Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 28 juin 2016

Au moins cinq personnes ont été tuées et 15 autres blessées lundi dans une série d'attentats-suicides perpétrée par des kamikazes dans un village de l'est du Liban, proche de la frontière syrienne.

Une série d'attentats suicide menés par plusieurs kamikazes a coûté la vie à au moins cinq personnes lundi 27 juin dans un village à majorité chrétienne de l'est du Liban, une région troublée en raison de sa proximité avec la Syrie en guerre.
Plus tôt dans la journée, le village avait déjà été la cible d'une série d'attaques menées par quatre kamikazes qui avaient fait cinq morts et 15 blessés.
Quelques heures plus tard, dans la soirée, le village était de nouveau frappé par trois attaques suicide commises par des kamikazes à moto, selon une source sécuritaire. Il y a "de nombreux blessés", a déclaré la Croix-Rouge libanaise à la télévision libanaise LBC.
Ces attaques sont survenues quelques heures après que le groupe État islamique (EI) a revendiqué un attentat suicide perpétré en Jordanie à la frontière syrienne, ayant fait sept morts et 13 blessés mardi.
Attentats simultanés
Les premières attaques du matin se sont produites selon le même mode opératoire : kamikazes et attentats simultanés. Une méthode typique des organisations jihadistes comme l'EI et Al-Qaïda. "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive", a indiqué une source militaire.
Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église, et c'est à ce moment là que les trois autres kamikazes sont entrés en action, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que chaque ceinture contenait deux kilos d'explosifs et des boulons.
Le maire d'Al-Qaa, Bachir Matar, a indiqué que deux des kamikazes s'étaient fait exploser lorsque "les habitants se sont réunis pour soigner les blessés". "Nous avons poursuivi le quatrième assaillant et tiré sur lui avant qu'il ne se fasse sauter".
"Idéologie terroriste et obscurantiste"
Cette attaque a été condamnée par le mouvement chiite libanais Hezbollah, très présent dans la Bekaa et dont les hommes combattent aux côtés du régime syrien de Bachar al-Assad contre les rebelles et les jihadistes. "Ce crime est un acte de l'idéologie terroriste et obscurantiste qui se répand dans la région et menace le Liban et toutes ses composantes", a déclaré cette organisation.
Pour le Premier ministre libanais Tammam Salam, cette opération montre "les plans funestes visant le Liban et les risques qui menacent le pays". Le chef de l'armée, le général Jean Kahwaji, a de son côté rendu hommage à al-Qaa et aux autres villages frontaliers qui "représentent la première ligne de défense du Liban face au terrorisme".
La coordonnatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Sigrid Kaag, a "condamné" cette attaque et appelé la communauté internationale à "améliorer les capacités de l'armée libanaise face aux défis sécuritaires, dont les menaces terroristes".
Avec AFP

lundi 27 juin 2016

Europe, génocide… les propos du pape à la presse

Interrogé sur les conséquences du Brexit, le pape François a invité à « penser à une autre forme d’Union », critiquant une « Union massive » qui doit « donner plus d’indépendance, plus de liberté aux pays » – sans citer le principe de subsidiarité tiré de la doctrine sociale de l’Église. Le récipiendaire du prix Charlemagne 2016 a conseillé même « une saine désunion ». « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain », a-t-il toutefois aussi indiqué. Reprenant son propre principe général selon lequel « l’unité est supérieure au conflit », il a ajouté aussitôt : « Mais il existe différentes manières de s’unir. » « Les deux mots-clés pour l’Union doivent être créativité et fécondité », a-t-il résumé.
Le pape François a aussi mis en garde contre une « balkanisation » de l’Europe, citant les tentations de sécession de l’Écosse et de la Catalogne : « Avant d’avancer, il faut étudier de près. » Il a distingué ces questions de l’émancipation des pays colonisés de leur tutelle, comme en Amérique latine.

Génocide arménien

« Je ne connais pas d’autre mot. » Le pape François a justifié d’avoir ajouté le terme de génocide dans son discours au palais présidentiel d’Erevan le 24 juin, rappelant qu’il l’avait déjà employé l’année dernière. « Quand j’ai entendu le ton du président (arménien, NDLR), Ayant déjà utilisé ce mot au Vatican, c’eût été étrange de ne pas le dire ici », a-t-il expliqué, précisant qu’il n’a pas voulu « être offensif mais objectif » alors qu’Ankara a regretté les propos « très malheureux » du pape. Il a reconnu que le mot « génocide » avait une définition juridique précise et pouvait donc avoir aussi une certaine « technicité ».

