Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 8 janvier 2016

Après son enlèvement, le P. Mourad vit sans haine pour Daech | La-Croix.com - Spiritualité

Après son enlèvement, le P. Mourad vit sans haine pour Daech | La-Croix.com - Spiritualité

Après son enlèvement, le P. Mourad vit sans haine pour Daech

« L'amour des ennemis » n'est pas qu'une formule abstraite pour le P. Jacques Mourad. Au contraire, cette parole évangélique a soutenu ce prêtre syrien-catholique, enlevé par Daech le 21 mai dernier avant d'être placé en liberté conditionnelle sous la menace constante de l'organisation terroriste islamiste, à partir du 1er  septembre. Ce jour-là, « j'ai serré la main de celui qui m'avait enlevé », raconte le P. Mourad, mimant la mine stupéfaite de son ravisseur. Une poignée de main qui n'avait pourtant rien d'évident…

Ayant réussi à échapper à la surveillance de Daech, quelques semaines plus tard, le 10 octobre, de passage le mois dernier à Rome et au Vatican avant de repartir en Syrie, le P. Mourad détaille volontiers les violences subies. Les quatre jours, après son enlèvement, gardé dans une voiture. La pression constante pour qu'il renie sa foi chrétienne ou paye l'impôt, sous peine d'être décapité – un « piège » dans lequel il n'est jamais tombé.

Ses 250 paroissiens d'Al-Qaryatayn (ville à 110 km de Homs), des hommes et femmes de tous âges, « y compris des enfants ou des personnes en chaise roulante », enlevés à leur tour début août. Son monastère de Mar Elian, non loin d'Al-­Qaryatayn, détruit au bulldozer alors qu'il avait patiemment contribué à le restaurer, ces quinze dernières années.

« Je ne considère pas Daech comme un ennemi »

Si, en fin de compte, environ 200 habitants d'Al-Qaryatayn ont pu, après lui, fuir Daech et les bombardements de l'armée d'Assad, le curé et prieur n'oublie pas les onze personnes encore en prison et les huit mortes le mois dernier, certaines par décapitation. Il ne parle jamais pour autant de l'organisation terroriste d'une voix haineuse. « Je ne considère pas Daech comme un ennemi », déclare-t-il : « Ils sont victimes eux aussi. » Victimes « de leur chef (Abou Bakr Al Baghdadi, NDLR), de cette guerre, de la puissance de l'Occident à l'égard du tiers-monde ».

« Jésus a pardonné à ceux qui l'ont crucifié », plaide-t-il encore, considérant même aujourd'hui sa souffrance récente « comme une bénédiction, une grâce ». Cette épreuve lui a en effet permis de ressentir « l'amour de Dieu en (lui) », et sa libération comme « une seconde naissance ».

Il faut sans doute la foi et l'expérience sacerdotales du P. Mourad pour garder ainsi le sourire et un regard pétillant. Avoir aussi le souvenir d'une enfance heureuse pour souhaiter aux futures générations de pouvoir vivre en paix. Né à Alep en 1968, dans une famille nombreuse, catholique pratiquante, Jacques Mourad a longtemps évolué dans un milieu chrétien protégé, à l'école comme dans son quartier. Mûrissant une vocation précoce avant d'être ordonné prêtre en 1993, toujours à Alep, il a longtemps tout ignoré de l'islam.

Un ami musulman l'a aidé à fuir Daech

C'est en rejoignant durant les années 1990 le jésuite italien Paolo Dall'Oglio dans la restauration du monastère de Mar Moussa que le P. Mourad a été au contact de cette autre religion. Non sans de grandes difficultés, au début, et la crainte que « l'on puisse trouver une autre vérité que dans le christianisme ».

Partageant les fêtes musulmanes plus tard comme curé, le prêtre syrien-catholique a découvert « des gens bons » et noué « une belle relation fraternelle ». Il n'oublie pas non plus que c'est un ami musulman qui l'a aidé à fuir Daech sur sa moto, un service rendu ensuite par d'autres musulmans à des chrétiens. Il ne confond pas l'islam avec cette organisation : « Eux, ce sont des fanatiques, des terroristes. »

Comme il l'a expliqué à Benoît XVI, qu'il a rencontré au Vatican comme, très brièvement, le pape François, le P. Mourad croit plus que jamais au besoin d'« efforts sérieux pour s'ouvrir au dialogue avec les musulmans » comme antidote à la violence actuelle.



