Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 23 septembre 2015

Les États-Unis en retrait sur les chrétiens d’Orient - Monde - Politique - société | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Les États-Unis en retrait sur les chrétiens d'Orient - Monde - Politique - société | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Les États-Unis en retrait sur les chrétiens d'Orient

EXCLUSIF MAGAZINE - Alors qu'ils acceptent d'accueillir dix mille réfugiés syriens en 2016, les Américains mettent peu de moyens diplomatiques et militaires pour soutenir les populations persécutées en Syrie et en Irak.

«Barack Obama laisse sombrer les chrétiens d'Orient. » Cette accusation n'émane pas d'un ponte républicain, porté à diaboliser le président américain, mais d'une ancienne cadre de l'administration démocrate sous Bill Clinton, devenue éditorialiste. La journaliste Kristen Powers a signé en avril dernier une tribu­ne impitoyable dans USA Today, un des titres américains les plus lus, fustigeant l'indifférence de la diplomatie américaine face aux persécutions religieuses. Alors qu'en Europe les chancelleries tentent de multiplier les initiatives en faveur des chrétiens d'Orient, le Département d'État semble briller par son silence.

Le souvenir de la guerre d'Irak

Cette absence de réaction doit beaucoup à l'héritage des années Bush, dont l'administration au pouvoir veut à tout prix se démarquer. Cette obsession de ne pas imiter le président précédent nourrit une vision relativiste sur les persécutions contre les chrétiens : « Leur appartenance religieuse ne leur donne pas automatiquement droit à une aide », aurait ainsi répondu un responsable du Bureau des migrations du ministère américain des Affaires étrangères, à l'évêque anglican Julian Dobbs, venu plaider la cause de chrétiens d'Irak demandant des visas. En février 2015, Barack Obama avait comparé le djihadisme aux croisades, suscitant un tollé au sein de la droite républicaine.

Pour Lauric Henneton, maître de conférences de civilisation anglophone à l'université de Versailles Saint-Quentin, l'opinion américaine est également réticente à envoyer des troupes à l'étranger. « Pour tout ce qui touche à la Syrie, il y a le traumatisme de l'intervention en Irak. L'opinion est très opposée à une nouvelle intervention qui serait aventureuse, après plus de dix ans de guerres », explique-t-il.

L'idée d'une opération militaire au Moyen-Orient contre l'État islamique est donc impensable, dans un pays désireux de se recentrer sur lui-même : « L'heure est au "nation building at home". La politique étrangère passe au second plan quand il y a des affaires nationales qui occupent le terrain : en ce moment, le mariage gay, mais aussi et surtout la primaire républicaine », décrypte Lauric Henneton.

L'attachement à Israël prioritaire

Volubile sur leur christianisme, les républicains ne semblent cependant pas parler le même vocabulaire que celui des Églises du Moyen-Orient. Le Parti républicain se repose beaucoup sur une base électorale protestante évangélique dont le lien avec Israël se révèle très fort : « Cela est dû en grande partie à l'influence d'une théologie très particulière, le dispensationalisme, qui a émergé au XIXe siècle, minoritaire, mais qui rencontre un fort soutien populaire », estime Matthieu Sanders, pasteur franco-américain de l'Église évangélique baptiste de Paris-centre. « Cette école de pensée estime que, comme dans l'Ancien Testament, il existe aujourd'hui encore une alliance spécifique entre Dieu et le peuple d'Israël. Ceux qui pensent ainsi estiment que soutenir Israël – y compris en tant qu'État – est une marque de fidélité à Dieu. »

Ce « sionisme chrétien » diffuse des positions farouchement hostiles à l'Iran et au régime syrien, ennemis d'Israël, alors qu'ils sont considérés comme des facteurs d'équilibre par nombre de chrétiens d'Orient, voire des défenseurs face à l'État islamique. La diaspora libanaise maronite aux États-Unis s'oppose donc aux candidats républicains sur Israël. Si les évangéliques américains sont sensibles aux persécutions religieuses au Moyen-Orient, « de là à s'identifier aux Palestiniens chrétiens et à se solidariser avec eux, il y a un pas que beaucoup ne parviennent pas à franchir », déplore Matthieu Sanders. Qui estime cependant que les jeunes générations prennent leur distance avec cette tradition. 



