours considérés comme disparus. Un office de prières pour le retour des deux évêques aura lieu le samedi 22 avril, à 17 h, à l'église Sainte-Hélène des grecs-orthodoxes d'Antioche de Vaucresson (Yvelines). Il aura lieu en présence des représentants des autorités civiles et religieuses, notamment des autres Églises orientales. Bref, ne les oublions pas dans nos prières !
Adresse: 12, avenue de la Celle-Saint-Cloud – 92 420 Vaucresson.
EGYPTE - Début d’un retour des coptes dans le Nord Sinaï et démenti de l’Evêque copte orthodoxe d’al Arish concernant de nouvelles attaque contre des prêtres |
Al Arish (Agence Fides) – Un certain nombre de familles coptes ayant fui en février le Nord du Sinaï et en particulier la ville d’al-Arish, chef-lieu du gouvernorat, après la série de violences et d’assassinats s’étant abattue sur la communauté chrétienne locale commence à retourner chez elles. Hier, Dimanche 26 mars, la nouvelle du début d’un contre exode des chrétiens du Nord Sinaï a été confirmé par l’Evêque copte orthodoxe d’al-Arish et du Sinaï du Nord, C. Kosman. L’Evêque a également indiqué qu’à al-Arish, des Messes sont célébrées chaque jour et que les prêtres se déplacent librement en ville, bien que bénéficiant de la protection assurée par les forces de sécurité. Il a démenti les rumeurs – ayant circulé ces jours derniers sur Internet – d’une présumée « chasse aux prêtres » mise en œuvre par des groupes terroristes dans le chef-lieu du gouvernorat, confirmant que la situation générale relative à la sécurité commence à se normaliser. Selon des sources locales, plus de 300 familles chrétiennes avaient quitté précipitamment al-Arish en février, après la série de sept homicides s’étant abattue à compter de fin janvier sur les chrétiens coptes dans le Sinaï du Nord (voir Fides 23, 24 et 27/02/2017). La majorité des évacués avait trouvé refuge dans la ville d’Ismaïlia, à 120 Km à l’est du Caire. Au cours de ces semaines, ont été également enregistrées des prises de position significatives d’institutions islamiques à propos de la nouvelle spirale de violence s’étant abattue sur les coptes égyptiens. La Maison de la fatwa, organisme égyptien présidé par le grand mufti d’Egypte et chargé de diffuser des lignes directrices et de résoudre doutes et controverses sur l’application des préceptes coraniques, a diffusé un communiqué visant à condamner la série d’homicides, soulignant que la campagne orchestrée par des groupes djihadistes à l’encontre des chrétiens autochtones vise explicitement à saboter l’unité nationale. Les porte-parole d’al-Nur, parti salafiste ultraconservateur, avaient, eux aussi, exprimé publiquement leur condamnation des meurtres ciblés de chrétiens coptes ayant eu lieu dans le nord du Sinaï, réaffirmant qu’ils allaient « à l’encontre des enseignements de l’islam ». Le Sinaï du Nord est, depuis des années, l’épicentre des opérations violentes perpétrées par des groupes djihadistes contre l’armée, les forces de police et la population civile. Lorsque la série d’assassinats de chrétiens dans le Sinaï du Nord avait déjà commencé, de soi-disant affiliés égyptiens du prétendu « Etat islamique » avaient diffusé un message vidéo dans lequel ils revendiquaient la nouvelle campagne de violences ciblées contre les coptes, qualifiés par les djihadistes de « proie préférée ». Le message en question exaltait la figure d’Abu Abdullah al-Masri, le jeune responsable de l’attentat suicide du 11 décembre dernier contre l’église de Botrosiya, sise à l’intérieur du complexe d’édifices ecclésiastiques adjacent à la Cathédrale copte orthodoxe du Caire, qui avait fait 29 morts. (GV) (Agence Fides 27/03/2017 |
EGYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe concernant l'alarmisme relatif aux violences antichrétiennes |
Le Caire (Agence Fides) – Les violences à l'encontre des chrétiens enregistrées dans le Sinaï du Nord représentent des exceptions, dans un pays où déjà la Sainte Famille fuyant Hérode, vint chercher refuge et protection. Au travers de ce rappel suggestif à la fuite en Egypte de la Sainte Famille, relatée dans l'Evangile selon Saint Matthieu, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, a voulu redimensionner les alarmismes concernant la condition des chrétiens en Egypte, rallumés récemment par les violences et les homicides ciblés ayant frappé la communauté copte. Dans un entretien télévisé transmis le 27 mars par la chaîne satellitaire CBC, le Patriarche de la plus nombreuse Eglise enraciné dans un pays arabe a voulu souligner que les attaques de groupes djihadistes frappent certes les chrétiens égyptiens mais également l'armée, les forces de sécurité et la magistrature. Derrière de tels actes terroristes des djihadistes liés au prétendu « Etat islamique » - a fait remarquer le Patriarche – se trouvent des forces et des organisations étrangères à la société égyptienne qui visent à diviser l'Egypte. Au cours de l'entretien, Tawadros II a également mis en évidence les relations harmonieuses existant entre l'Eglise et les institutions civiles, répondant indirectement aux critiques d'excessif alignement de l'Eglise copte orthodoxe sur le bloc politique et social répondant au Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi. Le Patriarche copte orthodoxe a voulu réaffirmer que les bonnes relations entre l'Eglise et les institutions civiles « ne représentent pas un fait négatif » et que l'Eglise peut exercer avec plus de sérénité sa mission lorsque n'existe pas de polarisation entre l'Eglise et l'Etat et quand la concorde prévaut entre les différentes composantes de la société. En ce qui concerne l'exode forcé de plus de 300 familles coptes ayant fui le Sinaï du Nord en février dernier après la série de violences et d'assassinats s'étant abattue sur la communauté chrétienne locale, le Patriarche a fait remarquer que leur transfert a représenté une mesure exceptionnelle et temporaire, prise pour préserver les vies de tous, confirmant que, bientôt, les familles évacuées pourront revenir chez elles. La nouvelle du début du contre exode des chrétiens du Nord du Sinaï avait déjà été confirmée le 26 mars par l'Evêque copte orthodoxe d'al-Arish (voir Fides 27/03/2017). L'Evêque avait également indiqué qu'à al-Arish, des Messes sont célébrées chaque jour, démentant les rumeurs – ayant circulé ces jours derniers sur Internet – relatives à une présumée « chasse aux prêtres » mise en œuvre par des groupes terroristes dans le chef-lieu du gouvernorat et confirmant que la situation sécuritaire générale de la région est en voie de normalisation. (GV) (Agence Fides 28/03/2017) |
REPORTAGE - Sécurisée par des paramilitaires, la ville est en ruine. Une partie de ses anciens habitants espèrent pouvoir se réinstaller dans les prochains mois.
Quatre mois après sa délivrance du joug de l'État islamique,
Qaraqosh, ex-capitale de 50.000 habitants des chrétiens de la plaine de la Ninive, reste une ville fantôme. Une cité sans femmes, ni enfants, ni vieillards. Une cité déserte parcourue par quelques poignées d'hommes en armes, les miliciens chrétiens des unités paramilitaires. Aucune famille ne s'est, pour l'instant réinstallée. Seuls quelques épiciers et cafetiers tiennent boutique pour satisfaire une clientèle de paramilitaires chrétiens qui effectuent des rotations. Ils dorment sur place une semaine, puis rejoignent leur domicile au Kurdistan irakien ou à Kirkouk.
«Qaraqosh était vivante et joyeuse avant sa ...