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À Noël, le président égyptien promet aux chrétiens de « réparer » leurs églises | La-Croix.com - Monde

À Noël, le président égyptien promet aux chrétiens de « réparer » leurs églises | La-Croix.com - Monde

À Noël, le président égyptien promet aux chrétiens de « réparer » leurs églises

« Nous avons mis trop longtemps à réparer et rénover (les églises) qui ont été brûlées… Cette année, tout sera réparé », a annoncé le président Abdel Fattah al-Sissi le 6 janvier au soir dans la cathédrale copte-orthodoxe Saint-Marc, au Caire, pour la messe de Noël présidée par le patriarche Tawadros.

« S'il vous plaît, a-t-il lancé devant l'assemblée, selon des propos rapportés par la presse égyptienne, acceptez nos excuses pour ce qui s'est passé… Si Dieu le veut, d'ici l'année prochaine, il n'y aura plus une seule maison ni une seule église qui ne soit réparée ».

> Lire aussi : Sissi, rempart contre les islamistes pour les électeurs coptes

Il faisait allusion aux églises et maisons de coptes brûlées lors des violences suscitées par la destitution de l'ancien président, Mohammed Morsi, par l'armée, qui avait ouvert la voie à l'accès au pouvoir du général al-Sissi.

Considérés comme favorables au départ du président issu des Frères musulmans, les chrétiens égyptiens avaient été la cible de représailles dans plusieurs villages de Haute et Moyenne-Egypte notamment.

Évolution rassurante pour les chrétiens égyptiens

Pour les responsables chrétiens locaux, cette attitude est perçue très positivement.

Certains émettent toutefois des réserves, comme cette jeune cairote d'une trentaine d'années, employée par une grande marque de vêtements : « Certes, ce discours est sans comparaison avec ce que nous avons connu auparavant, mais beaucoup de chrétiens ont perdu toute confiance dans la classe politique. Tant que je n'aurai pas vu de vrais résultats, je ne croirai pas à un vrai changement ».

Depuis son arrivée au pouvoir, Abdel Fattah al-Sissi s'est montré sans pitié avec ses opposants mais se veut rassurant envers les chrétiens. Il est notamment le premier président égyptien à s'être rendu à la messe de Noël, pour la première fois en 2015.



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jeudi 7 janvier 2016

Syrie -Liban /Agence Fides] Fides News



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 5 janvier 2016 14:51:59 UTC+
ASIE/SYRIE - Remise en liberté du Père Dhiya Azziz, OFM

Damas (Agence Fides) – Dans la soirée du 4 janvier, la Custodie de Terre Sainte a diffusé un bref communiqué confirmant la nouvelle de la libération du Père Dhiya Azziz OFM, le religieux dont les traces s'étaient perdues au matin du 23 décembre dernier. Le communiqué de la Custodie, parvenu à l'Agence Fides, indique que le Père Azziz va bien, n'ajoutant pas d'autres détails « pour des raisons de réserve » et remercie « tous ceux qui nous ont aidés à le libérer ». Le franciscain, âgé de 41 ans, qui se trouve actuellement à Damas, est Curé de la petite ville de Yacoubieh, en province d'Idlib, au sein d'une zone se trouvant sous le contrôle d'une faction de rebelles djihadistes. Les contacts avec le religieux avaient été perdus l'avant-veille de Noël, alors qu'il revenait dans son village depuis la Turquie, où il avait rendu visite à ses parents, réfugiés dans ce pays. La Custodie de Terre Sainte avait alors diffusé un communiqué accréditant l'hypothèse d'un enlèvement du Père Azziz « de la part d'un groupe ou d'un autre ».
Le Père Azziz, natif de Mossoul, s'était ensuite porté volontaire pour assister la communauté de Yacoubieh, dans la région de l'Oronte, sous le contrôle du groupe djihadiste Jaish Al-Fatah. Le franciscain avait déjà été pris en otage par un groupe de djihadistes en juillet dernier et avait recouvré sa liberté après quelques jours de détention (voir Fides 11/07/2015). A cette occasion, le religieux avait été enlevé par une brigade de miliciens pour une brève rencontre avec l'émir qui exerçait l'autorité religieuse dans la région. A ce moment-là, le groupe djihadiste Jabat al-Nusra, très fortement présent sur zone, avait démenti toute implication dans l'enlèvement du prêtre franciscain. (GV) (Agence Fides 05/01/2016)


