Damas (Agence Fides) –« Quand les armes se tairont-elles ? Nous, qui vivons en Syrie, nous somme dégoûtés par l’indignation générale qui se lève pour condamner ceux qui défendent leur propre vie et leur propre terre. A plusieurs reprises ces mois-ci, nous nous sommes rendus à Damas. Nous y sommes allés après que les bombes des rebelles aient fait un massacre dans une école. Nous y étions également voici quelques jours seulement, le jour après que 90 missiles tirés à partir du faubourg de Goutha soient tombés sur la partie de la ville tenue par l’armée. Nous avons écouté les récits des enfants : la peur de sortir de chez eux et d’aller à l’école, la terreur de devoir voir encore leurs camarades de classe sauter dans les airs. Ces enfants ne parviennent pas à dormir la nuit à cause de la peur qu’un missile arrive sur leur toit. La peur, les larmes, le sang et la mort (les accompagnent NDT). Ces enfants ne sont-ils pas aussi dignes de notre attention ? ». C’est ce qu’écrivent, dans un Message envoyé à l’Agence Fides les moniales trappistines qui vivent à Azeir, un petit villages syrien à la frontière avec le Liban, à mi-chemin entre Homs et Tartous. Là, se trouve le monastère d’une petite communauté de quatre moniales cisterciennes italiennes, « humble présence de personnes orantes » comme elles le définissent. Les quatre religieuses ont voulu expressément suivre « l’expérience de nos frères de Tibhirine », les moines présents en Algérie tués par des terroristes.
Les moniales ajoutent : « Pourquoi l’opinion publique n’a-t-elle pas cillé, pourquoi personne ne s’est-il indigné, pourquoi n’y a-t-il pas eu d’appels humanitaires ou autre en faveur de ces innocents ? Pourquoi n’est-ce que lorsque le gouvernement syrien intervient en faveur de ses ressortissants qui se sentent défendus de tant d’horreur que l’on s’indigne de la férocité de la guerre ? ».
L’analyse des religieuses indique que « lorsque l’armée syrienne bombarde, des femmes, des enfants, des civils meurent ou sont blessés et nous prions aussi pour eux. Non seulement pour les civils mais également pour les djihadistes parce que chaque homme qui choisit le mal est un fils perdu. C’est un mystère caché dans le cœur de Dieu. C’est à Lui qu’il faut laisser le jugement, Lui qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et vive ». Elles ajoutent : « A Damas, c’est à partir de la zone de Goutha qu’ont commencé les attaques en direction des civils qui habitent dans la partie de la ville contrôlée par le gouvernement et non pas l’inverse. Le quartier de Goutha lui-même a vu les civils n’appuyant pas les djihadistes être placés dans des cages de fer – hommes et femmes – exposées en plein air et utilisées comme boucliers humains. Goutha est un quartier dans lequel aujourd’hui les civils qui veulent s’enfuir et se réfugier dans la partie tenue par l’armée en profitant de la trêve accordée sont pris pour cible par des tireurs embusqués rebelles ». « Pourquoi dès lors cette cécité de l’Occident ? Comment est-il possible que ceux qui informent, y compris à l’intérieur de l’Eglise, soient si unilatéraux » se demande le texte parvenu à Fides.
« Il n’est pas possible de se scandaliser à cause de la brutalité de la guerre et se taire à propos de ceux qui ont voulu la guerre et la veut encore aujourd’hui, à propos des gouvernements qui ont déversé en Syrie au cours de ces années leurs armes toujours plus puissantes pour ne pas parler des mercenaires laissés délibérément entrer en Syrie en les faisant passer par les pays limitrophes. Il n’est pas possible de se taire concernant l’attitude des gouvernements qui ont obtenu des bénéfices de cette guerre et continuent à en retirer des profits » poursuit l’appel éploré des Trappistines.
« Nous ne sommes pas encore arrivé à notre but – indique le texte – là où le loup et l’agneau demeureront ensemble. Il est possible de choisir la non-violence jusqu’à en mourir. Cependant, il s’agit d’un choix personnel, qui ne peut mettre en jeu que la vie de ceux qui le font et il n’est pas possible de le demander à une nation entière, à un peuple entier ».
La dernière réflexion des moniales, qui concerne les chrétiens en Syrie, est celle-ci : « Le Christ veut que les Siens soient le levain dans la pâte, c’est-à-dire cette présence qui, peu à peu, de l’intérieur, fait croître une situation et l’oriente vers la vérité et le bien, qui la soutient là où elle doit être soutenue et la change là où elle doit être modifiée, avec courage, sans duplicité mais de l’intérieur ».
La guerre en Syrie a blessé de nombreuses manières et à divers endroits la coexistence interreligieuse mais l’espérance ne meurt pas, même si « il est difficile de pardonner » concluent les moniales. « On vit encore actuellement ensemble, pour le bien de tous. Les nombreuses œuvres de charité, de secours, de développement gérées par des chrétiens et des musulmans de manière conjointe en sont le témoignage ». (PA) (Agence Fides 05/03/2018)
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Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
lundi 5 mars 2018
SYRIE - Appel des Trappistines en faveur de la fin du conflit
آخر أسقف ماروني في دمشق؟ هل ستجد شخصاً تسلّمه مفتاح الكاتدرائية؟”
أليتيا لبنان | مارس 01, 2018
مشق/ أليتيا (aleteia.org/ar) فيما كان يستمر إطلاق قذائف الهاون والصواريخ من مناطق الثوار في الغوطة الشرقية على حي باب توما في دمشق وعلى منطقة العباسيين، كانت الجماعة المسيحية في العاصمة السورية تتضاءل، بحسب المونسنيور سمير نصار، رئيس أساقفة دمشق للموارنة.
“البنية الكنسية تنهار بهدوء”… هذا ما كتبه في رسالته بمناسبة الصوم ذاكراً أن كنيسته شهدت سنة 2017 على عشرة زيجات فقط مقابل 30 في السنة السابقة، وسبع معموديات بدلاً من 40.
ولفت إلى أن جماعته تعيش مسلمّة ذاتها للعناية الإلهية في ظل القصف العشوائي الذي يقتل الأبرياء يومياً، وتعتمد على صوت الرب القائل: “لا تخف أيها القطيع الصغير”.
ومع تكثف المعارك وأعمال العنف في السنة السابعة من الحرب في سوريا، يستمر النزوح بوتيرة أسرع، لا سيما في صفوف الشباب والرجال، ما يؤدي إلى نقص حاد في اليد العاملة. وقد تحوّل السوريون بفعل الأزمة الاجتماعية والتضخم والحصار إلى “شعب فقير يعيش على الإعانات المالية والتسول”، بحسب نصار.
وكشف الأخير أن 80% من أفراد الجسم الطبي غادروا البلاد و60% من الجرحى يموتون بسبب نقص الرعاية الطبية. واعتبر أن “حل السلام يبقى بعيداً، لا بل محظوراً”.
