Maronites et Moyen Orient: « Regardons Marie pour recevoir la grâce de l'humilité »
Le pape salue les maronites des États-Unis et les autres pèlerins de langue arabe
JTK
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Expéditeur: Société de Presse France Catholique <francecatholique.mail@message-business.com>
Date: 28 mai 2016 22:36:29 UTC+
La lettre de France Catholique
Monachisme maronite en France
28 mai 2016par Vincent AUCANTELe monachisme est aux origines de la spiritualité maronite. Depuis saint Maron, l'ermite syrien qui vivait sans abri sur une colline au nord d'Alep, les moines sont un élément essentiel de l'Église maronite. Le monachisme maronite a été réformé au XVIIe siècle et on voit apparaitre les ordres monastiques sur le modèle des ordre latins, et qui sont placés directement sous l'autorité pontificale. Plusieurs de ces ordres sont aujourd'hui présents en France. À Lyon Suresnes ou Paris, les entretiens que ces relligieux libanais nous ont accordés, dressent, avec leurs similtudes et leurs différences, un portrait du monachisme maronite et de son évolution, ainsi que du rôle qu'il peut tenir et tient au cœur de la France. Ils nous font entrevoir également la très difficile situation du Liban confronté à une arrivée de réfugiés sans commune mesure avec celle que connaît aujourd'hui l'Europe.
Vous appartenez à l'Ordre antonin maronite et vous êtes le curé de paroisse maronite de Lyon. Quelle est la mission de votre ordre ? La principale mission de l'Ordre antonin maronite est le dialogue interreligieux, notamment avec l'islam et les Druzes. Notre tout premier (...)
lire en ligneL'ordre libanais maronite
28 mai 2016par Vincent AucanteMoine libanais maronite, supérieur de la maison Saint Charbel à Suresnes, destinée au religieux libanais étudiant en France, le P. Aboud Chewan est également curé de la récente paroisse maronite de Suresnes.
Quelles sont les origines de l'Ordre libanais maronite ? L'Ordre libanais maronite a été fondé en 1695. Initialement, c'était un ordre contemplatif dont les moines faisaient vœu de pauvreté et de chasteté. Ils demeuraient en communauté, et leur vie était partagée entre la prière et (...)
lire en ligneCongrégation maronite de la Sainte Famille
28 mai 2016Enseignant-Chercheur à l'Institut catholique de Paris et à l'université Saint-Joseph de Beyrouth, sœur Yara Matta revient pour nous sur les relations interreligieuses au Liban.
Quelle est la vocation de la Congrégation maronite de la Sainte Famille ?La Congrégation a été fondée en 1895 par le Patriarche Hoyek. Elle a eu dès le début pour vocation principale l'éducation de la jeune fille libanaise, en vue d'édifier et de consolider la famille. La (...)
lire en ligneCongrégation maronite des sœurs antonines
28 mai 2016par Vincent AucanteMère Marie Touma est à la tête d'un foyer d'étudiantes en quête de sens.
Quelle est l'origine de votre Congrégation ?Les sœurs de la Congrégation étaient initialement un ordre de moniales de droit pontifical, fondé au début du XVIIIe siècle. Elles vivaient recluses dans leurs monastères, se consacrant à la prière et au travail, suivant en tout leur (...)
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ASIE/IRAQ - Attaques verbales contre le Patriarche de Babylone des Chaldéens de la part de groupes de la diaspora après ses critiques relatives aux « milices chrétiennes »
Bagdad (Agence Fides ) – L'Assyrian Confederation of Europe, groupe de la confédération assysienne en Europe, organisation s'étant enregistrée en avril dernier auprès du Parlement européen en tant qu'organe représentant de groupes de militants de la diaspora assyrienne, chaldéenne et syrienne présente en Europe, a critiqué les récentes déclarations du Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, faites à l'Agence Fides, dans le cadre desquelles le Patriarche exprimait des jugements nets sur les soi-disant « milices chrétiennes » opérant dans le nord de l'Irak, lesquelles pourraient recevoir bientôt des financements et des fournitures militaires sur la base d'une décision du Congrès des Etats-Unis.