ASIE/LIBAN - De l'importance d'affronter « l'urgence scolaire » représentée par les enfants syriens selon le Jesuit Refugee Service

Jbeil (Agence Fides) – Ce sont quelques 2,8 millions d'enfants syriens qui ne sont pas scolarisés à cause de la guerre, sachant que 550.000 d'entre eux sont réfugiés au Liban. Le centre du Jesuit Refugee Service (JRS) de Jbeil assure une assistance scolaire à 500 enfants syriens, leur offrant également un soutien psychosocial. Il s'agit d'une expérience qui permet de toucher concrètement la véritable « urgence scolaire et éducative » qui doit être affrontée promptement sous peine de compromettre l'avenir de générations entières de jeunes syriens.
Du compte-rendu des activités du centre de Jbeil, diffusé par le JRS, il résulte que tous les enfants assistés ont été frappés de manière plus ou moins traumatisante par les conséquences de la guerre. Certains d'entre eux ont fait l'expérience de la violence domestique et la majeure partie vit actuellement dans des maisons inadaptées ou surpeuplées. Pour une grande partie des jeunes, les traumatismes vécus ont des conséquences négatives sur le plan comportemental, à commencer par l'incapacité à se tenir en classe, une condition qui doit être affrontée avec beaucoup de patience, en tenant compte du fait – ainsi que le souligne Majed Mardini, enseignante au centre scolaire de Jbeil – que les enfants syriens « ont besoin de quelque chose de plus que d'une formation traditionnelle ». L'ensemble des enseignants est appelé à jouer également un rôle d'assistance sociale et psychosociale. « Nombre des jeunes – indique Majed Mardini – ne savent pas comment se comporter à l'école. Nous leur apprenons comment se comporter, comment interagir avec les autres mais surtout à bien s'aimer les uns les autres ». Seule une action quotidienne et de longue haleine permet d'obtenir des résultats gratifiants et d'enregistrer une amélioration effective du comportement et des capacités d'apprentissage des enfants. Nombre d'entre eux – racontent les opérateurs – reconnaissent avec le temps l'école comme le seul lieu où ils parviennent à être heureux et ne veulent pas interrompre la scolarité durant les périodes de vacances qui, pour beaucoup, représentent un temps de tristesse et d'abandon. Quelque soit leur avenir, en Syrie ou ailleurs, l'éducation, fait remarquer Majed Mardini « est la seule manière de construire un avenir à ces enfants ». (GV) (Agence Fides 05/01/2016)

ASIE/IRAQ - Enseignants de la province de Ninive en révolte contre les programmes scolaires imposés par les djihadistes



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 7 janvier 2016 13:30:10 UTC+2
ASIE/IRAQ - Enseignants de la province de Ninive en révolte contre les programmes scolaires imposés par les djihadistes

Mossoul (Agence Fides) – Plus de trente enseignants oeuvrant dans la province irakienne septentrionale de Ninive, actuellement sous le contrôle des djihadistes du prétendu « Etat islamique », ont été arrêtés au cours de ces dernières heures pour s'être refusés de suivre les nouveaux programmes d'instruction imposés par les djihadistes dans les écoles de la région. La nouvelle des arrestations d'enseignants « rebelles » a été transmise par des sources locales aux moyens de communication kurdes qui couvrent le nord de l'Irak, comme l'Agence Ara News. Les enseignants arrêtés seront soumis au jugement du tribunal islamique institué par les djihadistes qui a sa place forte irakienne à Mossoul. L'organe « judiciaire » pourra disposer le remplacement des enseignants arrêtés par des enseignants plus dociles et alignés sur les positions du prétendu « Etat islamique ».
Après la prise de Mossoul et l'installation du prétendu « Etat islamique », les militants de ce dernier se sont appliqués avec force à modifier les programmes scolaires pour transformer les établissements d'enseignement en autant de bases pour l'endoctrinement djihadiste des jeunes générations. Des classes de la région, ont été bannies les leçons de philosophie, de chimie, de biologie et de mathématiques, remplacées par des cours sur la charia et le djihad. Ainsi que l'a indiqué en son temps l'Agence Fides (voir Fides 13/09/2014), déjà au début de l'année scolaire 2014-2015, les écoles de Mossoul et de la plaine de Ninive qui portaient des noms chrétiens avaient dû en changer alors que des programmes scolaires de tout niveau ont été abolis l'enseignement de la langue et de la culture syriaque et l'éducation religieuse chrétienne.
La révolte des enseignants est cependant lue par les observateurs comme un signal éloquent de l'intolérance de la population envers le prétendu « Etat islamique ». (GV) (Agence Fides 07/01/2016)

