Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 10 janvier 2013

Syrie: des chrétiens pris au piège dans un village au nord d'Alep (agence du Vatican) | 10/1/2013| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795583
Syrie: des chrétiens pris au piège dans un village au nord d'Alep (agence du Vatican)
Un millier de chrétiens sont pris au piège dans le village syrien de Yaakoubieh, au nord d'Alep, épuisés et privés de tout, entre les forces gouvernementales et de l'opposition, a dénoncé jeudi l'agence missionnaire du Vatican Fides.
Ces Grecs-orthodoxes et ces catholiques "sont dans des conditions terribles, ils risquent d'être annihilés", a dénoncé à Fides le frère franciscain François Kouseiffi, en charge de l'église Saint-François de Hamra à Beyrouth, qui assiste 500 réfugiés syriens.

Ceux-ci lui ont rapporté le drame vécu par ces villageois qui sont leurs parents, et avec lesquels les contacts sont désormais sporadiques. Des soeurs franciscaines qui vivent à Yaakoubieh ont apporté aussi leurs témoignages.

Selon le frère Kouseiffi, les habitants sont complètement épuisés, sans nourriture, sans électricité, privés des biens de première nécessité, et dans l'impossibilité de quitter le village.

Avant la guerre, ce village comptait quelque 3.000 chrétiens --Arméniens, orthodoxes et catholiques-- dont la plupart a fui par peur des combats.

Ceux qui restent à Yaakoubieh, selon le frère franciscain, "sont pris au piège. Nous tentons de les aider de toutes les façons possibles pour leur permettre de venir au Liban. Ces derniers jours, certains de nos émissaires sont partis là-bas, mais le voyage est dangereux, et après plus d'une journée, ils sont parvenus à Alep".

Les habitants, a-t-il dénoncé, "ont lancé l'alarme pour leur survie. Ils risquent de mourir dans un silence généralisé".

Ces derniers jours, la vague de froid qui frappe la région "a rendu leurs conditions de vie encore plus difficiles", a-t-il remarqué.

Selon Fides, il y a 25.000 réfugiés chrétiens syriens au Liban.

Les chrétiens représentent en Syrie quelque 5% de la population, en majorité orthodoxes.

Par peur de l'islamisme, leurs évêques ont souvent adopté des positions favorables ou conciliantes à l'égard du régime laïc de Bachar al-Assad, qui a garanti leur tranquillité pendant des décennies.


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Le cardinal Sandri évoque les souffrances des coptes d'Egypte-8/1/20-13

http://fr.radiovaticana.va/Articolo.asp?c=653863
Le cardinal Sandri évoque les souffrances des coptes d'Egypte
Un haut responsable de la Curie romaine effectue une visite en Egypte. Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales est arrivé sur place dimanche soir. Plusieurs rendez-vous importants figurent au programme de son séjour qui se poursuivra jusqu'au 11 janvier. Notamment une rencontre avec le nouveau Patriarche copte orthodoxe Tawadros II au Monastère de S. Bishoi, la célébration du centenaire de la Congrégation des religieuses égyptiennes du Sacré Cœur, aujourd'hui présentes également au Soudan et en Tunisie et l'inauguration à Charm el-Cheik d'une église consacrée à Notre Dame de la Paix.

Les souffrances de chrétiens d'Egypte

Cette visite intervient à un moment critique pour la nation égyptienne. Les récentes évolutions inquiètent les chrétiens. Une situation que le cardinal Sandri n'a pas éludée. Lundi soir, au cours d'une messe à Alexandrie, il a évoqué les épreuves et les souffrances, que connaissent les communautés chrétiennes en Egypte et dans les pays d'Orient, les divisions intérieures et extérieures, le dialogue parfois difficile mais toujours à renouveler avec les institutions, des défis - a-t-il dit -qui ne doivent pas freiner les aspirations chrétiennes à la paix et au salut.