« Parmi les organisations assyriennes en Irak et de la diaspora – peut-on lire dans un communiqué envoyé par l'Assyrian Confederation of Europe à l'Agence Fides – existe un ample consensus concernant l'idée selon laquelle les assyriens doivent participer activement à la campagne militaire visant à libérer la plaine de Ninive (actuellement contrôlée en bonne partie par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » NDR) et à défendre la zone après sa libération. Les Unités de protection de la plaine de Ninive (NPU), qui s'acquittent de cette mission, sont officiellement reconnues et soutenues par le gouvernement irakien, contrairement à ce qu'affirme le Patriarche ».
Selon les responsables de l'Assyrian Confederation of Europe, la nécessité de créer des milices assyriennes s'est rendue évidente lorsque les kurdes se sont retirés et ont laissé les assyriens seuls dans la plaine de Ninive face au génocide perpétré par le prétendu « Etat islamique ». Selon le communiqué parvenu à l'Agence Fides, les groupes armés assyriens « ne constituent pas une milice sectaire, comme l'affirme le Patriarche, et visent à combattre aux côtés des autres forces légitimes et à contribuer à la survie d'un Irak multiethnique » : Les responsables de l'Assyrian Confederation of Europe intiment également au Patriarche de Babylone des Chaldéens de « ne pas interférer dans les affaires politiques de son peuple » et l'exhortent à « ne pas confondre son rôle de figure religieuse avec celle d'un responsable politique ».
La possibilité que les soi-disant « milices chrétiennes » soient financées sur la base d'une décision du Département de la Défense américain – ont fait remarquer les moyens de communication américains tels que Christian Today – représente un effet potentiel de la déclaration du Congrès qualifiant de génocide les violences subies par les chrétiens de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique ».
Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, avait exprimé, dans les déclarations faites à Fides (voir Fides 20/05/2016) la conviction que « le fait de donner des armes à de soi-disant milices chrétiennes est une très mauvaise idée ». La conquête de Mossoul et de la plaine de Ninive de la part du prétendu « Etat islamique », qualifiée par beaucoup de génocide, a provoqué la mort de quelques chrétiens et la fuite en masse de dizaines de milliers de chrétiens syriens, assyriens et chaldéens en direction d'Erbil et d'autres zones du Kurdistan irakien contrôlées par les milices kurdes. (GV) (Agence Fides 27/05/2016
Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 27 mai 2016 14:12:18 UTC+
AFRIQUE/EGYPTE - Intervention du Patriarche copte orthodoxe et du Président égyptien après des violences à l'encontre des coptes en province de Minya
Minya (Agence Fides) – Sept maisons et magasins appartenant à des chrétiens coptes ont été incendiés et saccagés, une chrétienne âgée insultée et rouée de coups et enfin dénudée en public par une bande d'assaillants furieux. Tel est le bilan provisoire de la nouvelle phase de violences sectaires à l'encontre des coptes ayant explosé à Al-Karm, en province de Minya, en Haute Egypte. Cette fois, la férocité des bandes extrémistes a été suscitée par des rumeurs locales concernant l'existence d'une relation sentimentale entre un égyptien copte – fils de la femme de 70 ans agressée – et une musulmane.