أمام هذا الوضع الأليم، يتراجع العمل الخيري بدلاً من النمو نتيجة نقص البنى والعاملين الاجتماعيين ذوي التنشئة الجيدة. وهذا التراجع السريع المترافق مع رحيل كثيرين يسبب تمزقاً روحياً مقلقاً.
وفي حديث لـ catch.ch قال نصار: “خلال إقامتي في دمشق في ديسمبر 2006، قال لي كاهن من الأبرشية: “هل ستكون آخر أسقف ماروني في دمشق؟ هل ستجد شخصاً تسلّمه مفتاح الكاتدرائية؟” فيما أرى المثال العراقي، أخاف أن يكون حدسه حقيقياً…”.
لا بد من الإشارة إلى أن مجلس الأمن اعتمد بالإجماع مساء السبت 24 فبراير قراراً يقضي بوقف إطلاق النار في سوريا ويطلب من كافة الأطراف إنهاء الأعمال العدائية لما لا يقل عن ثلاثين يوماً متتالياً. وأعلن فلاديمير بوتين في 26 فبراير ضرورة فرض هدنة إنسانية يومية في الغوطة الشرقية ابتداءً من 27 فبراير بين التاسعة صباحاً والثانية من بعد الظهر.
وفي 26 فبراير أيضاً، طلب الرئيس الفرنسي من نظيره التركي تطبيق قرار مجلس الأمن الذي يفرض وقف إطلاق النار على كامل الأراضي السورية، وليس فقط في الغوطة.
https://ar.aleteia.org/2018/03/01/%D8%B3%D8%A6%D9%84-%D8%B1%D8%A6%D9%8A%D8%B3-%D8%A3%D8%B3%D8%A7%D9%82%D9%81%D8%A9-%D8%AF%D9%85%D8%B4%D9%82-%D9%84%D9%84%D9%85%D9%88%D8%A7%D8%B1%D9%86%D8%A9-%D9%87%D9%84-%D8%B3%D8%AA%D9%83%D9%88/vendredi 2 mars 2018
RAQ - Appel des responsables religieux irakiens en faveur de l’adoption d’une loi punissant le fanatisme instiguant à la haine
IRAQ - Appel des responsables religieux irakiens en faveur de l’adoption d’une loi punissant le fanatisme instiguant à la haine |
Bagdad (Agence Fides) – Les Chefs des communautés religieuses présentes en Irak demanderont au Parlement irakien d’approuver une loi visant à punir au pénal les formes de propagande religieuse instiguant à la haine et à la violence. C’est ce qu’indique le Patriarcat de Babylone des Chaldéens publiant le compte-rendu d’une rencontre singulière ayant rassemblé, le 1er mars, en l’église Saint Joseph du quartier de Karrada, à l’invitation du Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, les responsables religieux irakiens. A cette réunion, ont participé une trentaine de représentants religieux – musulmans chiites et sunnites, chrétiens, sabei et yézidis – et de responsables des bureaux politiques chargés des dotations des différentes communautés religieuses, ainsi que S.Exc. Mgr Alberto Ortega Martín, Nonce apostolique en Irak. Dans ce cadre – indiquent les sources officielles du Patriarcat de Babylone des Chaldéens consultées par l’Agence Fides – ont été prises en considération la proposition d’organiser des réunions analogues dans d’autres villes du pays, telles que Najaf, et d’établir un conseil permanent rassemblant périodiquement des chercheurs et de hauts représentants des différentes communautés religieuses. A également été examinée la proposition de surveiller plus attentivement la prédication religieuse dans les lieux de culte et d’examiner avec plus de soin les cours donnés dans les centres de formation religieuse, toujours dans le but de lutter ensemble contre les racines du fanatisme. « Le jour du Jugement – a déclaré entre autre aux participants S.B. Louis Raphaël I Sako dans son intervention d’ouverture de la rencontre – il ne nous sera pas demandé si nous sommes musulmans shiites ou sunnites, chrétiens catholiques ou orthodoxes, mandei ou yézidis mais bien plutôt ce que nous avons fait pour notre frère et ce que nous avons offert à notre peuple ». (GV) (Agence Fides 02/03/2018) |
EGYPTE - Régularisation de 53 églises construites avant la nouvelle loi de la part du gouvernement
EGYPTE - Régularisation de 53 églises construites avant la nouvelle loi de la part du gouvernement |
Le Caire (Agence Fides) – Le gouvernement égyptien a fourni des attestations de pleine régularité juridique concernant 53 églises et édifices annexes de service déjà construites avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi portant sur al construction des édifices de culte chrétiens, approuvée par le Parlement égyptien le 30 août 2016. Une réunion de la Commission gouvernementale constituée ad hoc pour recenser et évaluer la régularité des immeubles ecclésiastiques construits avant 2016 a reconnu la compatibilité de 53 lieux de culte régularisés au travers de paramètres définis par les nouvelles dispositions législatives. A la réunion du 26 février, outre les techniciens et les représentants des Ministères de la Construction, de l’Intérieur et de la Justice, a également participé le Premier Ministre égyptien, Sherif Ismail.
Les 53 églises ainsi régularisées représentent seulement un premier lot des quelques 3.000 lieux de culte chrétiens qui devront être examinés par la Commission gouvernementale afin de vérifier s’ils répondent aux standards établis par la nouvelle loi.
Au cours de ces dernières décennies, nombre des lieux de culte chrétiens devant être soumis à l’évaluation de la Commission gouvernementale ont été construits de manière spontanée, en l’absence de l’ensemble des autorisations requises. Dans certains cas, de tels édifices érigés par les communautés locales ont servi de prétexte à des groupes islamistes pour fomenter des violences sectaires à l’encontre des chrétiens.
La loi portant sur les lieux de culte, approuvée à la fin d’août 2016 (voir Fides 31/08/2016) a représenté pour les communautés chrétiennes d’Egypte un progrès objectif par rapport aux 10 règles édictées en 1934 et ajoutées à la législation ottomane par le Ministère de l’Intérieur, lesquelles interdisaient entre autre la construction de nouvelles églises à proximité des écoles, des canaux, des édifices gouvernementaux, des voies ferrées et des zones résidentielles. Dans de nombreux cas, l’application rigide de ces règles avait empêché de construire des églises dans des villes et villages habités par des chrétiens, surtout dans les zones rurales de la Haute Egypte.
La loi approuvée en août 2016 préfigurait déjà l’institution d’une Commission ad hoc appelée à vérifier la compatibilité des édifices de culte et des immeubles des différentes Eglises et communautés chrétiennes construits les années précédentes avec les nouvelles dispositions législatives en la matière (voir Fides 03/02/2017). Avant son adoption et en l’absence de références législatives précises, les différentes Eglises et communautés chrétiennes, pour faire face à leurs besoins pastoraux, avaient fait construire des immeubles – édifices de culte mais aussi maisons et locaux à usage collectif qui, souvent, se trouvaient encore privés de leurs permis spécifiques, maintenant prévus par la normative actuellement en vigueur.