Homosexuels

Interrogé sur une récente proposition du cardinal allemand, Reinhard Marx, que l’Église catholique demande pardon pour sa discrimination envers les personnes homosexuelles, le pape François a répondu être d’accord mais en ajoutant qu’il existe aussi « tant de sujets sur lesquels l’Église, la communauté chrétienne, devraient demander pardon », énumérant les manquements envers les pauvres ou les enfants exploités, entre autres. « Les chrétiens doivent demander pardon pour tant de choses », a-t-il insisté comme pour faire valoir que la discrimination envers les homosexuels était une question parmi d’autres. « Il y a des traditions dans des pays, avec des cultures, qui ont une mentalité différente sur cette question », a-t-il aussi mis en avant, estimant parfois excessive des manifestations politiques.
Sur l’homophobie, s’appuyant sur le catéchisme de l’Église, il a répété qu’il ne faut « discriminer personne, l’accompagner pastoralement ». « Les personnes qui sont de bonne volonté et qui cherchent Dieu, qui sommes-nous pour les juger ? », a-t-il demandé, reprenant une formule employée lors de sa première conférence de presse, en juillet 2013.

Diaconesses

Le pape a confié qu’il avait été irrité que la presse annonce d’emblée que les femmes allaient pouvoir devenir diacres quand lui n’avait fait que donner son accord pour la mise sur pied d’une commission qui étudiera le rôle des femmes diacres dans les premiers siècles de l’Église : « J’ai été surpris des nouvelles dans la presse. » Il a indiqué avoir demandé au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, d’établir une liste de noms pour cette commission, qui est maintenant sur son bureau.
Il a rappelé par ailleurs l’existence dorénavant d’une commission de femmes théologiennes. « Savoir ce que pensent les femmes importe plus que leur fonction, a-t-il estimé. Les femmes pensent différemment. Il faut les écouter avant chaque décision. »

Benoît XVI

« Il n’y a qu’un pape. » Alors que le secrétaire privé de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, avait récemment distingué un double exercice du ministère pétrinien, actif d’une part avec le pape François, contemplatif d’autre part avec Benoît XVI, François a corrigé : « Il n’y a pas de deuxième pape. »
Sébastien Maillard (à bord du vol papal), le 26/06/2016 
Dans le vol retour d’Arménie, le 26 juin, le pape François s’est justifié sur l’emploi du mot génocide en Arménie. Il a commenté l’actualité du Brexit, mettant en garde le continent contre une « balkanisation » et demandant « une nouvelle forme d’Union », conseillant même « une saine désunion ».
Répondant aussi aux questions sur l’Église, il a reproché aux médias leur précipitation à propos des femmes diaconesses et rappelé, tout en rendant hommage à Benoît XVI, qu’« il y a un seul pape ». Sur l’homophobie, il a estimé que l’Église pouvait demander pardon comme sur de nombreux autres sujets
Rappelant que Joseph Ratzinger fêtera le 28 juin ses 65 ans de sacerdoce, son successeur a rappelé toute son affection et admiration pour celui à qui il rend visite et qu’il appelle : « C’est une grâce d’avoir à la maison le grand-père sage. » Il a raconté que des cardinaux étaient venus se plaindre une fois auprès du pape émérite – ce qui de fait s’est produit durant le premier synode – et que Benoît XVI « les avait chassés, avec son style à lui ».
Comme en d’autres occasions, il a remercié Benoît XVI d’avoir « ouvert la porte » par sa renonciation historique, instituant ainsi les papes émérites. « Il pourra y en avoir deux ou trois », a-t-il ajouté.
Répondant debout, de manière improvisée, aux questions des journalistes, comme à son habitude à chaque retour de voyage, le pape François a aussi abordé les 500 ans de la réforme de Luther, le concile panorthodoxe qui s’achevait en Crète et son déplacement en Azerbaïdjan en septembre prochain.
Sébastien Maillard (à bord du vol papal)
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Europe-genocide-les-propos-du-pape-a-la-presse-2016-06-26-1200771681

Du génocide à la réconciliation, la voie du pape pour l’Arménie

https://mail.google.com/mail/ca/u/0/#inbox/155927023e8b0b1c

LUNDI 27 JUIN 2016
VATICAN
Le pape François a visité les lieux de mémoire arméniens, en particulier du génocide, voulant faire du rappel de cette tragédie une « source de paix et d’avenir ». Aux côtés de l’Église apostolique arménienne, ...
 
