Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 30 août 2014

La sommation des patriarches d’Orient à l’Occident : Éradiquez Daech ! - L'Orient-Le Jour

La sommation des patriarches d'Orient à l'Occident : Éradiquez Daech ! - L'Orient-Le Jour

La sommation des patriarches d'Orient à l'Occident : Éradiquez Daech !

Les patriarches et chefs des Églises orientales se sont réunis hier à Bkerké pour discuter de la situation des chrétiens dans la région et de l'échéance présidentielle. Ils ont appelé la communauté internationale à assumer leur responsabilité dans « l'éradication » des mouvements terroristes, stigmatisant spécifiquement les « crimes contre l'humanité » commis par Daech en Irak « contre les chrétiens, les yazidis et les autres minorités ».
Étaient présents les patriarches maronite Mgr Béchara Raï, arménien-catholique Mgr Nersès Bedros XIX, syriaque-catholique Mgr Ignace Youssef III Younan, chaldéen Mgr Louis Raphaël Ier Sako, syriaque-orthodoxe Mgr Ephrem II Karim, arménien-orthodoxe Aram Ier Kéchichian, grec-catholique Grégoire III Laham, et le chef de l'Église évangélique, le pasteur Sélim Sahiouni, ainsi qu'un représentant de l'Église grecque-orthodoxe.
Ils ont ensuite été rejoints par le nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, les ambassadeurs des États-Unis, de Russie et de Grande-Bretagne, David Hale, Alexander Zasypkin et Tom Fletcher, le représentant personnel du secrétaire général de l'Onu au Liban Derek Plumbly, ainsi que les premiers conseillers à l'ambassade de France Jérôme Cauchard et de Chine Xan Jing.
Les évêques ont abordé trois points : l'agression en cours contre les chrétiens, la nécessité de mettre le holà aux courants takfiristes et le soutien à la présence chrétienne pour protéger la coexistence entre les communautés, les cultures et les civilisations.

(Pour mémoire : Le Saint-Siège approuve les frappes US, au nom de « la légitime défense »...)

L'agression contre les chrétiens Voici de larges extraits du communiqué :
« Il est désormais clair et bien documenté que l'agression contre les chrétiens dans notre monde aujourd'hui prend une tournure grave qui menace la présence chrétienne dans plusieurs pays, notamment le monde arabe, et plus particulièrement l'Égypte, la Syrie et l'Irak. Les chrétiens de ces pays sont victimes d'agressions et de crimes odieux qui les poussent à émigrer arbitrairement de leurs pays, dont ils sont des citoyens de souche depuis deux mille ans. Les sociétés islamiques et arabes sont ainsi privées d'une richesse humaine, culturelle, scientifique, économique et nationale importante. Cela est fort douloureux, mais ce qui l'est encore plus reste le silence face à ce qui se produit et l'absence d'une position unifiée au plan régionale de la part des autorités de référence influentes dans le monde, notamment islamiques, spirituelles, politiques, ainsi que la position internationale tiède vis-à-vis de ces événements.
La grande catastrophe s'est abattue aujourd'hui sur les chrétiens d'Irak, ceux de Mossoul et les 13 villages de la plaine de Ninive, ainsi que sur les yazidis et d'autres minorités. Tous ont été déracinés de leurs maisons par ce qui est appelé "l'État islamique – Daech" et ont quitté terrorisés, laissant tout derrière eux. Le sanctuaire de leurs églises, leurs mosquées et leurs lieux de culte a été violé, leurs maisons dynamitées, leurs routes pavées de mines. Leur nombre avant l'exode était de 120 000, et 60 000 d'entre eux sont aujourd'hui déplacés dans le mohafazat d'Erbil et 50 000 dans le mohafazat de Dohouk. Nous exprimons nos remerciements profonds à ceux qui les ont accueillis dans la région du Kurdistan (...) et qui leur ont offert une aide humanitaire, morale, spirituelle et matérielle (...).
Nous appelons avec insistance la communauté internationale à déployer ses efforts, l'hiver frappant aux portes, afin de leur trouver un logement, les aider à retrouver le chemin de l'école et de l'université, libérer leurs maisons et leurs biens pour qu'ils puissent y retourner en toute dignité, et protéger leurs droits et leur sécurité de citoyens.
La tragédie humaine qui a frappé les chrétiens d'Irak, les yazidis et les autres parmi ceux qui ont été chassés de leurs maisons devrait pousser la communauté internationale et l'Union européenne, en coordination avec le gouvernement central irakien et celui de la région du Kurdistan à : faciliter le retour des déplacés dans leurs villages et leurs maisons à Mossoul et Ninive, et dispenser la sécurité à ces villages avec des garanties internationales et locales des deux gouvernements de Bagdad et du Kurdistan pour qu'ils ne soient pas évincés de leur terre, et pour que leur identité historique et leur culture glorieuse ne disparaisse pas. »