Aux représentants légaux des Eglises et communautés chrétiennes, il avait été demandé de fournir à la Commission en question, avant septembre 2017, la liste des immeubles appartenant aux diverses Eglises et communautés chrétiennes afin d’évaluer leur conformité aux lois générales réglementant la construction d’édifices publics et privés et de procéder à leur éventuelle régularisation.
Au sein des diverses Eglises et communautés chrétiennes, impliquées dans les opérations de recensement des immeubles en question, circula en son temps également des préoccupations concernant la future gestion de l’ensemble du dossier de la part de structures gouvernementales. « Nous espérons – avait alors déclaré à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Botros Fahim Awad Hanna, Evêque copte catholique de Minya – qu’ils connaissent la réalité des différentes situations au sein de chacune des régions, qu’il soit tenu compte de la destination des édifices, qui souvent jouent un rôle de service en faveur de toute la population locale et non pas des seuls chrétiens ». (GV) (Agence Fides 01/03/2018)
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mercredi 28 février 2018
Réouverture du Saint Sépulcre et future examen des controverses relatives aux propriétés ecclésiastiques de la part d’une commission gouvernementale
بيان رؤساء الكنائس في مدينة القدس :
إننا رؤساء الكنائس المسؤولة عن القبر المقدس (كنيسة القيامة) والوضع الراهن Status Quo الذي يحكم مختلف المواقع المقدسة المسيحية في القدس: البطريركية الرومية الأرثوذكسية، وحراسة الأراضي المقدسة والبطريركية الأرمنية؛ نتابع بقلق بالغ الحملة الممنهجة ضد الكنائس والجماعة المسيحية في الأرض المقدسة، في انتهاك صارخ للوضع القائم.
لقد وصلت هذه الحملة الممنهجة والعدوانية في الآونة الأخيرة إلى مستوى لم يسبق له مثيل، حيث أصدرت بلدية القدس إشعارات فاضحة وأوامر بالاستيلاء على أصول الكنيسة وممتلكاتها وحساباتها المصرفية للديون المزعومة من الضرائب البلدية العقابية. وهذه خطوة تتعارض مع الوضع التاريخي للكنائس داخل مدينة القدس المقدسة وعلاقتها بالسلطات المدنية. إن هذه الإجراءات تخرق الاتفاقات القائمة والالتزامات الدولية التي تضمن حقوق الكنائس وامتيازاتها، وكمحاولة لإضعاف الوجود المسيحي في القدس. إن أكبر ضحايا هذه الإجراءات هم الأسر الفقيرة التي ستذهب دون طعام وسكن، فضلا عن الأطفال الذين لن يتمكنوا من الالتحاق بالمدارس.
تصل اليوم هذه الحملة الممنهجة المسيئة للكنائس والمسيحيين إلى ذروتها، من خلال الترويج لقانون يتميز بالعنصرية يستهدف مميزات الجماعة المسيحية في الأرض المقدسة. ومن المقرر أن يتقدم بهذا المشروع البغيض اليوم في اجتماع اللجنة الوزارية، وإذا ما تمت الموافقة عليه، فسيجعل مصادرة ممتلكات الكنائس ممكنة. إن هذا يذكرنا جميعًا بقوانين مماثلة تم اتخاذها ضد اليهود خلال فترة مظلمة في أوروبا.
ينتهك هذا الهجوم المنهجي وغير المسبوق ضد المسيحيين في الأرض المقدسة، وبشدة، الحقوق الأساسية والحقوق السيادية، ضاربًا نسيج العلاقات الحساس بين الجماعة المسيحية والسلطات لعقود خلت. وبناءً على ذلك، وبالإشارة إلى بيان البطاركة ورؤساء الكنائس المحلية في القدس، بتاريخ 14 شباط 2018، وإلى البيان الصادر في أيلول 2017، وكإجراء احتجاجي، فقد قررنا اتخاذ هذه الخطوة غير المسبوقة بإغلاق كنيسة القبر المقدس (القيامة).
إننا نقف جنبًا إلى جنب مع جميع رؤساء الكنائس في الأرض المقدسة، متحدين وحازمين في حماية حقوقنا وممتلكاتنا، طالبين أن يستجيب الروح القدس إلى صلواتنا، وأن يجلب لنا الحل لهذه الأزمة التاريخية في مدينتنا المقدسة.
البطريرك ثيوفيلوس الثالث، بطريرك القدس للروم الأرثوذكس
الأب فرانشيسكو باتون، حارس الأراضي المقدسة
البطريرك نورهان مانوغيان، بطريرك القدس للأرمن الأرثوذكس
https://m.facebook.com/story. Réouverture du Saint Sépulcre et future examen des controverses relatives aux propriétés ecclésiastiques de la part d’une commission gouvernementale | |||
Jérusalem (Agence Fides) – A partir de 04.00 locales de ce jour, 28 février, le portail de la Basilique du Saint Sépulcre a été rouvert. La fermeture a donc duré trois jours, de Dimanche dernier à hier, sur la base d’une décision des trois réalités ecclésiales – Custodie franciscaine de Terre Sainte, Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem et Patriarcat arménien apostolique de Jérusalem – qui partagent la gestion de la Basilique, présentée par ces derniers comme un geste de protestation publique mis en œuvre pour dénoncer la « campagne systématique contre les Eglises et la communauté chrétienne en Terre Sainte, en violation flagrante du statu quo », violation attribuée aux autorités israéliennes.
La fin de la fermeture singulière a été provoquée par l’annonce – diffusée dans l’après-midi d’hier par le Bureau du Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu – du fait que le gouvernement de l’Etat d’Israël aurait cherché avec les Eglises chrétiennes présentes en Terre Sainte des solutions partagées pour surmonter les points de contraste. Les négociations seront confiées à une Commission présidée par Tzachi Hanegbi, Ministre de la coopération régionale. Entre temps – a averti la note du Bureau du Premier Ministre – la municipalité de Jérusalem a suspendu les processus de recouvrement des taxes mis en œuvre à l’encontre de biens immobiliers ecclésiastiques sis dans la Villes Sainte. La Commission – indique la note du Bureau du Premier Ministre – s’occupera également de l’épineuse question des propriétés immobilières ecclésiastiques qui par le passé avaient été cédées dans le cadre de baux de longue durée – pouvant aller jusqu’à 99 ans – au fond national juif et que récemment ces mêmes sujets ecclésiastiques, pour faire face à leurs dettes, auraient vendu à de grands groupes immobiliers privés. Le Parlement israélien travaillait depuis longtemps à une proposition de loi visant à garantir à l’Etat d’Israël la possibilité de confisquer de tels terrains et biens immobiliers, les soustrayant à de possibles controverses foncières, en particulier pour protéger les intérêts des locataires actuels. En vue de futures négociations entre le gouvernement israélien et les sujets ecclésiaux, est suspendue toute initiative législative concernant cette question controversée. Le communiqué du Bureau du Premier Ministre a également réaffirmé que « Israël est fier d’être le seul pays du Proche Orient où les chrétiens et les disciples de toutes les religions disposent d’une pleine liberté pour exprimer leur foi ».
