Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 22 janvier 2013

Un Avenir De Paix Pour Le Moyen-Orient


Leonardo Sandri Mgr L'invitation à redécouvrir la foi dans le travail caritatif a été adressée par le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, aux participants à la rencontre de la Catholic Near East Welfare Association (CNEWA), qui s'est conclue vendredi 18 janvier. Le Cardinal a célébré dans la matinée la Messe sur la tombe de l'apôtre Pierre dans les Grottes du Vatican, avant la conclusion des travaux, qui a eu lieu dans l'après-midi.

Auparavant, Mgr John E. Kozar, Secrétaire Général de la CNEWA avait tracé un tableau ample et détaillé de l'engagement caritatif de l'Association, en rappelant surtout la situation de certaines populations qui bénéficient des aides : les pauvres de Gaza qui tentent de conserver une lueur d'espérance ; les plus d'un million d'Irakiens ayant fui leur patrie à cause des persécutions ; les familles coptes cherchant un  travail en Egypte ; les Syriens qui aspirent à la paix. Mgr-Kozar.jpg

Après avoir rappelé que la CNEWA s'occupe avec la Congrégation pour les Eglises orientales d'assister les communautés ecclésiales de la zone – à travers également les écoles ouvertes à tous jusque dans les zones les plus reculées, l'aide aux enfants abandonnés et aux personnes âgées seules, aux malades et aux victimes des guerres civiles, aux séminaristes et aux novices – le prélat a souligné que  la collaboration avec le Dicastère s'étend à de nombreux pays : Egypte, Liban, Jordanie, Syrie, Irak ,Israël, et Palestine. En dehors des frontières du Moyen-Orient, la CNEWA est active et soutient les Eglise orientales en Erythrée, Inde,  Arménie, Biélorussie, Ukraine et Ethiopie. Partout, a dit le rapporteur, où les Eglises orientales « souffrent et demandent notre aide, la CNEWA répond, en collaboration avec la Congrégation ».

Source : Osservatore Romano

(22 janvier 2013) 


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Egypte: des "défis décisifs" attendent le patriarche copte catholique

Décryptage de l'évêque d'Assiout pour l'Aide à l'Eglise en détresse

ROME, 22 janvier 2013 (Zenit.org) - « Prudence, sagesse et courage »: tels sont, pour l'évêque d'Assiout, Mgr Kyrillos William Samaan, les qualités qui seront les plus nécessaires au nouveau patriarche copte catholique, élu le 15 janvier dernier. L'Eglise est spécialement préoccupée par la condition des femmes.

L'évêque d'Assiout est administrateur patriarcal des coptes catholiques depuis février dernier, en raison des graves problèmes de santé du cardinal Antonios Naguib. Dans une conversation avec l'Aide à l'Eglise en détresse, il commente l'élection du nouveau patriarche d'Alexandrie des coptes, Ibrahim Isaac Sidrak: « Aujourd'hui, nous assistons à l'islamisation de notre pays. Sa Béatitude devra faire face à des défis décisifs et gérer une situation compliquée et très peu claire ».

L'évêque égyptien ne cache pas son appréhension pour le sort de l'Egypte, encore accrue depuis l'approbation de la nouvelle Constitution. Faisant siennes les critiques exprimées par l'évêque de Luxor, Mgr Joannes Zakaria, et par l'évêque de Giza, Mgr Antonios Aziz Mina, Mgr William a défini le texte comme « une attaque contre les droits de l'homme qui ne préserve que les prérogatives des musulmans extrémistes »: « Nous attendions un texte qui représente tous les citoyens, déclare-t-il à l'Aide à l'Eglise en détresse, mais nous constatons qu'au contraire, l'orientation religieuse de la nouvelle Constitution pose les bases d'un califat islamique ».

De nombreuses clauses rappellent la conformité à la loi coranique. C'est une référence constante à la charia qui, pour l'évêque, invalide la crédibilité même de l'article 3, qui garantit aux chrétiens et aux juifs des droits égaux à ceux des musulmans: « C'était déjà compliqué du temps de Moubarak pour obtenir un permis de construire de nouvelles églises ; maintenant ce sera encore plus difficile. Et pourtant, notre situation n'est pas aussi grave que celle des chiites, des baha'is, des bouddhistes et des autres groupes religieux qui ne sont même pas reconnus sur le plan de la Constitution ».

Ce qui préoccupe l'Eglise catholique, c'est aussi la condition des femmes. On craint l'imposition du voile, même aux non-musulmanes, et la légitimation des mariages de jeunes filles à peine adolescentes. Un article de la nouvelle carte permet en effet aux femmes « mûres sexuellement » de se marier, autorisant ainsi ce genre d'unions.

Une tâche qui n'est pas simple pour le nouveau patriarche de l'Eglise copte catholique « à qui, assure Mgr William, notre soutien et nos prières ne feront pas défaut ».