Les chrétiens du Moyen-Orient sont des citoyens à part entière

En cette période tourmentée pour la nation égyptienne, le cardinal Sandri a voulu citer un passage de l'Exhortation apostolique post Synodale sur le Moyen-Orient, pour réaffirmer avec force que les catholiques doivent jouir de la pleine citoyenneté dans cette région du monde et ne pas être considérés comme des citoyens ou des croyants de seconde zone. C'est en raison de Jésus qu'ils sont sensibles à la dignité de la personne humaine et à la liberté religieuse qui en découle. C'est par amour de Dieu et de l'humanité que les chrétiens ont construits des écoles des hôpitaux et diverses institutions où tous sont accueillis sans discrimination.


Programme de la visite du cardinal Sandri :

6 janvier :
Arrivée du cardinal Sandri au Caire

7 janvier :
7h30: Départ pour Alexandrie.
Arrivée à l'évêché d'Alexandrie; rencontre avec le patriarche grec orthodoxe Theodoros II 11h00 : courte visite touristique, déjeuner en l'honneur du cardinal Sandri.
17h30 : Messe avec homélie en italien (lectures du jour) et rencontre avec des religieux et religieuses

8 janvier :
7h30 Messe dans la Chapelle de la Nonciature.
Petit déjeuner et départ pour la célébration du centenaire avec les Soeurs égyptiennes du Sacré-Cœur. Messe présidée par Mgr Kyrillos William, administrateur du Patriarcat d'Alexandrie des Coptes catholiques (Homélie en français).

Après-midi : Rencontre avec le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II dans le monastère de Saint-Bishoi (environ 2 heures de route du Caire)

9 janvier :
Départ à 9h00 pour une courte visite à Clot-Bey, maison mère des Sœurs Franciscaines fondée en 1859.
11h30 : Célébration du bicentenaire avec les Sœurs Franciscaines du Cœur Immaculé de Marie.

Rencontre avec le cardinal Antonios Naguib, Patriarche d'Alexandrie des Coptes catholiques.

18h00 : Réunion avec les responsables des activités apostoliques. Discours sur l'Année de la Foi, suivie de questions et d'une discussion ouverte. L'occasion d'encourager la communauté chrétienne dans ce moment critique pour l'Egypte.

20h00 : Invitation des évêques au siège du Patriarcat pour le dîner.

10 janvier :
8h00 : Départ pour l'aéroport pour un vol à 10h30 pour Charm el-Cheikh

18h30 : Messe pour l'inauguration de la nouvelle église dédiée à Notre-Dame de la Paix. L'homélie sera en plusieurs langues: anglais, italien et arabe. Suivie d'une réunion avec la communauté internationale.

11 janvier :
Le matin, le cardinal Sandri rencontrera si possible l'évêque orthodoxe local. Est prévue une rencontre avec le gouverneur du Sinaï.