La nouvelle explosion de violence sectaire, arrivant quelques jours après la rencontre à Rome entre le Pape François et le grand imam d'al-Azhar, Ahmed al Tayyib, a attiré de nouveau l'attention du débat public en Egypte, surtout à cause des violences et des humiliations perpétrées à l'encontre de la femme âgée. Le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, actuellement en Autriche, a diffusé un communiqué dans lequel il estime possible que les faits d'al-Karm pourraient être utilisés pour déclencher une nouvelle spirale d'affrontements confessionnels et appelle tout un chacun à préserver ensemble la coexistence pacifique entre les différentes composantes de la population égyptienne. Le Président Abdel Fattah al Sisi – indique un communiqué du 26 mai provenant de la Présidence – a lui aussi fait appel aux ministères compétents afin que les responsables des violences d'al-Karm soient rapidement identifiés et punis. Selon ce qu'indique la presse locale, au moins cinq personnes auraient déjà été arrêtées pour avoir participé aux attaques contre la femme âgée et les habitations des coptes. (GV) (Agence Fides 27/05/2016
AFRIQUE/EGYPTE - Commentaires du Patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques après la rencontre entre le Pape et le grand imam de l’université d’al-Azhar |
Le Caire (Agence Fides) – La reprise des rapports officiels entre le Saint-Siège et l’Université islamique al-Azhar, qui a été scellée par la rencontre cordiale entre le Pape François et l’imam Ahmed alTaiyyb, « pourra donner une nouvelle vigueur aux processus de collaboration et d’intégration que les responsables chrétiens et musulmans égyptiens mettent déjà en œuvre dans de nombreuses situations locales au quotidien ». Tel est l’espoir confié à l’Agence Fides par le Patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques, S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, commentant la rencontre d’hier au Vatican entre le Pape et le grand imam de la plus grande institution académique de l’islam sunnite. La suspension des rapports entre le Saint-Siège et l’université remonte à 2011, après l’attentat perpétré contre la Cathédrale copte orthodoxe d’Alexandrie au cours de la nuit du nouvel An. A cette occasion, le Pape Benoît XVI avait rappelé les responsabilités des autorités locales en matière de défense des chrétiens. Ces propos avaient suscité les ires non seulement des responsables d’al-Azhar mais également des représentants du Patriarcat copte orthodoxe. Cela, rappelle S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, « a constitué un moment difficile, ayant débuté par un malentendu concernant les paroles du Pape Benoît XVI qui a peut-être été intentionnel chez certains. L’important est d’avoir repris le juste chemin. Maintenant, il faut attendre avec patience que les processus arrivent à maturation. Al Azhar est influente et peut exercer un rôle positif au sein de l’islam sunnite. Mais les difficultés, résistances et divisions ne manquent pas face au revirement du discours religieux sollicité par beaucoup, y compris le Président al Sisi. Il en est également qui perçoivent comme une menace et une attaque contre l’islam tout jugement et toute opinion exprimée librement, dans le cadre du légitime pluralisme. Nous devons respecter ce chemin interne au monde islamique, en le favorisant avec patience et délicatesse, en encourageant nos frères musulmans, y compris en tant qu’Eglise locale, en favorisant la collaboration au sein de la vie sociale, en ce qui concerne des problèmes concrets, sans nous limiter à la confrontation sur des questions strictement religieuses ». Parmi les signes d’espérance, le Patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques cite les initiatives conjointes d’imams et de prêtres, inspirées par la Maison de la famille égyptienne – organisme de liaison interreligieux créé depuis des années par al-Azhar et par le Patriarcat copte orthodoxe en tant qu’instrument pour prévenir et mitiger les oppositions sectaires – ainsi que le document programmatique signé le 9 mai par le grand imam et par le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, définissant leur engagement commun en matière de lutte contre toute forme de violence et d’abus sur les mineurs (voir Fides 10/05/2016). Au sein de ce document, prédisposé sous le patronage de l’UNICEF, des chercheurs liés à l’université islamique et à la communauté copte orthodoxe ont contribué à déterminer la protection des mineurs comme priorité commune, citant parmi les formes de violence à combattre, les mutilations génitales et le phénomène des mariages précoces. (GV) (Agence Fides 24/05/2016) |