 
Dans le vol retour d’Arménie, le 26 juin, le pape François s’est justifié sur l’emploi du mot génocide en Arménie Il a commenté l’actualité du Brexit, mettant en garde a ...
 
La Documentation catholique
Le 26 juin 2016, au cours de son voyage apostolique en Arménie, le pape François a signé avec le catholicos Karekin II, patriarche suprême de tous les Arméniens, une ...

Rahi: les Etats Unis peuvent contribuer à écarter le Liban des conflits régionaux - iloubnan.info

Rahi: les Etats Unis peuvent contribuer à écarter le Liban des conflits régionaux - iloubnan.info
27/6/2016

Rahi: les Etats Unis peuvent contribuer à écarter le Liban des conflits régionaux

Le patriarche maronite, Bechara Boutros Rahi, s'est exprimé samedi durant une messe à Buffalo, aux Etats-Unis, durant laquelle il a regretté "la situation de guerre, de haine et de destruction au Moyen-Orient." 

Durant sa visite pastorale, le prélat maronite a été reçu par la diaspora libanaise, en présence de plusieurs membres du Senat. Durant son allocution, il a souligné l'importance de la "coexistence".

"La guerre au Moyen-Orient est un danger qui menace notre identité du Levant, mais également en tant que chrétiens et Libanais,"  a-t-il dit, exprimant sa préoccupation quant à la montée des extremes dans la région. 

Le chef de l'Eglise maronite aussi rappelé le fardeau qu'assume le Liban en face de l'afflux de réfugiés syriens. 

Appelant la communauté internationale à se mobiliser pour mettre un terme à la guerre en Syrie et trouver une solution à la cause palestinienne, il a conclu: "Washington est capable de contribuer à écarter le Liban des conflits du voisinage," tout en s'exprimant en faveur d'une entente irano-saoudienne pour libérer le pays du Cèdre des répercussions des tensions entre les deux pays.



JTK

Le Père Lombardi : "le Pape ne fait pas de croisade" - Radio Vatican

Le Père Lombardi : "le Pape ne fait pas de croisade" - Radio Vatican

Le Père Lombardi : "le Pape ne fait pas de croisade"

Le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège - AP

(RV) « Le Pape ne fait pas de croisades » : déclaration du père Federico Lombardi, lors d'une conférence de presse ce dimanche 26 juin, à Yerevan. Le porte-parole du Saint-Siège réagissait ainsi aux accusations du gouvernement turc, après que le Pape a parlé de « génocide » pour parler des massacres de masse commis par l'Empire ottoman en 1915. « Des propos malheureux », selon le vice-Premier ministre turc, y voyant « une mentalité de croisés ».

Des accusations que réfute le père Lombardi. « Si l'on écoute le Pape,  il n'y a rien (dans ses propos) qui évoque un esprit de croisade. Sa volonté est de construire des ponts au lieu de murs. Son intention réelle est de construire les fondations pour la paix et la réconciliation », a affirmé le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, qui a insisté : « François a prié pour la réconciliation de tous, n'a pas prononcé un mot contre le peuple turc. Le Pape ne fait pas de croisades, ne cherche pas à organiser de guerres ».

Lors de sa rencontre avec les autorités arméniennes, vendredi 24 juin, le Pape avait évoqué le « Grand Mal » de 1915, parlant d'une « tragédie », d'un « génocide » rendu possible par « d'aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l'esprit des bourreaux au point qu'ils se sont fixé le dessein d'anéantir des peuples entiers ».