(Pour mémoire : Vers un usage légitime de la force pour défendre les chrétiens d'Irak)

La mise au pas des fondamentalistes terroristes takfiristes
« Les États, surtout arabes et islamiques, ne peuvent pas rester silencieux et sans bouger face à "l'État islamique -Daech", et les organisations terroristes et takfiristes similaires qui portent une atteinte considérable à l'image de l'islam dans le monde. Ils sont appelés à émettre des fatwas religieuses rassembleuses qui interdiraient le fait d'apostasier l'autre, quelles que soit sa religion, sa communauté ou sa croyance, et condamneraient l'agression contre les chrétiens, leurs biens, et leurs églises dans leurs législations nationales. Ils sont également appelés à dynamiser la communauté internationale et les instances pour éradiquer ces mouvements terroristes par tous les moyens autorisés par le droit international.
C'est là le double devoir de l'Onu, du Conseil de sécurité et du CPI. La communauté internationale est elle aussi responsable du développement de "l'État islamique – Daech" et autres mouvements takfiristes terroristes. À ces deux devoirs s'ajoute la nécessité de faire pression par la force, de la part de la communauté arabe et internationale, sur les bailleurs de fonds de ces groupes, les trafiquants d'armes et ceux qui les entraînent, États et groupes, pour couper les sources de la violence terroriste takfiriste. »

(Repère : Qui sont les chrétiens d'Irak ?)

La solution aux drames du Proche-Orient
« Chrétiens et musulmans ont vécu ensemble durant 1 400 ans. Les chrétiens ont toujours été les vecteurs de la renaissance, des bâtisseurs (...) et ont diffusé une culture de la diversité, de l'ouverture et du respect de l'autre, de la coopération avec lui, ainsi que les valeurs de la citoyenneté, et ont consolidé les libertés publiques et les droits de l'homme. Ils ont vécu dans leurs patries avec sagesse et perspicacité, et ont respecté les autorités politiques et se sont soumis aux Constitutions et aux lois. Ils ont été des citoyens modèles et se sont gagné le respect des rois, des princes et des dirigeants (...).
En dépit de tout cela, les chrétiens restent attachés à leur terre, leur patriotisme, leur liberté en tant que citoyens de souche dans leurs pays. Ils sont attachés aux valeurs de l'Évangile et aux enseignements du Christ par le biais desquels ils règlent leurs relations avec les autres, notamment leurs frères musulmans, qui vivent avec eux au sein des mêmes nations. Les chrétiens sont attachés au partenariat dans la formation d'une identité nationale sur base de l'égalité et de la coopération avec l'ensemble des composantes de la société, sur base de la diversité dans l'unité, sans aucune distinction raciale ou religieuse. Ils sont attachés au fait de témoigner à travers leurs efforts marqués pour la paix et la stabilité, la consécration des libertés publiques, notamment d'opinion et d'expression, de religion et de croyance. Ils aspirent en permanence au respect de l'autre, et considèrent que la diversité est une source de richesse et un moyen de complémentarité et d'enrichissement mutuel. »

(Pour mémoire : Les frontières du nouveau Moyen-Orient seront-elles tracées avec le sang des chrétiens ?)