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Israël indemnisera finalement l’Église catholique pour l’incendie de Tabgha | La-Croix.com - Monde

Israël indemnisera finalement l'Église catholique pour l'incendie de Tabgha | La-Croix.com - Monde

Israël indemnisera finalement l'Église catholique pour l'incendie de Tabgha

Le procureur général israélien Yehuda Weinstein a annoncé que l'État d'Israël verserait une indemnisation au sanctuaire de Tabgha, lieu du miracle de la multiplication des pains et des poissons, incendié le 18 juin dernier par des terroristes juifs.

» Lire aussi : Les évêques de Terre sainte dénoncent l'incendie criminel du sanctuaire de Tabgha

Deux pièces du complexe entourant l'église située sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade avaient été ravagées par un incendie, ce qui avait suscité l'indignation. Mais l'église elle-même n'avait pas été atteinte par les flammes. Les auteurs de l'incendie avaient laissé derrière eux, en grand et en rouge, un graffiti en hébreu, tiré d'une prière juive, appelant à éliminer d'Israël les idoles païennes.

L'annonce du procureur a été accueillie favorablement par les Églises de Terre Sainte, rapporte mardi 22 septembre l'agence d'information vaticane Fides. La semaine dernière, la demande d'indemnisation avait reçu une réponse négative, au motif que le caractère terroriste de l'incendie ne pouvait être démontré et que, selon le règlement, seuls les dégâts causés dans le cadre du conflit israélo-arabe pouvaient être dédommagés.

» Lire aussi : Pas de dédommagement pour l'église de Tabgha

Le ministère de la Justice a cependant déterminé que, sur la base des charges retenues contre les suspects, l'attaque était en effet liée au « conflit arabe-israélien », et donné des instructions pour dédommager l'église, a indiqué le bureau du procureur Weinstein.

Des responsables de l'église ont précisé à l'AFP que la somme réclamée était d'environ sept millions de shekels, soit 1,6 million d'euros.

Ce sanctuaire attire chaque jour environ 5 000 visiteurs, selon les autorités catholiques. Il est bâti sur une église et une basilique des IVe et Ve siècles elles-mêmes édifiées là où le Christ aurait multiplié cinq pains et deux poissons pour nourrir des milliers de fidèles.

Le 29 et 30 juillet dernier, trois suspects de l'incendie ont été arrêtés. Les services de renseignement ont indiqué qu'ils faisaient partie d'un groupe de juifs à l'idéologie radicale, actif depuis 2013 et soupçonné d'actes antichrétiens et d'agression contre des civils palestiniens.

L'influence du président ?

Le 27 août, l'église avait reçu la visite du président israélien Reuven Rivlin. D'après le site d'information « Jerusalem online », l'implication du chef d'État a été décisive dans le retournement de situation. Yehuda Weinstein aurait finalement déterminé que « l'attaque (contre l'église) semble avoir eu comme fondement une position idéologique liée au conflit israélo-arabe », rendant ainsi le cas éligible pour une compensation. La rencontre entre le président israélien et le pape François, le 3 septembre dernier, a également pu avoir une influence sur la décision.

» Lire aussi : Le président israélien, en visite à Tabgha, veut rassurer les chrétiens

L'église, située près du Lac de Tibériade, au nord d'Israël, accueille une communauté monastique bénédictine.

Deux extrémistes juifs, Yinon Reuveni et Yehuda Asraf, ont été inculpés pour l'incendie et le graffiti. Un troisième Israélien a été inculpé pour avoir distribué un document appelant à attaquer des bâtiments non-juifs.

Des extrémistes juifs qui signent souvent leurs actions de l'inscription « Prix à payer » s'en prennent aux Palestiniens, aux Arabes israéliens, aux lieux de culte chrétiens et musulmans en représailles à des décisions israéliennes qu'ils jugent hostiles à la colonisation.