Lors la messe solennelle célébrée le 12 juin 2015, en la Basilique Saint-Pierre, à la mémoire des victimes arméniennes du « Metz Yeghern », le Pape François, citant saint Jean-Paul II, avait déjà parlé de « génocide » pour désigner les massacres commis en 1915. La réaction turque avait été immédiate : Ankara avait ainsi rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège pendant près d'une année.

(MA avec AFP)



JTK

samedi 25 juin 2016

À Erevan, le pape François dénonce explicitement le génocide arménien

La Croix, le 24/06/2016 

À son arrivée à Erevan, vendredi 24 juin, et devant les autorités civiles arméniennes et le Corps diplomatique, le pape François est sorti de son texte pour dénoncer explicitement le génocide arménien, à la surprise générale.

Le pape François a dénoncé « le génocide » des Arméniens en 1915/16 sous l’Empire Ottoman, prononçant pour la deuxième fois ce mot jugé inacceptable par la Turquie.
« Cette tragédie, ce génocide a marqué malheureusement le début de la triste série des catastrophes immenses du siècle dernier », s’est exclamé au Palais présidentiel le pape qui s’adressait au chef de l’État, Serge Sarkissian, à la classe politique et au Corps diplomatique. Le mot ne figurait pas dans son texte distribué à l’avance. Il l’avait prononcé une première fois au Vatican en avril 2015, déclenchant la colère d’Ankara.
Les observateurs estimaient que le pape François ne prononcerait pas une nouvelle fois le mot « génocide », pour jouer l’apaisement.
À l’échelle internationale, le génocide arménien de 1915 est l’un des quatre génocides reconnus par les instances des Nations unies, qui ont défini cette qualification depuis 1946.
La Croix

http://www.la-croix.com/Religion/Pape/A-Erevan-le-pape-Francois-denonce-explicitement-le-genocide-armenien-2016-06-24-1200771303?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160624&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=213177&PMID=bb494601670887f92d5d4c8bfcd0ef06

vendredi 24 juin 2016

En Arménie, le pape dénonce le « génocide » des Arméniens


Le Monde.fr avec AFP |  | Par 

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2016/06/24/en-armenie-le-pape-denonce-le-genocide-des-armeniens_4957726_3210.html#JWP0lFJRcxpk3x8o.99


« Génocide » : le mot espéré par beaucoup d’Arméniens ne figurait pas dans le texte écrit. Le pape François l’a ajouté, à l’oral, au discours qu’il a prononcé devant le président arménien, Serge Sarkissian, vendredi 24 juin, au premier jour de sa visite en Arménie, pour définir le massacre de quelque 1,5 million d’Arméniens en 1915 et 1916 par les troupes ottomanes.

« Cette tragédie, ce génocide, a-t-il dit, a inauguré malheureusement la triste liste des effroyables catastrophes du siècle dernier, rendues possibles par d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers. » Les autorités civiles, politiques et diplomatiques, réunies devant lui, l’ont applaudi debout.
Savoir si le chef de l’Eglise catholique allait répéter ce mot au cours de la seconde visite d’un pape dans ce pays qui a retrouvé son indépendance après la chute de l’Union soviétique était l’une des incertitudes avant son départ. Le pape François avait déjà employé ce terme le 12 avril 2015, dans la basilique Saint-Pierre de Rome, lors d’une cérémonie de commémoration des massacres. Il avait alors provoqué la colère d’Ankara, qui refuse de reconnaître ces tueries comme un génocide, les rangeant dans la catégorie de « faits de guerre » qui ont aussi touché des Turcs et minimise le nombre de victimes. L’ambassadeur avait été rappelé pour consultation. Il est, depuis, revenu à Rome, mais il est fort probable qu’il soit à nouveau sollicité par les autorités diplomatiques turques.
Au début du mois, l’ambassadeur turc en Allemagne avait, lui aussi, été rappelé après le vote par le Bundestag d’une résolution sur la « commémoration du génocide des Arméniens et autres minorités chrétiennes dans les années 1915 et 1916 ».