12h00: départ pour le Caire


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mercredi 9 janvier 2013

II - Les chrétiens et le projet de loi électorale de la Rencontre grecque-orthodoxe | Opinions | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795296
II - Les chrétiens et le projet de loi électorale de la Rencontre grecque-orthodoxe
La circonscription unique englobe les Libanais du monde entier puisqu'elle permettra à chaque membre de la diaspora de participer au scrutin sur le lieu même de sa résidence principale à l'étranger, auprès du consulat dont il dépend (voir L'Orient-Le Jour du vendredi 4 janvier 2013).
Rappelons à cet égard l'énorme poids potentiel, qui touche absolument tous les domaines, de cette présence libanaise dans le monde, pour peu qu'il lui soit donné d'accéder aux urnes (plus de 13 millions de personnes).
Cela signifiera en clair que les 64 premiers candidats chrétiens, en nombre de voix obtenues dans les urnes locales et de la diaspora, seront les élus au Parlement ; il en sera de même pour les musulmans. Cette façon de procéder limitera les influences auxquelles ne manqueront pas de tenter d'avoir recours les différents appareils politiques.
Ainsi au Parlement, multicommunautaire par principe, émergera après ces élections une classe politique issue des différentes familles spirituelles certes, mais composée de candidats qui ne seront pas forcément issus des appareils politiques dominants de chacune des communautés.
Cette classe (composée de chrétiens et de musulmans), à tempérament plutôt national bien que d'essence communautaire, sera davantage encline à imaginer un programme politique qui concerne l'ensemble de la population libanaise (du nord au sud et d'est en ouest). Cette classe a déjà intégré le fait que les problèmes des uns et des autres sont identiques, indépendamment des croyances de chacun.
Il s'agit dès lors d'un programme national, digne de ce nom, qui cherchera à trouver des solutions pérennes aux problèmes suivants : assainir l'argent public, assurer la sécurité de tous, moderniser infrastructure et routes, construire des logements, promouvoir l'économie, booster l'emploi, lutter contre l'exclusion et la pauvreté, etc.
Ce mouvement politique visera progressivement la laïcisation des mentalités et de l'État et ne cherchera probablement pas à rester cantonné dans une logique communautariste qui a largement prouvé son incapacité à gérer le quotidien et à garantir l'avenir politique et sécuritaire proche du pays.
Il est aussi prévu dans la Constitution que les familles spirituelles seront représentées au sein d'une entité aux côtés de l'Assemblée nationale qui portera le nom de Sénat et qui pour l'heure n'est toujours pas créée.
L'impact du problème de la représentativité nationale des chrétiens sur leur existence et leur avenir a été parfaitement compris par Bkerké et le cardinal Raï, Sleimane Frangié, le général Michel Aoun et le président Amine Gemayel en plus, bien entendu, de l'Église orthodoxe initiatrice et partie prenante dans ce débat.
Ce problème a été, en outre, parfaitement compris par les différentes communautés, autres que chrétiennes. Une telle vision est pour le moment inégalement défendue par chacun des responsables chrétiens, la conviction n'étant pas pleine et totale.
Malgré cela, persiste un gros point noir, le désaccord de Samir Geagea, chef des Forces libanaises, qui n'est ni conforme à ce que nous venons d'exposer ni logique, puisque son point de vue occulte l'historique désastreux pour les différentes communautés chrétiennes, surtout la très respectable communauté maronite qui a malheureusement beaucoup perdu de ses prérogatives pendant les années noires de la guerre civile.
Il n'est pas acceptable dès lors de laisser un seul dirigeant chrétien faire obstacle à cette occasion historique pour les chrétiens d'une représentativité à la hauteur de leur espérance. Il n'est pas tolérable non plus d'assister à ce suicide chrétien collectif issu du manque d'union dans des moments historiques de la vie nationale.
C'est donc aux chrétiens, de quelque bord qu'ils soient, de le comprendre, d'en prendre conscience et acte, parce qu'il est de leur responsabilité de défendre leur existence même, sans tenir compte aucunement de l'intérêt de quiconque en particulier.
Les pétrodollars finançant l'armée syrienne libre ou l'armée légale syrienne ne pourront avoir raison de notre élimination pure et simple de la carte du monde. Il nous faut dépasser cette vision purement mercantile, spécialement durant ces moments de crise économique mondiale qui touche également le Liban.
Il ne faut pas oublier que les chrétiens du Liban représentent ce « ligand » qui unit les différentes communautés libanaises entre elles et qui a fait que le Liban existe.
Pour preuve, tous les villages sont composés de la même manière : chrétiens-sunnites ou chrétiens-chiites, ou chrétiens-druzes.
C'est en cela que le Liban est un message.
Autrement dit, ces élections concernent au plus haut chef les chrétiens.
Qui connaît parfaitement le Liban ne pourra dire ou penser du mal d'aucune des nobles communautés qui composent ce rayonnant pays qui a encore beaucoup de problèmes à régler.
Ce projet présenté ici permet au Liban de sortir des griffes de la haine, largement souhaitée à l'échelle régionale par ceux qui poussent les extrémismes et les extrémistes, de quelque bord qu'ils soient, à œuvrer pour déchiqueter l'entente entre les différentes communautés et cristallisée en cela par cette dichotomie 8 et 14 Mars dont l'objectif n'augure rien de bon pour l'avenir de ce modèle de vivre ensemble plus que de coexistence que représente notre cher pays.
Nous le répétons, le projet de loi électorale de la Rencontre orthodoxe est le meilleur des projets pour le Liban, tenant compte de ses émigrés éparpillés aux quatre coins du monde, correctement représentés par ses différentes communautés qui ont le désir de vivre tout simplement ensemble, au Liban mais aussi à l'étranger. Et pour l'éternité.