Des vœux particuliers sont aussi parvenus de la part du responsable pour l'Egypte de l'Aide à l'Eglise en détresse, le père Andrzej Halemba, qui a longtemps collaboré avec le patriarche Sidrak lorsque celui-ci était évêque de Minya: « C'est un homme qui voit loin, se souvient-il, et un évêque dynamique qui a de grandes capacités d'organisation. Il s'est beaucoup dépensé, dans son diocèse, tant pour la construction de nouvelles églises que pour la réalisation de nombreux projets sociaux, comme l'aide fournie aux jeunes filles abandonnées ».  

Traduction d'Hélène Ginabat

La Turquie restitue un important terrain au séminaire orthodoxe de Halki | La-Croix.com-22/1/2013

La Turquie restitue un important terrain au séminaire orthodoxe de Halki
Le séminaire de Halki, sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul.

Nicolas Senèze

Le séminaire de Halki, sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul.

La Direction générale turque des fondations a restitué au Patriarcat œcuménique de Constantinople un vaste terrain boisé de 190 ha entourant le séminaire de Halki et confisqué en 1943 au monastère de la Sainte-Trinité qui abritait le séminaire fermé en 1971 par le gouvernement turc.

Il s'agit du deuxième plus grand terrain restitué depuis que le gouvernement conservateur a modifié une loi de 1936 qui avait entraîné la confiscation de nombreux biens appartenant aux communautés religieuses non-musulmanes. Cette loi obligeait à restituer à leurs propriétaires d'origine les biens qui n'avaient pas été vendus à un tiers.

Cette restitution intervient quelques jours seulement après la mort du journaliste Mehmet Ali Birant, fervent défenseur des minorités qui avait consacré son dernier article à Halki et à cette forêt. Il était « une voix vibrante qui défendait nos droits à un moment où personne en Turquie n'osait les défendre, sensibilisant les jeunes journalistes à la défense des droits civils », a salué le patriarche œcuménique Bartholomeos Ier lors de ses obsèques, vendredi 19 janvier dernier.

LA RÉOUVERTURE DE HALKI SOUVENT ÉVOQUÉE

« Le retour des 190 ha de terrain boisé à l'École théologique de Halki, écrivait Mehmet Ali Birant dans son dernier article, confirme qu'Ankara est en train de réévaluer les différentes questions relatives aux minorités ». Il constatait que l'AKP, le parti au pouvoir, « a fait d'énormes progrès dans le domaine des minorités ».

Le 27 mars 2012, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé la réouverture prochaine du séminaire orthodoxe de Halki, près d'Istanbul. Fondé en 1844, l'institut de théologie de Halki, situé sur l'île d'Heybeliada, au large d'Istanbul, a été le principal centre d'éducation religieuse orthodoxe en Turquie pendant plus d'un siècle, avant d'être fermé par les autorités turques en 1971, en vertu d'une loi plaçant les universités sous le contrôle de l'État.

Les États-Unis comme l'Union européenne demandent depuis longtemps la réouverture de ce séminaire. Des responsables turcs s'y disent régulièrement favorables tout en invoquant des problèmes procéduraux, l'établissement ne correspondant à aucune catégorie existant au sein du système d'enseignement turc.

N. S. (avec AsiaNews)

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/La-Turquie-restitue-un-important-terrain-au-seminaire-orthodoxe-de-Halki-_NP_-2013-01-22-902303/(CRX_ARTICLE_ACCESS)/ACCESS_CONTENT

Les catholiques français invités à s’engager pour la paix en Terre sainte | La-Croix.com-22/1/2013

Les chrétiens français sont invités à agir pour plus de justice en Palestine et Israël, à soutenir ceux qui œuvrent sur place et à interpeller les responsables politiques français et européens à ce sujet, ont insisté lundi matin 21 janvier le Secours catholique, le CCFD-Terre solidaire, Justice et Paix et Pax-Christi, à l'occasion de la présentation d'une brochure intitulée Le défi de la paix.

En ouverture de la conférence de presse de présentation, lundi matin à Paris, Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, a rappelé que Benoît XVI a, lors de son discours au Corps diplomatique, le 7 janvier dernier, souhaité qu'« Israéliens et Palestiniens s'engagent pour une cohabitation pacifique dans le cadre de deux États souverains, où le respect de la justice et des aspirations légitimes des deux peuples sera préservé et garanti ».

« Ce fascicule a un double objectif, a déclaré Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire. Expliquer à un public large de chrétiens les enjeux d'une question complexe et sensible, mais surtout les appeler à l'engagement pour notamment desserrer l'étau de la colonisation et du blocus de Gaza ». En effet, selon François Soulage, président du Secours catholique-Caritas France , « la situation actuelle ne peut durer, car elle ne respecte pas la dignité du peuple palestinien et entraîne le peuple israélien dans une impasse, celle de l'isolement ».