Séparer la religion de l'État
« Les solutions doivent résoudre les causes des malheurs des pays du P-O, et parvenir à une paix juste, globale et permanente. Il faut ressouder les liens entre les composantes de ces pays, et œuvrer en faveur d'une réconciliation au sein de la même religion et cesser d'utiliser les extrémistes, les terroristes et les mercenaires, et de les soutenir, les financer et les armer, eux qui commettent des crimes contre l'humanité et Dieu, et au nom de la religion (...).
Pour permettre aux pays du P-O de bénéficier d'une paix juste, globale et permanente, ces derniers doivent, avec le soutien de la communauté internationale, séparer la religion de l'État et aller vers l'édification de l'État civil. Ce n'est qu'à ce moment-là que la religion ne régnera plus sur la politique, et que l'autorité politique ne sera plus exploitée au service de la religion et ses intérêts, et le corpus religieux ne pourra plus dominer les exigences de la modernité. L'esprit de corps religieux s'est réalisé par un État propre à lui, mais il ne peut pas assurer sa sécurité, sa stabilité et sa paix, quels que soient ses fonds, ses armes, son influence et ses astuces. L'esprit de corps qui mange ses ennemis finit pas se manger lui-même. Il est donc nécessaire de diffuser la philosophie de l'État moderne fondé sur l'égalité, la justice, le respect de la dignité du citoyen, la liberté d'expression, de culte et de croyance, et la préservation des lieux sacrés et du patrimoine. »

(Pour mémoire : À Lourdes, les chrétiens d'Irak implorent la protection de la Vierge)

La Syrie et l'élection présidentielle au Liban
Dans un court paragraphe sur la Syrie, les patriarches ont également dénoncé « l'hémorragie » qui se produit dans ce pays depuis trois ans, et qui doit se conclure par « le dialogue et une solution politique ». Ils ont appelé la communauté internationale à « évaluer justement le terrorisme, le takfirisme et la propagation des mouvements fondamentalistes ». Ils ont enfin évoqué le cas des deux évêques enlevés et retenus en otage dans ce pays.
Le dernier paragraphe du communiqué, consacré à la présidentielle au Liban, appelle « les blocs politiques et les députés à séparer l'élection du président des conflits régionaux et internationaux », et à « se concerter et s'entendre pour élire un président dans les plus brefs délais » afin de relancer la dynamique institutionnelle et nationale. « L'élection présidentielle est un devoir, avant de prendre une décision concernant l'échéance législative », conclut le communiqué.

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L’État islamique viole la charia estime l’Union mondiale des oulémas musulmans | La-Croix.com

L'État islamique viole la charia estime l'Union mondiale des oulémas musulmans | La-Croix.com

L'État islamique viole la charia estime l'Union mondiale des oulémas musulmans

L'Union mondiale des oulémas musulmans, dirigée par l'influent prédicateur qatarien Youssef Al-Qaradaoui, a jugé mercredi 27 août que les actions de l'État islamique, un groupe djihadiste très violent implanté en Syrie et en Irak, violaient la charia.

« L'assassinat d'innocents, musulmans ou non musulmans, par certains groupes comme l'État islamique (EI) et sous le couvert de considérations confessionnelles répugnantes est un acte criminel et viole la charia », indique ce groupe dans un communiqué.

« L'Union mondiale interdit catégoriquement ce genre d'actions commises par des groupes déviants », ajoute le texte publié à Doha, où réside Youssef Al-Qaradaoui, un prédicateur controversé d'origine égyptienne considéré comme l'éminence grise des Frères musulmans.

L'ONU, par la voix de son haut-commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, a dénoncé lundi 25 août le «  nettoyage ethnique et religieux » commis par l'État islamique connu pour ses atrocités et ses vues radicales, et exhorté la communauté internationale à ne pas laisser ces crimes impunis.