Dans l’après-midi d’hier, les Chefs des Eglises gérant conjointement le Saint Sépulcre ont diffusé un communiqué pour « rendre grâce à Dieu » pour les décisions communiquées par le gouvernement de l’Etat d’Israël, exprimant leur gratitude « pour tous ceux qui ont œuvré sans relâche pour conserver la présence chrétienne à Jérusalem et défendre le status quo – ensemble de règles et d’usages sur lequel se fonde, depuis l’Empire ottoman, la cœxistence entre les différentes communautés religieuses dans la Ville Sainte. (GV) (Agence Fides 28/02/2018)
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SOMALIE - Vie quotidienne d’une petite communauté cachée de chrétiens somaliens
SOMALIE - Vie quotidienne d’une petite communauté cachée de chrétiens somaliens |
Mogadiscio (Agence Fides) – A Mogadiscio vit une petite communauté de chrétiens somaliens. Ils sont une trentaine, tous âgés. Ils vivent cachés par crainte des représailles des fondamentalistes islamiques. Cependant, bien qu’en secret, ils conservent leur foi comme le don le plus précieux qui leur a été fait. Le Père Stefano Tollu, aumônier militaire du contingent italien de l’EUTM Somalie, la mission de formation et d’entraînement financée par l’Union européenne, est parvenu à entrer en contact avec l’un d’eux ces derniers jours. Il s’est agi d’une rencontre rapide, pour ne pas éveiller les soupçons et ne pas trop attirer l’attention mais très intense et chargée de significations humaines et religieuses.
« J’ai eu l’occasion de connaître Mosé (nom d’emprunt NDR) – raconte à l’Agence Fides le Père Tollu, ancien missionnaire salésien et actuellement prêtre incardiné dans le Diocèse de Faenza, en service près l’Ordinariat militaire pour l’Italie. Il s’agit d’un chrétien ayant grandi pendant le Protectorat italien puis au sein de la Somalie indépendante encore très liée à notre pays. Nombreux le considèrent comme le porte-parole des catholiques somaliens. Il qualifie quant à lui sa communauté comme étant en voie d’extinction ».
En Somalie, une version de l’islam soufi, aux aspects très tolérants, a cohabité pendant des siècles avec d’autres fois. Depuis une vingtaine d’années, a cependant pris pied une version intolérante de la foi coranique. Al Qaeda et sa branche locale, al Shabaab, constituent une menace continuelle tant pour les musulmans non fondamentalistes que pour les chrétiens. Au cours de ces derniers mois, a également fait son apparition dans le pays le prétendu « Etat islamique » qui a créé ses premières bases au Puntland.
Le danger arrive cependant de l’intérieur même des familles chrétiennes. Le Père Tollu indique à ce propos : « Mosè m’a raconté que certains de ceux qui sont nés dans les années 1990 sont devenus intolérants et ne comprennent pas leurs anciens qui professent le Christianisme. Dès lors les personnes âgées fuient et s’éloignent de leurs enfants et de leurs petits-enfants ». Mosè a montré au prêtre italien une liste de chrétiens morts récemment, certains de mort naturelle et d’autres de mort violente. « Je lui ai promis de me souvenir d’eux lorsque je célèbre la Messe – déclare l’aumônier en rappelant que, comme le lui a indiqué le chrétien somalien – certains ont été tués par les enfants de leurs enfants ». « La violence se trouve à l’intérieur même des maisons et nous qui sommes demeurés peu nombreux, nous risquons notre vie tous les jours » lui a déclaré Mosè- Les rares fidèles catholiques somaliens ne peuvent disposer d’une assistance spirituelle continue. « Pour le moment – conclut le Père Tollu – les conditions de sécurité ne sont pas remplies pour qu’un prêtre puisse sereinement exercé son ministère pastoral à Mogadiscio. J’espère qu’à l’avenir, une fois le pays libéré des infiltrations terroristes, il sera possible de recréer des conditions minimales en faveur de la présence chrétienne dans la ville et que, de là, pourront se créer des relations correctes et bienveillantes avec nos frères de foi musulmane. Pour le moment, j’ai promis de prier pour eux durant la Messe. Nous sommes unis dans la prière quotidienne. Nous sommes frères dans le Christ
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كلمة البطريرك الراعي في المؤتمر الدولي الثاني لمركز الملك عبدالله بن عبد العزيز العالمي للحوار بين أتباع الأديان والثقافات
فيينا، 26-27 شباط 2018
مساهمة الدين المسيحي في مكافحة العنف، من أجل تعزيز الحوار والعيش المشترك
مقاربة لاهوتية للبطريرك الكردينال مار بشاره بطرس الراعي
1. يسعدني أن أشارك في هذا المؤتمر الدولي، وأوجّه تحيّة خالصة إلى سعادة الأمين العام فيصل بن عبد الرحمن بن معمّر، وأشكره على دعوته الكريمة للمشاركة في المؤتمر. كما أحيّي كلّ الشخصيّات المشارِكة. تتناول مداخلتي موضوع "مساهمة الدين المسيحي في مكافحة العنف، من أجل تعزيز الحوار والعيش المشترك. مقاربة لاهوتية"[1].
يؤكّد الإيمان المسيحي أنّ العنف باسم الله، أو باسم الدّين، انحراف عقائدي حقيقي، منافٍ لتعليم الإنجيل. فالربّ يسوع المسيح ترك لنا مثالًا في آلامه وموته لفداء الجنس البشري. فهو، على ما كتب بطرس الرّسول، "كان يُشتَم ولا يردّ الشّتم، ويتألّم ولا يهدّد، بل يسلّم نفسه لله الذي يحكم بالعدل" (1بطرس 2: 23). لقد قاسى شخصيًّا العنف البشري لكي ينتصر عليه، وبادل العنف بغفران حبّه الفادي. وهكذا دمّر العنف الدّيني من جذوره بقوّة المحبّة. من هذا المنطلق، ليس من مبرِّر للعنف، لا من أجل الإنتقام لحقوق الله، ولا لإنقاذ البشر رغمًا عنهم، لأنّ الحقيقة لا تفرض نفسها إلّا بقوّة الحقيقة ذاتها التي تنساب إلى العقل بفاعلية ولطف[2].
وبذلك أعطى السيد المسيح أمثولة مثلّثة: أن يتبع المسيحيّون خطى سيّدهم بنشر ثقافة الغفران والسلام بوجه العنف؛ أن يدركوا أنّ طريق القيامة بالمسيح يمرّ عبر الغفران المُعاش بإيمان شجاع وصامد، لا بالخنوع والضعف؛ أن يلتزموا برسالة المصالحة التي سلّمها السيّد المسيح للكنيسة، كي تساعد المؤمنين على تحقيق الاتّحاد بالله، وتوطيد الوحدة فيما بينهم.