« Ouvrir une brèche dans la fatalité »

Denis Viénot, secrétaire général de Justice et Paix, est revenu notamment sur le sort des réfugiés palestiniens : « L'absence de perspectives pour les cinq millions de réfugiés palestiniens, l'annexion de Jérusalem-Est ainsi que l'occupation du Golan syrien, de la Cisjordanie et la situation à Gaza, sont depuis longtemps des facteurs d'instabilité pour tout le Proche-Orient. »

Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi-France, a affirmé à propos du Kairos , l'appel des chrétiens de Terre Sainte, lancé en 2010 aux chrétiens du monde entier : « C'est un texte fondateur qui répond à un objectif spirituel : ouvrir une brèche dans la fatalité qui est si forte sur cette question de la paix entre Israël et la Palestine, et convertir les esprits et les cœurs vers la paix. »

Le défi de la paix a également reçu le soutien du réseau Chrétiens de la Méditerranée, de la Délégation catholique à la coopération et de l'Œuvre d'Orient. D'une approche volontairement accessible au plus grand nombre, cette brochure est destinée à servir de base pour une réflexion individuelle ou collective pour des chrétiens qui souhaitent approfondir leur analyse sur ce conflit et souhaitent s'engager pour faire avancer la paix dans cette région.

Tiré à 75 000 exemplaires, Le défi de la paix est le quatrième numéro d'une série de brochures consacrées à une prise de parole d'associations chrétiennes pour témoigner et inviter d'autres chrétiens à agir pour un monde plus juste. Brochures déjà parues : Chemins de fraternité, à la découverte de l'encyclique l'Amour dans la Vérité, Au service du bien commun, au nom de leur foi les chrétiens s'engagent pour plus de justice fiscale , A la rencontre du frère venu d'ailleurs, au nom de leur foi des chrétiens s'engagent pour un autre regard sur les migrations .

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JORDANIE – Témoignage du Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem : l’Eglise prie pour tous les candidats aux… | Chrétienté Info

http://www.chretiente.info/201301210111/jordanie-temoignage-du-vicaire-patriarcal-pour-la-jordanie-du-patriarcat-latin-de-jerusalem-leglise-prie-pour-tous-les-candidats-aux/
JORDANIE – Témoignage du Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem : l'Eglise prie pour tous les candidats aux…
Amman (Agence Fides) – L'Eglise catholique en Jordanie offre ses prières pour tous les candidats mais n'en soutient aucun en particulier. C'est ainsi que S. Exc. Mgr Maroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem, résume pour l'Agence Fides l'approche ecclésiale des élections parlementaires jordaniennes prévues pour le 23 janvier. « Le Patriarche latin de Jérusalem, S. B. Fouad Twal – rappelle l'Archevêque – a déjà adressé aux chrétiens un message officiel, les invitant à se rendre aux urnes. Naturellement, je m'y rendrai moi aussi. Ces derniers jours, différents candidats, y compris des musulmans, sont venus nous trouver. Nous avons promis à tous nos prières et nos bénédictions. Mais l'Eglise ne fait campagne pour aucun candidat en particulier ». Les citoyens jordaniens appelés à voter sont environ 2,3 millions et 1.425 candidats dont 191 femmes se disputeront les 150 sièges de la Chambre basse du Parlement. Neuf des sièges sont réservés à des candidats chrétiens et des candidats appartenant à différentes réalités ecclésiales sont présents dans les différentes listes. Les élections en question ont été boycottées par le Front d'action islamique, la formation liée aux Frères musulmans qui représente la principale force d'opposition. Parmi les candidats, abondent les partisans de la monarchie hachémite et les hommes d'affaires. Selon Mgr Lahham, « on attend de voir si le nouveau Parlement sera vraiment en mesure de mettre en chantier les réformes dont le pays a besoin ». L'Archevêque juge significatif le fait que le Premier Ministre soit nommé pour la première fois parmi les groupes de candidats qui auront obtenus la majorité et non pas par le Roi. La nouvelle sévérité démontrée à l'égard de l'achat de voix est, elle aussi, selon Mgr Lahham, un signal éloquent. Entre temps, pour toute évaluation des possibles évolutions du cadre politique, il convient de tenir compte de certains facteurs déterminants pour le profil du pays : « le rappel le plus important pour l'agrégation du consensus politique – fait remarquer l'Archevêque – demeure le cadre tribal. Le choix du vote se fait en faveur d'un membre en vue de la tribu du votant. Les dynamiques claniques, tribales et familiales ont un grand poids. Aujourd'hui encore, les journaux racontent l'histoire d'une candidate contrainte au divorce par son mari après qu'elle se soit refusée de retirer sa candidature aux élections pour favoriser un candidat appartenant à la famille de son mari ». (GV) (Agence Fides 21/01/2013)


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