Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 24 janvier 2013

15 millions de coptes en Égypte, selon l’Église copte-orthodoxe | La-Croix.com-23/1/2013

15 millions de coptes en Égypte, selon l'Église copte-orthodoxe

L'évêque Youannes, responsable de l'action sociale de l'Église copte-orthodoxe, a estimé, dimanche 20 janvier à Alexandrie (nord de l'Égypte), à 15 millions le nombre de coptes vivant en Égypte. Un chiffre auquel il ajoute 1,5 million de coptes vivant à l'étranger.

Ce chiffre avancé par l'Église copte-orthodoxe est très largement supérieur aux 6 millions déclarés par le gouvernement égyptien, en l'absence de tout recensement impartial. Mais il est plus proche des chiffres avancés ces dernières par plusieurs chercheurs coptes qui se fondent sur les registres debaptême.

Selon l'évêque Youannes, « un très grand nombre de coptes a émigré ces derniers temps, mais nous n'avons aucune statistique précise ».

Ces déclarations interviennent alors que des responsables coptes se sont montrés très réservés sur l'idée lancée par un activiste de réserver des sièges à des députés chrétiens aux prochaines élections législatives ainsi que de créer un parti copte. « Nous refusons de diviser la nation sur une base religieuse au travers d'une quelconque proposition légale », ont protesté plusieurs d'entre eux.

ATTAQUES CONTRE LES COPTES

Par ailleurs, des affrontements ont opposé vendredi la police égyptienne à une foule de musulmans en colère qui ont tenté de prendre d'assaut une église copte de Qena (sud) après avoir affirmé qu'un commerçant copte avait tenté d'abuser sexuellement d'une fillette musulmane de six ans, ont indiqué des sources des services de sécurité.

Plusieurs dizaines de musulmans ont détruit deux commerces appartenant à des coptes, puis se sont dirigées vers l'église afin de la prendre d'assaut. La police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser, ont ajouté ces sources. Le commerçant copte ainsi que dix musulmans qui ont pris part aux émeutes et lancé des pierres sur les policiers ont été arrêtés.

Les attaques de ce type se sont accrues depuis la chute du président Hosni Moubarak en février 2011, aggravant leur sentiment d'insécurité malgré les assurances des autorités. Élu en juin, le président égyptien Mohamed Morsi, issu du mouvement islamiste des Frères musulmans, a promis d'être « le président de tous les Égyptiens », sans distinction de religion, mais de nombreux coptes craignent pour leur avenir.

N. S. (avec Al-Masry Al-Youm, Fait-religieux.com et AFP)

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/15-millions-de-coptes-en-Egypte-selon-l-Eglise-copte-orthodoxe-_NP_-2013-01-23-902720


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Des manifestants tentent d’empêcher cheikh Assir d’accéder aux pistes à Faraya | À La Une | L'Orient-Le Jour

Des manifestants du village libanais de Kfardebian, dans la montagne du Kesrouan, ont bloqué jeudi la route menant aux pistes de ski de Faraya pour tenter d'empêcher le cheikh salafiste Ahmed el-Assir et ses partisans d'y accéder.

 

L'armée libanaise est intervenue pour disperser les manifestants provoquant des échauffourées. Des bouchons se sont formés sur les routes menant aux pistes de ski.

 

Le chef de la municipalité de Kfardebian, Jean Akiki, a déclaré à la Voix du Liban (93,3) que les manifestants craignaient les "conséquences négatives d'une telle visite sur la saison touristique".

 

Le cheikh salafiste a indiqué qu'il voulait se rendre à Faraya avec ses partisans à l'occasion de la fête du Maouled.

Selon les médias, les bus transportant quelque 500 partisans du cheikh Assir, ont été bloqués par une chaîne humaine.

 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a appelé les manifestants à rouvrir la route, soulignant vouloir éviter "un nouveau bus de Aïn el-Remmaneh" en allusion à l'attaque d'un bus de Palestiniens qui avait déclenché la guerre civile libanaise en 1975.

 

Cheikh Assir est connu pour ses positions radicales. Il avait organisé de nombreuses manifestations et sit-in hostiles au Hezbollah chiite.