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Raï préside la cérémonie d’ouverture de l’année académique à l’Université libanaise - L'Orient-Le Jour

Raï préside la cérémonie d'ouverture de l'année académique à l'Université libanaise - L'Orient-Le Jour

Raï préside la cérémonie d'ouverture de l'année académique à l'Université libanaise

La cérémonie inaugurale de l'année universitaire de l'Université libanaise a eu lieu hier en présence d'un parterre de personnalités politiques et religieuses sous le thème « L'université de la nation... pour plus d'indépendance et de prospérité », en présence du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
Dans son allocution, le chef de l'Église maronite a d'emblée exprimé la position de soutien de Bkerké à l'égard de l'UL, puisque le synode patriarcal maronite lui a consacré un chapitre en son article 17 intitulé « L'Église maronite et l'enseignement supérieur ». Pour lui, l'UL est un espace de « vivre-ensemble » unique en son genre « qui exprime la véritable raison d'être du Liban, les valeurs qui sont les siennes ». « Grâce à ce vivre-ensemble qui est régi par la Constitution et le pacte national, chrétiens et musulmans bénéficient d'un système qui les traite de manière égale en devoirs et en droits. Tous séparent État et religion tout en les respectant toutes. Ils reconnaissent les libertés individuelles et en premier lieu la liberté de culte (...) et se soumettent à un système démocratique parlementaire. » Le patriarche a ajouté que le rôle unificateur de l'UL se trouve aujourd'hui décuplé à l'aune de la crise politique que traverse le pays, car il incombe à l'enseignement supérieur de préserver les acquis en termes de coexistence nationale.
Saluant le rôle actif du recteur de l'université, Adnane Sayyed Hussein, dans la parité entre étudiants musulmans et chrétiens, mais aussi au niveau de l'administration, le patriarche a souligné que le recteur était également « conscient du rôle qu'il a à jouer dans la construction d'un tissu social sain (...) pacifique et fondé sur la justice et les droits de l'homme ».
Pour Béchara Raï, les ingrédients d'une université « nationale » sont multiples. « Il faut qu'elle bénéficie d'une plus grande indépendance, ce qui signifie mettre un terme aux ingérences des hommes politiques dans ses affaires, mais aussi respecter les règlements qui la régissent en tant qu'institution indépendante sur le triple plan administratif, financier et académique », a-t-il ainsi martelé. Et de renchérir : « L'université ne se gère pas par le biais de la politique, mais par la science et la loi. » « Il faut aussi que l'établissement puisse avoir le droit de passer des contrats, et que son budget soit augmenté (...) et c'est là une des responsabilités du gouvernement (...) Il faut qu'avec l'aide du ministère de l'Éducation, l'indépendance de l'université soit protégée en collaboration avec les autres ministères qui sont concernés par l'avenir des diplômés. »

Rôle pionnier
Le patriarche maronite a rappelé dans ce contexte « le rôle de pionnier joué par les Libanais grâce à leur éducation et leur savoir », et qui a eu pour conséquence un véritable rayonnement régional. « Malheureusement, toutes ces caractéristiques sont mises à mal aujourd'hui par la crise politique actuelle qui oppose deux camps confessionnels. » Cela a conduit à la vacance présidentielle qui dure depuis un an et quatre mois ainsi qu'à une paralysie totale du pouvoir exécutif et législatif, « sans oublier la corruption rampante dans les administrations, le vol des deniers publics et une crise socioéconomique sans précédent qui a appauvri le tiers des Libanais », sans oublier la crise des déchets, s'est ainsi désolé Béchara Raï.
« C'est là que transparaît l'importance d'une école et d'une université libres et libérées des ingérences politiques et partisanes. Cela leur permet de rester un endroit privilégié où la personnalité des citoyens peut se forger de façon intègre, sans influences politiques et confessionnelles », a-t-il dit. Et de noter qu'il est « désolant de voir au Liban une cassure totale entre l'instruction et la connaissance d'une part, et le travail politique et administratif de l'autre ». Et de conclure qu'en ce début d'année universitaire 2015-2016, l'Église maronite a beaucoup d'espoirs en l'Université libanaise.