ASIE/IRAQ - Réaction du Patriarche de Babylone des Chaldéens à l’hypothèse de distribution d’armes américaines aux prétendues milices chrétiennes |
Bagdad (Agence Fides) – Le Congrès américain pourrait à court terme autoriser le financement d’une distribution d’armes et de fournitures militaires destinée de manière préférentielle aux prétendues « milices chrétiennes » opérationnelles dans la plaine de Ninive, justifiant cette opération par le fait qu’elle ferait partie intégrante de la guerre contre les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et constituerait une conséquence concrète de la définition de génocide donnée par ce même Congrès aux violences contre les chrétiens perpétrées par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». Un projet de loi, sur lequel les législateurs américains seront appelés à se prononcer, vise à faire insérer dans le budget de la Défense des Etats-Unis, le financement et la distribution d’armes aux prétendues « milices chrétiennes » dans le cadre de la lutte contre les djihadistes. Une disposition parlementaire avait déjà par le passé crédité des fonds en faveur des forces de sécurité locales dans la plaine de Ninive. Le nouveau projet fait référence de manière spécifique à des « milices chrétiennes » comme destinataires privilégiés du soutien logistique et militaire américain. « La Commission estime que les Etats-Unis devraient soutenir des groupes locaux, équipés de manière adéquate et opérationnels, comme les milices chrétiennes irakiennes, ayant une mission de sécurité nationale ». L’initiative – soulignent des moyens de communication américains tels que Christian Today – arrive dans la foulée de la décision prise à l’unanimité de qualifier de génocide le traitement réservé aux chrétiens et aux autres minorités par le prétendu « Etat islamique ». Steve Oshana, Directeur exécutif de l’organisation A Demand for Action – l’un des groupes de pression se battant en faveur de la protection des chrétiens – a qualifié cette initiative de « progrès important ». Selon lui, « les forces chrétiennes en Irak et en Syrie ont passé les 18 derniers mois à se consolider et un groupe a déjà reçu le soutien des Etats-Unis en Syrie ». Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, est convaincu quant à lui que la décision de fournir des armes à de prétendues milices chrétiennes « est une très mauvaise idée. Elle fait comprendre à quoi tend réellement cette déclaration relative au génocide ». Selon le Patriarche, « il n’existe pas de milices chrétiennes mais seulement des groupes politisés et des personnes simples qui ont un besoin désespéré d’un salaire. Les chrétiens demeurés en Irak sont seulement les pauvres et ceux des strates moyennes. Parmi eux, se trouvent 100.000 évacués ». Voici quelques jours, de nombreux réfugiés chrétiens ont été contraints à signer une « déclaration de fidélité » à la région autonome du Kurdistan irakien et à son Président, Masud Barzani (voir Fides 13/05/2016). « Maintenant – explique le Patriarche à l’Agence Fides – les arabes sunnites veulent créer une région autonome à Mossoul avec l’appui de la Turquie alors que les kurdes veulent accentuer le processus d’indépendance du Kurdistan. Un autre groupe politique chrétien est appuyé par le gouvernement central de Bagdad. Une confusion totale règne ! Tous veulent instrumentaliser les chrétiens de la plaine de Ninive en fonction de leurs ambitions et leurs intérêts politiques. Cette zone se trouve à la limite. Il s’agit d’une région comprenant différentes ethnies et communautés religieuses, une zone de division entre la région dominée par le kurdes et celle dominée par les arabes sunnites. Tous considèrent les chrétiens de ce s ecteur dans la perspective de leurs propres intérêts, économiques ou politiques. Je crains que tous ces discours ne transforment la plaine de Ninive en une région de conflits continuels, sachant que, si cela était le cas, aucun chrétien ne retournera chez lui. Les chrétiens, s’ils veulent avoir un avenir – ajoute le Patriarche – doivent s’intégrer aux institutions et suivre les autorités légitimes qui gouvernent le lieu où ils vivent. Les Etats-Unis, s’ils veulent réellement vaincre le prétendu « Etat islamique », doivent soutenir les armées régulières qui dépendent du gouvernement central et du gouvernement autonome du Kurdistan au lieu de créer des milices sectaires ». (GV) (Agence Fides 19/05/2016) |