 


 


 





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mercredi 23 janvier 2013

Les rebelles syriens accusés d’avoir détruit et pillé des lieux de culte | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Les-rebelles-syriens-accuses-d-avoir-detruit-et-pille-des-lieux-de-culte-_NP_-2013-01-23-902700    - 23/1/2013
« LES COMBATTANTS DE L'OPPOSITION ONT LA RESPONSABILITÉ DE PROTÉGER LES SITES RELIGIEUX »

Human Rights Watch (HRW) a accusé mercredi 23 janvier des groupes rebelles d'avoir délibérément pillé deux églises et détruit un lieu de culte chiite dans des villages du Nord-ouest de la Syrie où coexistent plusieurs communautés religieuses. L'organisation de défense des droits de l'Homme a documenté la destruction d'un lieu de culte chiite dans la province d'Idleb (nord-ouest), où HRW avait auparavant dénoncé la destruction d'une mosquée sunnite par les troupes régulières, ainsi que le pillage de deux églises dans la province de Lattaquié, sur la côte.

« La destruction de sites religieux accentue les craintes concernant les minorités religieuses et aggrave la tragédie que vit le pays, avec des dizaines de milliers de personnes tuées, a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient. La Syrie perdra sa diversité culturelle et religieuse si les groupes armés ne respectent pas les lieux de culte. Les dirigeants des deux parties (régime et rebelles, NDLR) doivent faire passer le message que ceux qui attaquent ces sites devront rendre des comptes. »

Selon des témoins et des résidents du village de Zarzour, majoritairement sunnite, les troupes régulières utilisaient le lieu de culte chiite à des fins militaires avant que les rebelles ne s'emparent du village, rapporte HRW. « Cependant, cela n'exempte pas l'opposition de se plier à l'obligation de ne pas endommager le lieu de culte une fois qu'il n'a plus été un objectif militaire », poursuit l'ONG.

Une vidéo mise en ligne a montré des rebelles célébrant leur victoire à Zarzour alors que le lieu de culte brûlait en arrière-plan. L'un des combattants annonce la « destruction des repaires des chiites et des rafida », un terme péjoratif pour désigner cette minorité.

Dans le cas des deux églises, la motivation pourrait être le vol plutôt qu'une attaque confessionnelle, note HRW, car les habitants des deux villages de Ghasaniyeh et de Jdeideh ont affirmé entretenir de bons rapports avec les rebelles. Mais « les combattants de l'opposition ont la responsabilité de protéger les sites religieux dans les zones sous leur contrôle de tout vol ou dégât intentionnel », souligne l'ONG.

La Syrie possède un important patrimoine archéologique et historique et sa capitale, Damas, est une des plus anciennes villes du monde. Depuis le début le 15 mars 2011 d'une révolte populaire devenue guerre civile, plus de 60 000 personnes ont péri en Syrie dans les violences, selon l'ONU.



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Une prière pour les journalistes pour la Saint-François de Sales | La-Croix.com

À l'occasion de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes, jeudi 24 janvier, Mgr Bruno Forte, théologien et évêque de Chieti-Vasto (sud de l'Italie), a proposé une « prière des journalistes ». En voici le texte :

« Seigneur, Tu m'as appelé à servir les autres à travers les moyens d'information.

Accorde-moi de le faire toujours dans l'obéissance à la vérité, avec le courage de payer de ma personne afin qu'elle ne soit jamais trahie.

Aide-moi aussi à conjuguer la vérité avec la charité, pour ne jamais blesser la dignité de qui que ce soit et de promouvoir en tout, autant que je le peux, la justice et la paix.

Que je ne fasse pas preuve de favoritisme et sache proposer mes idées avec humilité, honnêteté et liberté de cœur.

Accorde-moi ainsi d'être un témoin de l'amour qui vient de Toi, de cette vérité qui libère et qui sauve. 

Toi qui vis et règnes avec Dieu le Père, pour les siècles des siècles.

Amen. »



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Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/797369/Le_%3C%3C+projet_orthodoxe+%3E%3E+%3A_segregation_des_Libanais_et_instauration_de_la_%3C%3C+wilayat__al-faqih+%3E%3E_dans_toutes_les_communautes_!.html
Le « projet orthodoxe » : ségrégation des Libanais et instauration de la « wilayat al-faqih » dans toutes les communautés ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-23/1/2013

L'adoption par le Courant patriotique libre, les Kataëb, les Forces libanaises et les Marada du projet de loi électorale dit orthodoxe a suscité les réserves du président de la République et d'un certain nombre d'indépendants comme Boutros Harb regroupés sous la bannière du 14 Mars. Le chef de l'État et beaucoup à sa suite soulignent que le fractionnement du corps électoral en entités confessionnelles est « contraire au pacte de coexistence » figurant dans le Préambule de la Constitution ? Qu'en penser ?