Sayyed Hussein : « On cherche à étouffer l'UL »
Prenant la parole, le recteur de l'Université libanaise a remercié le patriarche pour sa présence et sa bénédiction de l'année universitaire. Il s'est ensuite attaqué aux problèmes auxquels l'UL fait face actuellement, soulignant que « c'est en vain qu'on essaie d'étouffer cette institution en réduisant son budget au maximum ou en retardant les chantiers de ses campus à Tripoli, dans la Békaa et à Fanar, et en mettant des bâtons dans les roues de ses paperasseries administratives ». Il a dans ce cadre regretté que les clauses qui concernent le développement de l'UL et qui figurent dans l'accord de Taëf et le texte du document d'entente nationale n'aient toujours pas été mises en application, avant d'ajouter que ces manquements ne devraient pas justifier de « négliger les intérêts des jeunes du Liban ».
S'adressant aux responsables de l'UL, M. Sayyed Hussein a indiqué que « le temps de l'engagement national loin des tiraillements identitaires » était venu.
S'attardant également sur le besoin accru d'indépendance de l'UL, il a souligné que celle-ci s'acquiert par le biais de la « conviction, loin du clientélisme et du suivisme ». Il s'est ainsi adressé à l'ensemble des équipes politiques qui se sont succédé en leur demandant de « remplir leurs engagements » à l'égard de l'UL, notamment en ce qui concerne la poursuite des travaux amorcés sur les nouveaux campus et la réouverture des postes au sein de cette institution qui a grand besoin de personnel qualifié.



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A Mar Matta, les moines sont sur la ligne de front - La Libre.be

A Mar Matta, les moines sont sur la ligne de front - La Libre.be

A Mar Matta, les moines sont sur la ligne de front

International

Pour monter au monastère de Mar Matta, au nord-est de l'Irak, il faut emprunter une route à lacets qui grimpe jusqu'à 600 mètres d'altitude. Au bout du chemin, lovée dans la falaise, s'élève une grande bâtisse ocre aux pieds de laquelle s'étire une terrasse. Bienvenue chez les moines résistants, qui de leur abri contemplent la plaine de Ninive, sa montagne jaune, et au loin, la ville de Mossoul, conquise par le groupe djihadiste de l'Etat islamique (EI ou Daech) . A plusieurs dizaines de kilomètres, un champignon de fumée noire s'élève dans le ciel, causé par une frappe aérienne de la coalition internationale.

"Nous vivons sur la ligne de front", dit le moine Joseph, un syriaque orthodoxe dont le patriarche est basé à Damas. "Dieu nous a promis que nous serions persécutés. Vivre avec les musulmans de Mossoul, c'est impossible. C'est fini. Il y a un plan pour évincer les chrétiens du Moyen-Orient. Les chrétiens ont été les premiers ici. Il n'y a presque plus personne. Si des familles chrétiennes veulent aller en Europe, il faut les accueillir. Il n'y a plus d'avenir pour eux ici."

Joseph attend avec ses six frères moines que Daech en termine avec la présence deux fois millénaire des chrétiens dans la région. Il semble se résigner à un noir destin malgré la présence en bas de la colline d'une base de peshmergas kurdes et le fait que la ligne de front, à six kilomètres de là, n'a guère bougé depuis des mois.

Il y a près d'un an, le 6 août 2014, tout a basculé avec l'offensive fulgurante de Daech dans la plaine de Ninive. Les bourgs chrétiens de Qaraqosh, Bartella, Bashika, Talkaif ont été capturés, ses habitants refusant de se soumettre aux envahisseurs. Le monastère de Mar Matta fut une étape dans leur fuite. Ceux-ci s'y arrêtaient avant de gagner Erbil ou Dohuk, dans le Kurdistan irakien. Les moines, eux aussi, fuirent.

Aujourd'hui, protégées par les Kurdes, six familles y vivent. Des habitants de Bagdad sont venus goûter la fraîcheur des lieux alors que les températures en plaine flirtent avec les 40 degrés. Mar Matta a toujours été un lieu de tourisme et de cure que Saddam Hussein appréciait également.

En attendant l'armée irakienne

Mar Matta a été fondé au IVe siècle par un ermite venu de Diyarbakir, dans la Turquie actuelle, devenu saint Matthieu. Il s'installa dans des grottes de la falaise, bientôt suivi par d'autres moines. Il ne reste plus rien du bâtiment original qui a dans premier temps brûlé avant de faire l'objet, au cours des siècles, d'incessantes attaques de Kurdes. Par un curieux retour des choses, ce sont les Kurdes qui le protègent aujourd'hui.