« De telles persécutions pourraient constituer des crimes contre l'humanité », avait déclaré Navy Pillay, dans un communiqué, condamnant ces « violations généralisées et systématiques des droits de l'homme ». Outre le nettoyage ethnique, Navi Pillay dénonçait des crimes ciblés, des conversions forcées, des enlèvements, des sévices sexuels, l'esclavage, la destruction de sites religieux ou culturels importants, et le siège de communautés entières en raison de leur appartenance ethnique ou religieuse.

Cheikh Qaradaoui avait estimé en juillet que l'établissement par l'État islamique d'un « califat » à cheval sur l'Irak et la Syrie n'était pas conforme à la charia.



Envoyé de mon Ipad 

Raï : Je ne soutiens aucun candidat à la présidence, je n’exclus et je ne nommerai personne... - L'Orient-Le Jour

Raï : Je ne soutiens aucun candidat à la présidence, je n'exclus et je ne nommerai personne... - L'Orient-Le Jour

Raï : Je ne soutiens aucun candidat à la présidence, je n'exclus et je ne nommerai personne...

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a affirmé hier, devant les représentants des cinq pays membres du Conseil de sécurité réunis à Bkerké et devant le représentant personnel du secrétaire général de l'Onu, Derek Plumbly, qu'il ne « soutient aucun candidat à la présidence de la République » et qu'il ne nommera personne et n'exclura personne de la course. « Cela se base sur mon respect de la démocratie, de la Chambre et des députés », a-t-il dit.
« Tout ce qui est dit sur des noms que Bkerké aurait proposé est faux », a-t-il dit, appelant les députés « à se rendre à la Chambre et à élire un président, celui qu'ils considèrent comme le plus fort ».
Mgr Raï a souligné « la nécessité d'aider les hommes politiques libanais à élire un président ».
« Certains disent que les chrétiens ou les maronites doivent s'entendre sur un candidat. Cela est inacceptable. Le président de la République n'appartient pas qu'aux maronites ou aux chrétiens, mais à tous les Libanais. Aucune communauté n'a le droit de s'entendre, seule, sur un candidat. Cela concerne tous les Libanais. Comme il n'y a pas, au Liban, de candidature à la présidence de la République, personne n'a le droit d'accepter ou d'exclure un candidat pour le bien du consensus. Il faut qu'il y ait un vote à la Chambre, deux, trois fois, et si aucun n'est élu, les blocs doivent s'entendre alors sur un seul candidat ou deux », a-t-il ajouté.

Plumbly
« Les patriarches ont partagé avec nous leurs préoccupations sur les récents développements, notamment en ce qui concerne les communautés chrétiennes en Irak et dans la région. Mes collègues et moi-même avons été émus par ce que nous avons entendu, et nous avons tous mis en évidence de nos différentes façons l'importance de la présence chrétienne au Moyen-Orient », a indiqué de son côté Derek Plumbly à l'issue de la réunion.
« Le secrétaire général de l'Onu a condamné à plusieurs reprises la persécution des chrétiens et d'autres minorités par l'EI en Irak. Les membres du Conseil de sécurité se sont exprimés très clairement sur le sujet le 5 et le 7 août, et ont adopté la semaine dernière à l'unanimité la résolution 2170 qui vise l'EI et d'autres groupes responsables de ces atrocités », a-t-il poursuivi.
« Les membres du Conseil de sécurité ont également appelé la communauté internationale à faire tout son possible pour alléger les souffrances des populations touchées, et l'Onu est en train d'entreprendre une opération de secours massive en Irak, en plus de l'aide qu'elle apporte ailleurs dans la région », a-t-il noté.
« Les patriarches avaient d'autres suggestions. Ce n'est pas seulement une question humanitaire, et je sais que mes collègues et moi allons rapporter très attentivement ce qu'ils ont dit », a ajouté M. Plumbly.
Le diplomate onusien a souligné « combien importantes pour nous tous sont la coexistence et l'unité dont le Liban jouit actuellement, et combien cela est important pour le reste de la région, surtout en ce moment ».
« Nous avons brièvement discuté de la question de l'élection présidentielle. Nous avions convenu avec le patriarche Raï que le vide prolongé à la présidence serait un grave sujet de préoccupation. C'était il y a deux mois. L'urgence de cette question devrait être vraiment évidente pour tout le monde », a-t-il conclu.
Il convient enfin de signaler que le patriarche quitte aujourd'hui jeudi Beyrouth à destination du Vatican pour tenir le Saint-Siège au courant de sa tournée avec les patriarches orientaux à Erbil, au Kurdistan.