Le génocide déjà évoqué par Jean Paul II

Par cette déclaration, le pape François n’introduit pas une nouveauté dans la position du Saint-Siège. Le mot génocide figurait déjà dans deux déclarations communes signées par Jean Paul II et le chef de l’Eglise apostolique arménienne, Karékine II, en 2000 et en septembre 2001, lors de la visite du pape polonais en Arménie. Mais il innove en prononçant ce mot, qui plus est, cette fois, en Arménie même, tout près de la frontière turque. En outre, contrairement à 2015, il n’a pas cité la formule de 2001 mais il a repris le mot à son compte. Samedi, le pape devait se rendre au mémorial du génocide. Quelques instants avant que François prenne la parole, Serge Sarkissian avait lui aussi parlé de« génocide » et expliqué pourquoi : « Nous voulons simplement que les choses soient appelées par leur nom, car cela permettra à deux peuples voisins de se diriger vers une véritable réconciliation et de partager un avenir prospère ».


A son discours écrit, le pape argentin a ajouté une autre considération, en réalité destinée aux gouvernements actuels face aux conflits du Proche-Orient et d’Afrique à l’origine de la crise des réfugiés en cours. « Il est tellement triste, a-t-il dit en parlant du génocide arménien, que dans celui-ci, comme dans les deux autres [la Shoah et le massacre des Tchétchènes en 1944], les grandes puissances internationales regardaient ailleurs. » Dans son discours d’avril 2015, François avait déclaré que les deux autres génocides « ont été perpétrés par le nazisme et par le stalinisme ». Le pape a relié ces tragiques événements du passé aux menaces et exactions dont sont victimes aujourd’hui des populations chrétiennes.

Persécutions contre les chrétiens et accueil des réfugiés

« Je souhaite vivement que l’humanité sache tirer de ces tragiques expériences la leçon d’agir avec responsabilité et sagesse pour prévenir le danger de retomber dans de telles horreurs », a-t-il dit devant les responsables civils et politiques arméniens. Puis il a appelé « tous ceux qui déclarent leur foi en Dieu », quelle que soit leur confession, à « uni[r] leurs forces pour isoler quiconque se sert de la religion pour mener des projets de guerre, d’abus et de persécution violente, en instrumentalisant et en manipulant le saint nom de Dieu ».
« Aujourd’hui, a-t-il ajouté, les chrétiens en particulier, comme et peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi. » Il a de nouveau appelé les gouvernements à prendre « avec courage et sans tarder des initiatives visant à mettre fin à ces souffrances », notamment en accueillant les réfugiés et en résolvant les conflits enkystés.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2016/06/24/en-armenie-le-pape-denonce-le-genocide-des-armeniens_4957726_3210.html#JWP0lFJRcxpk3x8o.99

Pour les chretiens d'Orient une nuit aux Invalides

Isabelle Demangeat, le 23/06/2016
L’Aide à l’Église en détresse (AED) et SOS Chrétiens d’Orient se sont mobilisés pour consacrer, jeudi 23 juin au soir, une Nuit aux Invalides aux chrétiens d’Orient.
Les bénéfices ainsi générés seront utilisés pour rénover une école syriaque catholique, à Bagdad.
Avant les vacances d’été, ne pas oublier les chrétiens d’Orient : c’est en quelque sorte le message que lancent l’Aide à l’Église en détresse (AED) France et SOS Chrétiens d’Orient. Ces deux associations organisent, sous le patronage du patriarche d’Antioche pour les syriens catholiques, jeudi 23 juin au soir, une Nuit aux Invalides dédiée aux chrétiens d’Orient. Les bénéfices ainsi générés seront utilisés pour rénover une école syriaque catholique, à Bagdad (Irak).
« Il s’agit de l’école qui jouxte la cathédrale détruite, en 2010, par un attentat perpétré par des islamistes d’Al-Qaïda, fin octobre 2010, qui avaient assassiné, en pleine messe, une cinquantaine de chrétiens », explique Marc Fromager, directeur de l’AED France.
« Elle en est sortie extrêmement abîmée. L’idée est de la réhabiliter pour qu’elle puisse rouvrir ses portes, dès la rentrée prochaine et que 700 enfants puissent reprendre une scolarité », ajoute-t-il en précisant l’importance, voire la nécessité, de penser à l’avenir de cette communauté aujourd’hui persécutée.
« Blessée physiquement et psychologiquement, cette communauté est plongée dans un contexte de terreur, dans une sombre’nuit’, dit-il en relevant ainsi la symbolique, empreinte de spiritualité, que peut revêtir l’événement. Et il nous semble juste et bon de nous réunir de façon ponctuelle pour la soutenir et lui permettre de rester. »
Désirant organiser un événement important mais conscientes de leur manque de compétences pour concevoir et monter un spectacle, les deux associations ont privatisé, pour une soirée, l’une des Nuit des Invalides organisées, pendant plus de deux mois, aux Invalides, à Paris.
Le spectacle son et lumière, projeté dans la cour intérieure, propose, cette année, de (re) découvrir l’histoire de Paris.