Le monastère ne risque pas grand-chose, affirme au camp d'en bas le commandant Hamid Arandi, "c'est difficile pour Daech, à cette distance, de le bombarder". Les peshmergas défendent une ligne de front sur une crête de montagnes qui s'étend jusqu'à Dohuk. Ils subissent d'incessantes attaques de Daech, surtout la nuit et par des attaques suicides. "Nous avons subi plus de nonante attaques suicides, mais nous les avons tués avant qu'ils n'atteignent nos lignes. Je crois que nous avons tué un millier de combattants de Daech", assure le commandant. Comme ailleurs sur le front, le chef peshmerga se dit prêt à prendre l'offensive dès que l'armée irakienne, formée en accéléré par les occidentaux, notamment par une trentaine de soldats belges à Bagdad, sera prête.

Par sécurité, les moines ont mis à l'abri leurs manuscrits, dont une copie des lettres de saint Paul datant de 1100 ans, ainsi que certains os de saint Matthieu. La tombe de l'ermite fondateur se trouve toujours dans une grotte annexée à l'église, protégée par une vitre.


Une première

Escortée par des peshmergas, une délégation d'évêques belges a rendu visite la semaine dernière à ce monastère. Son supérieur, l'évêque Moïse, les a vivement remerciés. "C'est la première délégation, à ce niveau, venant de l'extérieur de l'Irak", a-t-il dit. "Vous avez le courage dans vos cœurs et l'aide de Dieu."

"J'ai pensé aux moines de Tibéhirine" en Algérie, "qui restent malgré le danger", a réagi Jozef De Kesel, évêque de Bruges. "Le père m'a dit qu'il n'y avait pas d'avenir ici. C'est peut-être la fin du christianisme dans cette région. Ce serait une énorme perte culturelle pour le monde et le Moyen-Orient." 



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mardi 22 septembre 2015

« Nous attendons en vain le secours de l’Occident » déplore l’archevêque melkite d’Alep | La-Croix.com - Monde

« Nous attendons en vain le secours de l'Occident » déplore l'archevêque melkite d'Alep | La-Croix.com - Monde

« Nous attendons en vain le secours de l'Occident » déplore l'archevêque melkite d'Alep

Les chrétiens d'Alep « sans travail, sans ressources, sans sécurité, sans eau, sans électricité » sont également « privés de toute pitié espérée et du secours attendu en vain de l'Occident chrétien » écrit le métropolite Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec melkite d'Alep, dans une lettre publiée par l'Œuvre d'Orient lundi 21 septembre.

Après « quatre années de (…) guerre injuste, barbare et destructrice » « les citoyens de cette ville très laborieuse se retrouvent dans une situation lamentable » déplore Mgr Jeanbart qui dénonce « les gouvernements occidentaux » qui « semblent, les uns insouciants et les autres injustes ».

« Exil avilissant »

Dans ce courrier adressé à ses « amis » à l'occasion de l'anniversaire de ses 20 ans de ministère épiscopal au service des melkites d'Alep, l'archevêque rappelle la vitalité de sa communauté avant la guerre : « J'ai eu la joie d'ordonner dix prêtres » « de construire trois nouvelles églises, deux nouvelles écoles et quatre Instituts », « des projets d'habitat ont permis à plus de deux cents couples de se marier », « des foyers d'étudiants, des maisons de vacances pour les jeunes, un centre de congrès » ont de même été établis.

« J'ai dû ces trois dernières années oublier mes soixante-dix ans et courir partout pour trouver de quoi alléger le poids des privations multiples dont souffre mon peuple bien-aimé » confie Mgr Jean-Clément Jeanbart pour qui la priorité est « d'aider les fidèles dans leur détresse ».

Mais un « dernier fléau nous frappe aujourd'hui » poursuit le métropolite, celui de « l'exode, une forme de déportation, qui condamne nos fidèles à un exil avilissant ». « Les assaillants ont tout fait pour cela. Tout d'abord ils ont terrorisé les citoyens. Ils ont ensuite détruit les usines, le commerce, les institutions et les maisons pour obliger les gens à partir trouver leur gagne-pain ailleurs. Ils ont enfin rendu possible le transfuge en laissant des passeurs organiser des convois massifs vers l'Occident » dénonce-t-il.