2. لقد مرّت المسيحيّة بأوقات عديدة من عدم التّماسك وعدم الإخلاص لهذا التّعليم الإنجيلي وللرسالة، بسبب استغلال الدين المسيحي لأغراض غريبة عنه، فكان يُساء استخدامه في العنف السّياسي. هذا كان يحصل عندما كانت المسيحيّة دينًا ودولة غير منفصلَين. ولكنها عندما فصلت الدين عن الدّولة، عملًا بقول السيّد المسيح: "أعطوا ما لقيصر لقيصر، وما لله لله" (مر12: 17)، توقّف ارتكاب العنف باسم الدين المسيحي.
3. رُبَّ معترض يقول أنّ العلاقة بين الله والعنف نجدها واضحة تمامًا في الكتاب المقدّس بعهده القديم، الذي تعترف به المسيحيّة ولا تفصله عن العهد الجديد.
صحيح هذا الإعتراض. فالرّباط بين العهدَين رباط عضوي، بحيث أنّ "العهد القديم ينكشف في العهد الجديد، والعهد الجديد مختبئ في القديم"[3]. ولكن يجب تفسير هذه الصفحات المظلمة في تاريخ الخلاص، التي نجدها في نصوص العهد القديم. نقرأ في مطلع الرسالة إلى العبرانيّين: "كلّم الله آباءنا من قديم الزّمان بلسان الأنبياء مرّاتٍ كثيرة، وبأنواعٍ شتّى. لكنّه في هذه الأيّام الأخيرة كلّمنا بابنه الذي جعله وارثًا لكلّ شيء، وبه خلق العالم. هو بهاء مجد الله وصورة جوهره وضابط الكلّ بقوّة كلمته" (عبرا 1: 1-3).
هذا يعني أنّ الإستماع إلى كلام الله، في تاريخ الشعب القديم، السابق للمسيح، تطلَّب تنشئة بطيئة. هذا الشعب عاش في بيئات لوّثت التديّن بآثار صراعات الديانات المجاورة. فكان لا بدّ من خلال كلام الأنبياء أن يسير الشّعب في عمليّة نضج بطيئة، حتى وصل النضج إلى جديده الكامل بشخص يسوع المسيح وبالثقافة المسيحانية التي أطلقها، وسلّمها لكنيسته كي تنشرها بين الشعوب.
لم تقبل المسيحيّة يومًا برفض أسفار العهد القديم المقدّسة، ولم تعتبر أبدًا أنّ "إله" ذلك الوحي القديم مناقضٌ لوحي يسوع المسيح. فلا يمكن أن يتأسّس الجديد المسيحي على إنكار ما سبق.
4. نحن في زمن يُمارَس فيه العنف باسم الله والدّين، بينما الله والدّين يحرّمانه، لأنّه يشوّه وجهَيهما. ولكن سادت الفكرة المسبقة، التي تنتشر "كثقافة" لعالم اليوم، وهي أنّ الديانات التوحيديّة تشكّل بطبيعتها عامل انقسام بين البشر. فكانت المناداة بحلّ وحيد قادر على وضع حدّ للعنف، وعلى ضمان السلام، هو علمنة المجتمع. فاعتبروا أنه يوجد في الديانات التوحيديّة إله واحد هو بطبيعته غيور، لا يقبل بأيّ إله آخر إلى جانبه، في حين أنّ الآلهة الوثنيّة، بحكم طبيعتها، متسامحة، وتقبل بالتنوّع (المفكِّر الألماني شوبنهاور). فكان الاقتراح البديل عن الديانات التوحيدية تعدّد الآلهة كدين أكثر ملاءمة للتعدّدية والتسامح اللَّذين هما من سمات المجتمع المدني. تجدر الإشارة إلى أن خلفيّة هذا الموقف السلبي تتمثّل في تيّار النسبية المتناغم مع متطلّبات الديموقراطيّة الليبراليّة، إذ يعتبر أن أي سلوك يشير إلى حقيقة متسامية شاملة ومطلقة، كأيّ دين توحيدي، إنّما يشكّل تهديدًا للسلم الأهلي.
ولكن، يذكّرنا التاريخ بالعنف الذي مارسته المملكة الهلّينية السلوفية الوثنية على المكابيين، وبالاضطهاد العنيف الذي مارسته الأمبراطورية الرومانية الوثنية على المسيحيين طيلة القرون الثلاثة الأول من تاريخ المسيحيّة. وما القول اليوم عن "الوثنية" الجديدة التي "تؤلّه" الفرد والأنظمة!
وفي هذا الزمن أيضًا، ينتشر العنف السياسي الذي تحرّكه العلمنة والإلحاد والمطامع السياسية والاستراتيجيات الاقتصادية. وهو عنف ظاهر في افتعال الحروب، ووأد نارها، وتوزيع أسلحتها، واستخدام منظّمات إرهابيّة ومرتزقة، كما شهدنا ومازلنا في الحروب التي دمّرت بلدانًا من بلداننا الشَّرق أوسطيّة.
5. إنّها الفرصة المناسبة للجميع، المعروفة بلفظة Kairos، وهي "فرصة حقيقية للروح" الذي يعطي الرّجاء للشعوب، ويفتح أمامهم مستقبلًا أفضل. هذا المستقبل يبنيه الإيمان المسيحي على حقائقه الثلاث الأساسية: وحدانية الله وثالوثيته: الآب والابن والروح القدس؛ تجسّد الابن يسوع المسيح وآلامه وموته لفداء البشر وتبريرهم؛ وحلول الروح القدس الذي يقود إلى معرفة الحقيقة كلّها.
في ضوء هذه الفرصة طوت الكنيسة صفحة العنف الديني، وزرعت في حقل العالم بذرة قادرة على إنتاج ثمار نبذ العنف باسم الله أو الدين، في عصرنا الذي ينشر الكراهية والعرقية السياسية وفوبيا الإسلام[4].
6. "فرصة الروح" هي أيضًا للدين الإسلامي الذي شوّهت صورته وجوهره المنظمات الإرهابية ببمارستها العنف وزرع الرعب باسم الله وباسم الإسلام.
أدرك المسلمون "فرصة الروح" هذه بالنسبة إليهم، فأعلنوا أنّ الإسلام براء من الذين يمارسون العنف والإرهاب باسم الله والدين الإسلامي.