Lyon fête, entre autres, son jumelage avec Mossoul

Par ailleurs, du jeudi 23 juin au dimanche 26 juin, le diocèse de Lyon fête les anniversaires de ses jumelages avec les diocèses de Koupéla au Burkina Faso (60 ans), d’Antélias au Liban (25 ans) et de Mossoul en Irak (2 ans).
L’événement, appelé « De toutes les nations, fête des disciples », propose outre une veillée de prière et une journée festive en paroisse, un colloque et une table ronde autour du thème « En quoi le jumelage cultive la fraternité ici et là-bas ? »
Pour manifester son soutien à la population chrétienne irakienne, le diocèse de Lyon avait lancé, en juillet 2014, un jumelage avec le diocèse de Mossoul. Ce jumelage, qui a reçu un bel accueil de la part des fidèles lyonnais, s’est entre autres soldé par l’organisation, en décembre 2014, d’une Fête des lumières, à Erbil (Kurdistan irakien).
Isabelle Demangeat
http://www.la-croix.com/Religion/Une-nuit-aux-Invalides-pour-les-chretiens-d-Orient-2016-06-23-1200770926?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_content=20160623&utm_campaign=newsletter__crx_urbi&utm_term=211133&PMID=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f

jeudi 23 juin 2016

LIBAN - Rejet des plans de partage sectaire du Proche-Orient de la part du Synode maronite

 
Bkerkè (Agence Fides) – Il faut bloquer les plans de démembrement sur base sectaire au travers desquels certains cercles internationaux pensent résoudre les conflits, en redessinant les frontières du Proche-Orient, à commencer par la Syrie et l’Irak et préserver et encourager la perspective d’une coexistence collaborative entre les différentes composantes ethniques et religieuses, favorisant des processus de démocratisation y compris au profit des peuples du Proche-Orient.
Tel est le jugement concernant les convulsions de la région exprimé par les Evêques maronites à l’issue de leur réunion, tenue la semaine passée à Bkerkè, dans le cadre de leur Synode annuel, placé sous la présidence du Patriarche d’Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Bechara Boutros Rai. L’assemblée synodale maronite a écouté avec une attention particulière les rapports des Evêques maronites des Eparchies syriennes, s’attardant sur la condition tragique de la population civile dans la zone d’Alep. Concernant la situation libanaise – peut-on lire dans le communiqué final des travaux parvenu à l’Agence Fides – a été dénoncé l’impact dévastateur de la paralysie institutionnelle sur la politique, la sécurité et les niveaux économiques et sociaux du pays, qui ne parvient pas à élire un nouveau Chef de l’Etat depuis deux ans. (GV) (Agence Fides 21/06/2016)

LIBAN - Report sine die du Synode de l’Eglise grecque melkite

 
Beyrouth (Agence Fides) – Le Synode de l’Eglise catholique grecque melkite, après s’être ouvert le 20 juin à Ain Traz dans un climat de forte tension interne, a été interrompu et reporté sine die à cause de l’absence d’un certain nombre d’Evêques, qui ont ainsi provoqué le non respect du quorum requis pour poursuivre de manière valide les travaux de l’assemblée. C’est ce qu’indique un communiqué diffusé par les sources officielles du Patriarcat, parvenu à l’Agence Fides.
L’affaire met en évidence les fortes divisions existant au sein de l’Episcopat grec melkite, qui se concrétisent par la demande de démission du Patriarche, S.B. Grégoire III Laham, soutenue par un groupe d’au moins dix Evêques, de manière à procéder ensuite à l’élection d’un nouveau Patriarche. Lundi 20 juin, seuls 11 des 22 des Evêques grec melkites actuellement en fonctions se sont présentés à la séance d’ouverture du Synode, alors que le quorum s’établit à la moitié plus un de ce nombre.
Le Patriarche, dans son discours inaugural, avait invité tous les Evêques à un débat « respectueux, franc et transparent, dans un esprit de dialogue et de charité ». Lors de sa prise de position successive au report du Synode, S.B. Grégoire III Laham, rappelant les dispositions récemment réaffirmées également par la Congrégation pour les Eglises orientales de la Curie romaine, soulignait que le Droit canonique des Eglises orientales ne prévoit pas la possibilité d’imposer au Patriarche de démissionner contre sa volonté et que toutes les éventuelles controverses doivent être affrontées au sein de l’Assemblée synodale. (GV) (Agence Fides 22/06/2016)

