Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 7 janvier 2016

Syrie -Liban /Agence Fides] Fides News



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 5 janvier 2016 14:51:59 UTC+
ASIE/SYRIE - Remise en liberté du Père Dhiya Azziz, OFM

Damas (Agence Fides) – Dans la soirée du 4 janvier, la Custodie de Terre Sainte a diffusé un bref communiqué confirmant la nouvelle de la libération du Père Dhiya Azziz OFM, le religieux dont les traces s'étaient perdues au matin du 23 décembre dernier. Le communiqué de la Custodie, parvenu à l'Agence Fides, indique que le Père Azziz va bien, n'ajoutant pas d'autres détails « pour des raisons de réserve » et remercie « tous ceux qui nous ont aidés à le libérer ». Le franciscain, âgé de 41 ans, qui se trouve actuellement à Damas, est Curé de la petite ville de Yacoubieh, en province d'Idlib, au sein d'une zone se trouvant sous le contrôle d'une faction de rebelles djihadistes. Les contacts avec le religieux avaient été perdus l'avant-veille de Noël, alors qu'il revenait dans son village depuis la Turquie, où il avait rendu visite à ses parents, réfugiés dans ce pays. La Custodie de Terre Sainte avait alors diffusé un communiqué accréditant l'hypothèse d'un enlèvement du Père Azziz « de la part d'un groupe ou d'un autre ».
Le Père Azziz, natif de Mossoul, s'était ensuite porté volontaire pour assister la communauté de Yacoubieh, dans la région de l'Oronte, sous le contrôle du groupe djihadiste Jaish Al-Fatah. Le franciscain avait déjà été pris en otage par un groupe de djihadistes en juillet dernier et avait recouvré sa liberté après quelques jours de détention (voir Fides 11/07/2015). A cette occasion, le religieux avait été enlevé par une brigade de miliciens pour une brève rencontre avec l'émir qui exerçait l'autorité religieuse dans la région. A ce moment-là, le groupe djihadiste Jabat al-Nusra, très fortement présent sur zone, avait démenti toute implication dans l'enlèvement du prêtre franciscain. (GV) (Agence Fides 05/01/2016)


ASIE/LIBAN - De l'importance d'affronter « l'urgence scolaire » représentée par les enfants syriens selon le Jesuit Refugee Service

Jbeil (Agence Fides) – Ce sont quelques 2,8 millions d'enfants syriens qui ne sont pas scolarisés à cause de la guerre, sachant que 550.000 d'entre eux sont réfugiés au Liban. Le centre du Jesuit Refugee Service (JRS) de Jbeil assure une assistance scolaire à 500 enfants syriens, leur offrant également un soutien psychosocial. Il s'agit d'une expérience qui permet de toucher concrètement la véritable « urgence scolaire et éducative » qui doit être affrontée promptement sous peine de compromettre l'avenir de générations entières de jeunes syriens.
Du compte-rendu des activités du centre de Jbeil, diffusé par le JRS, il résulte que tous les enfants assistés ont été frappés de manière plus ou moins traumatisante par les conséquences de la guerre. Certains d'entre eux ont fait l'expérience de la violence domestique et la majeure partie vit actuellement dans des maisons inadaptées ou surpeuplées. Pour une grande partie des jeunes, les traumatismes vécus ont des conséquences négatives sur le plan comportemental, à commencer par l'incapacité à se tenir en classe, une condition qui doit être affrontée avec beaucoup de patience, en tenant compte du fait – ainsi que le souligne Majed Mardini, enseignante au centre scolaire de Jbeil – que les enfants syriens « ont besoin de quelque chose de plus que d'une formation traditionnelle ». L'ensemble des enseignants est appelé à jouer également un rôle d'assistance sociale et psychosociale. « Nombre des jeunes – indique Majed Mardini – ne savent pas comment se comporter à l'école. Nous leur apprenons comment se comporter, comment interagir avec les autres mais surtout à bien s'aimer les uns les autres ». Seule une action quotidienne et de longue haleine permet d'obtenir des résultats gratifiants et d'enregistrer une amélioration effective du comportement et des capacités d'apprentissage des enfants. Nombre d'entre eux – racontent les opérateurs – reconnaissent avec le temps l'école comme le seul lieu où ils parviennent à être heureux et ne veulent pas interrompre la scolarité durant les périodes de vacances qui, pour beaucoup, représentent un temps de tristesse et d'abandon. Quelque soit leur avenir, en Syrie ou ailleurs, l'éducation, fait remarquer Majed Mardini « est la seule manière de construire un avenir à ces enfants ». (GV) (Agence Fides 05/01/2016)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.