Envoyé de mon Ipad 

Interrogations en série sur le prochain congrès de Washington pour protéger les chrétiens d'Orient - Sandra NOUJEIM - L'Orient-Le Jour

Interrogations en série sur le prochain congrès de Washington pour protéger les chrétiens d'Orient - Sandra NOUJEIM - L'Orient-Le Jour

Interrogations en série sur le prochain congrès de Washington pour protéger les chrétiens d'Orient

Un congrès est prévu à Washington, du 9 au 11 septembre prochain, sur le thème du soutien aux chrétiens dans la région, qu'il entend aborder sous un angle plus concret face à la montée du fondamentalisme. Il entend surtout sensibiliser l'opinion américaine sur la situation des chrétiens dans la région et stimuler une dynamique de pression au sein du Congrès en vue d'obtenir une protection des minorités délaissées, presque livrées aux groupes takfiristes et contraintes à l'exode. Un autre enjeu serait d'arracher au Conseil de sécurité de l'Onu une résolution qui irait dans le sens de « la protection des minorités face à l'extrémisme ». Il est prévu de créer un comité, ou une fondation, pour mettre en œuvre les recommandations du congrès.
Force est de noter que l'événement fait suite à la visite de sept jours d'une délégation du Vatican au nord de l'Irak, doublée d'une visite de « solidarité » du patriarche maronite à Erbil qui a permis de « témoigner directement » de la détresse des chrétiens « déracinés de leur terre ». Les témoignages ainsi recueillis ont fait l'objet d'un rapport, rédigé par Bkerké, que le patriarche, Mgr Béchara Raï, se chargera de soumettre aujourd'hui au Vatican où il entame une visite, avant de se rendre à Washington pour prendre part au congrès en question.


Celui-ci sera donc marqué par une importante présence ecclésiastique : le Vatican y déléguera le cardinal Fernando Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, et le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation des Églises orientales; les Églises orientales seront représentées par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, accompagné par le vicaire épiscopal, Mgr Boulos Sayyah ; le patriarche syriaque-catholique Mgr Ignas Joseph III et le patriarche syriaque-orthodoxe Ignas Ephrem II répondront également à l'appel.


Au niveau de la représentation libanaise, le vice-président de la Fondation maronite dans le monde, Nehmat Frem, ainsi que son trésorier, Charles Hajj, prendront part à l'événement « à titre personnel ». La Ligue maronite sera représentée en principe par son président, Samir Abillama, sinon par un membre de la Ligue.
Des membres du Congrès américain sont également attendus à l'événement, aux côtés des chrétiens de la diaspora. Pour ce qui a trait aux factions politiques libanaises, la participation de toutes ces parties, y compris le Futur, a été au moins annoncée, même si elle n'a toujours pas été confirmée, notamment au niveau des partis du 14 Mars.

(Pour mémoire : Les frontières du nouveau Moyen-Orient seront-elles tracées avec le sang des chrétiens ?)


C'est donc une scène d'échanges efficaces, au niveau des décideurs, qui est attendue à Washington ; de quoi raviver les espoirs des peuples pour une intervention occidentale en leur faveur, quand bien même le congrès est réduit à l'angle, critiquable, des minorités persécutées.
Ces assises seraient-elles une mise en scène, une pure façade, servant des intérêts irano-syriens finement dissimulés ?