ففي "إعلان مراكش لحقوق الأقليات الدينية في العالم الإسلامي"، الذي صدر في 27 يناير 2016، في ختام اجتماع حوالي 300 شخصيّة من علماء المسلمين، من أكثر من 120 بلدًا، بمناسبة مرور 1400 سنة على"صحيفة المدينة"، اعتبر المجتمعون أنّ "الجرائم التي تُرتكب باسم الإسلام وشريعته بحقّ الأقلّيات الدّينيّة، تقتيلًا واستعبادًا وتهجيرًا وترويعًا وامتهانًا للكرامة، إنّما هي افتراء على الباري جُلَّ وعلا، وعلى رسول الرّحمة، وافتئات على أكثر من مليار من البشر؛ وتعرّض دينهم وسمعتهم للوصم والتّشويه، وأصبحوا عُرضة لسهام الإشمئزاز والنفور والكراهيّة، مع أنّهم لم ينجوا ولم يسلموا من ويلاتها" (المقدّمة)
7. وفي "إعلان الأزهر للمواطنة والعيش المشترك" الصادر في 2 مارس 2017 عن مؤتمر الأزهر الدّولي، نقرأ: "نظرًا لِما استشرى في العقود الأخيرة من ظواهر التطرّف والعنف والإرهاب التي يتمسّح القائمون بها بالدّين، وما يتعرّض له أبناء الدّيانات والثّقافات الأخرى في مجتمعاتنا من ضغوط وتخويف وتهجير وملاحقات واختطاف، فإنّ المجتمعين من المسيحيّين والمسلمين يعلنون أنّ الاديان كلّها براءٌ من الإرهاب بشتّى صوره، وهم يدينونه أشدّ الإدانة، ويستنكرونه أشدّ الإستنكار... ويرون أنّ محاكمة الإسلام بسبب التصرّفات الإجراميّة لبعض المنتسبين إليه إنما تفتح الباب على مصراعَيه لوصف الأديان كلّها بصفة الإرهاب؛ ممّا يبرّر لغُلاة الحداثيّين مقولتهم في ضرورة التّخلّص من الأديان بذريعة استقرار المجتمعات" (الإعلان، ثالثًا).
8. واليوم، إذ يعتزم هذا المؤتمر الدّولي الذي يجمعنا إصدار "المنصّة الإقليميّة للحوار والتّعاون بين القيادات والمؤسّسات الدينيّة في العالم العربي"، نرانا مجدّدًا أمام "فرصة الروح". ففي طليعة حيثيّات الوثيقة التّأسيسيّة "الوعي بأنّ الأحداث المؤلمة التي يمرّ بها العالم العربي منذ عقدَين أدّت إلى تهديد حقيقي لتنوّع النسيج الإجتماعي، بالإضافة إلى كونها تشكّل خطرًا حقيقيًّا للتعايش السّلمي والتماسك بين المكوّنات الدينيّة في المنطقة. ثمّ العزم بمشيئة الله أن نبذل ما بوسعنا لتجنيب شعوب المنطقة ويلات الحرب والتّطرّف والعنف، خاصّة باسم الدين، وغرس قيم الحوار والتّعايش السّلمي والمواطنة المشتركة".
9. فيما نتمنّى النجاح الكامل لهذا المؤتمر، ولثماره الظاهرة في "المنصّة الإقليمية للحوار" التي ستُقرّر فيه، نشكر الله على "فرصة الروح" هذه، آملين أن يوضع حدٌّ نهائي للعنف باسم الله والدين، حفاظًا على قدسيّة الله الفائقة، وعلى كرامة الأديان وقدسية تعاليمها.
مع الشكر لإصغائكم!
* * *
[1] مصادر هذه الدراسة الأساسية، فضلًا عن المراجع المذكورة في صدر النص وفي الحواشي، هي إعلان المجمع المسكوني الفاتيكاني الثاني حول "علاقات الكنيسة مع الديانات غير المسيحيّة (28 تشرين الأول 1965)؛ وثيقة اللجنة اللاهوتية الدولية: "الله الثالوث، وحدة البشر، التوحيد المسيحي ضد العنف" (6 كانون الاول 2013)؛ إعلان مجمع عقيدة الإيمان: "الربّ يسوع" حول وحدانيّة الخلاص وشموليّته في يسوع المسيح والكنيسة (6 آب 2000)؛ مقال الأب خافيير براديس: "رفض المسيحيّة للعنف الديني: فرصة للجميع" في مجلّة OASIS، عدد 20 كانون الأول/دسمبر 2014، صفحة 12-17.
[2] إعلان المجمع الفاتيكاني الثاني: الكرامة البشرية، حول الحريّة الدينية، 1.
[3] الدستور المجمعي: كلمة الله، 16.
[4] راجع وثيقة اللجنة اللاهوتية الدولية، 64-65.
http://www.bkerki.org/PatriarchNews.html?New=1259
lundi 26 février 2018
Lille métropole : Chrétiens d’Orient, une exposition exceptionnelle installée au MUba de Tourcoing
Culture - métropole de Lille. Chrétiens d'Orient, une exposition d'exception, est installée au MUba, Musée des Beaux-arts de Tourcoing (Nord) jusqu'au lundi 11 juin 2018.
https://actu.fr/hauts-de-france/tourcoing_59599/lille-metropole-chretiens-dorient-une-exposition-exceptionnelle-installee-muba-tourcoing_15669308.html
jeudi 22 février 2018
إشادة كنسيّة باليعقوب
"ليبانون ديبايت"
http://www.lebanondebate.com/news/370767?utm_source=Karim&utm_campaign=4c82b02b02-EMAIL_CAMPAIGN_2018_02_21&utm_medium=email&utm_term=0_7cd68eedd8-4c82b02b02-197616569
قدّرت مصادر كنسية موقف السفير السعودي وليد اليعقوب من بكركي خصوصاً لجهة قوله "يعود لهذا الصرح الفضل في تأسيس فكرة دولة لبنان الكبير المبني على العيش المشترك الإسلامي ــ المسيحي. كما يعود له دور كبير وفضل في تثبيت اتفاق الطائف الذي أعاد الأمن والسلام إلى لبنان".