هيئات حكومية في إيران استولت على كنيسة.. والآشوريون يناضلون لإستردادها

7 يناير,2016 في  أخبار الكنيسة, الكنيسة في العالم, متفرقات


استولت الهيئات الحكومية الدينية في العاصمة الإيرانية طهران على كنيسة تابعة للأقلية الآشورية في البلاد، وذلك بحجة إقامة وبناء حسينية.

ودان ممثل الطائفة الآشورية في البرلمان يوناتن بت كليا الحادثة، واصفا إياها بـ«اغتصاب الأماكن» التي تملكها أقلية الآشوريين في إيران.

وانتقد ممثل الآشوريين في البرلمان تصرفات الهيئات الحكومية الدينية تجاه طائفته، مسلطا الضوء على معاناتها والتمييز والقيود القانونية المفروضة عليهم إلى جانب الأقليات الدينية الأخرى كالمسيحيين والمندائيين، وذلك في خطاب له أمام البرلمان الأسبوع الماضي بمناسبة العام الميلادي الجديد.

وهدد يوناتن بت باللجوء إلى القضاء، متسائلا: «ما فائدة وجودنا في برلمان يعتبرنا كفارا؟».
وأضاف بت بقوله: «هيئات دينية (اغتصبت) أرض كنيسة السريان كاثوليك منذ عامین في وسط طهران بصورة غير قانونية.

والجهة الدينية ترفض مغادرة المكان. كما أن احتجاج الأقلية لدى كبار المسؤولين لم يسفر عن أي نتائج ردا على مطالب الأقلية الآشورية. ووفقا للنصوص الفقهية الصريحة فإن العبادة في الأرض المغتصبة باطلة وليست مقبولة».

وكشف بت كليا، في حوار مع صحيفة «شرق» الإيرانية أمس الأربعاء، أنه التقى مساعد الرئيس الإيراني لشؤون الأقليات والقوميات، علي يونسي، للمطالبة بإعادة الأرض إلى الآشوريين، منتقدا رد يونسي الذي أخبره بأنه لا يمكنه التدخل في حل الموضوع.

وأضاف: «مثير للاستغراب أنه رغم كل المتابعات فما زالهؤلاء الأفراد باسم الهيئات الدينية يستمرون في تصرفات غير قانونية وغير شرعية، وتسيء تلك الجهات الدينية للأجهزة الرسمية والحكومية والأقلية المسيحية».

يأتي هذا في الوقت الذي أكد فيه مساعد الرئيس الإيراني لشؤون الأقليات والقوميات علي يونسي، الاثنين الماضي، أن «المجموعات المتطرفة من أي قوم أو طائفة أو دين عدوة لإيران».

واتهم يونسي «أعداء إيران» بمحاولة تصدير الخلافات إلى إيران وإشاعتها بين أتباع الأديان وقيادات الطوائف الدينية، والتفرقة بين الشيعة والسنة واليهود والمسيحيين.

من جانب آخر، انتقد ممثل الطائفة الآشورية، في خطابه البرلماني، الرئيس الإيراني حسن روحاني، بسبب التمييز والقيود في توظيف أتباع الأقليات الدينية في الأجهزة الحكومية وإقصاء كفاءاتهم من مناصب عسكرية وأمنية ورئاسة الإدارات والجهاز الدبلوماسي.

وتطرق بت كليا إلى اعتراف القانون الأساسي والمدني الإيراني بالمسيحيين والأقليات الدينية الأخرى، منتقدا التمييز في القصاص والوراثة في المادة 881، التي تنص على أن الكافر لا يرث من المسلم، وإذا كان بين ورثة الكافر مسلم فإنه يرث أموال الكافر. كما اشتكى من استغلال المادة القانونية في القضاء الإيراني.