Des sources bien informées à Washington révèlent en effet à L'Orient-Le Jour le contexte de ce congrès. Derrière la fondation IDC (In Defense of Christians-Pour la défense des chrétiens) qui organise le sommet, se trouve Gilbert Chaghouri, un homme d'affaires d'origine libanaise, établi au Nigeria. « Proche du Hezbollah, il veille sur les commerces que détiennent ses partisans en Afrique », affirment les sources précitées. Soupçonné par les agences fédérales américaines de « financer le terrorisme du Hezbollah », il aurait été « arrêté il y a quatre ans à l'aéroport par les autorités américaines pour des raisons liées à ses affaires au Nigeria », croient savoir les sources susmentionnées.
« Ayant toujours soutenu le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, Gilbert Chaghouri avait tenté d'intégrer le secteur du pétrole au Liban, par le biais de l'ancien ministre de l'Énergie et de l'Eau Gebran Bassil », affirment ces mêmes sources. Mais un conflit d'influence non politique, lié à la nomination des membres du Conseil national du pétrole, aurait rompu les liens entre les deux hommes, incitant Chaghouri à se tourner vers le député Sleimane Frangié, l'autre chrétien fort du 8 Mars. Son alliance avec l'axe Hezbollah-Amal-Marada devait se traduire, avant la montée du takfirisme, par une tentative de « stimuler le nerf chrétien à Washington » et de convaincre les décideurs américains de la théorie de l'alliance des minorités, aboutissant au maintien du président syrien Bachar el-Assad au pouvoir. L'idée d'un congrès à Washington avait alors émergé. « La naissance de l'État islamique a conduit à réorienter l'idée de ce congrès exclusivement vers la lutte contre le fondamentalisme sunnite, mais seulement pour justifier et renforcer la moumanaa et la dictature qu'elle défend », soulignent les sources de Washington.
Le nom du magnat du pétrole, Jamal Daniel, proche du régime syrien, est également associé à celui de Gilbert Chaghouri, pour ce qui a trait au congrès. Ses intérêts avec l'Iran seraient de nature purement financière : il serait le principal bénéficiaire des contrats d'exploitation de pétrole en Iran, conclus après l'ouverture de Washington sur Téhéran. Son ambition actuelle serait de remporter les adjudications pour le forage pétrolier au Liban.


L'un des intervenants au congrès le plus mis en avant par l'IDC est celui de James Zoghbi. Selon les sources de Washington, « son centre de recherches, Arab American Institute, est financé par l'Iran. Son parcours personnel n'a, de surcroît, jamais été en faveur des chrétiens. Il avait toujours affiché, depuis la guerre civile, une hostilité aiguë envers les chrétiens ».
Afin d'attirer des membres du Congrès américain, l'IDC se servirait de références au 11-Septembre, ajoutent les sources.


Les milieux du 14 Mars au Liban se contentent, quant à elles, d'émettre des réserves sur « le financement douteux » du congrès. Néanmoins, « aucune position ne sera prise par rapport à l'événement avant d'en examiner les résultats », soulignent-ils à L'OLJ, s'abstenant de confirmer la participation des partis du 14 Mars au congrès.

(Reportage : Un pan d'église déraciné)