البيان الختامي للقاء الكهنة الكلدان في العراق، عنكاوا 20ـ 21 حزيران 2016


تحت شعار “رحماء كالآب”، وبرعاية بطريرك بابل للكلدان صاحب الغبطة مار لويس روفائيل ساكو وبحضور أساقفة العراق الكلدان، عُقد من العشرين وحتى الحادي والعشرين من حزيران يونيو 2016 في دير مار أدّي ومار ماري البطريركي الكلداني في عنكاوا، اللقاء الأول لكهنة العراق الكلدان. وقد اتسم اللقاء ـ وكما جاء في البيان الختامي ـ “بأجواء روحية وأخوية مريحة ومناقشات معمّقة لرسالة الكاهن، حامل الرحمة الإلهية، لاسيّما في الظروف التي يعيشها العراق والمنطقة وتطرق المشاركون إلى أبرز التحديات الروحية والراعوية والثقافية والاجتماعية التي تواجههم خلال خدمتهم الكهنوتية. وافتتح البطريرك ساكو اللقاء بكلمة عن “خطوط القّوة بمثابة خارطة الطريق”، مؤكدًا على أهمية الحياة الروحية للكاهن والتعلّق بشخص المسيح يسوع، والوقوف إلى جانب مؤمنينا ومواطنينا في معاناتهم وأهمية مشاركة العلمانيين في رسالة الكنيسة”.
ومما جاء في البيان الختامي للقاء الكهنة الكلدان في العراق نقلا عن الموقع الإلكتروني للبطريركية الكلدانية، تم “الالتزام بعقد لقاءات دورية للكهنة والأساقفة ضمن أنشطة التنشئة المستدامة والاستعانة بكهنة متخصصين في هذا المجال”، إضافة إلى “إقامة رياضة روحية سنوية تجمع كافة الاكليروس الكلداني في العراق، وتشكيل لجنة من الكهنة لمتابعة شؤونهم خصوصًا التنشئة المستدامة بكل جوانبها الإنسانية والروحية واللاهوتية والراعوية”، وتم “التأكيد على مجانية الخدمة الكهنوتية لاسيما خدمة الأسرار”، وتحدث البيان أيضًا عن “أهمية تفعيل قرارات السينودس البطريركي في “انتقال الكهنة للخدمة في رعايا الإيبارشية الواحدة كل ست سنوات”. ولا يسمح لأي كاهن الانتقال من أبرشيته إلى أبرشية أخرى إلا بموافقة أُسقفه والأسقف الذي يستقبله وبحسب القوانين المرعية”. وتم التأكيد في البيان الختامي للقاء الكهنة الكلدان في العراق “على اشتراك المؤمنين العلمانيين من كلا الجنسين في المجالس الأبرشية والخورنية كما توصي القوانين. فالمؤمنون شركاء في الرسالة، ومعاونون للاكليروس وكل بحسب النعمة المعطاة له، ولهم الحق في التعبير عن رأيهم”. كما “وينبغي تنسيق كل النشاطات مع أسقف الأبرشية، وعليه عقد لقاءات دورية لكهنته تعزز العلاقة الأبوية والبنوية بينهم”. هذا و”عبّر الجميع عن وقوفهم إلى جانب مؤمنيهم ومواطنيهم بكل محبة وسخاء وتقديم العون لهم خصوصا للأشخاص والعائلات المهجرة ورفع معنوياتهم ليتمسكوا بأرضهم وهويتهم”.
إذاعة الفاتيكان