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lundi 21 septembre 2015

L’Église assyrienne de l’Orient élit son nouveau patriarche, Mar Gewargis III | La-Croix.com - Carnet

L'Église assyrienne de l'Orient élit son nouveau patriarche, Mar Gewargis III | La-Croix.com - Carnet
21/9/2015

L'Église assyrienne de l'Orient élit son nouveau patriarche, Mar Gewargis III

À l'issue de deux jours de délibérations à Erbil (capitale du Kurdistan irakien), le Synode de l'Église assyrienne de l'Orient a annoncé dimanche 20 septembre 2015 l'élection de Mgr Gewargis Sliwa comme patriarche.
Le poste était vacant depuis le décès en mars de Mar Dinkha IV. Actuellement, le siège patriarcal de cette Église – héritière de l'antique Église de l'Orient – est actuellement près de Chicago (États-Unis) mais son synode a annoncé récemment son intention de le rapatrier à Bagdad, où il était installé depuis 780.
Les fidèles de l'Église assyrienne sont encore présents, en faible nombre, en Irak, en Syrie ou en Iran et beaucoup plus en exil, aux États-Unis notamment.

Déplacement et persécution des Assyriens

Gewargis Sliwa est né le 23 novembre 1941 à Habbaniya en Irak. Ordonné en 1980, il est consacré comme métropolite (évêque) de l'Irak en 1981 à Chicago par son prédécesseur, le patriarche Mar Dinkha IV.
Depuis sa consécration, le métropolite a installé son évêché dans la capitale irakienne, Bagdad, et « a été témoin des bouleversements politiques du pays et du déplacement et de la persécution des Assyriens », indique le communiqué publié par l'agence AINA.
Gewargis Sliwa, le 112e patriarche de l'Église de l'Orient, sera consacrée à la cathédrale Saint-Jean d'Erbil dimanche 27 septembre, et portera le nom de Mar Gewargis III.
« Le siège patriarcal de l'Église assyrienne de l'Orient sera de retour en Irak après avoir été établi en exil aux États-Unis depuis 1933 », conclut le communiqué.
Récemment, Sa Béatitude Louis Sako, le patriarche de l'Église chaldéenne – une Église héritière de l'Église assyrienne mais unie à Rome – avait proposé une réunification à cette dernière, ainsi qu'à l'ancienne Église de l'Orient. Plusieurs voix s'étaient élevées au sein de l'Église assyrienne pour refuser cette offre, estimant que c'était à l'Église chaldéenne de revenir à « l'authentique tradition ».
Dès lundi 21 septembre, le pape François a adressé un message au nouveau patriarche, au clergé et aux fidèles de l'Église assyrienne de l'Orient. Il souhaite à Mar Gewargis III d'être « un infatigable bâtisseur de paix ». Le pape exprime sa solidarité avec « tous ceux qui souffrent de la tragique situation au Moyen-Orient, spécialement nos frères et sœurs chrétiens et des autres minorités en Irak et en Syrie ».


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ASIE/IRAQ - Election du nouveau Patriarche assyrien et possible retour en Irak du siège patriarcal