Pourtant, sur le fond, la théorie de l'alliance des minorités, combattue avec virulence par le 14 Mars, risque de s'exacerber et d'acquérir une solide couverture à l'issue de cette congrès. Le « politiquement correct » du 14 Mars, voire sa confusion, lorsque ses sources sont interrogées sur le congrès, contraste pourtant avec sa vision claire portant sur la place des chrétiens dans la région. « Nous refusons toute frilosité qui justifierait un ralliement aux dictatures ou même la sollicitation d'une aide étrangère », affirme Farès Souhaid à L'OLJ. « C'est une alliance islamo-chrétienne, modérée et citoyenne, qui est seule à même d'édifier les États arabes sur le long terme. Un chrétien qui se fait assassiner par l'EI est comme le sunnite qui se fait assassiner par le régime ou par les takfiristes. On ne saurait différencier les victimes et encore moins les bourreaux ». Un point de vue que l'ancien député exposera dimanche au cours du congrès de Saydet el-Jabal qui se tiendra à l'hôtel Gabriel, à Achrafieh.
Il est des signes qui annoncent déjà un écart entre cette approche centrée sur le vivre-ensemble et les résultats susceptibles de se dégager du congrès de Washington.
Pour sa part, Samir Abillama, président de la Ligue maronite, relève « une différence entre les groupes takfiristes et les dictatures, les secondes étant organisées, ce qui ouvre la voie à des solutions ». Il s'abstient de dénoncer explicitement la répression du régime syrien, quand bien même il défend « une approche humaine des communautés ». La même ambiguïté se dégage d'ailleurs de toute la rhétorique de Bkerké sur l'alliance des minorités. L'on ignore jusque-là si ce discours défend ou rejette cette théorie.
« Je suppose que lorsque les participants au congrès verront le mutisme des intervenants sur les crimes commis par le régime syrien, ils comprendront tout l'enjeu de l'événement », conclut Walid Pharès, laconique, à L'OLJ.

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vendredi 29 août 2014

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Chrétiens d'Orient
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L’effrayant balbutiement du Vatican devant la souffrance et la persécution des chrétiens - Bureau audiovisuel francophoneBureau audiovisuel francophone

L'effrayant balbutiement du Vatican devant la souffrance et la persécution des chrétiens

L'État islamique du Levant continue de persécuter des milliers des chrétiens au Proche-Orient : la réponse des autorités romaines étonne pour sa réticence et pour son manque de réalisme et de principes clairs. ... Extrait - source et auteur

http://www.bafweb.com/2014/08/27/leffrayant-balbutiement-du-vatican-devant-la-souffrance-et-la-persecution-des-chretiens/