وأضاف: «منذ سنوات نشاهد في بعض الأسر من الأقليات الدينية أن أحد الأبناء الذي أعلن إسلامه يسيطر على كامل الإرث بينما يحرم إخوته منه وفقا للمادة 881، في الوقت الذي لا يؤمن فيه أكثر هؤلاء بالإسلام، ويستغلون المادة فقط من أجل السيطرة على الميراث».

ويخصص البرلمان الإيراني خمسة كراسي للأقليات، لكنهم يشتكون من تجاهل مطالبهم من قبل البرلمان والحكومة الإيرانية. وفي هذا السياق ذكر بت كليا أن ممثلي الأقليات يطالبون دائما بإعادة النظر في المادة الدستورية الإيرانية التي تنتهك حقوقهم، مشيرا إلى أن البرلمان يتجاهل مشروع قرار رفعه ممثلو الأقليات منذ 12 عاما لتغيير المادة على الرغم من دعمها من قبل 198 برلمانيا في المرة الأولى.

وفي هذا السياق، قال بت كليا، في حواره مع صحيفة «شرق» الإيرانية، إن ممثلي الأقليات الدينية التقوا عددا من المراجع في قم، لكن لم يتلقوا ردا على مطالبهم. بينما ذكر أن ممثل المرجع الشيعي علي السيستاني في إيران، جواد الشهرستانی، شدد على وجوب إعفاء الأقليات المعترف بها رسميا من المادة 881، وأن السيستاني وعد بإصدار فتوى بهذا الخصوص، لكنه «لم يفعل ذلك حتى اللحظة».

الشرق



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Charlie Hebdo : le Vatican n'a pas apprécié la couverture avec un Dieu armé – metronews

Charlie Hebdo : le Vatican n'a pas apprécié la couverture avec un Dieu armé – metronews

Charlie Hebdo : le Vatican n'a pas apprécié la couverture avec un Dieu armé

La Une qui met le Vatican dans tous ses états.

La Une qui met le Vatican dans tous ses états.

Charlie Hebdo

Photo:

Pas sûr que le Vatican achète une copie du nouveau numéro de Charlie Hebdo. Le pape François a moyennement apprécié la couverture montrant un Dieu armé, sous le titre : "Un an après, l'assassin court toujours". Selon le quotidien du Vatican, l'hebdo satirique omet en effet de rappeler que de nombreux dignitaires religieux ont condamné la violence au nom de la religion.

La laïcité, "ce drapeau trompeur"

"L'épisode n'est pas une nouveauté : derrière le drapeau trompeur d'une laïcité sans compromis, l'hebdomadaire oublie encore une fois ce que tant de dirigeants religieux de toutes appartenances ne cessent de répéter pour rejeter la violence au nom de la religion : utiliser Dieu pour justifier la haine est un véritable blasphème, comme l'a dit à plusieurs reprises le pape François", affirme l'Osservatore Romano dans son édition parue mardi.

A LIRE AUSSI >> Un an après les attentats, "Charlie Hebdo" met en Une un Dieu assassin

A quelques heures de l'arrivée dans les kiosques du numéro spécial – tiré à un million d'exemplaire –, nombreux sont ceux à critiquer cette couverture. Le journal du Vatican cite d'ailleurs le président du Conseil français du culte musulman, Anouar Kbibech, qui a estimé que cette caricature "blesse tous les croyants des diverses religions" et n'aide pas à la cohésion de la société française en un moment difficile. "C'est quand même très violent et très insultant à l'égard des religions", a renchéri sur BFMTV Abdallah Zekri, de l'Observatoire national contre l'islamophobie.

"Je ne suis pas toujours Charlie"

Alain Juppé lui non plus n'a pas apprécié le dessin. "Je me suis senti Charlie, évidemment lorsqu'on a assassiné des journalistes de la rédaction. Ma solidarité a été profonde et sincère. Mais quand j'ouvre Charlie Hebdo, je ne suis pas toujours Charlie", a dit le maire de Bordeaux sur Europe 1.