والسفير السعودي أراد أن يذكّر بالدور المسيحي في تأسيس لبنان وإنهاء الحرب، فيما قوى أخرى توظّف كل إمكاناتها لإنهاء لبنان وإعادة الحرب، وفقاً للمصادر الكنسية
ليبانون ديبايت
2018 - | شباط - | 21 |
mercredi 21 février 2018
Adyan, vivre ensemble en toute intelligence
Tania HADJITHOMAS MEHANNA | OLJ 20/02/2018
Il est au Liban des évidences qu’on ne peut nier ni négliger. Ces diversités qui nous caractérisent peuvent être source de dissensions comme nous l’avons tragiquement vécu durant des années de violence civile. Mais elles peuvent également être source d’ouverture, de citoyenneté responsable et de vivre ensemble dans toutes les formes de respect possible. À condition bien sûr de préparer le terrain, d’aplanir les extrémismes, de réconcilier les uns avec les autres, montrer la richesse de ces diversités, et préparer les enfants à un monde où la paix et l’amour de l’autre vont de pair avec l’exercice de leur foi.Fondée en 2006 par le père Fadi Daou, Nayla Tabbara, Samah Halwany, Tony Saouma et Mireille Matar, la Fondation Adyan, qui a reçu hier un prestigieux Prix Niwano de la paix, « pour son travail créatif et de grande envergure, visant à édifier la paix et à favoriser la coexistence interreligieuse », travaille en profondeur pour sensibiliser à une solidarité spirituelle solide. Musulmane sunnite de Beyrouth, Nayla Tabbara vit sa foi avec intelligence, profondeur mais surtout partage. Après des études d’histoires et un DEA sur la femme musulmane et la transmission du savoir au Moyen Âge, elle bénéficie à travers un de ses professeurs à l’Université Saint-Joseph, le père Louis Boisset, d’une bourse du conseil pontifical pour poursuivre ses études dans les universités du Vatican. Une expérience unique pour la jeune musulmane qui a bien compris alors, à travers des moments spirituels partagés intenses, la nécessité d’aller beaucoup plus loin dans la relation avec l’autre en étant elle-même un pont rassembleur. Après un doctorat en sciences des religions, la rencontre avec le père Daou est fondamentale. Le dialogue commencera à travers une Esquisse d’une théologie de la rencontre dans l’Orient arabe, article écrit par le père Daou et continué par Nayla Tabbara. Cet échange riche et ouvert, qui se poursuivra, débouchera sur un livre, L’hospitalité divine, où l’expérience spirituelle de l’autre est mise en avant pour une amorce d’une vraie volonté de vie en harmonie. L’esprit d’Adyan, qui rayonne aujourd’hui dans plusieurs pays de la région, n’est pas de tolérer la présence de l’autre ou de la dissoudre dans un état laïc mais au contraire de développer une citoyenneté inclusive de la diversité. Cette citoyenneté serait « le cadre sociopolitique dans lequel les citoyens reconnaissent et assument la diversité culturelle au sein de leur société et œuvrent ensemble à travers le dialogue et le partenariat pour la cohésion sociale et l’unité nationale, à travers un processus inclusif et créatif de développement individuel et social ». Autrement dit de vivre sa religion pleinement dans le respect de la religion de l’autre et du bien commun.
Le vivre-ensemble
Et Adyan ne manque ni de ressources ni d’idées pour mener à bien ce vaste programme qui dépasse nos frontières. Directrice de la Fondation de l’institut de la citoyenneté et la gestion de la diversité, Nayla Tabbara adopte un sourire confiant lorsqu’elle énumère les multiples activités de son département. D’abord dans les écoles avec le projet Alwan qui vise à implémenter des programmes d’éducation à la diversité, à la citoyenneté et au vivre-ensemble en ouvrant les esprits au travail communautaire, aux lieux historiques de partage, à la nécessité d’avoir l’image complète des faits sans se laisser guider par la mémoire blessée des parents. Un projet qui s’étendra aux grandes et petites classes, et qui a reçu en 2013 le 2e prix de l’alliance des civilisations des Nations unies pour vivre ensemble en paix dans un monde pluriel. Un autre pôle de l’institut géré par Nayla Tabbara est celui des formations avec, toutes les semaines, des cours dispensés aux personnes intéressées dans des domaines aussi variés que religion et état, religion et lois, religions et affaires publiques… Et la troisième activité est la mise en place de formateurs dans toute la région. Déjà plus de 90 personnes qui à leur tour vont transmettre leur savoir dans une chaîne indispensable pour l’avenir du monde. Engagée et passionnée, Nayla Tabbara multiplie les bonnes idées et surtout les initiatives salutaires qui retissent les fils du dialogue et favorisent le chemin vers la paix, l’unité et une diversité heureuse. Au Liban, ce sera un chantier de réflexion avec des représentants des différentes communautés sur les différentes valeurs de la vie publique : la justice, le respect des lois et des pactes, la confiance partagée, la dignité humaine, l’acceptation de l’autre, la solidarité, le pardon et le bien commun. Ce sera aussi des conférences, des recherches et une collection de livres publiés chez Dar el-Farabi sans oublier un travail de fond sur les récentes déclarations émanant d’institutions musulmanes sur la coexistence, le pluralisme et la non-violence. Au-delà des frontières libanaises, Adyan c’est aussi un site, taadudiya.com, où de petits films regroupent des réflexions sur les religions du monde, des portraits de personnalités qui n’ont pas hésité à aller à « contre-courant », à prôner l’amour et la paix créant ainsi des réseaux d’ambassadeurs, de familles, d’universitaires désireux de vivre en toute harmonie leurs différentes religions. Adyan, c’est également un nouveau département qui travaille avec le ministère de l’Éducation sur une refonte du curriculum libanais pour y inclure de nouveaux concepts, pour travailler sur les lois, sur l’éducation civique et exporter cette expérience libanaise dans d’autres pays. La déclaration de Beyrouth a été élaborée d’ailleurs dans ce sens avec des acteurs locaux et régionaux pour changer les préceptes d’éducation et intégrer la diversité. Le Liban est définitivement un pays de coexistence à condition de faire à l’autre une vraie place.
https://www.lorientlejour.com/article/1100752/adyan-vivre-ensemble-en-toute-intelligence.html
CARÊME 2018: CRÉPUSCULE D'UNE EGLISE
CARÊME 2018: CRÉPUSCULE D'UNE EGLISE
20-2-2018
Cette septième année de guerre en Syrie a vu :
1)L'intensité des combats et des violences.
2) La suite de l'exode à un rythme plus rapide surtout parmi les jeunes et les hommes d'où une pénurie aiguë de la main d'oeuvre.
3) La crise sociale, l'inflation, le blocus font des syriens qui restent un peuple pauvre qui vit sur l'assistanat et la mendicité.
4) 80% du monde hospitalier ont quitté le pays dont 90%
De médecins… 60% des blessés meurent par manque de soins..
5) La solution de paix reste lointaine même bloquée. Les 12 millions de réfugiés ne sont pas plus malheureux que le reste du peuple syrien abandonné sur place.
Devant cette situation douloureuse ,l'action caritative au lieu de se développer ne cesse de reculer par manque de structures et d'agents sociaux bien formés.
Ainsi le nombre des familles assistées en 2017 se limite à 828 familles contre 1407 en 2016…Combien seront elles en 2018 ? Un sentiment de culpabilité nous traverse.. Merci Seigneur de pardonner..
Ce recul rapide ne nous laisse pas souffler…La situation se dégrade chaque jour et les partants se défilent devant nos yeux sans pouvoir les retenir ni leur dire aurevoir …Un déchirement intérieur bien angoissant nous habite..
La construction ecclésiale s'effondre doucement .. en 2017 : 10 mariages au lieu de 30..
7 baptêmes au lieu de 40 .
Sommes – nous en train de tourner la page ?
Lors de mon installation à Damas en Décembre 2006 ,
un prêtre du diocèse me disait: seras-tu le dernier évêque de Damas ? trouveras tu quelqu'un à qui remettre la clé de la Cathédrale ?
Regardant l'exemple Irakien ,J'ai peur que son intuition soit vraie..