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Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 21 septembre 2015 13:59:07 UTC+3
ASIE/IRAQ - Election du nouveau Patriarche assyrien et possible retour en Irak du siège patriarcal
Erbil (Agence Fides) – Le nouveau Patriarche de l'Eglise assyrienne d'Orient (orthodoxe) s'appellera Gewargis Sliwa III et la cérémonie liturgique de prise de possession sera célébrée à Erbil le 27 septembre prochain. Il succède à Dinkha IV, mort en mars dernier aux Etats-Unis, après un mandat patriarcal de 39 ans.
Le Synode de l'Eglise assyrienne d'Orient a choisi son nouveau Patriarche le 16 septembre. Gewargis Sliwa III, ancien Métropolite d'Irak, Jordanie et Russie, était le seul Métropolite assyrien encore résident en territoire irakien. Le siège patriarcal assyrien, suite à l'exil du Patriarche Eshai Shimun XXIII, a quitté le Proche-Orient depuis 1933 et s'était installé depuis 1940 à Chicago (Etats-Unis). Depuis 2006, a débuté le projet de construction d'une résidence patriarcale à Erbil, projet qui se poursuit encore aujourd'hui et rend ainsi plausibles les rumeurs concernant un possible transfert du siège patriarcal dans la capitale du Kurdistan irakien.
Gewargis Sliwa III est né le 23 novembre 1941 à Habbaniya, en Irak. Il a effectué ses études d'abord à Bagdad puis aux Etats-Unis. Il a été ordonné prêtre en juin 1980 et Archevêque métropolite pour l'Irak en 1981. (GV) (Agence Fides 21/09/2015)
ASIE/TERRE SAINTE - Condamnation de la violence sur l'esplanade des mosquées de la part des Chefs des Eglises de Jérusalem
Jérusalem (Agence Fides) – Les Chefs des Eglises de Jérusalem expriment leur « sérieuse préoccupation » suite aux récentes violences intervenues sur l'esplanade des mosquées au cours des affrontements entre la police israélienne et des musulmans palestiniens. Ils expriment par ailleurs une ferme condamnation des initiatives visant à manipuler les règles codifiées relatives à l'accès et à la gestion des lieux saints. Ces jours derniers, les forces de l'ordre israéliennes avaient permis l'accès des seuls adultes de plus de 40 ans.
Les préoccupations et les condamnations des Chefs des Eglises de Jérusalem sont contenus dans un communiqué diffusé par les sources officielles du Patriarcat latin de Jérusalem. « Les musulmans – peut-on lire dans le texte parvenu également à l'Agence Fides – ont le droit de libre accès et de culte près la mosquée d'al-Aqsa ». Les responsables chrétiens réaffirment que les Lieux Saints « ont besoin de protection vigilante et constante » et rappellent également le rôle de gardien des lieux saints musulmans à Jérusalem reconnu à la Jordanie, y compris dans le cadre du traité de pays signé par l'Etat d'Israël et par le Royaume hachémite en 1994.
Le communiqué est signé par 13 Patriarches, Evêques et chefs d'Eglises et de communautés chrétiennes présentes à Jérusalem, dont le Patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. Fouad Twal, le Custode de Terre Sainte, le Père Pierbattista Pizzaballa OFM, et le Patriarche grec orthodoxe Théophile III. (GV) (Agence Fides 21/09/2015

dimanche 20 septembre 2015

La France refuse des visas pour les membres d’une chorale chrétienne syrienne | La-Croix.com - France

La France refuse des visas pour les membres d'une chorale chrétienne syrienne | La-Croix.com - France

La France refuse des visas pour les membres d'une chorale chrétienne syrienne

Vingt musiciens syriens se sont vus refuser un visa pour la France où ils devaient participer à un festival de musique religieuse à Strasbourg, a-t-on appris, lundi 14 septembre, auprès des organisateurs. Mais le ministère de l'intérieur a demandé au consulat de « réexaminer » leur dossier.
« Nous avons découvert cette situation par voie de presse. Immédiatement, nous avons donné des instructions pour que le consulat procède à un réexamen bienveillant, la décision rendue ne nous paraissant pas adaptée », a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'intérieur. Interrogé par l'AFP, un responsable de l'ambassade de France à Beyrouth avait précisé plus tôt dans la journée que « l'administration (était) saisie » et que « le dossier (était toujours) en cours d'examen à Paris ».

Leurs dossiers ont été jugés « pas fiables »