L'an dernier, dans l'avion qui le ramenait des Philippines, le pape François avait estimé que la liberté religieuse comme la liberté d'expression étaient deux valeurs inaliénables. Mais il avait ajouté que la liberté d'expression ne devait pas être utilisée pour l'offense et l'insulte. Si un ami "dit un gros mot sur ma mère, il doit s'attendre à recevoir un coup de poing", avait argumenté François, simulant le geste du coup de poing.

A LIRE AUSSI >> Attentats de janvier : le point sur l'enquête, un an après les faits



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mercredi 6 janvier 2016

Le soutien international aux chrétiens d’Irak persécutés | La-Croix.com - Actualité

Le soutien international aux chrétiens d'Irak persécutés | La-Croix.com - Actualité

Le soutien international aux chrétiens d'Irak persécutés

L'inquiétude quant au sort des chrétiens en Irak ne cesse de grandir, au fur et à mesure des discriminations et persécutions qui vont grandissantes dans le pays. Après les expulsions, les expropriations, les enlèvements, les chrétiens ont dû faire face à une nouvelle provocation : la sommation faite aux femmes de porter le voile « comme la Vierge Marie ».

Un an et demi après l'invasion de Mossoul et de la plaine de Ninive par l'État islamique, qui a chassé de chez eux 120 000 chrétiens et des centaines de milliers de yézidis, de chabaks, de kakaïs et de mandéens, la situation ne cesse donc d'empirer pour les minorités religieuses.

De grandes personnalités dans le monde tirent la sonette d'alarme face à ces persécutions : en premier lieu le patriarche Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, le Pape François, l'archevêque de Cantorbéry Justin Welby et aussi le président des Etats-Unis, Barack Obama. L'Eglise de France quant à elle se mobilise pour les étudiants réfugiés irakiens.



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mardi 5 janvier 2016

OLJ - Séminaire à Rome sur la nécessaire rencontre entre chrétiens et musulmans : miséricorde et vivre-ensemble » Chrétiens de la Méditerranée

OLJ - Séminaire à Rome sur la nécessaire rencontre entre chrétiens et musulmans : miséricorde et vivre-ensemble » Chrétiens de la Méditerranée

OLJ – SÉMINAIRE À ROME SUR LA NÉCESSAIRE RENCONTRE ENTRE CHRÉTIENS ET MUSULMANS : MISÉRICORDE ET VIVRE-ENSEMBLE

Le 7 décembre, veille de l'inauguration de l'Année sainte pour la miséricorde, s'est tenu à Rome un séminaire de réflexion sur la nécessité actuelle des rencontres entre musulmans et chrétiens, à l'initiative de la Fédération nationale de la presse italienne, de la revue CivittàCattolica, de l'Institut pontifical pour les migrants. Les débats étaient coordonnés par le journaliste de la RAI, Riccardo Cristiano, auteur de plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient.

Plusieurs orateurs de renom, tant musulmans que chrétiens, prirent la parole : Antonio Spadarosj, le cardinal Veglio, Abdallah Redwane, Yahya Pallavicini, Adnane Mokrani, Camilo Ripamontisj, Paolo Branca… Un panel spécial intitulé « Voix du Moyen-Orient », présidé par le père Vittoria Janarii de Sant'Egidio, fut l'occasion d'entendre le docteur Mohammad Sammak et le professeur Antoine Courban. Le Dr Sammak effectua une lecture musulmane remarquable du document final de Vatican II, « NostraAetate », en essayant de dégager ce que le musulman d'aujourd'hui pourrait apprendre des conclusions du concile en matière de stratégie de réforme et de modernisation. Il termina sa communication en disant : « Le monde musulman est aujourd'hui à la recherche d'un Angelo Roncalli (pape Jean XXIII). » Antoine Courban s'attacha à montrer comment pourrait se traduire le concept de miséricorde sur le plan politique dans le cadre du vivre-ensemble. Nous reproduisons quelques extraits de son intervention :

« Modérés de tous les pays, unissons-nous »
« (…) La miséricorde, sur le plan individuel humain, exprime l'amour de chacun pour tous. Du point de vue social, elle est indissociable de la justice des hommes. Elle vient après la sentence judiciaire et ne la remplace pas… Sans la justice, l'amour, la miséricorde et la charité n'auraient aucun sens… Souvenons-nous de ce qu'écrivait saint Ambroise, parlant des deux manières de pécher contre la justice, quand nous pensons au peuple de Syrie ainsi qu'à toute victime de tous les terrorismes, religieux, idéologiques et politiques : « L'une, c'est de commettre un acte injuste, l'autre, c'est de ne pas venir au secours de la victime d'un injuste agresseur. »