D'ailleurs avec les obus aveugles qui tuent les innocents chaque jour..nous continuons à vivre en sursis..entre les mains de la Providence s'appuyant sur la voix du Segneur qui nous dit :" N'aie pas peur petit troupeau " Luc 12,32
Caême 2018 + Samir NASSAR
Archevêque Maronite de Damas
Gérer la situation des catholiques orientaux de France tout en évitant les confusions
20-2-2018
S’occuper des chrétiens d’Orient est une mission certainement délicate. Pour des raisons logiques liées à la présence de paroisses orientales sur le sol Français, l’Église de France s’est adaptée pour gérer cette situation. À l’exception des certaines communautés catholiques disposant d’une structure épiscopale spécifique – c’est le cas des arméniens catholiques, des maronites et des ukrainiens catholiques, qui disposent d’une éparchie -, les autres communautés sont placées sous la responsabilité de l’archevêque de Paris. Ce dernier est, en effet, l’ordinaire des catholiques des catholiques orientaux de France. Cette institution a été créée en 1954. Ainsi, Mgr Michel Aupetit a été nommé dans cette fonction en janvier 2018, juste dans le sillage de sa nomination comme archevêque de Paris. Il est assisté d’un vicaire général qui est, depuis 2014, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de L’Œuvre l’Orient. Ce dernier a été reconduit dans ses fonctions à la suite de la désignation du nouvel archevêque de Paris comme ordinaire des catholiques orientaux de France.
On ne peut que se réjouir de la présence de structures adaptées, pourvues par des personnes compétentes. En revanche, une difficulté est susceptible d’apparaître en raison d’un élément qui risque d’interférer dans la mission de l’intéressé : la qualité de directeur général de L’Œuvre d’Orient. Dans le passé, les vicaires généraux de l’ordinariat des catholiques orientaux de France n’étaient pas simultanément directeurs généraux de L’Œuvre d’Orient. Or la situation de Mgr Gollnisch est bien une première dans l’histoire de l’Église de France. Cette dernière a-t-elle fait le choix d’une « concentration » de tout ce qui a trait aux chrétiens d’Orient en France ?
L’ordinaire – donc, de fait, le vicaire général – est appelé à prendre des décisions sensibles pour la vie des catholiques de rite oriental. Ainsi, il nomme les curés des différentes paroisses catholiques orientales. En outre, comme l’indique le site de l’Église de Paris, « l’Ordinariat est en relation étroite avec la Congrégation romaine pour les Églises Orientales, ainsi qu’avec les Patriarches des Églises catholiques orientales qui résident dans les pays du Proche et du Moyen Orient. » Le vicaire général est donc conduit à prendre des mesures concrètes qui affecteront la vie des catholiques orientaux de France. Certes, s’occuper d’une association en contact étroit avec les chrétiens d’Orient peut faciliter les choses (contacts, etc.), mais la médaille a aussi son revers.
L’Œuvre d’Orient est certainement une structure fortement liée au diocèse de Paris. Pour autant, elle n’est pas une structure canonique dont la mission est de gérer la vie des catholiques orientaux de France. À proprement parler, elle n’est pas un organe du diocèse de Paris qui aurait pour mission de s’occuper des catholiques orientaux de France. Elle reste, avant tout, une association visant à aider – dans le sens le plus large – les chrétiens d’Orient dans les différents pays où ils sont établis. Elle représente certainement le diocèse de Paris dans ce « volet » dédié aux chrétiens d’orient, mais elle n’a pas vocation à administrer la vie des catholiques orientaux de France. Le risque serait de confondre les deux aspects, alors qu’une saine clarification exigerait une distinction élémentaire. Adopter des actes s’inscrivant dans une juridiction canonique ne saurait être confondu avec la gestion d’une association.
Qui plus est, il existe d’autres associations susceptibles d’entrer en contact avec les paroisses catholiques orientales de France. Certaines ont un rôle plus discret, mais non moins réel. La qualité de directeur général de L’Œuvre d’Orient influencera-t-elle ces relations avec les autres associations ? La question est posée. Le soutien aux chrétiens d’Orient doit être aussi diversifié que possible tant les besoins sont exponentiels.
En tout état de cause, les conflits d’intérêts sont loin de se limiter à la politique ou à la sphère administrative. Ils concernent aussi la vie de l’Église. Aux chrétiens de s’interroger sur la portée de certaines pratiques. Voir d’en tirer les conséquences pour ne pas prêter le flanc à des critiques qui affectent la « société civile ».
https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/eglise-en-france-riposte/gerer-la-situation-des-catholiques-orientaux-de-france-tout-en-evitant-les-confusionsjeudi 15 février 2018
Réaction négative des chefs des Eglises et communautés ecclésiales présentes à Jérusalem face au projet de taxe sur les propriétés ecclésiastiques
Réaction négative des chefs des Eglises et communautés ecclésiales présentes à Jérusalem face au projet de taxe sur les propriétés ecclésiastiques |
Jérusalem (Agence Fides) – L’intention déclarée de la municipalité de Jérusalem d’imposer des taxes communales sur les propriétés des Eglises « contredit la position historique [existant] entre les Eglises et les autorités civiles au cours des siècles ». C’est ce qu’écrivent les chefs des Eglises et communautés ecclésiales présentes à Jérusalem dans un communiqué diffusé hier, 14 février, dans lequel ils exposent les motifs de leur contrariété nette et partagée aux nouvelles mesures fiscales mises en chantier par les hommes politiques et les administrateurs israéliens de la Ville Sainte. Les autorités civiles – peut-on lire dans le texte – ont toujours reconnu et respecté l’importante contribution que les églises chrétiennes ont apporté à la collectivité au travers de leurs œuvres – hôpitaux, écoles et maisons – financées surtout en faveur des personnes défavorisées et âgées. Le projet de taxation des propriétés ecclésiastiques – écrivent les chefs des Eglises et communautés ecclésiales présentes à Jérusalem – « mine le caractère sacré de Jérusalem et met en danger la capacité des églises d’exercer leur ministère propre en cette terre » au profit de leurs propres communautés et des communautés chrétiennes du monde entier.
Les chefs des Eglises et communautés ecclésiales présentes à Jérusalem invitent la municipalité à retourner sur ses pas, à revoir ses décisions en matière fiscale afin de sauvegarder le Statu Quo – ensemble de règles et coutumes sur laquelle se fonde la coexistence entre les différentes communautés religieuses à Jérusalem – et à ne pas porter préjudice au profil et à la nature propre de la Ville Sainte.
Le communiqué, diffusé hier par les canaux officiels des églises, porte la signature de treize chefs des Eglises et communautés ecclésiales présentes à Jérusalem. La liste des signataires débute par celle de Théophile III, Patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, et comprend également celles de S.Exc. Mgr Pierbattista Pizzaballa, Administrateur apostolique du Patriarcat de Jérusalem des Latins, du Père Francis Patton OFM, Custode de Terre Sainte, et de Mgr Georges Dankaye, Vicaire patriarcal du Patriarcat catholique arménien. (GV) (Agence Fides 15/02/2018)
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