« Le Liban, souligne un constitutionnaliste de renom qui tient à l'anonymat, a adopté dès l'origine ce qu'on appelle le principe du collège électoral unique en vertu duquel des candidats de différentes communautés sont élus par des électeurs de différentes communautés. Le but est d'assurer à la fois la représentation nationale et communautaire. 

« Le principe du collège électoral unique comporte des avantage à la fois de coopération dans la compétition électorale, et aussi de modération, du fait que le candidat doit solliciter les voix non seulement de sa communauté, mais aussi d'une autre ou d'autres communautés.


« Les inconvénients du collège électoral unique? Premier inconvénient potentiel : il ressort de l'expérience qu'il y a des cas où le candidat maronite ou grec-orthodoxe... est élu fort majoritairement par des voix d'une communauté autre que la sienne. »

« Deuxième inconvénient potentiel : en favorisant la modération, le principe du collège électoral unique exclut des fois des candidats dits extrémistes qui, en période de crise, émergent hors du Parlement en para-parlements communautaires qui se substituent en pratique au Parlement supposé représenter à la fois la nation et les communautés. »

Renoncer au collège électoral unique ?
Mais faut-il pour autant renoncer au jumelage de la représentation nationale et communautaire ? Faut-il adopter le projet de loi électoral orthodoxe, qui prône des collèges électoraux séparés, ou maintenir le principe du collège électoral unique, mais avec des aménagements plus appropriés quant à la dimension des circonscriptions et quant au partage communautaire au sein des circonscriptions ?


Selon le constitutionnaliste précité, « le projet dit orthodoxe de collèges électoraux séparés en vertu duquel le candidat est élu exclusivement par les membres de sa communauté ne constitue pas un amendement du régime électoral libanais. Il s'agit d'un changement radical des fondements, de la nature et de l'essence du système constitutionnel libanais dans un ensemble. C'est un autre régime politique qui est alors institué au Liban ».
Et d'ajouter : « La réponse à la question posée réside donc dans un travail de redécoupage des circonscriptions en vue d'un meilleur partage communautaire. »


À l'appui de ce point de vue, les arguments suivants sont avancés :
1. La ségrégation. Le nouveau Préambule de la Constitution libanaise, al. 9, dispose, à la lumière de l'expérience des années de démarcations, de barricades et de déplacements de population : « ...Pas de ségrégation (géographique) de la population sur la base de n'importe quelle appartenance... » Ce que les barricades et démarcations armées n'ont pas réussi à ségréguer par la violence, un régime de collèges électoraux séparés va-t-il réussir à l'opérer ? C'est ce qui risque de se produire. C'est donc toute la philosophie des « communautés associées », selon Michel Chiha et les pères de l'indépendance, toute l'organisation des partis, des alliances, des blocs, des courants politiques..., pluricommunautaires ou partiellement pluricommunautaires, qui est ébranlée et sapée à la base. 

Vers un État sans nation
« Je ne veux pas croire que l'irréparable s'est produit, ajoute le constitutionnaliste précité. C'est dans le sens diamétralement opposé que les autorités doivent agir, dans l'esprit de ce qu'écrivait le recteur de l'Université Saint-Joseph, Jean Ducruet, en 1993 : "(...) À l'heure de la reconstitution du Liban, la priorité des tâches est certainement à restaurer les relations sociales affaiblies ou détruites par la guerre. Une guerre, comme celle que nous avons connue quinze années durant, a dispersé les familles, détruit les communautés de village ou de quartier, désagrégé le pays en faisant éclater la capitale, créé et cloisonné des territoires communautaires. Il importe aujourd'hui de consolider les liens familiaux, de restaurer les centres de convivialité à tous les niveaux de la vie sociale, de désenclaver les communautés, de recomposer le territoire, en un mot de reconstituer une société. Faute de cet effort, le Liban qui fut une nation sans État risquerait de devenir demain un État sans nation". Cet avertissement est tiré de son ouvrage L'Université et la Cité. »

 