Dr Riad JREIGE
Montpellier – France


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Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés |9/1/2013 | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795318
Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés
Rapport

Le christianisme est la religion dont les membres souffrent le plus de persécutions à travers le monde, estime l'association d'obédience protestante Portes ouvertes dans son rapport annuel publié hier. Cette situation découle principalement, selon elle, de la montée en puissance dans de nombreux pays de l'islamisme radical, alors que la situation des chrétiens s'améliore au sein des derniers pays communistes, sauf en Corée du Nord. « Depuis quelques années, on entend dire que le christianisme est la religion la plus persécutée dans le monde, ça nous semble juste », a déclaré Michel Varton, directeur de Portes ouvertes France, lors d'une conférence de presse à Strasbourg.

S'appuyant sur 21 bureaux à travers le monde et un millier de collaborateurs, l'organisation non gouvernementale (ONG) établit son « Index mondial de persécution » depuis 1997, en notant les pays selon six critères affectés chacun d'un même coefficient : les persécutions subies à l'échelle personnelle, familiale, sociale, constitutionnelle, ecclésiale et les violences physiques en tant que telles. 

Cinq nouveaux venus font cette année leur apparition parmi les cinquante pays recensés : le Mali, la Tanzanie, le Kenya, l'Ouganda et le Niger. « Tous sont des pays d'Afrique subsaharienne », a souligné Claire Lacroix, coordinatrice de l'Index, en attribuant cette entrée à l'action des groupes musulmans jihadistes, dont certains liés à el-Qaëda. « Un islamisme de plus en plus radical et violent se développe en Afrique subsaharienne », a insisté Mme Lacroix. 

Huit des dix pays où la situation des chrétiens est la plus problématique sont des pays à majorité musulmane. L'Arabie saoudite, l'Afghanistan et l'Irak se classent ainsi aux 2e, 3e et 4e rangs. Le conflit syrien a fait passer le pays de la 36e à la 11e place, tandis que la Libye monte de la 26e à la 17e place. « Le printemps arabe s'est transformé en hiver arabe pour les chrétiens », note ainsi le rapport.

La Corée du Nord, une des dernières dictatures communistes, occupe encore la première place pour la onzième année consécutive. La seule possession d'une bible y suffit pour être envoyé en camp de travail, selon l'ONG, qui estime entre 50 000 et 70 000 le nombre de chrétiens condamnés à un tel sort. Si certains pays descendent dans le classement, c'est pour la plupart en raison de l'augmentation des persécutions ailleurs, affirme le rapport, à une exception, la Chine, où la situation des chrétiens s'améliore véritablement. La Chine, qui émargeait dans les dix premiers de l'Index il y a cinq ans, occupe aujourd'hui la 37e place.

Les violences surviennent également dans des pays à majorité chrétienne, mais où vivent d'importantes minorités musulmanes. Ces minorités « s'expriment de manière de plus en plus violente et haineuse », a témoigné par liaison vidéo, depuis Kampala, le pasteur ougandais Umar Mulinde, qui a été défiguré avec de l'acide à la veille de Noël 2011. Ses agresseurs lui reprochaient d'avoir tourné le dos à l'islam pour se convertir au christianisme.

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Les évêques maronites s'inquiètent du nombre croissant de réfugiés syriens au Liban |9/1/2013 /| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795398
Les évêques maronites s'inquiètent du nombre croissant de réfugiés syriens au Liban

Les évêques maronites ont exprimé mercredi, lors de leur réunion mensuelle à Bkerké, leurs inquiétudes face au nombre croissant de réfugiés syriens au Liban.
Les évêques ont appelé le gouvernement à prendre les mesures nécessaire afin d'éviter que l'accueil des réfugiés syriens et palestiniens en provenance de Syrie ne pose des problèmes politiques ou sécuritaires .

Ils ont aussi demandé la formation d'un gouvernement qui soit capable de préserver la stabilité sécuritaire et économique du pays et d'organiser les élections législatives à temps.

Le Conseil des évêques a également appelé le président de la Chambre à convoquer une séance plénière pour que le Parlement reprenne sont travail. "Nous prions pour que les responsables continuent d'oeuvrer pour la nation et pour qu'ils resserrent les rangs face aux dangers qui menacent le Liban", pouvait-on lire dans le communiqué final diffusé au terme de la réunion. 

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