Envoyé de mon Ipad 

I.- L’entité libanaise est en danger - L'Orient-Le Jour

I.- L'entité libanaise est en danger - L'Orient-Le Jour

I.- L'entité libanaise est en danger

Des événements dramatiques se succèdent au Liban, suscitant une impression de déjà-vu, sans qu'une procédure d'anticipation n'ait été mise en place par les responsables politiques. Est-ce par manque d'acuité dans l'analyse des faits de la part de certains ministres ou par indifférence face aux événements ou alors par incompétence ? Tout cela mérite que l'on s'y attarde.
- Nahr el-Bared, en 2007, a été le théâtre d'affrontements meurtriers entre l'armée libanaise (plus de 150 morts) et l'organisation takfiriste Fateh el-islam.
- Il y a deux ans, à Abra, de graves accrochages ont eu lieu entre l'armée et les hommes de cheikh Ahmad el-Assir, salafiste libanais, faisant 17 tués parmi les militaires.
- L'an dernier, à Tripoli, scènes de guerre de plus en plus meurtrières entre pro et anti-Assad, dégénérant en scènes de guerre civile suite à l'arrestation d'un chef extrémiste salafiste accusé de nourrir la violence. Des attentats à la voiture piégée se sont ensuite produits dans la banlieue sud de Beyrouth et à Tripoli.
- Août 2014, les combattants de l'État islamique d'Irak et du Levant ( EIIL ou Daëch en arabe), présents à Ersal, affrontent l'armée régulière libanaise avec, dans les rangs de celle-ci, une vingtaine de morts. Les assaillants ont été repoussés vers le jurd libanais, à la frontière avec la Syrie, avec 28 otages des forces armées libanaises comme moyen d'échange contre éventuellement des détenus terroristes de leur mouvance. Est-ce pour autant que l'armée sort victorieuse de ce combat ? Mais il s'agit d'une bataille de plus qui a été gagnée. Certains politiciens libanais arrivent même à justifier ces accrochages, démontrant par là un manque de patriotisme flagrant.
Depuis deux ans, et à la suite des événements dramatiques que vivent la Syrie et son peuple, entre un million et demi et deux millions de déplacés syriens sont entrés au Liban, sous la bannière humanitaire, bien que notre pays n'ait pas la capacité de les absorber. Mais quel pays, dans le monde, aurait pu prendre en charge une telle proportion de réfugiés, qui représentent entre 30 et 50 % de la population du pays d'accueil ? Le flot des déplacés dans une telle proportion représente, à n'en point douter, un danger social, humanitaire, économique et sécuritaire, dans la mesure où la promiscuité et la misère en sont les principales causes. En plus, parmi les déplacés, nous pouvons estimer à bien moins de 1 % les pseudoréfugiés malintentionnés qui se sont infiltrés parmi les vrais déplacés pour commettre des attentats au Liban et peuvent donc, à ce titre, être assimilés à l'EIIL. Cela représente le plus grand danger pour le Liban parce que ce moins de 1 % (au moins 10 000 personnes) est présent, en étant éparpillé, à travers tout le Liban et représente des cellules dormantes qui n'attendent que le signal pour agir. Notre noble armée doit prendre position non seulement à Ersal et à Tripoli, mais aussi partout au Liban. Elle doit être armée pour les missions qui lui sont confiées. Notre armée n'a pas les moyens matériels suffisants pour maintenir l'ordre partout au Liban. L'Arabie saoudite promet une aide de 3 milliards de dollars pour un armement français. Pour le moment, cette transaction est bloquée. L'Arabie saoudite a confié à Saad Hariri la mission d'attribuer un milliard de dollars à l'armée. Comme citoyen libanais, ce milliard supplémentaire m'inquiète autant que les trois précédents parce qu'à l'évidence l'on va demander une contrepartie qui ne sera pas vraiment en faveur de l'armée.
(À suivre)



Envoyé de mon Ipad 

mercredi 27 août 2014

Le pape signe le « livre d’Orient » d’un jeune Français | La-Croix.com

Le pape signe le « livre d'Orient » d'un jeune Français | La-Croix.com

UNE AVENTURE DE DEUX ANNÉES

Le pape François a honoré de sa plume et de sa signature la dernière page de l'épais « livre d'Orient » constitué par Vincent Gélot, reçu au Vatican le 25 août dernier par l'entremise du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales. « Je rends grâce pour ces témoignages de l'Église en Orient, une Église qui a donné tant de saints, et qui souffre aujourd'hui », a écrit de sa main en italien le pape, en référence aux divers textes recueillis à travers 23 pays.

 Âgé de 26 ans, Vincent Gélot a parcouru, au volant d'une 4L, l'Arménie, la Géorgie, le Turkménistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan et a approché la Sibérie. Rencontrant partout des communautés chrétiennes, il s'est aussi rendu au Soudan, en Éthiopie, en Égypte, dans les pays du Golfe persique et du Moyen-Orient, à l'exception de la Syrie en guerre.

Son aventure de deux années, commencée au Liban en septembre 2012 au lendemain de la visite de Benoît XVI, a abouti en mai dernier à Jérusalem.

Au final, son grand livre de 300 pages comprend des témoignages écrits en une trentaine de langues, y compris de la part de musulmans.

« Je vous suis proche »

« Je prie pour vous tous. Je vous suis proche », a rédigé pour sa part le pape François dans la dernière page du recueil, concluant selon son habitude : « Et, s'il vous plaît, je vous demande de prier pour moi. »

Le sort des chrétiens d'Orient préoccupe le pape, qui, dans la conférence de presse du vol retour de Séoul le 18 août, s'est déclaré prêt à se rendre en Irak quand le moment serait opportun. 



Envoyé de mon Ipad