Ces artistes, âgés de 21 à 54 ans, sont membres du chœur Saint-Ignace de la cathédrale grecque-orthodoxe mariamite de Damas. Ils devaient se rendre en France début novembre pour donner trois concerts à Strasbourg dans le cadre des « Sacrées journées », un festival de musiques sacrées qui réunira, du 6 au 11 novembre, des fidèles de différentes religions, a expliqué son président, l'ancien pasteur Jean-Louis Hoffet.
Depuis Damas, les chanteurs orthodoxes se sont rendus en car à l'ambassade de France à Beyrouth pour y déposer leur dossier de demande. Ils étaient munis de billets d'avion aller-retour, d'une réservation d'hôtel et d'une attestation du maire de Strasbourg, dont la collectivité subventionne le festival. Selon Jean-Louis Hoffet cependant, les chanteurs ont essuyé un refus. Leurs demandes ont été refusées car leurs dossiers ont été jugés « pas fiables », a-t-il raconté.
« C'est ahurissant ! Je suis outré, stupéfait qu'on puisse refuser un visa à des gens qui viennent chanter leur foi dans nos églises, alors même qu'on fait des grands discours sur l'accueil de 24 000 migrants ! », s'est emporté l'organisateur.
» Lire aussi : Comment seront sélectionnés les réfugiés accueillis en France
Lors des « Sacrées journées » à Strasbourg, le chœur Saint-Ignace de Damas doit chanter en araméen et en syriaque, aux côtés notamment de bouddhistes tibétains chinois et indiens, de moines hindouistes et de musulmans soufis tunisiens. Parmi tous les artistes programmés, les membres de la chorale byzantine de Damas « sont les seuls qui se sont vus refuser leur visa », s'est désolé Jean-Louis Hoffet.


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vendredi 18 septembre 2015

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le ! - L'Orient-Le Jour

Raï depuis Kobeyyate : Le vivre ensemble islamo-chrétien au Liban est un modèle pour le monde arabe ; préservons-le !

« Nous tenons au Liban du vivre ensemble islamo-chrétien dans l'égalité. Nous tenons au Liban du Pacte, de la Constitution et de la formule, ce Liban que se distingue de tous les pays du Moyen-Orient, ce Liban respecté de tous », a affirmé hier le patriarche maronite Béchara Raï, au cours d'un déjeuner offert en son honneur à Kobeyyate (Akkar). Le patriarche y a notamment inauguré une résidence d'été construite pour l'archevêque maronite de Tripoli.
« Nous avons bâti ensemble une culture de la modération et de l'ouverture, tout au long des siècles de notre vie commune, a ajouté le patriarche (...) et ce qui se passe aujourd'hui donne l'impression qu'une guerre est menée contre cette culture et cette civilisation. Durant la guerre, nous avons vécu cette épreuve. Aujourd'hui, hélas, c'est la Syrie, l'Irak, la Palestine et le Yémen qui perdent le sens de leur civilisation et de leur culture. »
« Tous les États disent aujourd'hui tenir à la stabilité du Liban et à sa République, a enchaîné le dignitaire religieux, et nous invitent quotidiennement à élire un président (...) Les chrétiens du Moyen-Orient, de leur côté, considèrent que les chrétiens du Liban sont une sorte de garantie pour eux. Ils ont le sentiment que tant que les chrétiens du Liban préservent leur vivre ensemble avec les musulmans, dans l'égalité et conformément à la Constitution et au pacte, leur propre avenir est assuré. Comme l'a affirmé le pape Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique : ce vivre ensemble ordonné entre chrétiens et musulmans est destiné à servir de modèle à tout le monde arabe ; il est pour le bien du monde arabe tout entier. »
« C'est pourquoi, a dit le patriarche, nous ne pouvons mettre en péril la patrie et notre histoire. Nous ne pouvons oublier la valeur que représente le Liban pour les musulmans et les chrétiens du Moyen-Orient. J'attire l'attention des députés chrétiens là-dessus. Nous ne pouvons pas nous permettre, consciemment ou pas, de mettre en péril par nos choix et notre conduite le sort des chrétiens au Moyen-Orient et celui du monde arabe. »
« On parle aujourd'hui de guerres de religions, de choc de civilisations. Par ses agissements, l'Occident alimente le feu de la discorde, notamment la guerre entre sunnites et chiites, cette guerre qui détruit toutes les valeurs de la civilisation arabe. Nous devons faire attention à ne pas verser nous-mêmes dans ce brasier, et à vivre exactement le contraire de ce que propage l'Occident en renforçant la culture du vivre ensemble entre toutes les religions, les cultures et les civilisations. »
Adressant enfin un mot aux manifestants, le patriarche a déclaré : « Nous appuyons votre mouvement et nous avons de la sympathie pour vos sacrifices, mais demander la chute du système, voilà ce que nous considérons comme des paroles dangereuses auxquelles nous ne pouvons adhérer. Ces slogans sont destructeurs. »


Jtk