Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 9 janvier 2013

II - Les chrétiens et le projet de loi électorale de la Rencontre grecque-orthodoxe | Opinions | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795296
II - Les chrétiens et le projet de loi électorale de la Rencontre grecque-orthodoxe
La circonscription unique englobe les Libanais du monde entier puisqu'elle permettra à chaque membre de la diaspora de participer au scrutin sur le lieu même de sa résidence principale à l'étranger, auprès du consulat dont il dépend (voir L'Orient-Le Jour du vendredi 4 janvier 2013).
Rappelons à cet égard l'énorme poids potentiel, qui touche absolument tous les domaines, de cette présence libanaise dans le monde, pour peu qu'il lui soit donné d'accéder aux urnes (plus de 13 millions de personnes).
Cela signifiera en clair que les 64 premiers candidats chrétiens, en nombre de voix obtenues dans les urnes locales et de la diaspora, seront les élus au Parlement ; il en sera de même pour les musulmans. Cette façon de procéder limitera les influences auxquelles ne manqueront pas de tenter d'avoir recours les différents appareils politiques.
Ainsi au Parlement, multicommunautaire par principe, émergera après ces élections une classe politique issue des différentes familles spirituelles certes, mais composée de candidats qui ne seront pas forcément issus des appareils politiques dominants de chacune des communautés.
Cette classe (composée de chrétiens et de musulmans), à tempérament plutôt national bien que d'essence communautaire, sera davantage encline à imaginer un programme politique qui concerne l'ensemble de la population libanaise (du nord au sud et d'est en ouest). Cette classe a déjà intégré le fait que les problèmes des uns et des autres sont identiques, indépendamment des croyances de chacun.
Il s'agit dès lors d'un programme national, digne de ce nom, qui cherchera à trouver des solutions pérennes aux problèmes suivants : assainir l'argent public, assurer la sécurité de tous, moderniser infrastructure et routes, construire des logements, promouvoir l'économie, booster l'emploi, lutter contre l'exclusion et la pauvreté, etc.
Ce mouvement politique visera progressivement la laïcisation des mentalités et de l'État et ne cherchera probablement pas à rester cantonné dans une logique communautariste qui a largement prouvé son incapacité à gérer le quotidien et à garantir l'avenir politique et sécuritaire proche du pays.
Il est aussi prévu dans la Constitution que les familles spirituelles seront représentées au sein d'une entité aux côtés de l'Assemblée nationale qui portera le nom de Sénat et qui pour l'heure n'est toujours pas créée.
L'impact du problème de la représentativité nationale des chrétiens sur leur existence et leur avenir a été parfaitement compris par Bkerké et le cardinal Raï, Sleimane Frangié, le général Michel Aoun et le président Amine Gemayel en plus, bien entendu, de l'Église orthodoxe initiatrice et partie prenante dans ce débat.
Ce problème a été, en outre, parfaitement compris par les différentes communautés, autres que chrétiennes. Une telle vision est pour le moment inégalement défendue par chacun des responsables chrétiens, la conviction n'étant pas pleine et totale.
Malgré cela, persiste un gros point noir, le désaccord de Samir Geagea, chef des Forces libanaises, qui n'est ni conforme à ce que nous venons d'exposer ni logique, puisque son point de vue occulte l'historique désastreux pour les différentes communautés chrétiennes, surtout la très respectable communauté maronite qui a malheureusement beaucoup perdu de ses prérogatives pendant les années noires de la guerre civile.
Il n'est pas acceptable dès lors de laisser un seul dirigeant chrétien faire obstacle à cette occasion historique pour les chrétiens d'une représentativité à la hauteur de leur espérance. Il n'est pas tolérable non plus d'assister à ce suicide chrétien collectif issu du manque d'union dans des moments historiques de la vie nationale.
C'est donc aux chrétiens, de quelque bord qu'ils soient, de le comprendre, d'en prendre conscience et acte, parce qu'il est de leur responsabilité de défendre leur existence même, sans tenir compte aucunement de l'intérêt de quiconque en particulier.
Les pétrodollars finançant l'armée syrienne libre ou l'armée légale syrienne ne pourront avoir raison de notre élimination pure et simple de la carte du monde. Il nous faut dépasser cette vision purement mercantile, spécialement durant ces moments de crise économique mondiale qui touche également le Liban.
Il ne faut pas oublier que les chrétiens du Liban représentent ce « ligand » qui unit les différentes communautés libanaises entre elles et qui a fait que le Liban existe.
Pour preuve, tous les villages sont composés de la même manière : chrétiens-sunnites ou chrétiens-chiites, ou chrétiens-druzes.
C'est en cela que le Liban est un message.
Autrement dit, ces élections concernent au plus haut chef les chrétiens.
Qui connaît parfaitement le Liban ne pourra dire ou penser du mal d'aucune des nobles communautés qui composent ce rayonnant pays qui a encore beaucoup de problèmes à régler.
Ce projet présenté ici permet au Liban de sortir des griffes de la haine, largement souhaitée à l'échelle régionale par ceux qui poussent les extrémismes et les extrémistes, de quelque bord qu'ils soient, à œuvrer pour déchiqueter l'entente entre les différentes communautés et cristallisée en cela par cette dichotomie 8 et 14 Mars dont l'objectif n'augure rien de bon pour l'avenir de ce modèle de vivre ensemble plus que de coexistence que représente notre cher pays.
Nous le répétons, le projet de loi électorale de la Rencontre orthodoxe est le meilleur des projets pour le Liban, tenant compte de ses émigrés éparpillés aux quatre coins du monde, correctement représentés par ses différentes communautés qui ont le désir de vivre tout simplement ensemble, au Liban mais aussi à l'étranger. Et pour l'éternité.

Dr Riad JREIGE
Montpellier – France


Envoyé de mon iPad jtk

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