2. La notion de communauté. Dans le prolongement du point précédent, le projet de loi orthodoxe restreint et appauvrit la notion de communauté. Or, on ne peut réduire la notion de communauté au Liban à sa dimension strictement confessionnelle. Il s'agit dans la vie publique d'une appartenance à la fois de religion (peut-être exclusivement sociologique, et pas nécessairement de foi), de tradition, de culture ou de sous-culture... La Cour permanente de justice internationale a eu l'occasion, le 31 juillet 1930, de préciser la notion de communauté. La définition a une valeur générale et caractérise l'aspect social de la communauté :
« Le critérium de la notion de communauté, a décidé la Cour, est l'existence d'une collectivité de personnes vivant dans un pays ou une localité donnés, ayant une race, une religion, une langue et des traditions qui leur sont propres, et unies par l'identité de cette race, de cette religion, de cette langue et de ces traditions dans un sentiment de solidarité à l'effet de conserver leurs traditions, de maintenir leur culture, d'assurer l'instruction et l'éducation de leurs enfants conformément au génie de leur race et de s'assister mutuellement. »
Réduire la communauté au cours du processus électoral à sa dimension restreinte d'appartenance religieuse au sens confessionnel étroit (maronite, orthodoxe, chiite, druze, sunnite, etc.), c'est inverser le processus démocratique de séparation entre la religion et l'État, et risquer à terme de faire évoluer le système politique vers l'équivalent d'une wilayat al-faqih dans chacune des communautés ! Or, l'article 27 de la Constitution est fort explicite : « Le membre du Parlement représente la nation dans son ensemble... » 

La liberté de croyance
3. Le caractère absolu de la liberté de croyance. En limitant la notion de communauté à sa dimension de foi religieuse, le projet orthodoxe viole l'article 9 de la Constitution : « La liberté de croyance est absolue... » Il en découle qu'il faudra, en cas d'adoption du projet, aménager un espace public neutre d'une communauté de droit commun pour ceux qui n'entendent pas appartenir à une confession déterminée. Et lui désigner un ou plusieurs députés, sous peine de créer une inégalité devant la loi.

 


4. Le poids inégalitaire du vote communautaire. La jurisprudence constitutionnelle constante exige que le vote de chaque électeur aie le même poids. Il n'est pas légitime qu'un électeur vote pour deux candidats dans une circonscription, alors que l'électeur dans une autre circonscription vote pour huit candidats.
Dans le cas du projet orthodoxe, l'électeur orthodoxe ou protestant... aura un poids de vote bien moindre que l'électeur maronite, sunnite, chiite... Le problème se poserait différemment s'il s'agit d'un sénat communautaire où le poids du vote est par nature égalitaire.

 


5. La parité (munâsafa) islamo-chrétienne (articles 24 et 95). Le principe de la parité, qui revêt une dimension nationale, liée au pacte de coexistence et plus largement au patrimoine libanais et au message du Liban, devient injustifié quand la représentation devient exclusivement communautaire. 
Quand le député maronite représente la communauté et toute la nation, par son origine électorale, son appartenance à un parti, ou une alliance ou un courant politique, la parité est alors justifiée parce qu'elle est à la fois communautaire et politique, au sens de la polis, cité. Mais quand l'élu est exclusivement représentatif de sa communauté, c'est alors un problème, à courte ou moyenne échéance, de recensement démographique-communautaire ! 

Appartenance communautaire et représentativité
Et le constitutionnaliste susmentionné de conclure en renvoyant à la réalité de la représentation effective chrétienne. Pour lui, et en substance, depuis le printemps de Beyrouth en 2005, il n'y a pas de problème majeur de représentativité « chrétienne » au Parlement. Certes, parmi les 64 députés aux sièges des chrétiens (on ne dit pas « députés chrétiens »), plusieurs sont élus par une majorité d'électeurs musulmans. Mais que recherchent les communautés chrétiennes ? Un appui de nature religieuse ou un soutien politique à une politique de souveraineté ? Or des députés aux sièges musulmans (et on ne dit pas « députés musulmans ») clament aujourd'hui « Liban d'abord » et défendent l'indépendance au risque de leur vie. En fait, le problème de la représentativité aux sièges chrétiens pourrait être amplifié à dessein pour détourner l'attention de communautés chrétiennes des alliances contre-nature engagées par des personnalités politiques chrétiennes avec des organisations subordonnées à des stratégies étrangères.

 

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