« Monsieur Mohamad Sammak, de confession musulmane, et moi-même, chrétien, sommes des citoyens libanais en vertu des lois du Liban et non en vertu de nos identités confessionnelles. Il ne me viendrait pas à l'esprit de me faire le champion, dans le cadre d'une croisade contre Daech, des seules victimes chrétiennes de Syrie et du Levant. Car alors, monsieur Sammak serait nécessairement un ennemi et j'ouvrirai de nouveau les portes de l'enfer d'une guerre civile. C'est précisément le piège dans lequel la haine identitaire cherche à me faire tomber.
« J'exprime, certes, une charité particulière à l'égard des victimes chrétiennes, au nom de notre appartenance à l'Église ; mais jamais au détriment de la solidarité et de la fraternité qui me lient à tous mes concitoyens du Liban… (C'est pourquoi) je condamne, en tant que chrétien, le fait que l'argument de la « protection des chrétiens » puisse servir de prétexte au service d'objectifs stratégiques ou politiques de puissances étrangères. Il n'y a pas pire injustice car cela voudrait dire que des millions de victimes musulmanes innocentes seraient exclues de la miséricorde.

« La guerre est souvent un mal inévitable, nécessaire et licite. Mais elle ne produit ni ne confère aucune sacralité… Les guerres saintes contemporaines sont plus des guerres de réseaux identitaires que celles de puissances politiques traditionnelles … Elles sont le résultat du vide créé par le retrait de l'autonomie du politique et de la souveraineté garantie par l'État. Le clivage actuel du monde met ainsi face à face l'identitaire et la citoyenneté …
« Nous assistons, comme le dit Olivier Roy, à une « islamisation de la radicalité, et non à une radicalisation de l'islam ». Il appartient aux musulmans eux-mêmes de trouver une issue à cette question brûlante. Il appartient aux pouvoirs politiques et aux autorités de protéger les citoyens et de châtier les criminels. Il appartient à chacun de nous d'être miséricordieux et de ne pas diaboliser l'autre, notamment l'homme musulman.

« Le terrorisme, quelle que soit sa justification idéologique ou religieuse, doit être fermement condamné. Il ne faut pas faire de distinction entre un terrorisme laïque ou profane, celui pratiqué par les dictatures comme le régime syrien ; un terrorisme islamiste comme celui pratiqué par Daech ; une terreur islamophobe qui prétend défendre les chrétientés d'Occident et d'Orient ; ou encore une terreur judaïsante-nationaliste comme celle exercée par les colons israéliens.
« La réponse au terrorisme globalisé doit se faire à travers une action conjointe menée par les modérés des deux rives de la Méditerranée. Les modérés, qui nous ressemblent, sont majoritaires mais ne coordonnent pas leur action ; alors que les radicaux violents sont mieux structurés (…)

« En ce début d'année de la miséricorde, le rôle géopolitique global de l'Église de Rome apparaît comme un gardien de la citoyenneté et de ces valeurs morales essentielles qui fondent l'humanisme intégral, un humanisme où l'homme n'est ni l'esclave de Dieu ni son rival. L'ouverture de Rome à toutes les religions s'inscrit, comme le dit Manlio Graziano, dans une stratégie de Sainte-Alliance pouvant jouer le rôle de bouclier protecteur de l'homme contre toute forme de guerre sainte (…)
« C'est pourquoi une véritable « charte de la Méditerranée du vivre-ensemble » s'avère urgente de nos jours (…)
« En cette année de la miséricorde, au milieu des ténèbres de la terreur qui déferle de partout, nous n'avons d'autre réponse à opposer à la violence que notre volonté de conviction et notre confiance dans l'appel du vivre-ensemble que je reprends à Samir Frangié : « Modérés de tous les pays, unissons-nous !

http://www.lorientlejour.com/article/962643/seminaire-a-rome-sur-la-necessaire-rencontre-entre-chretiens-et-musulmans-misericorde-et-vivre-ensemble.html



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